Ne rien dire sur Karl Lagerfeld

Je vais tâcher de ne rien dire sur le couturier Karl Lagerfeld, 75 ans aux prunes. Il le faut. Parlons même d’un impératif. Si je parle, je suis franc. Si je suis franc, je vais au tribunal, et je perds. Donc, je me tais. Lagerfeld a déclaré début janvier à la presse britannique (ici) qu’il était pour l’usage de la fourrure dans la mode.

Ses arguments ? N’insultons pas ce noble mot. Ses éructations ? La première, c’est que le commerce de la fourrure est « an industry who lives from that ». Eh oui, c’est une industrie, qui vit précisément de l’écorchement des animaux. La deuxième : « Hunters in the north “make a living having learnt nothing else than hunting”, he said, “killing those beasts who would kill us if they could”». Ce qui veut dire que, selon le maître, les grands chasseurs du Nord (arctique ?) n’ont rien appris d’autre pour vivre que chasser. Et tuer ces bêtes qui nous tueraient si elles le pouvaient. Tel.

Que dire qui soit digne de cela ? Que les lapins, les visons, les renards même ont rarement attaqué les hommes pour les dévorer ? Que la grande majorité des fourrures utilisées pour les manteaux de ces dames proviennent d’animaux battus constamment et le plus souvent dépecés vivants ? Ne croyez pas que j’exagère pour le bénéfice de ce petit article. En Chine notamment, où la limite a été reculée, en Russie aussi, bien qu’à un degré moindre, les animaux dont les Lagerfeld du monde recherchent le poil sont traités d’une manière telle que je ne sais la décrire. Ils sont en cage, évidemment, et ce que certains appellent leur vie se passe au milieu des coups de bâton et des excréments.

Faut-il parler d’une indifférence radicale ? D’un processus achevé de déréalisation d’êtres vivants, sensibles et donc souffrants ? D’une haine totale, cachée dans je ne sais quelle mémoire lointaine de notre espèce, qui ferait de l’animal un autre absolu, absolu et menaçant ? D’un mélange fantastique de deux états qui devraient pourtant s’exclure l’un l’autre ? Je n’ai pas de réponse à ma disposition. Je sais juste quoi penser d’un vieillard bientôt cacochyme appelé Karl Lagerfeld. Mais je n’en dirai rien, comme je me le suis promis.

32 réflexions sur « Ne rien dire sur Karl Lagerfeld »

  1. Je me suis laissé dire que la queue-de-cheval qu’arbore notre chiffonnier de luxe était en réalité celle d’un chinchilla qu’il aurait vaincu en combat singulier ( la féroce bestiole aurait tendu un piège à Karl à l’entrée du Fouquet’s et tenté de lui trancher la carotide avec les dents. Karl aurait vaincu le grand prédateur uniquement grâce aux techniques d’arts martiaux que lui ont enseigné les moines de Shaolin). Légende urbaine? Coup monté? Délire de journaliste de  » Gala »? Que croire? Je m’interroge.

  2. ça m’étonne de Karl, que j’avais plutôt en haute estime. Comme quoi… Il y a quelques années existait une campagne de pub assez percutante contre la fourrure. Là aussi, les bonnes résolutions n’ont pas tenu. Rien n’est jamais acquis.

  3. Je ne pense pas qu’il s’agisse de haine, plutôt d’une indifférence terrible. Et faire passer son plaisir avant la souffrance de l’autre.
    ça aussi, c’est vraiment humain. Et pas l’apanage des hommes. La preuve…

  4. Il est toujours curieux de constater comme le mot « industrie » est censé anoblir certaines pratiques. L’industrie de la fourrure, l’industrie de l’armement, la pêche industrielle à la baleine, etc…
    L’industrie (du latin « industria » : activité) n’est qu’une activité de l’homme. Certes. Justement. Comme lui, elle peut apporter le meilleur comme le pire. Souvent dévoyée sur l’autel du lucre, elle a pourtant une fâcheuse tendance à nous imposer les travers de cette face obscure de l’homme.
    Brrr…

  5. Pour ne citer que lui, Jean-Paul Gaultier, idem..
    Et l’on ne parle bien entendu que des plus célèbres…
    Concernant les horreurs infligées aux animaux en Chine, savez-vous que les peluches à l’effigie du WWF sont « MADE IN CHINA » ? Affligeant, consternant et profondément incohérent…
    Le boycott, c’est tout ce qu’il nous reste…

  6. @ Christina, non, non, non ! maintenant, il faut dire « industrie à haute qualité environnementale » . Et ça serait encore plus facile à inventer pour la fourrure que pour total, nestlé ou lafarge . « la fourrure c’est la nature » ! des gémissements, de la bave, des excréments, des litres de sang , que du vrai !

