Robert Lion change d’avis (sur Greenpeace)

Le 1er décembre 2008, j’ai écrit ici un article consacré à Robert Lion, devenu quelques jours avant le président du conseil d’administration de Greenpeace-France (). Ce matin, décidé à parler du même au moment où il quitte Greenpeace, j’ai eu la curiosité de taper son nom sur Google, cette araignée géante dont nous tissons nous-mêmes la toile. Eh bien, mon papier de l’an passé était le premier à apparaître ! Je dois avouer que j’ai été surpris. Cela signifie, soit dit au passage, que des milliers et des milliers de gens curieux ont eu l’envie d’en savoir plus sur Robert Lion. Et c’est tant mieux.

Je ne vais pas reprendre ici mon billet. Si vous avez le temps et que vous ne l’avez pas fait, vous pouvez d’ailleurs le lire encore. Je n’ai rien contre la personne de Robert Lion, que je n’ai jamais vu, ni ne souhaite rencontrer. Son itinéraire est en revanche public, et nous concerne tous. Or, Lion aura été au centre des politiques de destruction de la nature en France pendant des décennies. D’abord au service de la droite triomphante de la fin des années soixante. Puis au cabinet du Premier ministre socialiste Mauroy après 1981. Enfin à la tête de la surpuissante Caisse des dépôts et consignations, où il aurait pu faire valoir ses supposées convictions écologistes.

Mais comme il n’en avait aucune, à chaque étape de sa carrière, il suivit la pente de ces hauts fonctionnaires sûrs d’eux-mêmes et de leur intelligence qui ont inventé une nouvelle France, faite d’autoroutes, de villes nouvelles, de rocades, de pesticides et de bidoche industrielle. J’ai dit et je répète que je trouve épatante la mise en mouvement des êtres. À fortiori de ceux qui viennent de loin. Seulement, avec Lion, la question est bien de savoir s’il a bougé. Ou plutôt, non, car il a changé. La vraie question est de savoir s’il est devenu écologiste. Et ma réponse est sans détour : non.

L’an passé, sans doute un peu grisé par son élection à la présidence de Greenpeace, Lion présentait sa venue comme un aboutissement. À 74 ans, il entendait bien mettre ses compétences, son carnet d’adresses, ses relations directes avec les patrons à la disposition de Greenpeace. Mais voilà qu’il part brusquement, annonçant rejoindre les listes Europe-Écologie pour les prochaines élections régionales (ici). Franchement, il va m’être difficile de ne pas ricaner.

Car en effet, de deux choses l’une. Ou bien, comme Lion le clamait avec des trémolos dans la voix l’an dernier, Greenpeace est un lieu exceptionnel pour faire avancer la cause écologiste, et en ce cas, son travail ne fait que commencer. Ou non. Examinons le second terme de l’alternative. Greenpeace n’est pas ce qu’il en avait cru. Son devoir premier ne serait-il pas alors de nous en informer ? Mais s’il n’explique rien, et se contente de tourner les talons, n’est-ce pas pour la raison que l’explication réelle passerait mal ?

J’en fais ici l’hypothèse. Robert Lion, en ce point moderne en diable, est déçu par son nouveau jouet. Où est le fun ? Où est la lumière ? Où ce cachent l’adrénaline, la tension, l’attention, y compris celle des médias ? Robert Lion ne voit rien venir du tout. Dans le même temps, les élections européennes font apparaître sur le devant de la scène des personnages qui ont bien moins apporté que lui au produit intérieur brut, de même qu’au cours moyen du béton armé. Une Éva Joly et un Yannick Jadot – ancien de Greenpeace – chez Cohn-Bendit. Un Robert Rochefort – directeur du Credoc – sur les listes de Bayrou. Et les élections régionales du printemps prochain annoncent la juge Laurence Vichnievsky comme tête de liste dans la région PACA.

Alors, alors le sang de Robert Lion ne fait qu’un (petit) tour. Pourquoi pas lui ? Pourquoi croupir sur un siège fantôme ? Pourquoi répéter après tant d’autres qu’une fois les bornes franchies, il n’y a plus de limites ? Pourquoi se morfondre, quand tant de passages télévisés se profilent à l’horizon pour ce « grand commis de l’État passé à l’écologie » ? Ben, oui, pourquoi diable ? Je vois dans le déballonnage de Robert Lion un signe minuscule, mais réel, de la confusion dans laquelle nous sommes si profondément plongés.

Prenez le cas de Yannick Jadot, ancien directeur des campagnes de Greenpeace. Son passage dans cette association lui aura servi de marchepied pour une carrière politique sans mystère. Député européen écolo depuis le printemps dernier, il a réservé un domaine internet à son nom pour les présidentielles de 2012. Sait-on jamais ? Oui, l’époque est à la confusion des genres et des valeurs. Mutatis mutandis, je m’autorise un rapprochement qui me fera passer pour plus cinglé que je ne suis vraiment. Disons que nous sommes en 1905. Disons.

