Vous votez. J’avoue que je ne suis pas sûr, mais je vais faire comme si vous votiez. Vous votez. Et vous n’aimez pas ce petit coq tout ébouriffé – et passablement stupide – appelé Sarkozy. Alors il vous arrive de voter pour les socialistes. Oui, ces braves petits gars qui ont eu le pouvoir d’État en mains pendant quinze années entre 1981 et 2009. Et qui ont déplié le tapis rouge sous les pieds des agioteurs et spéculateurs les plus éhontés.
La banlieue ? Sa Seigneurie Mitterrand aura préféré dealé avec le grand ami des montres – Juju Dray – pour faire des paillettes et des petites mains de SOS-Racisme plutôt que de lancer le plan majeur qui aurait peut-être évité le pire. La télé ? Sa Seigneurie Mitterrand l’aura vendue au privé et en particulier à ce cher Berlusconi, créateur, même si on l’a oublié, de la défunte 5, celle de Jean-Claude Bourret (sic). L’entreprise ? Sa Seigneurie Mitterrand aura vanté comme modèle un certain Tapie, charognard des industries dévastées, « dégraisseur » de postes de travail avant que cela ne soit à la mode, truand patenté des matchs de foot et néanmoins ministre. Deux fois. Quant aux inégalités, elles auront explosé sous les règnes de la gauche, ce qui est assez plaisant pour une génération qui entendait rompre avec le capitalisme en 100 jours (Chevènement, en 1981). Le vrai livre sur Mitterrand reste à écrire. Ce bon garçon si cultivé, si raffiné – ah ! son amour pour cette crapule de Jacques Chardonne – a fait racheter par l’État, en 1982, l’entreprise Vibrachoc créée par son ami Patrice Pelat en 1953.
Ce n’est pas grave ? C’est dégueulasse. L’entreprise, en grave difficulté, ne valait pas la moitié, selon des estimations officielles. Et je m’arrête là, vous laissant deviner tout le bien que je pense de ces gens, qui vont donc se retrouver pour une grand-messe hypocrite de plus à La Rochelle. Leur université d’été commence demain et il fallait bien que je commente un tel événement.
De quelle manière ? Misère ! Et misérables que nous sommes ! Si la critique existait dans ce pays, au sens que je donne à ce mot, nous serions 100 000 à encercler leur petite sauterie. N’étions-nous pas 250 000 sur le plateau du Larzac en 2003 ? Oui, 100 000 pour conspuer deux des socialistes les plus éminents du moment. J’ai nommé Dominique Strauss-Kahn – DSK, comme on écrit – et Pascal Lamy. Le premier est le patron du Fonds monétaire international (FMI), le second directeur pour près de quatre ans encore de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Peu de commentateurs, ce me semble, ont noté ce fait pourtant éclatant. Deux des plus massives institutions mondiales responsables de la destruction du monde sont menées par des socialistes français. Avec cela, n’ayons plus peur, car l’abîme est déjà sous nos pieds. Je ne vais pas vous raconter le FMI et l’OMC. Il y a des livres pour cela. Des tonnes de livres, dont certains sont excellents. Mais il me faut insister sur mon dégoût sans limites. Ces deux structures sont à mes yeux criminelles. Je connais le sens des mots, et me répète : CRIMINELLES. Des peuples sont broyés, des pays dévastés – par le soja transgénique, par exemple -, des régions agricoles entières achetées par quelques États ou entreprises plus riches que ceux qui vendent.
La dévastation écologique de la planète n’a jamais été aussi violente et rapide qu’aujourd’hui. Et le FMI comme l’OMC sont des acteurs centraux de cette crise généralisée de la vie. Mais il faudrait pourtant aller voter demain pour un DSK. Simple exemple, car ils se valent tous. Et je vous jure bien qu’aucun, AUCUN d’entre eux n’aura jamais ma voix. Quel que soit le cas de figure, JAMAIS. Vous avez le droit de m’engueuler si vous en avez le goût.