  7. Je crois que c’est une chose : la torture des animaux (qu’il s’agisse de fourrure, de vivisection ou autre) pour laquelle je serais capable de tuer. Je veux dire si, par malheur, j’y assistais. Je ne me contiendrais plus et ceux qui l’infligeraient passeraient un sale quart d’heure, le dernier j’espère. Je me retrouverais en taule avant d’avoir mesuré mes actes. Tant je me sens proche de ces êtres différents de moi, comme tous les êtres. Tant j’aime leur amitié quand ils veulent me la donner (je pense à mes deux chats). Tant j’aime aussi leur liberté de me la refuser.

    C’est un très vieux truc prétentieux de l’être humain que cette stupidité où il s’entête à croire qu’il n’est pas un animal. Et tous ceux qui emploient – sans trop se rendre compte de ce qu’ils disent, le plus souvent – des expressions comme « On n’est pas des chiens », « On nous traite pire que des bêtes etc » contribuent à perpétuer cette idée aberrante, source de toutes les violences admises. Je crois qu’il faut les reprendre systématiquement. C’est ce que je fais, en tout cas.

    Moi, je suis très fière d’être un animal.

    Jeanne Guiader

    PS : et merci à toi, Fabrice, de nous avoir bouleversés une fois de plus.

  8. la mode,l’argent,le nourrissage de l’égo,que c’est bon,si en plus on maltraite nos voisins de meme galère,(les animaux).quans je lit les anecdotes dans (ça branle dans le manche),je me dit qu’il a une part de démont chez certain

  9. Un petit coup d’oeil sur mon département le Lot;je représente les associations de protection de la nature à la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage, chargée d’organiser la Chasse dans le département, et notamment de lister les nuisibles qui sont chassés en temps normal et de plus détruits par piégeage toute l’année.
    Chaque année, les résultats sont communiqués

    11663 animaux ont pris par piégeage pendant la campagne de piégeage 2006 2007 par 553 piégeurs.
    pour les animaux à fourrure:3250 ragondins (28%),
    908 Renards(8%), 647 Fouines(6%),302 Rats musqués (3%),257 Martres (2%)160 Putois (1%),90 Belettes (1%).

    Faites le compte pour la France entière…

    Le Ragondin a été introduit en France pour l' »industrie de la fourrure »; passé de mode, il s’est échappé des élevages bien sûr et comme c’est un Rongeur qui se reproduit très bien , les populations explosent en nombre et il est devenu génant pour les digues et les berges qu’il mine avec ses terriers; de plus il envahit les cultures. D’où son statut de « nuisible » ..indéfendable hélas..
    Remarque: si le vieux Karl veut concilier fourrure et gestion actuelle de l’environnement (?), il peut organiser la récup des fourrures de ragondins et de renard…c’est presque gratuit…

  10. Si le ragondin ou le renard pouvaient déclarer des espèces nuisibles, soyez sûrs que l’homme figurerait en tête de liste…

  11. Sans parler directement de Karl, on pourrait peut-être se permettre… Une petite généralité?

    « La fourrure est portée par des animaux magnifiques et des gens horribles ». Et vlan!

  12. Consommer de la viande industrielle c’est du pareil au même.
    Dans la petite ville de Montfort sur Meu on massacre 40 000 porcs par semaine.
    Les lotissements sont autour.
    Chaque fois que je passe là cà sent la mort.

    A Saint Sulpice des landes les cochons naissent par césarienne pour éviter les germes pathogènes.

  13. Merci pour ton message en faveur des animaux.

    K.Lagerfeld, comme tous ces créateurs d’éphémères, se prennent pour Dieu, tant ils sont adulés par les médias, et admirés par les femmes.

    Je les consdère comme des parasites, au même titre que les possesseurs de quads qui violent nos forêts.

    Ils sont des nuisibles car ils prolifèrent suivant le principe des « modes et tendances », tous ces objets, par définition sans lendemain.