Il existe alors en France des mouvements, associations, syndicats qui ne jouent pas le jeu. Qui se méfient de l’État. Qui défient les politiciens déjà bien en cours du parti socialiste de l’époque. Qui misent sur l’action. Et qui la pratiquent. Eux ne veulent pas la guerre, que l’on sent venir, et qui va broyer l’Europe, puis l’idée démocratique. Ces divers mouvements, au premier rang desquels la CGT, une CGT qui n’a rien à voir avec la nôtre, feront leur possible pour empêcher le fracas des armes. La mission était impossible, mais ils l’accomplirent jusqu’au bout. Parce qu’il le fallait bien. Eux, certains d’entre eux – anarchistes, syndicalistes révolutionnaires – refusèrent la grande boucherie et les tranchées. Gloire éternelle à Pierre Monatte, Boris Souvarine, Fernand Loriot !

Dans le même temps, les fripons de toujours, drapés dans les plis du drapeau socialiste, s’approchaient à petits pas gracieux du pouvoir d’État. Leurs noms ? Qu’importe ! Presque tous les socialistes en vue de l’époque acceptèrent d’oublier le cri majestueux À bas la guerre ! , le remplaçant en un clin d’œil par des appels à l’union sacrée contre les Germains. Et ne parlons pas de ce traître de (mauvaise) comédie, l’ancien socialiste Millerand, sorte d’Éric Besson avant l’heure. Oublions, passons, car tout passe, on le sait.

Soit, mes rapprochements sont absurdes. Il n’empêche que l’aspiration permanente qu’opère le spectacle concentré me navre. Les hommes et les structures n’y résistent. De ce point de vue, Lion n’est rien d’autre qu’un petit symptôme de plus sur une liste qui grossit d’heure en heure. Mais justement, je pense moi que la crise écologique nous commande l’esprit de résistance. Pas l’esprit de résistance aux petits fours de Jean-Louis Borloo and co, auxquels cèdent chaque midi nos chers écologistes de salon. Non. Je pense à la résistance de l’esprit contre le déferlement des machines et des objets. Je parle de la résistance contre un monstre dont nous ne faisons, pour l’heure, que deviner les contours dans la brume. Ce monstre avance, et nous le rencontrerons tôt ou tard. Ce jour-là, si je puis compter sur quelqu’un, je préférerais qu’il s’agisse d’hommes de la trempe de Monatte ou Souvarine. Ce jour-là, je ne sais que trop que les Robert Lion de ce monde, si nombreux, si pathétiques, si dérisoires, ne seront pas là.

66 réflexions sur « Robert Lion change d’avis (sur Greenpeace) »

  1. « Les hommes et les structures n’y résistent. » Ta phrase est de guingois (il manque une négation – « ni… ni… », par exemple). Mais ta réflexion à propos des Robert Lion et Cie paraît, elle, bien d’aplomb. Je me demande seulement si la rencontre avec « le monstre » doit encore être évoquée au futur.

  2. Jean-Luc,

    Je ne saurais l’expliquer, mais je crois néanmoins que ma formule est d’usage français, bien que légèrement baroque. Le pas de la négation est simplement éludé. Ceci posé, je me plie à l’avis des lecteurs. Que d’autres voix s’élèvent ! Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  3. Greenpeace qui utilise seulement 50°/° des dons pour campagne et 33°/° pour chercher du fric,la dérive est grande ,le Lion qui part cela est il vraiment la cause dont tu parles Fabrice?
    Warum il s’en va,toute maniére belle lurette que GP est devenue ,hélas une ONG dont les financements ne sont plus très transparents et ceux qui naguère refusaient le fric des industriels ,indépendance oblige ,fini depuis longtemps!

  4. « Robert Lion a indiqué [à l’AFP] qu’il quittait la présidence de Greenpeace France, qu’il dirigeait depuis novembre 2008, pour se consacrer à la campagne électorale, une « aventure sérieuse et intéressante ».
    Faut le comprendre cet homme! Remplir des grilles de Sudoku avec de l’encre végétale et sur papier recyclé, ça va bien quelques mois. Quant au Guide des produits avec ou sans OGM édité par Greenpeace, il a eu le temps de l’apprendre par coeur. Robert Lion est un homme en mouvement.
    (rires)

  5. « Les hommes et les structures n’y résistent » est de fort bon aloi, à mon avis. Ce n’est pas la première fois que la langue de Fabrice fleurera bon l’archaïsme. De plus, ne pas utiliser pas/point/mie/goutte ne constitue pas une élision. C’est de les mettre qui constitue un renforcement du simple « ne », suffisant en son temps pour faire une négation.
    À part ça, j’ai lu, une première fois, Bidoche. Ce livre tient (malheureusement ?) ses promesses et même au-delà. Je suppose que tous ceux qui fréquentent Planète sans visa l’ont également lu. Il reste maintenant à le faire lire, ce à quoi je vais m’employer de ce pas. Fabrice, tu ne racontes que des histoires (vraies) infiniment tristes mais, curieusement, chaque texte que tu produis me redonne un peu de la virulence nécessaire pour ne pas désespérer et, mieux, pour réagir.

