J’ai laissé passer le dixième anniversaire. Cela fait en effet dix ans que j’ai ouvert boutique ici, à l’invitation de mon si cher Alban V., de Marseille, à qui vous devez tout. Il y a ici en mémoire plus de 1500 articles en accès on ne peut plus libre. Ma foi, je crois n’avoir rien à effacer. Et si vous pensez autrement, libre à vous de l’exprimer.
Je n’écris plus guère, car de menus soucis – trois balles dans le corps le 7 janvier 2015 – limitent mes possibilités. C’est ainsi, je me plains d’autant moins que je suis vivant, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Et d’ailleurs, j’espère bien recommencer à commenter jour après jour la marche du monde. Qui est inquiétante, j’allais le dire.
Quoi de neuf ? Je sors le 5 octobre un petit livre, sur fond d’États Généraux de l’alimentation. Si vous voulez – sait-on jamais – me faire plaisir, faites donc passer l’info sur vos plantureux carnets d’adresse. Cela s’appelle « Lettre à une petiote sur l’abominable histoire de la bouffe industrielle », et c’est publié par Les Échappés. Le titre dit tout, pas ? Je raconte à grands traits comment nous en sommes arrivés là. L’histoire est incroyable, mais elle est vraie, dans les grandes lignes du moins.
Voilà la couverture. L’ai-je déjà dit ? J’ai besoin de vous, car la durée de vie d’un livre est ridicule :