    Mais, chères compagnes (et compagnons ?), n’oublions jamais, que si vous ne portiez pas de fourrure, du vison en passant par la garniture de félin sur la capuche, tous ces faux chasseurs et créateurs de massacre n’existeraient pas !

    Comme dit mon coiffeur :

     » Si la drogue se vend, c’est parce qu’il y a des acheteurs « 

  14. @ jean-Yves, l’élevage industriel de porc est une des choses les plus abominables que j’ai jamais vues . J’ai pourtant le coeur bien accroché, mais là, j’ai fait un malaise . Je doute fort que l’on puisse rester en bonne santé après avoir consommer des protéines issues de tels stress et souffrances .

  15. Je me pose toujours cette question pour moi essentielle: pourquoi les hommes ne se sentent-ils pas tous comme partie intégrante de l’univers ? Est-ce possible qu’il ne ressentent pas cette parenté que nous avons entre nous, avec les autres animaux, avec les champignons, les plantes , les bactéries même …
    Pourtant, il me semble que ce sentiment nous a été donné à tous quand nous étions petits.
    Est-ce une méconnaissance de nos origines de la part de nos semblables ? Auquel cas, il faut encore et encore essayer de convaincre.
    Tant de malheurs seraient évités.

  16. Je viens de démarrer la lecture d’un ouvrage qui traite de la vie émotionnelle des animaux « Quand les Eléphants pleurent » de Jeffrey Moussaieff Masson et Susan McCarthy. J’espère en tirer des arguments autres que ceux issus de mon vécu, pour clouer le bec aux trop nombreuses personnes qui pensent encore que les animaux ne ressentent rien. Est ce que quelqu’un ici l’a lu et/ou connait les auteurs ?

    Ils citent notamment Jane Goodall (à propos de son travail sur les chimpanzés):
    « Lorsqu’au début des années 60, j’ai utilisé effrontément des termes comme Enfance, Adolescence, Motivation, Excitation et Humeur, on m’a critiquée. J’ai fait pire : j’ai suggéré que les chimpanzés avaient des Personnalités. Je prêtais des caractéristiques humaines à des animaux et j’étais en conséquence coupable du pire péché éthologique, l’anthropomorphisme ».

    Un autre petit extrait :
    « La connaissance de nos émotions est pour nous une façon d’estimer si l’animal ressent quelque chose de similaire, mais ce n’est pas forcément la seule, ni même la meilleure. Doit-on se poser la seule question des similitudes et des différences avec l’être humain? Est-ce même l’interrogation la plus importante ? Nous pouvons parfaitement nous entraîner à éprouver en imagination de l’empathie à l’égard d’autres espèces. Qu’on nous apprenne ce qu’il faut rechercher dans les traits de la face, dans les attitudes, les gestes, le comportement, et nous saurons nous montrer plus ouverts, plus sensibles. A nous de faire fonctionner notre imagination, de l’étendre bien au-delà de son domaine actuel, d’observer ce qui, auparavant, nous aurait échappé. Nous ne devons être limités ni par ce qui a déjà été écrit ni par le consensus existant entre scientifiques. Nous ne devons pas nous considérer comme un point de référence. Qu’avons-nous à perdre en faisant accomplir à notre imagination le saut nécessaire pour élargir le champ de nos sympathies, pour faire reculer notre horizon ? […] Il faut espérer, pour le bien des animaux comme pour celui des humains, que la science va finir par se convaincre de l’intérêt d’examiner plus sérieusement ce qu’éprouvent les animaux ».

    PS : je vomis sur Lagerfeld et toute la clique, dont l’infinie stupidité n’a d’égal que l’égo surdimensionné.

  17. Pas lu « quand les éléphants pleurent ».
    Cette question de la condition animale, est « vieille »comme le monde;
    Descartes:
    « Le Père Malebranche, dit-on, tapait volontiers sur son chien en prétendant qu’il ne sentait rien. Descartes ne va pas jusque là. Il refuse la pensée aux bêtes, mais non la vie et la sensibilité. « Je ne refuse la vie à aucun animal, car je crois qu’elle consiste dans la seule chaleur du cœur. Je ne lui refuse même pas la sensibilité, dans la mesure où elle dépend d’un organe corporel… Et il arrive même à Descartes de concéder : « Bien que je tienne pour démontré qu’on ne peut prouver qu’il y a une pensée chez les bêtes, je ne crois pas cependant qu’on puisse démontrer qu’il n’y en a pas, parce que l’esprit humain ne pénètre pas leur cœur».