  6. C’est un message en demi-tons car une promesse est une promesse.

    Si Fabrice a raison; si Ourse a raison sur les 35% de financements consacrés à la chasse au pognon (sur un chiffre d’affaires de 9 millions euros, c’est beaucoup 35 %); si les rapports annuels de la Fondation Rockefeller et de la Fondation Turner (les eugénistes) et de toutes les autres fondations sont corrects quant aux financements de la maison mère Greenpeace aux USA; si mon intuition est quelque peu fondée (depuis des années) que Monsanto/Greenpeace, même combat, frères ennemis unis dans le même fonds de commerce; si ma rage est fondée de hurler depuis des années que nous aurions du mettre toutes nos forces dans la lutte contre les pesticides plutôt que de jouer au chat et à la souris depuis 20 ans avec les OGMs (car pas de pesticides, pas d’OGMs, pas de nécro-carburants et pas de cancers); si mon impatience grandit de voir que Greenpeace organise des « nus collectifs » pour sauver les vignobles et l’agriculture Européenne (à 98% archi-chimique et cancérisante) du « RCA » ….

    Alors ne devrions pas nous poser des questions sérieuses et légitimes sur les campagnes actuelles de Greenpeace, sur leur bien-fondé, sur leur éthique. Fabrice, ne devrions-nous pas?

    Et par ricochet et au vu des mignonnes passerelles entre Greenpeace (Robert Lion, Yannick Jadot…) et Europe-Ecologie, ne devrions-nous pas nous passer des questions subséquentes.

    Ou alors me trompais-je de planète?

  7. Entendu je ne sais plus où hier: être optimiste, c’est ne pas être informé. C’est pas rigolo, mais c’est plutôt juste

  8. Bonjour,
    Fort heureusement, Greenpeace ne se resume pas a quelques directeurs et/ou presidents. Je vous invite a lire les rapports, suivre les campagnes et analyser les actions de Greenpeace sans vous limiter a quelques activites en France et a la mediatisation de son ex-president. Le financement reste transparent. L’utilisation des fonds peut et doit bien sur faire debats.

    Je suis content de lire ce post aujourd’hui. Jour ou Greenpeace etait en action a Saint Nazaire et au Havre pour continuer de mener campagne contre la deforestation et le nucleaire…
    Pour finir : Non non et non aux OGMs et au modele agricole qu’ils symbolisent…
    Bonne soiree
    Gregoire

  9. C’est un détail – je suis d’accord – mais bon… “Les hommes et les structures n’y résistent.” « Que mettre de mieux ? », demande Hacène. Eh bien par exemple : “Ni les hommes ni les structures n’y résistent.” Ou bien, un peu plus « baroque » : “Les hommes ni les structures n’y résistent.” Coordonner par « et » – au lieu du « ni » attendu – deux éléments d’une phrase négative, et élider en outre le « pas » de la négation, je ne sais pas si c’est du français « baroque » ou « classique », mais ce n’est pas clair. Alors qu’il s’agit justement de parler clair. Enfin…

  10. Cela dit, je ne suis pas un amoureux fou de la clarté à tout prix. C’est selon… J’apprécie aussi l’expression « en demi-tons » 😉 de Dominique…

  11. Les hommes ni les structures n’y résistent, bien sûr, mais ils résistent encor (ça se disait aussi), pourtant longtemps, bien longtemps hélas après que les esprits pointilleux (vétilleux ?) aient fait jour de leurs misérables magouilles complotistes et eugénistes camouflées derrière leurs coûteuses propagandes alarmistes, comme par exemple l’affiche de la sus-nommée Greenpeace représentant des dizaines d’avions se précipitant sur les tours jumelles new-yorkaises, censée symboliser que le Réchauffement Climatique (avec des majuscules, oh, le beau fonds de commerce!)correspond à un 11 septembre au carré ! Mazette ! La guerre est déclarée: aux armes citoyens du Monde contre l’axe du Mal, ce maudit CO2 ! Ce qui incite des purs et jeunes militants à se défoncer la paillasse et risquer leurs os et leurs bronches en rappel en haut des cheminées fumantes des polluantes usines du Havre ou de St Nazaire ! Les lionceaux, héros de la Terre, prennent des risques, pendant que les vieux rois de la savane pantouflent, à la recherche du mieux-disant en termes de retraite et de rosace à la boutonnière… On connaît la chanson ! Il faut et il suffit que jeunesse se passe, une fois tissés les réseaux et remplis les carnets d’adresses qui permettront de cumuler les points qui ouvrent l’accès permanent aux petits fours… tout autour du monde, cela va sans dire : Copenhague, nous voilà ! Préparez le champagne, les lions ont soif !

  12. @Jean-Luc. Chacun ici parlant à peu près correctement français, tu imagines bien que tes propositions ont été retoquées après rapide examen, avant même que tu ne les soumettes. Mais on peut toujours reformuler autrement, en changeant la phrase radicalement. Avis aux amateurs !

    @Bruno. T’inquiète pas, il est Immortel, il refera surface…

  13. « ne devrions-nous pas nous passer des questions subséquentes? » je voulais dire « poser ».

    Evidemment un lapsus car je marche sur des oeufs sur le blog de Fabrice pour rester en demi-tons au lieu de demi-tonnes (de dynamite liberterre car je suis à fleur de peau, comme l’animateur du blog)

    Vrai Grégoire, faisons un décryptage et une analyse des campagnes de Greenpeace, et de celles de WWF et de celles de Care et de celle d’Actions contre la Faim j’ai des nouvelles fraîches du Laos) et de toutes les ONGs « humanitaires ».

