Le renard à l’assaut du monde (fabliau)

Bien que ses ressorts ne soient pas réellement connus, on sait que la haine de la nature est l’un des soubassements de sa destruction. On déteste, on massacre. Tout ce qui n’est pas soi. Tout ce qui semble échapper à la domination. Tout ce qui paraît narguer l’affligeant défilé de jours interminables, au cours desquels rien jamais ne se passe. Comme il est bon alors de s’en prendre à la beauté du monde. Comme il est réconfortant de se prouver qu’un flingot est tout de même plus puissant qu’un oiseau, ou un loup, ou un ours.

Bon. Cet été 2010 aura vu surgir, une fois de plus, le spectre du vautour, cet animal de malheur, définitivement associé à la mort. Partout dans le sud de la France, des Pyrénées au Causse Méjean, la « colère gronde », comme écrivent les journaux en mal de copie. Lisez plutôt ce splendide article (lire ici), sobrement intitulé : « Vautours et ours passent à l’attaque ». Le vautour fauve, qui a failli disparaître à jamais, reconstitue vaillamment une faible partie de ses effectifs d’antan, et il faudrait pourtant « réguler » ses maigres cohortes, en attendant de le tirer à vue.

Je rappelle que Chantal Jouanno, de passage à Toulouse le 26 juillet, a eu des mots sublimes à propos du vautour, que voici : « Non seulement, les vautours sont en bon état de conservation, mais la modification de la réglementation sur l’équarrissage les a incités à passer la frontière. J’ai demandé au parc national des Pyrénées de suivre ces oiseaux, mais aussi d’expérimenter l’indemnisation des dégâts et des tirs d’effarouchement ». La classe, hein ? Comme on est bien incapable de lutter contre un marché mondial qui détruit à jamais le pastoralisme, on préfère cogner à la hache d’abordage sur l’ours et le vautour. Chantal, encore bravo.

Je ne serai peut-être pas revenu sur le sujet sans l’extrême drôlerie d’un autre article reçu il y a quelques jours. Qui me l’a envoyé ? Un garçon que je ne veux plus nommer ici, car j’en ai déjà trop parlé (lire ici). Attention, je n’ai aucune relation directe avec lui, par chance extrême. Simplement, il envoie ses élucubrations sur une liste de diffusion, dont je suis l’un des destinataires. Alors, que nous raconte donc ce brave ? Je le cite, avant de passer à l’article qu’il a sélectionné. Je le cite : « Les renards seraient-ils comme les vautours ? Ils ont faim ! A force de vouloir tout trop protéger nous allons finir par avoir quelques petits problèmes ».

Attirante introduction, non ? Le papier ainsi présenté est d’une facétie irrésistible (lire ici). Il mériterait une étude à lui tout seul, car il concentre une quantité prodigieuse de niaiseries, toutes éclairantes sur notre rapport au monde sauvage. Notons au passage qu’il parle finalement d’un animal qui N’A PAS ÉTÉ IDENTIFIÉ. Mais le renard ne fait-il pas un coupable parfait, seul susceptible – la rage, les dents, brrr – de susciter l’effroi ?

Je m’en tiendrai à ce court passage drolatique : « Elles n’en reviennent toujours pas. Et se grattent la tête pour trouver une explication. Deux randonneuses allemandes qui effectuaient la traversée des Pyrénées par le GR 10 ont passé la nuit de mercredi à jeudi en dessous du col de La Pierre Saint-Martin. Tout allait bien… jusqu’au moment où Julia a senti quelque chose qui lui grattait la tête.

Un trou dans la toile

Pour ne pas dire lui grignotait le cuir chevelu, laissant des traces de morsures. La randonneuse avait l’occiput placé près de l’entrée de sa tente. « L’animal a fait un trou dans la toile» raconte son amie Johanna. La bestiole avait de l’appétit. Les randonneuses ont retrouvé également leur sac percé sur une dizaine de centimètres de diamètre. « L’animal s’est servi dans nos provisions» racontent les randonneuses ».

Nous ne sommes pas sortis de l’auberge. Non pas.

31 réflexions sur « Le renard à l’assaut du monde (fabliau) »

  1. J’ai vu a Piana,une renarde qui etait squelettique ,famelique,et qui crevait de faim,sideration,faisant les poubelles,et j’ai un petit chien teckel nain ,elle a fonçé sur lui,alors hop dans mes bras,mais j’ai mis de la viande cru le lendemain,les feux affament,les lapins absents tués par ces crétins de chasseurs,les mulots etc,disparaissent because les » round-upeurs » fous qui tuent tout,les renardes ont faims et gratouille ou pas,la chasse devrait être bannie afin que les bêtes mangent,les renards ne sont pas protégés du tout,battues atroces,mutilations,et j’en passe,mais exterminés,des regions :genre Ardèche 5OOO ,etc,………

  2. Sacré renard. Quand je vois ce qu’il endure tous les hivers, dans le petit bois en face de chez moi, face aux assauts des sempiternels viandards en goguette.