PS : Avant d’éventuellement m’écharper, connaissez-vous le groupe Bilderberg ? Ce n’est pas de la science-fiction. Il existe bien un groupe mondial secret. Qui se réunit régulièrement pour débattre de la marche du monde, sans nous bien sûr. Quantité des hauts-responsables de ce monde agonisant en font partie. Dont DSK et Lamy. Jetez donc un regard sur ce journal télévisé belge (ici) et vous m’en direz des nouvelles. Selon le journaliste belge Geoffroy Geuens, «les derniers secrétaires généraux de l’OTAN ont tous, sans exception, été présidents ou membres de Bilderberg. Et il en va quasiment de même pour les directeurs de puissantes organisations économiques internationales», telles le FMI, l’OCDE, l’OMC et la Banque Mondiale (In Tous pouvoirs confondus. Etat, Capital et Médias à l’ère de la mondialisation, EPO, 2003, Anvers).
Cher Fabrice, on ne t’engueulera pas. Tu t’en doutes : parmi les gens qui te lisent, il y en a qui ne votent pas.
Dans ton texte « Un milliard dans le monde (et nous qui regardons) », une phrase terriblement importante : « Il existe un accord secret, disons implicite, entre l’univers politicien et ceux qui lui donnent stabilité et durée. »
Hé oui ! Voter, ce n’est pas neutre ! C’est cautionner un système. Un système où l’on délègue à d’autres le pouvoir de faire… ce qu’ils veulent, y compris le contraire de leurs promesses, sans contrôle possible. C’est pire que cautionner : c’est renforcer.
« Ils ont voté … et puis après ? » chantait Ferré.
Je crains que l’après ne concerne pas les gens qui votent. Penser à l’après, ce serait déjà réfléchir. Or un acte de devoir (c’est un devoir que de voter, n’est-ce pas ? On nous le répète assez !)… un acte de devoir n’est pas un acte réfléchi.
C’est le PENDANT qui est fondamental dans l’acte de voter. L’important, c’est de voter. Ce geste symbolique réconcilie tout le monde dans une même participation. Il signifie « Je suis intégré ». Moi je dis soumis.
Il faut voir comme gauche et droite nous engueulent tous d’une même voix, nous qui ne votons pas, sur les marchés, tracts à la main, eux qui soit-disant sont ennemis. C’est qu’ils sentent, à ce moment là, qu’ils font partie d’une même famille et que nous sommes leurs vrais ennemis. Et comme ils sont en colère ! Bon sang ! C’est nous qui devrions être en colère, puisqu’ils s’apprêtent à faire en sorte que rien ne change !
Ma mère me dit toujours : « Mais enfin, qu’est-ce qui se passerait si personne n’allait voter ? »
Oh Maman, si tu savais … !
Jeanne Guiader
Bonjour Fabrice,
Nous repreons nos rôles habituels : vous le pessimiste, moi l’optimiste.
Je tiens néanmoins à nuancer vos propos sur l’OMC et le FMI. L’OMC et le FMI sont des outils intéressants face aux enjeux d’aujourd’hui. Les diaboliser c’est oublier les hommes et les femmes qui y travaillent d’une part (leur but n’est pas d’affamer la population mondiale et/ou de saccager la planète !) et d’autre part méconnaître leur fonctionnement. Je prendrai juste un exemple : si l’Europe mettait en priorité numéro 1 à l’OMC la reconnaissance des labels écologiques plutôt que la défense des subventions agricoles productivistes cela changerait significativement la donne. L’OMC est une machine à négocier, notre acharnement (européen et particulièrement français) à défendre ces subventions nous empêche d’utiliser l’OMC plus intelligemment.
Quant à la question du non vote, l’argument qui me vient à l’esprit est le suivant : des hommes se sont battus pendant des années pour obtenir ce droit de vote, il me semble que c’était un combat juste et que voter est un manière de continuer ce combat.
Bien cordialement,
Hugues.
Hugues,
Ben, on dirait bien qu’on est en désaccord total. Je crois bien, je crains même que vous ne rêviez totalement. Prenons vos arguments les uns après les autres. Le personnel du FMi et de l’OMC. Qu’il soit bon ou mauvais change-t-il quelque chose ?
Je vais prendre un exemple volontairement provocateur. Le cheminot français qui permettait aux trains de déportés d’aller en Allemagne était peut-être bien un antifasciste convaincu. Un guerillero FTP, qui sait ? Est-ce que les trains n’ont pas emmené leur bétail humain à destination ?