  14. Oups, j’ai confondu ! L’affiche avec les avions, c’est WWF et pas Greenpeace ! Greenpeace c’est plutôt les bateaux qu’ils affrètent pour aller voir si la banquise fond au printemps ! Et comme elle fond, comme chaque année depuis la dernière glaciation, ils font des campagnes qui nous prédisent l’engloutissement ! Ils devraient y retourner à l’automne, mais ils ont sans doute peur d’être pris dans les glaces…

  15. La campagne WWF dont parle Patrick a été faite, paraît-il (ou soi-disant ?), pour le compte de WWF Brésil, si je me souviens bien. Face au tollé qu’a provoqué aux USA l’utilisation du 11 septembre, elle a été condamnée par la maison mère qui a dit n’y être pour rien et ne pas avoir été consultée. Elle a disparu du web en l’espace d’un jour ou deux. Le plus choquant, à mon sens, était la manipulation consistant à amalgamer «  »dérèglement » climatique » et tsunamis (celui de la fin 2004 étant représenté par les dizaines d’avions fondant sur le WTC), ce qui est du grand n’importe quoi malhonnête.

  16. Tous à fais daccord avec toi Hacène; je ne comprend pas cette amalgame entre déréglement climatique et tremblement de terre…Vennant d’un organisme comme WWF; c’est franchemmant triste!

    Je viens de faire aussi un recherche google sur le fameux projet « HAARP »; et je tombe sur pleins de « délire complotiste »; ben voilà je découvre; je ne connaissais pas…

    Je ne sais pas ce qu’ils font exactemment avec ces antennes; certainement pas du « controle mentale »; pas besoin de ça, on à déjà la pub qui s’en charge; ceci dis envoyer des rayon électro-magnétique dans l’ionosphère pour de la télécommunication militaire doit quand même avoir un impacte…Mais lequel; ça je n’en sais strictement rien!

  17. @Sylviane. HAARP. J’en ai entendu parlé quelques fois, depuis plusieurs mois. Manipulation du climat ? Certainement pas ! Par contre, des tentatives d’interaction avec la météo, c’est possible puisque cela existe déjà (ensemencement des nuages par exemple). Mais à grande échelle, ça me paraît pour le moins farfelu. Et pour ce qui est de créer ou dévier des cyclones, à mon très humble avis, on joue pas dans la même cour, les phénomènes en jeu sont à des échelles qui nous dépassent. Quoi qu’il en soit, que les scientifiques militaires jouent aux apprentis sorciers, c’est plus que probable. S’en inquiéter n’est pas illégitime. Mais faut pas non plus fantasmer trop. Facile de faire gober des tas de trucs aux gens, sachant que la plupart croient (croit pour les puristes !) que la Grande Muraille de Chine est visible de l’espace !
    Pour ce qui est du contrôle mental, là franchement… Faut déjà être matérialiste et penser que la conscience est une émanation de la matière. Et surtout qu’on y comprend réellement quelque chose. Me fais pas de souci de ce côté-là. Après, si certains (?) émettent l’hypothèse que des nano-puces seraient injectées avec les vaccins et que HAARP a quelque chose à voir avec ça, c’est encore autre chose. Et franchement, mystère et boule de gomme !!!
    On est un peu loin de Robert Lion, là, non ?

  18. Hahaha; pardon oui j’ai vu ça aussi les chemtrails(je ne cherche même pas à comprendre ce que ça peut-être!)…Oui, on est vraimment loin de Robert Lion…

    Je pense souvent que les « théories conspirationnistes » sont comme les légendes et on un part de réalité; « l’enssemment des nuages » et les « ondes électros-magnétiques »; c’est comme les tsu-namis et le climat; rien à voir!

  19. A Hacène : pour l’immortalité, il ne doit pas être le seul, vu tous ceux que le ridicule ne tue pas (chaque jour en apporte son lot).

  20. sur le domaine jadot2012 Jadot lui même :

    « C’est le responsable du web chez les Verts qui a réservé jadot2012.fr, de même qu’il s’est occupé de réserver les noms de domaine liés à Europe Ecologie, pour éviter que les noms se perdent et soient utilisés de manière malveillante à l’encontre des responsables du mouvement. Tout de suite, on a dit : “Ah, Jadot a déposé un nom de domaine, ça veut dire qu’il a des ambitions”. Non, je n’ai aucune ambition pour 2012 ! »

    voilà

    ensuite sur les avions et les tours jumelles du WWFle WWF lui même :

    “Nous condamnons fermement cette publicité agressive et déplacée. Nous n’avons jamais autorisé sa production ou sa publication. Ce concept a été crée par une agence extérieure au Brésil. Le concept a été largement rejeté par WWF et n’aurait jamais dû voir la lumière du jour. C’est une utilisation illégale de notre logo et nous poursuivons une action pour la faire retirer des sites internet concernés. Nous condamnons les messages et les images diffusés dans cette publicité. Aux Etats-Unis et dans le monde, nous vous promettons que cette publicité ne reflète en aucun cas les avis et sentiments des personnes qui travaillent à WWF.”

    revoilà

  21. Grégoire,

    je ne sais qui parle, et si vous êtes ou non le porte-parole de Yannick Jadot. Mais je maintiens ce qui n’est nullement un secret : cet homme par ailleurs respectable fait une carrière politique fondée sur l’ambition personnelle. Ce n’est que constat.