    À la fois frère de l’animal, parce qu’ils appartiennent au même règne, l’homme a aussi le pouvoir d’être son maître, parce qu’il s’en distingue radicalement. Descartes en tire des conséquences pratiques : l’animal est à la disposition de l’homme. Puisqu’il n’a en lui aucune pensée, il peut être domestiqué, utilisé, tué et même mangé. Descartes lève tous les scrupules des végétariens ! Parlant de sa conception de la vie, il écrit : « Mon opinion est moins cruelle à l’égard des bêtes qu’elle n’est pieuse envers les hommes qui ne sont plus asservis à la superstition des Pythagoriciens et qui sont délivrés du soupçon de crime toutes les fois qu’ils mangent ou tuent des animaux»

    Quant à Buffon , «l’homme est un être raisonnable, l’animal un être sans raison » et il ajoutait que «l’empire de l’homme sur les animaux est un empire légitime qu’aucune révolution ne peut détruire, c’est l’empire de l’esprit sur la matière, c’est non seulement un droit de nature, un pouvoir fondé sur des lois inaltérables, mais c’est surtout un don de Dieu par lequel l’homme peut reconnaître à tout instant l’excellence de son être ».
    Bien avant..
    L’initiation orphique
    Le cycle infini des réincarnations peut être brisé par une vie d’ascétisme, que propose l’orphisme. Il faut être initié aux diverses purifications, aux extases. De nombreux rites doivent être respectés, ainsi qu’un régime végétarien…. . Quelques unes des interdictions que doivent respecter les orphistes nous sont parvenues. Les disciples ne doivent ni porter de vêtement en laine, ni entrer en contact avec un cadavre. L’interdiction de manger de la viande est justifiée par la peur de manger l’âme d’un proche, qui se serait incarné dans l’animal tué. Cependant, le végétarisme des orphistes traduit une opposition avec le système religieux de l’époque. Orphée aurait demandé aux hommes de ne pas commettre de  » phonoi « , c’est-à-dire de meurtre ou de sacrifice sanglant en grec. Une des caractéristiques de la religion des Grecs anciens est de sacrifier des animaux aux divinités, et de lire l’avenir dans leurs entrailles. Les orphistes sont écartés de la cité car ils ne veulent pas participer aux sacrifices sanglants ; ils deviennent peu à peu des marginaux.

    « Je fus pendant un temps, un garçon, une fille, un arbre, un oiseau et un poisson muet au fond des mers ». (Empedocle, 484-424 av. J.C.)……

    En accord avec ce principe, Pythagore se nourrissait de fruits, de légumes et de céréales. Il considérait la viande comme immorale et incompatible avec la pure contemplation, la théoria. La chair animale fait violence aux animaux mais aussi aux humains et sa célèbre parole résume bien ce karma ou destin individuel : « Tant que les hommes massacreront les bêtes, ils s’entre-tueront. Celui qui sème le meurtre et la douleur ne peut, en effet, récolter la joie et l’amour ».

    Un australien, professeur de philosophie à l’université de Princeton écrit en 1975, « La libération animale, ed.Fayard (je crois dernière édition 1993).
    S’inspirant du terme « racisme », il crée un concept : « spécisme » ou le fait d’opérer des discriminations en raison d’une différence d’espèce.
    Dans l’optique de Peter Singer, c’est la capacité à souffrir qui est moralement importante..cet livre est considéré comme un ouvrage phare de la de la libération animale. On y trouve des arguments, mais il est parfois dur à lire car l’auteur y fait un état des lieux assez complet des lieux d’exploitation animale: labo, fermes etc..

    Alors, bon, sa parole aura cheminé dans 300 ans?

    Parce que mon voisin d’en face, qui n’est même pas philosophe, lui, n’a aucun scrupule à se taper(miam, miam, suksuk, bearkbeark) ce bel animal, le homard, plongé au préalable, vivant, dans l’eau bouillante, (probablement en compagnie du couturier au katogan d’ailleurs.), ce mets, pris comme ordinaire, étant très souvent réservé aux zéliiiiiiiites.

  18. @ Kès je ne crois pas à la violence, ni ne l’aime . Convaincre en effrayant, berk ! aussi laid que de vendre des fourrures .

