Bertrand Delanoé, l’ami de Placoplâtre

Sûr et bien sûr, vous ferez ce que vous voulez. Moi, j’ai signé la pétition ci-dessous, adressée au grand Écologiste, au géant socialiste devant l’Éternel, Bertrand Delanoé, maire de Paris. C’est ainsi, croyez-moi, grignotage après grignotage, que se poursuit dans notre pays la destruction du monde. Dans le silence, dans l’indifférence générale. L’affaire de la Dhuis n’est pas encore terminée. Elle le sera encore moins quand vous aurez fait connaître l’histoire autour de vous. En avant, les amis ! (On signe )

Pétition NON à la Destruction de l’Aqueduc de la Dhuis

Pour : Mairie de Paris

NON à la Destruction de l’Aqueduc de la Dhuis ??Cette coulée verte, indispensable au maintien de la biodiversité et au déplacement des espèces est un des éléments clefs de la trame verte de l’Est Francilien. ?La ville de Paris a inscrit à l’ordre du jour du conseil des 17 et 18 octobre 2011 la cession de l’aqueduc de la Dhuis à la société Placoplâtre. ?

Île de France Environnement et les associations de protection de l’environnement de l’est francilien tirent le signal d’alarme ??Long de 131 Kms, l’aqueduc de la Dhuis (ou Dhuys) a été construit sous Napoléon III pour acheminer l’eau de la Dhuys. Son point de départ se trouve à Pargny-la-Dhuys (Aisne) et il se termine au réservoir de Ménilmontant (Paris XXème).

Aujourd’hui, l’aqueduc de la Dhuis est géré par la SAGEP (société anonyme de gestion des eaux de Paris). Il fournit majoritairement en eau le parc d’attractions Disneyland, seul le surplus est dirigé vers Paris. ??6 millions d’euros ont été consacrés en 2007-2008 par l’AEV (Agence des Espaces Verts d’Ile de France) pour aménager l’espace libre disponible au-dessus de l’aqueduc souterrain de la Dhuis. L’entretien de cet espace est assuré par l’AEV.

Véritable trait d’union entre la ville, la forêt et la campagne, cet itinéraire très prisé des populations relie plusieurs espaces boisés de la région. Cette coulée verte est indispensable au maintien de la biodiversité et permet le déplacement des espèces. C’est un des éléments clefs de la trame verte de l’est francilien. ??Cette réalisation de l’Agence des Espaces Verts de la région Ile-de-France risque d’être réduite à néant.

En effet, la Mairie de Paris a l’intention de céder, au profit de la Société Placoplâtre, des tronçons de l’Aqueduc de la Dhuis sur les communes de Seine et Marne Le Pin , Claye-Souilly, Villevaudé et Annet-sur-Marne. Et cela afin de permettre une exploitation des sous-sols gypseux à ciel ouvert alors que l’exploitation souterraine de ce gisement est possible, comme cela a été fait en Seine Saint Denis. ??S’il se réalisait, ce projet sonnerait le glas d’un ouvrage Hausmannien, mettrait en péril l’intégrité écologique de cette coulée verte et nuirait gravement à cette promenade chère aux habitants de l’Est Francilien et d’ailleurs.

Ce secteur de Seine et Marne a déjà trop souffert et souffre encore aujourd’hui de ce type d’exploitation ??Par ailleurs ce projet s’oppose aussi gravement à la convention de partenariat signée en février 2011 entre la Mairie de Paris et le conseil général de Seine et Marne visant à construire une métropole durable et notamment sur le sujet essentiel de la biodiversité. ??Nous nous opposons à toute opération qui viendrait dénaturer, altérer ou nuire à la coulée verte que constitue la promenade de l’aqueduc de la Dhuis. ??Nous demandons également qu’aucune nouvelle exploitation de gypse à ciel ouvert ne soit plus autorisée sur ce secteur. ??Nous demandons aux élus de la ville de Paris de s’opposer à la cession de l’aqueduc de la Dhuis à la société Placoplâtre.

14 réflexions sur « Bertrand Delanoé, l’ami de Placoplâtre »

  1. Une fois n’est pas coutume, voilà une bonne nouvelle :

    LA JUSTICE BRESILIENNE S’OPPOSE AU BARRAGE AMAZONIEN de BELO MONTE.

    C’est un revers pour les autorités de Brasilia. La justice de l’État du Para (nord du Brésil) a ordonné l’arrêt des travaux du barrage hydroélectrique de Belo Monte, au cœur de la forêt amazonienne, auxquels s’opposent les Indiens de la région et les mouvements écologistes.

    Le juge a interdit d’altérer le lit du fleuve Xingu, « par l’implantation d’un port, des explosions, la construction de digues, le creusement de canaux ou toute autre forme de travaux qui modifient son cours naturel ».

    La décision judiciaire marque une nouvelle étape dans une histoire à rebondissements. Le projet de barrage remonte au milieu des années 1970. Épaulés par le chanteur anglais Sting, de nombreuses ONG, et les Églises du Brésil, les indigènes avaient réussi à faire plier le gouvernement de Brasilia à l’issue d’une campagne savamment orchestrée. C’était en 1989.