    Fabrice Nicolino

  22. oulà grands dieux non !

    point de parole portée si ce n’est la mienne (et encore !)

    juste deux précisions sur deux petits points peut être affirmés un peu rapidement

    un constat qui ne s’oppose d’ailleurs pas à celui que vous faites

    Bien à vous

  23. …qui ne demande d’ailleurs en l’occurrence qu’un montage très léger à savoir l’incrustation d’images d’avions en réduction sur un fond vidéo (d’archive peut être, mais ça je n’en suis pas sûr.)

  24. Dans ce genre de cas, il n’y a jamais de responsable. WWF dit ne pas avoir demandé cela à DDB (l’agence en question, qui travaille pour WWF depuis quelques temps) et DDB dit que cela été fait par des gens qui ne travaillent plus pour eux. Ce serait presque la faute à pas de chance ! De toute façon, bénéfice du doute…
    Quant à l’amalgame climat-tsunami, eh bien il en est d’autres qui cultivent l’ambiguïté.

  25. Greenpeace déverse 18 tonnes de charbon chez le Premier ministre suédois
    Les militants écologistes protestent contre l’utilisation de centrales thermiques à charbon par le groupe public suédois Vattenfall, en Allemagne et ailleurs.
    Des militants écologistes de Greenpeace ont déversé 18 tonnes de charbon allemand devant les bureaux du Premier ministre suédois ce mercredi 28 octobre pour protester contre l’utilisation de centrales thermiques à charbon par le groupe public suédois Vattenfall, en Allemagne et ailleurs.

  26. et alors,GP ,WWF,sont dans le même panier,ils,ont du fric des pollueurs et les servent,le reste ecran de fumée pour des gens sincéres qui y bossent mais qui font semblant de ne rien savoir,alors les actions com’s de GP,c’est du biseness,hélas,parlons donc des Amis de la Terre qui eux restent indépendants financièrement des enfoirés notoires,si vous ne voulez pas entendre cela,les actions les vraies ce sont les petites assoces de terrain ,c’est eux qui levent les liévres et informent,des electrons libres qui sont dans la conscience et qui mettent des alternatives a toutes ces mascarades en place.Le reste,green washing,politico crado!!!

  27. Les Amis de la Terre publient aujourd’hui (27 aout 2009)la synthèse du rapport « Les subventions publiques aux combustibles fossiles en France et dans l’Union européenne » (1). Il révèle que le secteur pétrolier français a bénéficié entre 2004 et 2008 de plus de 400 millions d’euros de soutiens financiers publics, principalement sous forme de garanties aux exportations de la Coface. Pour LesAmis de la Terre il s’agit d’une gabegie d’argent public qui profite à un secteur pollueur au détriment de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

    Selon les Amis de la Terre, entre 2004 et 2008, le secteur pétrolier français a bénéficié de 404 millions d’euros de subventions publiques nationales dont 392 millions au titre de garanties publiques aux exportations via la Coface, et 12 millions de subventions à la recherche et au développement. De nombreuses entreprises pétrolières ou para-pétrolières ont bénéficié de ces fonds et garanties, ainsi que plusieurs organismes de recherche publics.

    Gwenael Wasse, chargé de campagne pour la responsabilité sociale et environnementale des entreprises de l’association, est très critique : « Le secteur pétrolier est déjà l’un des plus lucratifs au monde et en France. Le groupe Total, entre autres, a accumulé plusieurs dizaines de milliards d’euros de bénéfices nets ces dernières années et les entreprises de services para-pétroliers ont également très largement profité de la hausse structurelle du prix du baril. A l’heure d’une crise environnementale et climatique sans précédent, comment justifier des soutiens financiers publics à un secteur qui aggrave ses impacts ? »

    L’association rappelle qu’ outre les pollutions locales lors de l’extraction, du traitement et du transport des hydrocarbures (marées noires), le secteur pétrolier est directement responsable du réchauffement climatique, du fait des émissions massives de gaz à effet de serre que ses opérations entraînent :  » Total émet ainsi à elle seule l’équivalent de 11 % des émissions françaises totales (2). Et produire toujours plus de barils pousse à la consommation et aggrave l’addiction mondiale au pétrole. Malgré cela, le secteur n’entend toujours pas investir dans les énergies renouvelables et réduire ses impacts. Il se jette désormais sur des combustibles fossiles ultra-polluants comme les sables bitumineux du Canada… »

    Pour les Amis de la Terre, la France doit couper court avec le principe du pollueur payé, arrêter toute forme de soutien financier public aux fossiles, et ré-orienter ses financements pour soutenir plus activement sobriété, efficacité énergétique et énergies renouvelables.