    (Bon, petit hors-sujet : je boue littéralement. Je viens de regarder un bout de « C’est dans l’air », sur les OGM. Deux défenseurs des OGM et du nucléaire, dont un certain Jean de Kervasdoué que je ne connaissais pas. A quand un papier sur cet hurluberlu ? J’ai cru que j’allais faire une crise cardiaque, devant tant de connerie à la minute. Les opposants aux OGM, je ne les trouve pas assez incisifs. Incapables de fermer le clapet de ces écervelés, – pour le coup, eux, très incisifs, avec leur « lutte contre la famine » par ci, « la diminution des pesticides par là », « la vitamine A dans les plantes OGM pour le bien des Chinois carencés » – au secours !!!!!!!! – Si seulement vous aviez pu être sur le plateau…)
    Cordialement.

  3. Les viandards s´occupent des renards, faites-leur confiance. La preuve:
    http://www.naturesauvage76.com/categorie-11037624.html
    Les images sont d´une brutalité hallucinante (en ai vu trois et cela a suffit) mais il faudrait que le plus de gens possible les voient et mesurent la barbarie qui règne dans la douce campagne française.

    Prime au massacre: 5 € pour un renard adulte, 2,5 € pour un renardeau. Il faut juste couper la queue, en guise de preuve.
    Bon, vite l´une de mes scènes de film préférées:
    « Ghost Dog, la Voie du Samouraï », lorsque le personnage principal descend froidement deux abrutis qui viennent de tuer un ours. J´adore.

  4. Heureux l’abruti qui s’image que l’homme peut vivre en faisant le vide autour de lui.
    Il y a des renards dans le peti »bois » au fond de mon terrain, mais chut….

  5. cette peur de ce qui est autre est d’un comique grave,on pleure en riant tellement de l’absurde qui régit nos vies.bientot la peur des abeilles,et serpents?

  6. Ce n’est pas la peur du renard qui motive les chasseurs;soit ils considérent que c’est un concurrent qui attaque les gibiers qu’ils élévent pour les relacher (faisans); soit ils évoquent la peur des grands méres de le voir s’attaquer à leur poulailler et ils se posent en défenseurs du petit patrimoine rural. Moyennant quoi, on peut le chasser ou le détruire toute l’année, et on lui attribue des dégats qu’il ne commet pas. Il est trés difficile de discuter à ce sujet avec les représentants des chasseurs et des agriculteurs à la Commission départementale de la Chasse. On n »arrive pas à les convaincre de son rôle important de prédateur de campagnol, et on vous rit au nez lorsqu’on parle de son régime alimentaire de fruits rustiques.

  7. mouaih JP ,mais les renardeaux avec pattes coupées,mére renarde torturée, eventration,etc,une certaine pathologie de barbarie a atteinte la caste des piegeurs et chasseurs,enfin ceux qui vont dans les battues,alors je me donne même plus le mal de leur dire que un renard est innocent,mais j’essaye de les faire condamner, si acte dégradant,mais les animaux sauvages n’ayant pas de statut d’être vivant,mais de meuble,pas facile pour la faune d’être sauvée de cette férocité torve.

  8. J’ai aussi « subit » la semaine dernière une razzia renardesque lors d’une nuit en bivouac dans le Mercantour, pendant la nuit il est venu volé dans la tente le sac poubelle contenant la nourriture, j’ai retrouvé le lendemain matin le sac et son contenu éparpillé, il manquait juste un pot de nutella et 500g de semoule.

    J’en ai pas fait un fromage, c’est les risques du bivouac.

    Sinon, à propos des troupeaux et de la pastoralité, en juin, j’ai rencontré à Castillon en Couserans un beger un peu rustre qui m’a divulgué les dessous peu glorieux de la vie pastorale :
    Les éleveurs qui confient des bêtes malades ou boiteuses, qui ordonnent de saigner les bêtes trop malades …

  9. Un pas de plus vers soleil vert :

    Des scientifiques de renom ont démontré (sans doute en tapant soleil sur leur calculatrice ou en lisant dans les entrailles d’un poulet-machine réduit à
    vivre 38 jours pour transformer 1,6 kg de fourrage en 1 kg de poids vif (1)) que « même avec une utilisation intensive de nouvelles technologies comme les modifications génétiques et les nanotechnologies », la viande artificielle sera nécessaire pour nourrir l’humanité en 2050.