L’OMC machine à négocier ? Mais quelle machine, Hugues ? Et quelle(s) négociation(s) ? Le paysan burkinabé contre l’agrobusinessman de la Beauce ou du Midwest américain ? Le poids de l’industrie pharmaceutique et médicale dans le Codex alimentarius contre celui des malades du sida qui n’ont pas accès aux trithérapies ? L’importance du sort d’Alstom, notre champion français des turbines – elles sont au travail sur le barrage chinois des Trois Gorges – comparée à celle des bouseux expulsés de leurs villages millénaires ?
Vous me chantez la fable du renard libre dans le poulailler libre. Eh bien, croyez que j’en suis désolé, mais je ne crois plus au Père Noël.
Dernier point : le vote. Et alors ? Ce serait sacré ? NON ! La démocratie, à laquelle je suis puissamment attaché, a une histoire. Il est manifeste que ce système de bric et de broc imaginé voici un peu plus de deux siècles est INCAPABLE d’entraver la destruction de la vie sur terre. Pas la démocratie en général. Mais, oui, ce système-là, tel qu’il a été pensé dans un tout autre contexte. Il faudra bien qu’il change, et j’ajouterai qu’il lui faudra bien disparaître. Ainsi va le mouvement des idées. Tantôt il est calme comme une mer d’huile, tantôt il se déchaîne.
Et l’heure est au déchaînement. Je ne plaide pas pour la suppression du droit de vote, tout au contraire ! Il s’agit de trouver un moyen de rendre le plus grand nombre possible d’humains acteurs d’un changement qui est déjà là. Avec le vote, bien entendu. Mais, pardonnez-moi, sans les socialistes.
Bien à vous,
Fabrice Nicolino
« des régions agricoles entières achetées par quelques États plus riches que ceux qui vendent »
Aurait-il été faux d’écrire :
« des régions agricoles entières achetées par quelques entreprises plus riches que les États qui vendent » ?
Bon, je vote de temps à autre (pour les Verts que je n’idéalise pas pour autant). Cela dit, je crois qu’en ce qui concerne le PS, il faut en effet appeler un chat un chat. Avec une toute petite couche de vert et rassemblant de Bayrou à Hue, DSK sera probablement le candidat idéal des fameuses primaires à « gauche ». Chouette !
jean-Paul,
Je crois qu’il faut dire en fait les deux. Je vais rectifier. Bien à toi,
Fabrice Nicolino
Olé ! Du Bilderberg dans l’article et du codex dans les commentaires. D’aucuns t’accuseront de conspirationnisme d’ici peu, fabrice ! 😉
Bientôt des articles spécifiques ??! 😀
Jusqu’à présent, j’ai voté blanc. Mais un peu marre que ça n’apparaisse nulle part…
Si vous voulez avoir une bonne analyse de la formidable machnine mondiale de la dépossession qu’est le développement je vous recommande le très bon livre : « Le développement, histoire d’une croyance occidentale », de Gilbert Rist 2008
Le développement y est défini comme ceci :
Le « développement » est constitué d’un ensemble de pratiques parfois contradictoires en apparence qui, pour assurer la reproduction sociale obligent à transformer et à détruire de façon généralisée le milieu naturel et les rapports sociaux en vue d’une production croissante de marchandises (bien et services)destinées, à travers l’échange, à la demande solvable.
Bref : derrière les bons sentiments, on passe le rouleau compresseur et on insère dans la Machine Travail Planétaire les populations dépossédées.
Hugues, avez vous vu ce long film documentaire, extrèmement interréssant intitulé : « Pas assez de volume (notes sur l’OMC) » de Vincent Glenn ?
Après cela, vos rêves d’OMC vont s’écrouler, c’est sûr !