    (1) La traduction est disponible sur le site des Amis de la Terre France
    Le rapport complet (en anglais) est téléchargeable sur le site des Amis de la Terre Europe

    (2) Voir le rapport des Amis de la Terre « Total : la mise en examen », Mai 2008

  28. Les militants à la base risquent leurs os pour grimper sur les tours contre le nucléaire, bravo.

    Pendant ce temps-là, Robert Lion, directeur de Greenpeace est également très impliqué dans « Médecins du Monde » archi-mouillé avec Areva dans l’uranium « nucléaire » au Niger et très impliqué dans Agrisud, une ONG active en Afrique et financée par … Total, le même « criminel climatique » contre lequel Greenpeace s’égosille.

    Greenpeace déverse du charbon en Suède: la belle histoire. Un des grands gurus de tous ces mouvements « verts de gris » est Maurice Strong, le milliardaire onusien, qui fait une grande partie de sa fortune avec la production d’électricité en Chine à partir de… centrales de charbon.

    Etc, etc, ad nauseam, mais comme dit le clown pathétique du « Syndrome du Tétanic », « il ne faut pas diaboliser les entreprises », elles sont gentilles les entreprises et les méga-entreprises, elles sont méga-gentilles.

  29. que faire face à cette confusion et situation de mensonge généralisées? garder la tête froide, encore balayer d’abord toujours et encore devant sa propre porte, et aussi ne pas s’engouffrer dans le prêt à détester, qui est vachement tendance..presque un réflexe même. Si vraiment aucune de ces personnes et entités citées plus haut n’est digne d’au moins quelques grammes de confiance, de crédit, eh bien vraiment la situation est vraiment desespérée?

  30. Non je ne crois pas que la situation soit désespérée. Je suis sûrement naïve mais je garde l’espoir qu’un jour les hommes auront l’intelligence de s’unir pour changer.
    Il y a beaucoup de vrai et beaucoup d’amalgames et d’exagérations aussi à mon sens dans tout ce qui est dit. Mais à mon avis, passer son temps à tirer sur les assos ne nous fera pas avancer. Il y a bien des choses à redire concernant greenpeace mais envoyer tout le monde valser avec l’eau du bain je trouve ça … peu intelligent. Ce n’est pas parce que quelques personnes au sein de greenpeace ont des ambitions démesurées et se servent de l’asso comme tremplin qu’il faut penser et dire que tous les militants ou salariés de greenpeace sont des vendus. Parce que ça fait mal, très mal, de lire tout ce venin que vous déverser, quand, pendant des années, on a donné de son temps et pris des risques avec sincérité et conviction. Et il y a des gens qui sont sincères et engagés au sein de greenpeace. Il y a des militants qui n’ont rien à gagner, voire tout à perdre, et des salariés qui font bien plus qu’un travail de salarié !
    En lisant tout ce qui est écrit je me dis que l’information, la vraie, celle qui se doit d’être le plus objective possible, n’existe pas. Je pense qu’elle n’existera jamais car celui qui informe sait qu’il détient un pouvoir. Je trouve que c’est dommage, car nous aurions tout à gagner à dire les choses, sans se sentir obligé d’en rajouter et de broder. A mon sens être vrai, sincère et ne rapporter que la réalité, c’est ça informer. Et nous en avons bien besoin !
    Marina

  31. Marina,

    Vous aurez mal lu ce que j’écris. Et pas depuis hier, mais depuis des années. Je suis moi-même membre d’une association depuis…1987, et lui consacre même du temps, bénévole évidemment. Si j’écris, ce n’est pas pour faire de la peine aux gens sincères. C’est précisément pour mobiliser leur intelligence au service d’une cause commune incommensurablement supérieure aux egos.
    Et ça, c’est de l’information. Je m’honore de faire circuler d’authentiques informations, qui servent ou pas. C’est une autre question. Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  32. Fabrice,
    Merci de votre réponse.
    Certes j’ai du mal vous lire. Cependant, lorsque je lis l’ensemble des réactions associées à votre post j’ai le sentiment que l’objet de cette intervention est de descendre greenpeace par tous les moyens. Or, à mon sens, il y a encore des gens de valeur dans cette asso qui font un boulot formidable (je pense notamment à certains salariés) et leur action a un impact réel. Il y a aussi des gens au sein de greenpeace qui dénoncent ce qui semble ne pas correspondre aux idées, aux engagements de l’asso lorsque certaines orientations sont prises. Mais pour ma part j’ai le sentiment que greenpeace œuvre encore pour le changement idéologique et pour le changement de comportement. Concernant l’action contre les OGM, qui est dénoncée par un lecteur de votre blog, aura peut être eu le mérite de sensibiliser les gens aux problèmes de l’agriculture en focalisant sur un élément qui est intimement lié aux autres (pesticides, agrocarburants, …).
    A ce jour, je n’ai pas trouvé d’autre structure qui me permette de lutter aussi efficacement contre ces fléaux qui détruisent la planète. En tous cas, je n’ai pas rencontré d’autre mouvement plus honnête, dénué de recherche de pouvoir et de conflits d’égos. C’est bien dommage mais il faut croire que personne n’y a pensé ou que si on ne cherche pas le pouvoir on ne peut pas motiver les gens ?!
    Ce qui est sûr c’est que je garde l’espoir que les choses changeront. Je reste persuadée qu’un jour les personnes désireuses de changer de direction se feront entendre. Mais il me semble que pour y arriver il faut trouver un juste milieu. Un chemin entre la poursuite effrénée du système tel qui il est aujourd’hui et la critique excessive de ce même système. Car ces discussions me font penser à celles autour des OGM. Il y a ceux qui les défendent sans se rendre compte des conséquences à long terme et ceux qui les dénoncent en allant jusqu’à leur diabolisation. Alors qu’on peut simplement expliquer les conséquences réelles qu’ils ont sur l’environnement et la liberté des paysans sans en rajouter. Cela suffit à prouver qu’ils sont nocifs et dangereux ! Inutile de les mystifier ou les diaboliser … l’important est l’intention de l’homme.
    Cordialement.