    Berk !

    http://www.slate.fr/lien/26195/viande-artificielle-indispensable-nourrir-humanite

    note :
    Hannes Lammler, ChickenFlu Opera, L’esprit Frappeur, 2007,p.174

  10. Quand l’un de vous se sera fait massacré toutes ses vollailles d’élevage ou d’ornement par un renard ou par une fouine, on pourra en reparler…

    Pour ma part, j’ai déjà perdu en 2 fois une cinquantaine de canards et d’oies. Pour mon bonheur, le renard est revenu le lendemain, sans doute pour chasser les campagnols dans mon élevage.

    Vous commencez à nous enquiquiner avec vos certitudes de citadins… Même un élevage bien protégé pourra être un jour attaquer par un goupil, en particulier à l’époque des mises bas.

    En quoi protéger nos élevages familiaux serait il condamnable alors que vous procédez bien à des destruction ou à des stérilisations d’oeufs de goélands ou de pigeons dans vos villes.

    A la prochaine attaque de renard ou de mustélidés, j’enverrai ma facture à l’ASPAS, au RAC ou au CREPAN… Si ces associations ne me remboursent pas, je pense que je déposerai une plainte en justice.

    Pour les vautours, je ne comprends pas, nos cultissimes éminences verdatres nous avaient aassuré qu’il s’agissait de nécrophiles stricts. Ils nous auraient menti, impossible car il possède LA vérité: le renard ne mange QUE des campagnols ou des taupes…

  11. Ah!je me doutais bien que quelque défenseur de la propriété privée et du poulailler familial(?) rodait chez Fabrice, et qu’il sortirait du bois lorsqu’on parlerait de la chasse au campagnol et du régime frugivore du renard.
    Cher Pilet14, allez donc demander au Parc zoologique de Gramat comment il a protégé efficacement du Renard sa collection de races anciennes de Poules et de Coqs. Et comment je vois près de chez moi, tous les jours A LA CAMPAGNE où je vis, des milliers de canards promis au magret vivre paisiblement leurs derniers jours dans des enclos protégés en attendant le jour de l’abattage.

    Maintenant, si vous pensez qu’il faut tuer tous les renards…ce sont les rongeurs qui vont être contents et les agriculteurs aussi quand il y aura une prolifération de rongeurs , et les forestiers du coin quand il n’y aura plus que les engins agricoles pour « réguler » les faons.

    Ah! j’oubliais… le renard prédate la fouine, c’est écrit sur le site des piégeurs..si …si…

  12. @lionel

    Artificielle ou naturelle , la viande n’est pas nécessaire pour nourrir l’humanité ( sauf les esquimaux pour lesquels le problème est en voie de résolution …). On voit donc mal pourquoi elle le serait en 2050 , sauf pour les scientifiques et les braves gens qui ne font pas de différence entre ce qui est et ce qui devrait être .
    Le plus affligeant est que ces braves bipèdes ne sont pas favorables à la viande artificielle pour éviter la souffrance à d’autres espèces mais par extrapolation de ce qu’il faudra produire pour que l’humanité entière adopte le même mode de vie qu’eux , occidentaux égoïstes et pleurnichards comme le sont toujours les enfants gâtés , incapables de s’extraire de leur culture qui leur a inculqué que les légumes  » accompagnent  » la viande .

    J’en profite pour rappeler qu’aura lieu le 11 septembre à Nîmes une marche anti-corrida .Les récents succès en Espagne ne doivent pas donner l’illusion que la partie est gagnée : les imbéciles pervers qui éprouvent du plaisir à regarder un homme torturer puis achever un animal n’hésiterons pas à franchir les Pyrénées pour assouvir leur penchant malsain dans les villes où cela sera possible , villes dont les maires mettront en avant les sempiternelles retombées économiques et le chantage au chômage afférent .

    Plus d’infos ici :
    http://www.anticorrida.com/
    http://www.anticorrida.org/

    Au plaisir de vous y rencontrer.

  13. Pilet…? Pilet !!! Mais bien sûr…Faites très, très, attention aux fouines et autres renards ! Peut-être même… brochets…silures et ce n’est Patou. A en rendre jaloux tous les Bergers. Pourquoi ne pas mettre vos oies par deux ? Tout le monde serait bien gardé !

  14. @azer,

    Mais je suis bien d’accord avec vous !

    Je pense que vous m’avez mal lu ou n’avez pas compris le ton ironique de mon message.

