Rien ? Non, rien, comme a écrit Louis XVI dans son journal, à la date du 14 juillet 1789. Rien. Il fait très beau, là où je suis ce matin à 8 heures. Et il va faire chaud, j’en jurerais. Des martinets ont fait un nid en haut du toit de la maison d’en face, et jamais je ne me lasserai de leur vol et de leur cri. Savez-vous qu’ils s’emparent en plein vol d’une quantité démentielle d’insectes, qu’ils placent aussitôt dans une sorte de poche sous la langue ?
David, s’il te plaît, ajoute quelques commentaires sur ces merveilleux siphonnés. Ce qui me fait hurler de bonheur, c’est qu’à pleine vitesse dans le ciel, ils savent éviter les bestioles qui pourraient les rendre malades. Eux et leur progéniture. Tant qu’il y aura des martinets, il me restera assez de joie pour me lever le matin.
Tout à l’heure, de midi à une heure, je suis sur l’antenne de France Inter, pour parler de biocarburants. C’est déjà moins plaisant, mais enfin, j’y vais de bon coeur. On verra. Si j’en ai le courage dans l’après-midi, je vous en dirai deux mots. En attendant, je vais ouvrir la fenêtre, boire un café d’exception en regardant le ciel, et bayer aux corneilles martinets.
Loin de moi l’idée de faire de la pub pour mon p’tit blog, mais si le coeur vous en dit, je racontais, il y a quelques semaines, ma belle rencontre avec un Martinet (le lien doit se trouver sous le pseudo). Je souhaite que tous les enfants puissent vivre un jour un moment aussi magique.
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Chaperon,
Je rajoute le lien pour votre martinet à vous. Belle journée !
http://underzerainbow.canalblog.com/archives/2008/04/17/8848679.html
Allez Fabrice, courage, secoue la léthargie et la torpeur des zoo-diteurs qui ne pensent qu’à une chose: les VACANCES! Dis-leur que si le martinet disparait, notre dernière sonnera très vite…
et merci de continuer à nous informer tristement mais véritablement et nous enchanter avec ces petites anecdotes. Ne nous oublie pas cet été!
Bien à toi
bien l’émission . philippe bertrand en sera pour ses frais .Nous devons continuer coute que coute à informer sur ce qui se passe, tout faire pour que le message soit entendu et compris . souvent les grandes industries prennent le dessus sur le discours écologique grâce à d’efficaces armes démagogiques, à nous de trouver un système de pédagogie suffisament performant pour qu’il reçoive bon accueil .
« Aujourd’hui : rien ». Oui, Louis XIV a écrit cela dans son journal. Mais dans son journal de chasse ! Comme certains jours précédents… et suivants. C’est mieux que « un cerf et deux sangliers »… 😉
Toujours pas de David Rosane au sujet des martinets…
J’ai beau être à la campagne, j’en vois beaucoup moins qu’à Paris quand j’étais petit, les soirs d’été en regardant le ciel entre les immeubles. Et j’en voyais beaucoup moins à l’époque que je n’en ai vu il y a 5 ans à Rabat. Rien, mais alors rien à voir ! C’est-à-dire tout ! Des centaines en deux coups d’oeil. Pour l’instant du moins.
Bravo pour l’émission. La conclusion du petit sondage du net est plutôt bonne : 54% des participants ne sont pas prêts à utiliser les agro-carburants…
Très logiques avec eux-mêmes, les membres du lobby: surtout ne pas laisser la parole aux autres, quitte à ne rien dire ou dire des âneries. A nous de voir si nous sommes dans le clan des ânes…
Merci Fabrice, encore une fois, d’aller au front pour nous et nos enfants.
Bonjour,
Excellente intervention à Farce Inter. Bravo.