  33. Marina,

    Merci de la vôtre. Il va de soi que je ne suis en rien responsable des points de vue de lecteurs. Encore heureux ! J’ai assez à faire avec moi. Bien à vous, et sachez que je suis convaincu que quantité de membres et salariés de Greenpeace oeuvrent pour un monde différent et meilleur. Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  34. Marina, je n’ai pas lu un seul commentaire sur cette page qui conteste la bonne foi des militants de base de Greenpeace : vous dites : « … qu’il faut penser et dire que tous les militants ou salariés de greenpeace sont des vendus. » Mais personne n’a dit cela !! Certains ont parlé de tel responsable en critiquant son engagement passé ou présent, ou en fustigeant telle ambition, mais les militants sincères, ça existe, comme aux Amis de la Terre ou même chez les Verts, comme chez les signataires de la Charte de Hulot en 2007 ou chez les votants d’Europe-Ecologie. Simplement, comme partout, on les instrumentalise au profit de quelques lobbys comme l’explique Dominique, qui pointe justement les connexions entre Greenpeace et Monsanto. Je rajoute que les militants dans leur grande majorité sont endoctrinés comme l’ensemble de la population par le mythe du « Réchauffement Climatique », contre lequel ils sont prêts à donner toutes leurs forces alors qu’il n’existe pas ! Marie nous vante Les Amis de la Terre qui dénoncent : « …le secteur pétrolier ‘qui’ est directement responsable du réchauffement climatique, du fait des émissions massives de gaz à effet de serre que ses opérations entraînent » C’est absurde, le réchauffement n’existe plus depuis dix ans ! Quant aux militants de Greenpeace, leur engagement à Bruxelles de longue date pour mettre en place les crédits-carbone va dans ce sens-là. Et pendant ce temps-là ils ne se battent pas pour les bons combats (eau, terre, semences librement reproductibles, agriculture bio, lutte contre les famines, etc.)

  35. Et oui il y a les bons militants ou les bonnes assos et les mauvais, les purs et les corrompus, les vendus et les radicaux, les bons et les méchants, ceux et celles qui ont ouvert les yeux et les autres … c’est tellement simple !
    Et le lien entre greenpeace et monsanto, est ce que quelqu’un pourrait m’expliquer parce que je n’en n’avais jamais entendu parler.
    En effet, Fabrice vous n’êtes pas responsable de tout ce qui se dit sur ce blog.
    Pendant un temps, j’ai lu avec attention ce blog puis j’ai arrêté. Je ne savais pas pourquoi j’avais arrêté. Mais en fait je viens de comprendre. Il se trouve que ça me désespère. J’ai vraiment le sentiment que nous n’arriverons jamais à réunir des personnes capables de dialogue et d’écoute, décidées à œuvrer dans le même sens, laissant de côté leurs préjugés, dans l’intérêt collectif. Je ne me retrouve pas dans ce qui se dit ici, je ne me retrouve pas dans les orgas institutionnelles, je ne me retrouve dans aucun de ces excès. Mais je garde quand même l’espoir par respect pour ceux qui luttent avec leur cœur là où il n’y a aucune place à prendre, aucune gloire à tirer, juste la vie et la liberté à défendre.
    Marina

  36. « A ce jour, je n’ai pas trouvé d’autre structure qui me permette de lutter aussi efficacement contre… » Marina, en France, il y a le mouvement des faucheurs volontaires et aussi via campesina à l’international, aussi une très belle association « Sciences citoyennes », tout est dans le nom.

  37. « Il y a de la beauté et de l’espoir dans ces combats, et c’est pourquoi il faut les soutenir. Ce ne sont pas les combats de machines bien huilées, et d’arpenteurs de couloirs de ministères. Ce sont des combats humains, au corps à corps, sur le terrain. C’est souvent aussi du bricolage, de l’inspiration du moment, de la solidarité entre compagnons de batailles. Ce sont des réseaux d’avocats bénévoles, fournissant gratuitement leur aide, des volontaires prenant des risques personnels de se retrouver dans le panier à salade, ou condamnés à payer des dizaines de milliers d’euros. »

    C’est un extrait de l’article de Jean-Louis Gueydon (Fondation pour une Terre Humaine) « Eloge de la base ». (ici)

    Il existe des centaines d’associations qui oeuvrent à la base pour faire avancer le travail. C’est grâce à elles qu’en l’espace de quelques mois, nous avons pu dénoncer l’énorme arnaque de la vaccination H1N1 et de la collusion entre les pouvoirs publics et la mafia de la pétro-agro-pharmaco-chimie.