    Ce qui me laisse pantois et interrogatif sur ma façon de communiquer ou bien le medium internet qui n’entraîne qu’un lecture cursive, saucissonnée, superficielle.

    Je suis ni pour la viande aux nanotechnologies, ni pour la viande génétiquement modifiée, encore moins pour en manger tous les jours.
    (si vous voulez tout savoir j’en mange moins d’une fois par semaine).

    Je voulais surligner ici le délire de la fuite en avant technoscientifique de nos prêtres à courtes et longues robes de scientifiques se réclamant de la raison et serrant la main aux politiques, qui prédisent tout et n’importe quoi à partir de leurs chiffres qu’ils font danser devant le peuple pour se justifier tel un sorcier ferait danser ses amulettes.

    La technique s’érige en véritable causa sui : on utilise ici deux fuites en avant comme si elles étaient acceptées de fait et allaient de soi (nanotechs et biotechs) pour en justifier une troisième : artificialisation totale de la nourriture fusse-t-elle des la viande ou des végétaux.

  15. @Lionel

    Rassurez-vous , j’avais bien compris le sens de votre message mais la communication écrite est amputée de certaines choses qui évitent ce genre de malentendu ( ici , c’est le fait , je crois , que ma réponse vous était adressée qui laisse penser que je vous contredis ) .

  16. @pilet14

    Vous devriez être plus vigilant sur la protection de votre élevage car certaines volailles d’ornement n’ont pas été tuées par ce pauvre goupil mais ce sont échappées . Capables de s’adapter au milieu urbain , on y a retrouvé de la Jouano , de l’Aubry et de la Bachelot …

    Sans rire , qu’appelez-vous  » volaille d’ornement  » ?

  17. Etrange tout de même cette absence de réaction sur la régulation des goélands ou des pigeons en ville.

    N’étant nullement concerné par leur déprédation en ville, je m’insurge au plus haut point contre la stérilisation de ces charmantes bébèttes. C’est vrai ça, pourquoi nous refuser de faire ce que vous faites en ville pour éliminer les espèces qui vous dérangent, au passage au mépris total des directives européennes.

    Et puis un peu de guano sur le pare brise du 4×4 citadin, cela n’est pas pour me déplaire.

    D’autre part, je n’ai plus de problème avec le renard (ou les fouines) depuis que je piège 365 jours par an à proximité de mon élevage sans oublier les coups de fusil systématiques quelque soit la distance sur ces animaux afin de les effrayer et les dissuader d’approcher.

    Pour finir, je vous rappellerai que le renard est un parfait opportuniste… si goupil a l’occasion d’attrapper une poule ou un canard voire un agneau, il ne se génera absolument pas… cela demande quand même moins d’effort qu’attrapper un campagnol.

    A Stan, un renard n’aura absolument aucun problème à tuer une dizaine d’oie ou de cygnes dans une nuit

  18. Hum, le parc de Gramat une référence ?
    Me souvient d’avoir d’avoir trouvé et signalé des baboins fort loin du dit parc.
    j’espère que depuis ils ont fait des progrès question « étanchéïté » dans les deux sens.

  19. @ pilet14 ,goupil attaquer un cygne mouai j’en doute l’oiseau est plutot grand et fort!!!pour ce qui est des pigeons et des goéland,il n’y as pas la volonté de les éradiquer contrairement aux personnes comme vous qui aimeriez tant faire disparaitre tout les predateurs de la planete.pour finir vos coup de fusil toute l’année sont danjeureux pour les gens autour

  20. Je connais plusieurs villes où les faucons pèlerins nichant dans les clochers apprécient la présence des pigeons urbains (qui peuvent être piégés sans autorisation, n’étant pas classés comme gibier) pour nourrir les nichées. Et si les goélands se sont développés facilement , c’est bien lié à la nourriture fournie par les décharges irrégulières.

    Quant au guano sur les voitures, citadines ou campagnardes…sourire….

    Maintenant, s’il y a géne par les animaux, c’est très souvent lié aux activités des hommes: voir les sangliers et les chevreuils dont le sureffectif, mal géré par les chasseurs pour leurs loisirs, commence à devenir gênant pour la circulation automobile. Les assureurs ont sonné l’alarme.Les préfets, coachés par Borloo, commandent la manoeuvre

    Revenons aux renards.
    Paradoxalement, si on tue une famille de renards, non loin d’un élevage mal protégé, ou auprès d’un parc de pré-lacher de gibier on offre ainsi gentiment un espace de nourriture facile bien organisé par l’homme à une autre famille. De quoi donner du « travail » sans fin aux lieutenants de louveterie…

    Information: chez nous les » battues administratives »aux renards de printemps ont bien du mal à recruter des chasseurs volontaires….