    Depuis lors, les dessins de l’ouvrage ont été modifiés pour limiter l’impact environnemental, réduisant de 1 200 à 600 km² la surface des terres inondées.

    http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Monde/La-justice-bresilienne-s-oppose-au-barrage-amazonien-de-Belo-Monte-_EP_-2011-09-29-717464

  2. Lu et approuvé !
    Et signé.

    Si Delanoé veut se poudrer le nez au placo, libre à lui, mais de là à empoudrer le derrière des gens…il n’y a qu’un doigt !

    …que je ne brandirai pas !

  3. Merci de passer le message . Il est capital de défendre ces coulées vertes dans l’espace francilien pour les dernières espèces endémiques et migratoires présentes , je pense aux oiseaux et autres animaux , bien-sûr, mais également à la flore . Notre région est encore tellement riche , malgré des écosystèmes terriblement fragilisés .

  4. Je viens de recevoir le journal du conseil général des Yvelines : le titre « La construction passe au vert » . Pas mal , hein, pour des élus qui avaient unanimement voté pour l’installation de la formule 1 sur des terres bio ! Ce journal (47 pages en papier glacé, écologie oblige) est une très belle plaquette publicitaire . On y retrouve « l’herbe à éléphant », entre autre, comme grand projet vert …
    Ce qu’il y a de bien avec les élections à venir, c’est que je vais encore pouvoir rire aux larmes .
    je ne veux plus faire aucun commentaires concernant tous ces pantins , seule la beauté vaut la peine d’être commentée et défendue .

  5. Voici une étude de natura 2000 datant de 2007 sur la région concernée : http://www.aev-iledefrance.fr/ftp/etudes_territoire/aulnoye/Rappot_phase1_aulnoye.pdf

    et quelques extraits significatifs :

    AVIFAUNE
    La diversité des milieux présents dans la zone d’étude est favorable à la présence de
    plusieurs cortèges d’oiseaux nicheurs :
    – Le cortège des espèces forestières ;
    – Le cortège des espèces associées aux milieux ouverts ;
    – Le cortège des espèces des zones humides ;
    – Le cortège des espèces associées aux parcs et aux espaces urbains.
    Ce qui se répercute sur la richesse et la diversité de l’avifaune…..

    MAMMIFERES
    La zone d’étude abrite plusieurs espèces de mammifères. Les chiroptères sont assez bien
    représentés : Murins, pipistrelles, sérotine commune et noctule commune. Les habitats tels
    les cavités souterraines créées par l’homme, les vieux boisements de feuillus, les zones
    humides et les milieux agricoles sont favorables à la réalisation de leur cycle de vie …

    LES INSECTES

    La diversité des milieux présents sur la zone étudiée est favorable à la présence de
    cortèges entomologiques eux-mêmes diversifiés : friches, prairies, pâtures, mares, étangs,
    boisements, lisières et haies sont autant de zones favorables à de nombreuses espèces
    d’insectes….
    Enjeux de conservation :
    – Les boisements accueillent une diversité de milieux (habitats forestiers âgés et
    anciens, châblis, étangs, mares, clairières…) favorables à de nombreuses espèces,
    dont certaines patrimoniales. Le réseau de zones humides associé à ces
    boisements revêt un caractère particulièrement important pour de nombreuses
    espèces ;
    – La matrice agricole en tant que zone tampon complémentaire aux boisements ;
    – Les continuités écologiques existantes (promenade de la Dhuis notamment,
    continuités vers la plaine du pin) indispensables au maintien des échanges
    biologiques.

  6. cela ressemble á une sorte de jurisprudence pour de futures exploitations de gaz de schiste. on en profiterait pour rebaptiser le maire de paris Bertrand L´Éventreur.

  7. En peu en marge : « Pac 2013, une coquille vide pour le bio »
    http://www.ouest-france.fr/actu/AgricultureDet_-Pac-2013-Une-coquille-vide-pour-le-bio-_3640-1997885_actu.Htm

    Personnellement, j’ai beaucoup aimé les reportages sur les grandes chaines nationales, où des grands céréaliers de la Beauce se plaignaient de la baisse des aides. Et l’interviewer de les plaindre sans broncher. On aurait dit un très mauvais sketch. Je passe sur les réactions des représentants de la FNSEA.
    Chez nous le balai des pulvérisateurs a repris ce mois-ci. Les chaumes de maïs ou de blé on pris une belle couleur argentée, due au glyphosate, depuis quelques jours.

  8. Quand le Ministère de la Sante, abdiquant sa responsabilité apparente et se mettant au service de l’industrie, tranche en faveur de l’usage populaire massif d’une drogue, l’aspartame, au dépend de celui d’un aliment, le sucre :

    http://www.liberation.fr/politiques/01012365998-xavier-bertrand-ne-veut-pas-taxer-les-boissons-light

    Si le Ministère de la Santé se met au service de l’industrie de la drogue, nous faudra-t-il utiliser des arguments économiques, comme la concurrence déloyale, pour défendre notre santé ?

    Est-ce le monde a l’envers ?

  9. Laurent, l’asparthame est assurément à proscrire. Cependant, les méfaits du sucre ne doivent pas être sous-estimés. Et ce n’est pas qu’une question d’abus. Et ce n’est pas qu’une question de sucre raffiné (idem pour le miel). Cela se sait généralement peu, surtout en France, mais creuser le dossier n’est guère difficile.

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