On y découvre d’ailleurs, que Pascal Lamy,qui était alors commissaire européen, est un vraie crapule qui fait froid dans le dos…
Hacène,
Je sais bien que tu me cherches, mais tu ne me trouveras pas, pas sur le terrain marécageux du conspirationnisme en tout cas. Mais je m’occuperai à ma manière, tôt ou tard, du Codex et même de nos petits amis cachés du Bilderberg. Il y a un monde entre conspiration, manipulation,concertation, domination, supervision, radioguidage et destructions. Il y en a même plusieurs. Mon amitié,
Fabrice Nicolino
Il y a un monde, je suis d’accord. Le conspirationnisme serait de relier ce qui n’a pas lieu de l’être et d’identifier des choses qui ne sont pas. J’espère bien ne pas baigner dans cette soupe. Quant à chercher quelque chose, oui, mais juste mon chemin (plutôt sous l’asphalte)…
Idem.
PS : « tôt ou tard » = excellente nouvelle, surtout si c’est tôt !
L’OMC, au même titre que toutes ces institutions économico-politico-gouvernementales, n’est qu’une machine à fric, un potentat de plus, indigne héritière du GATT, qui sous couvert d’un libre-échange international devant répondre à un accroissement du niveau de vie des gens, ne fait qu’accroitre les inégalités en permettant aux plus riches de s’enrichir tout en déteriorant la situation des plus pauvres, et dont la règle première place les considérations économiques au-dessus de la préservation de l’environnement ; alors, Hugues, tes « labels écologiques » du bout du monde, explique-moi ce qu’il leur reste d’écologique ? !!
J’ai eu vôté, pensant naïvement, comme tout un chacun, que mon bulletin allait peser dans la balance. Donner quitus à un gugus qui s’empressera, dès son arrivée au pouvoir, de nous faire oublier sa mensongère propagante de campagne pré-electorale, n’est pas un droit citoyen mais une ridicule illusion de participation citoyenne.
ça fait un bail que je ne vote plus socialiste !
Je viens de lire le beau bouquin de Jean-Marie PELT : « Nature et spiritualité ». Il y explique comment tout a dérapé, alors qu’à la base les religions prônaient la modestie, le rejet du profit et un respect profond de la nature…
Ne pas voter, c’est comme lacher le volant sur l’autoroute, en s’écriant : « regarde, elle tire à droite ! On va finir sur la rembarde ! ».
On doit voter. Quand les enjeux sont clairs, les résultats sont sans appel. Par exemple, Le Pen n’est pas passé. Ceux qui n’ont pas voté dans ce cas ont fait prendre un risque à toute la société.
Quand c’est moins clair, faut se forger (le mot n’est pas anodin) une conviction.
N’oublions pas que aller voter ne signifie pas forcément mettre dans l’enveloppe les bulletins proposés. On a tout à fait le droit de déposer une enveloppe vide ou de s’exprimer librement. Là, à mon avis, la démarche peut prendre un tout autre sens.
À tous,
Je craignais pire. Et je crois que nombre d’entre vous sont heurtés par mes mots. Telle n’était, telle n’est pas mon intention, on s’en doute. Mais en tout cas, je maintiens mon propos. Manifester son désaccord total avec la marche des événements – le cadre, le paradigme existant – commande à mes yeux de ne plus voter. Fort heureusement, chacun fait ce qu’il veut.
Bien à vous tous,
Fabrice Nicolino
@ Jo le Bug:
Ouais, le Pen n’est pas passé… mais ses idées sont au pouvoir. On a foutu à la porte le traité européen… et il est rentré par la fenêtre.
Ta comparaison avec l’autoroute est rigolote, tu oublie de nous dire que le volant tourne dans le vide.
Et j’aime bien quand tu écris « Quand les enjeux sont clairs »!
En fait, voter est tellement inutile, les dés sont tellement pipés que je trouve que c’est même pas la peine de prôner l’abstention. Mieux vaut en rire. Quant à voter blanc… ma foi, si yen a que ça amuse… il m’arrive même d’aller voter, selon mon humeur du moment, ça peut faire ni bien ni mal, un emplâtre sur une jambe de bois.
Là où ça prendra du sens, c’est quand on sera TRES nombreux à pas se déplacer. Encore que… souvenez-vous comme ils font semblant de pas s’en apercevoir, la dernière fois yavait quand même un électeur sur deux à pas avoir bougé, plus ceux qui y étaient allés sans y croire… plus ceux qui s’inscrivent même plus.
@cultive ton jardin
Je suis ok avec toi sur les idées au pouvoir.