    Au passage, le Quercy près de Gramat est accueillant pour les singes ; certaines espèces à Rocamadour vivent à l’air libre depuis 30 ans :la forêt des singes. Alors que les babouins fassent la belle, c’est signe que le pays est accueillant… Faisant bien sûr partie des grands singes, j’ai pu d’ailleurs le vérifier…
    Et en ce moment, il y a des touristes, citadins ou campagnards d’ailleurs.

  21. « Faisant bien sûr partie des grands singes, j’ai pu d’ailleurs le vérifier… »

    Ça fait plaisir de croiser ici un animal-humain non anthropocentriste. :o)

  22. Pilet,degradation des pigeons,ils sont explosés dans des boites avec des soufrance intolerables,qui ceti qui degrade la planete,les pigeons,coups de fusil sur le renard,etc ben dis donc ,votre langage est éclairant sur votre façon d’aimer les bêtes sauvages,moi aussi madame la fouine m’a tué tout mes pigeons tendres et apprivoisés et alors,j’ai mis du deodorant chimique dans le grenier et elle est partie,seriez vous membre de l’illustre confrérie des piegeurs et chasseurs associés!

  23. Hello,

    « Prime au massacre: 5 € pour un renard adulte, 2,5 € pour un renardeau. Il faut juste couper la queue, en guise de preuve. »

    Oho,lucratif.Je ne savais pas,c’est vrai?Je pourrais me ramasser une petite fortune alors,avec ceux que je nourris!

    Compter pas sur moi!

    Bises,Léa.

  24. A Azer, vous oubliez que les cygnes comme les autres ansériformes ont une période de mue qui les empêche de voler et les rend vulnérables face aux crocs du renard.

    Une femelle au nid est elle aussi particulièrement vulnérable, la couleur de son plumage est tout de même moins discrète que celle d’une cane sauvage

  25. A Jean Pierre, les pigeons urbains sont des pigeons bisets (Columbus livia) qui sont tout autant considérés comme des espèces gibiers que leurs cousins sauvages. Plus drôle encore, les colombidés étant considérés comme espèces migratrices, on peut s’étonner que ceux ci ne soient pas concernés par la fumeuse directive oiseaux de 1979… tout comme l’étourneau sansonnet.

  26. A Jean Pierre, les pigeons urbains sont des pigeons bisets (Columbus livia) qui sont tout autant considérés comme des espèces gibiers que leurs cousins sauvages. Plus drôle encore, les colombidés étant considérés comme espèces migratrices, on peut s’étonner que ceux ci ne soient pas concernés par la fumeuse directive oiseaux de 1979… tout comme l’étourneau sansonnet.

    Concernant les chevreuils, les chasseurs sont hors de cause, cet animal est impossible à élever, il a simplement su s’adapter aux nouvelles conditions environnementales qui lui sont plus que favorables… ainsi que la sururbanisation en périphérie des villes qui rend leur chasse quasi impossible, c’est d’ailleurs le cas pour le sanglier.

    A Azer, les vollailles d’ornement sont des oiseaux élevés en particulier pour la beauté de leur plumage ou une utilisation particulière et non pas pour la bouche (coqs de pêche (mouches artificielles), appelants de chasse, poules anciennes…

    A Léa, à la vue du travail que cela représente sur le terrain et à la vue du prix des pièges ou des cartouches, ces primes sont ridiculement faibles.

  27. A Ourse, impossible qu’une fouine ait pu détruire vos pigeons, on se tue à vous répéter que celle-ci ne se nourrit QUE de campagnols

    http://www.ladepeche.fr/article/2008/10/11/480996-L-Isle-Jourdain-Les-renards-lui-ont-deja-mange-200-canards.html

    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/06/08/panique-dans-le-poulailler-a-meillon-quarante-volailles-tuees-par-le-renard,140604.php

    Sans compter tous les élevages amateurs à qui cela arrive malgré des protections adéquates (fil électrique en particulier), le problème étant bien entendu qu’aucun dédommagement ne vient compenser les pertes… mais peut être que l’aspas, le crepan ou le roc acceptera de payer pour ces dégats.

    A titre d’information, un couple d’oie rieuse coute 460 euros actuellement

  28. Coucou,

    C’est quand même dingue cette histoire de renards!

    Mon papy avait un poulailler et jamais un renard ne lui a fauché une poulette.La journée elles batifolaient en liberté et la nuit il faisait,(mon papy) « pipipipipi »,et les poules rentraient seules au nid.

    Vous n’allez tout de même pas me dire qu’il y a plus de renards qu’autrefois?

    Bisous,Léa.

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