  19. Benedicte, j’ai repéré un texte assez long sur Agoravox : Dans les Yvelines le peuple pétarade contre la F1 (ya même des fotos)
    Ce samedi 17 janvier, la petite commune de Flins dans les Yvelines fut le théâtre d’une manifestation qui a réuni plus d’un millier de participants. La manifestation était organisée à l’invitation du Comité Flins Sans F1. Le peuple qui battait le pavé à son invitation grondait contre le projet de Pierre Bédier (UMP), Président du Conseil Général des Yvelines, d’installer un circuit de F1 sur les communes de Flins et des Mureaux. Encore la grogne d’un ramassis d’ « intégristes écolos » me direz-vous ? Pas sûr…la http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=50268

  20. Bénédicte je m’intéresse depuis plus de vingt ans aux problèmes de l’élevages intensifs.
    C’est très dur de sortir les infos.
    J’ai lu récemment dans le Paysan Breton qu’il n’y avait que 40% des porcs bretons qui avaient les poumons sains à l’abattage.
    Semaine 24 au 30 octobre 2008www.paysan-breton.fr.

  21. bénédicte,
    « killing those beasts »…(lesquelles ?) je suis contre aussi. Nous avons tous horreur de la violence. Et Karl encore plus que ses victimes. Il a certainement un bon fond, car après tout c’est un être humain. [pure ironie de ma part – avec mes excuses !]

    marie,
    le Président du Conseil Général des Yvelines purge actuellement de la prison avec sursis, et sa peine d’inéligibilité pendant qu’il n’y a pas d’élections. Alors il fait ce qu’il veut.
    Mais je crois qu’on a le droit d’écrire sur les banderoles BÉDIER = TRUAND. Ce serait même un devoir de citoyen honnête.

  22. « L’homme dans son arrogance se croit une grande œuvre digne de l’intervention d’un dieu. Il est plus humble et je pense plus vrai de le considérer comme créé à partir des animaux «
    « Si nous laissons libre cours à nos conjectures, alors les animaux, nos frères semblables dans la douleur, la maladie, la souffrance et la famine, nos esclaves pour les travaux les plus pénibles, nos compagnons dans nos divertissements, les animaux donc, pourraient partager notre origine à travers un ancêtre commun, et il se pourrait que nous soyons tous les mailles d’un même filet »
    Charles Darwin ( 1809-1882)

  23. @ Kes, ai-je prôner une superiorité de l’humain ? je suis désolée, mais les gars qui ont marqué au fer rouge un journaliste pour lui « montrer ce que cela fait d’être traité comme une bête » déshonnorent la cause animale, elle sert uniquement d ‘excuse à leurs pulsions violentes, au même titre que dieu ou l’idéologie pour d’autre . Et je ne vois pas en quoi mes propos défendent un magna de la mode sans intérêt pour moi .

  24. @ marie, oui c’est un bon article, on peut y ajouter le droit français bafouée puisqu’à aucun moment, le public n’ a été consulté et n’a pu disposer d’informations complètes et objectives de la part du conseil générale des Yvelines . Mr bédier n’attend même pas les réponses du conseil d’etat pour recruter . Mais nous savons que le pauvre homme n’est pas un spécialiste juridique .

  25. Lagerfeld est un être parfaitement narcissique . Ayant passé sa vie à se regarder et obsédé par l’ idée d’être beau , il ne peut pas comprendre ce qui est en dehors de son nombril .
    Ayant fait de la futilité la boussole de son existence , la compassion est pour lui un concept abscon .
    Lagerfeld est un pauvre type . Talentueux , certes , mais le talent (*) n’ a jamais été un vaccin contre la stupidité et la bassesse des idéaux . L’ idéal de Lagerfeld , c’est Lagerfeld .
    La boucle est bouclée .
    Les asticots y mettrent fin .
    Le plus tôt sera le mieux .
    Pas de condoléances .

    (* : de Miles Davis qui se désolait par avance qu’un chien abime son parc-choc lors d’une collision – lire son autobiographie – à Depardieu qui déclarait récemment  » il ne faut pas entendre les arguments des anti-corrida . Ces gens sont bien plus violents que les aficionados  » – voir le site du C.R.A.C :http://www.anticorrida.com/
    C.R.A.C. Comité Radicalement Anti-Corrida . La liste est longue …)

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