Pour reprendre l’image de la voiture, le volant ne tourne pas à vide ! Si tu laches le volant/action/vote, tu n’empèches pas la voiture/référentiel/société de prendre un sens : elle prend de toute façon un sens. Et en plus, déontologiquement, tu n’as plus vraiment le droit de critiquer le sens choisi par d’autres.
Penser que ton vote n’a pas d’impact sur la société c’est penser qu’un arbre planté n’a aucun effet sur l’environnement. C’est vrai si tu es seul au monde…
Bildeberg, c’est le comité Théodule de la mondialisation; Manuel Valls (5 enfants) a participé à la dernière réunion de ce cercle fermé qui donne le « la » à notre monde. ces types sont inquiétants, ils doivent être tellement surs de leur supériorité et tellement surs de notre nullité, de vrais fachos en costard cravates et à l’anglo saxonne. please.
Dans le fond ce sont les mots qui manquent.
En attendant des jours meilleurs et à propos de requin y a ce petit jeu chouette
http://www.sharkbreak.com/
D’accord avec Jo. Et puis qu’est-ce qu’ils s’en foutent, qu’il n’y ait plus qu’un électeur sur 2 qui se déplace ! Ce qui compte c’est la majorité qui gagne, elle, sur les bulletins de vote. On ne serait plus que 10% à aller voter, ce serait pareil !
A l’attention de Fabrice,
Je pense qu’il fallait lire entre 1989 et 2002.
Il y a tout de même un abus de langage, on pourrait dire une mystification, à appeler « socialistes » un parti et des gens qui n’ont plus aucun projet de transformation sociale et qui ne sont même pas (plus ?) réformistes. Sans ignorer que les temps ont changé, il existe un abîme entre des hommes comme Jaurès, Vincent Auriol, qui, loin d’être un extrémiste, déclarait en 1936 : « Les banques, je les ferme, les banquiers je les enferme. » et les Lamy, Strauss-Kahn et consorts.
Pour le vote, je suis d’accord avec ce qu’écrit Jeanne Guiader. J’ai pu constater il y a déjà un moment que ça ne servait pas à grand’ chose et je m’abstiens avec détermination et très régulièrement: le peuple souverain trois ou quatre jours tous les 5 ans, c’est vraiment très peu. Enfin, il suffit de voir la suite donnée au non au projet de traité constitutionnel européen pour se rendre compte du peu de cas que font nos élites du suffrage populaire, lorsque le résultat ne leur convient pas.
pour en remettre une couche sur le ps je vous conseil la lecture de l’article suivant, jacques delors:l’homme des firmes
http://www.fakirpresse.info
cela traite de la construction de l’europe… un peu d’histoire ça fait pas de mal… enfin sauf au ps!
pour le vote j’y vais toujours mais sans illusion quand à l’importance réelle de ce geste…et pourtant je voudrais bien m’en faire des illusions!
Au bout de ce lien, un article sur un blog trouvé pa, d’une personne qui s’exprime ici parfois, que j’ai trouvé par hasard, illustrant la mécanique du vote pour un « écolo » qui cherche à faire avancer ses idées.
Les commentaires ne sont pas tendres du tout avec lui. On est en Suisse…
Oups ! Le lien :
http://sandrominimo.blog.tdg.ch/archive/2008/10/15/constituante-ii-qui-veut-moins-de-bagnoles.html
Je ne suis pas allée au bout de ma pensée : si je m’abstiens de voter, j’ai l’impression d’être noyée dans la masse de toutes les revendications, soit au final, aucune. C’est laisser ensuite le soin à ces braves analystes de mal interpréter mon geste, d’être confondue avec ceux qui se foutent de tout, qui ont eu la flemme de se déplacer… etc. Alors qu’en écrivant sur papier libre mon opinion du moment, j’espère avoir usé de mon droit d’expression. Lu, forcément. Jeté à la poubelle, certes. Dans ma vision d’un fonctionnement idéal, ces petits bulletins « nuls » seraient remontés aux plus hauts niveaux et analysés. D’accord, pas d’accord, j’m’en fiche. L’important c’est qu’on puisse en discuter et il n’est pas exclu que ça m’anène à voir les choses sous un autre angle.