Vincent Cheynet
juste une petite réserve par rapport à l’émission : une agriculure européenne en monoculture pouvant perdurée grâce aux agrocarburants, ça a été très bien présenté par l’interview d’un gentil agriculteur qui , bien-sûr, n’est pas pour le « tous aux bio carburants », juste les paysans, pour ne pas affamer la planète….ce qui représente peut-être 10% de la production européenne en fluides moteurs, et on en fera plus si besoin …c’est aussi ce qui ressort .Or ce que nous voulons, c’est une agriculture paysanne pérenne à taille humaine, libérée des endettements auprès des banques et des firmes, pas la supression de la jachère et le triple d’intrans dans nos nappes phréatiques et ce, grâce aux agrocarburants !
sinon, questions oiseaux, je suis bercée tout au long du jour par les hôtes de mon jardin : merles, verdiers, mésanges avec ou sans huppe, bleue ou charbonnière, rougegorge (les étourneaux sansonnets sont partis avec les cerises!), chardonnerets,pies et pigeons, moineau, hirondelles de fenêtres et en vol, héron, en chemin, faisan et coq-faisan ,buse…la nuit les chouettes et les chauves souris prennent le relais, ça roucoule, ça s’échaude, ça s’engueule, ça s’avertie, ça réclame ,un vrai bohneur !
ici aussi je fais partie de la tribu des admirateurs des martinets qui nichent dans mon pignon, d’ailleurs si j’avais des ailes je me serais planté le bec depuis longtemps dans le mur vu la vitesse à laquelle ils arrivent dans leur nid…mais ce matin, juste en desssous, dans le jardin d’à coté un voisin armé d’une « sulfateuse » à moteur thermique répandait à 7 heures un nauséabond mélange chimique sur ses pommes de terre sous mon regard atterré depuis mon jardin que Bénédicte ici présente a défendu un jour que je me trouvais ridicule…c’est à pleurer, d’abord à cause de la proximité remettant en cause mes efforts, mais surtout pour les quelques touristes qui vont bouffer cette merde revendue dans les restau du coin ou dans le gîte de ce bon gros jardinier, si typique…ce monde est desespérant, heureusement que vous êtes là, et puis les martinets, et puis les faucons dans le mazet à coté, les gypaètes, les aigles, lzes blaireaux ( les vrais, pas les cons), et puis tous et toutes petits peuples qui viennent arpenter mon jardin…comment faire, comment interpeller celui qui ne veut rien comprendre et balaie d’un son de gosier barillard toute remarque sur le danger de cette saloperie chimique qu’il commet?
@ Philippe Maréchal,
L’étincelle, Philippe, j’en suis sûre, elle arrivera à embraser la cervelle de cet irréductible du sulfatage. La lecture de vos billets me conforte dans l’idée que cela arrivera sans aucun doute, courage vous saurez le convaincre!
NB. J’échangerais bien quelques martinets contre la grive qui après avoir, avec la complicité des tourterelles dépouillé mon cerisier de Montmorency, fait des razzias journalières dans les groseilliers, cassis et framboisiers.
Bravo pour l’émission, en effet, face à ce monsieur qui ne veut surtout pas changer les habitudes de ceux qui lui permettront de s’en mettre plein les poches.
Insupportable ce Tillous-Borde, bravo pour la clarté l’impact des paroles et d’avoir réussi à calme garder …
Comme on pouvait s’y attendre, Fabrice n’a pas pu parler sans être continuellement interrompu.
On aura bien entendu quand même : « Faut-il que vous ayez peur de ce que j’ai à dire ! »
Bravo !
Cette nuit, j’ai été réveillée par le vol d’une chauve-souris au dessus de mon lit………..elle tournait, tournait, ne trouvant plus la sortie par la fenêtre ,pourtant grande ouverte.
Je suis allée dormir dans une autre chambre, et ce matin, elle était partie.
j’ai quand même regardé sous le lit, voir si elle ne s’y était pas accrochée…Elle a dû retourner dans notre grenier.
De très nombreux martinets cette année dans le ciel du village.il paraît qu’ils dorment en vol.
Vincent Cheynet, de: La Décroissance?
bah , il a dit farce inter…