    Greenpeace a t-il évoqué le problème sanitaire de cette gigantesque imposture? NON. Greenpeace se fait le défenseur des vignobles Français (dont les vins contiennent jusqu’à 5800 fois plus de pesticides que l’eau, ce qui n’est pas peu dire, vu l’état de nos eaux) et de l’agriculture Européenne cancérigène à 98%. Quelle farce.

    Les liens entre Greenpeace et Monsanto? Si l’on veut faire l’autruche, on peut dire qu’ils ne sont pas directs. Si l’on veut être « pragmatique-réaliste », on peut affirmer qu’ils sont directs. La Fondation Rockefeller qui arrose généreusement la maison-mère Greenpeace aux USA est celle-là même qui a fait la promotion et la recherche en laboratoires des OGMs depuis 40 années. Celle-là même qui siège dans les mêmes Conseil d’administration des grosses ONGs qui sont en train de couvrir l’Afrique de chimères génétiques et de nécro-carburants. Pour plus d’infos, je vous renvoie à mon article de 26 pages « Effets de « serre » et révolution verte eugénique ». (ici)

    En 18 ans de travail, Greenpeace n’a jamais, JAMAIS, mentionné une seule fois le travail de Kokopelli sur les semences. A quoi bon lutter contre les OGMs si l’on n’informe pas sur les alternatives constructives qui existent?

    Comme le dit Jean-Louis « les arpenteurs des couloirs des ministères », ceux-là même qui se sont vautrés dans les fanges du Grenelle de l’Environnement, sont avant tout dans la défense d’un fonds de commerce. Rappelons-nous les enseignements du philosophe Ivan Illich (auteur de « Nemesis médicale », « Société sans école », « Energie et équité », etc…), dans les années 1970, sur les dynamiques récurrentes d’organisations qui au bout de X années se retournent contre leurs propres fondements pour payer les salaires, les loyers, etc. Le fondement, le fond, est oublié, c’est la forme qui prend le dessus et on ne regarde plus de très près aux « moyens » mis en oeuvre pour sauver la forme.

    Si Kokopelli a survécu après toutes ces attaques du gouvernement et de la mafia (et si nous sommes encore en pleine « désobéissance civile ») c’est grâce au soutien de la base, de dizaines de milliers de soutiens individuels et du soutien logistique et médiatique de centaines de petites associations. C’est aussi parce que nous proposons des alternatives CONSTRUCTIVES.

    Les grosses ONGs institutionnelles tant Greenpeace, WWF, Fondation Hulot que la FNAB, et bien d’autres, on ne les a jamais vus dans ce combat. Pourquoi?

    Nous n’avons pas attendu les opportunistes de Greenpeace pour attaquer le problèmes des OGMs et ce dès 1992. La lutte contre les OGMs, ce sont des centaines d’associations sur le terrain, des conférences, des ouvrages, etc, etc….

    Des centaines d’associations qui oeuvrent tranquillement (qui n’étaient pas au Grenelle.) mais efficacement et sans argent bien souvent, sans d’énormes moyens. N’est-ce pas un problème éthique que 35 % des 9 millions d’euros du chiffre « d’affaire » de Greenpeace France soient dévolus à la recherche d’encore plus d’euros?

    Alors bravo et encore bravo à tous les militants sincères qui oeuvrent là où ils oeuvrent. Mais ils ont quand même le droit de savoir ce qui se trame dans leur dos. Même si cela pue.

    Et pour rebondir sur l’ouvrage « Bidoche » de Fabrice, n’oublions pas que ce sont 20 ou 30 millions de tonnes de soja transgénique (d’amérique latine) et de maïs transgénique (des USA, certains permis par UE, d’autres interdits par UE mais mélangés, quand même, dans les silos dans l’Iowa) qui arrivent en Europe pour produire de la « viande ». Ne l’oublions pas.

    El pueblo unido jamas sera vencido. Les Insurrections sont en chemin.

  38. Marina. Je suis reparti chez les « Sauvages et autres incompris » seul endroit où je me retrouve. Si je reviens un instant vous conforter dans votre analyse, c’est surtout pour vous demander de ne pas baisser les bras au nom « de la vie et de la liberté à défendre » même si, souvent….trop souvent même….

  39. Marie. Faucheurs volontaires. Si mes souvenirs sont bons (car les souvenirs passent mais les écrits restent)…Prenez et Bové en tous ! il est grand temps que je reparte…dans un autre paysage. Stop.

  40. Excellent, le mot sur Bové ! Si un homme nous déçoit, ce n’est peut-être que temporaire, nul n’est parfait, peut-être va-t-il se ressaisir ?
    Laissons-lui le bénéfice du doute et le temps de prendre la mesure du guêpier où il s’est fourré… Peut-être arrivera-t-il à quelque chose ?? Qui vivra verra… Il a quand même Joly et Rivasi avec lui, ça peut aider… Si Cohn-B les laisse parler… Mais soyons vigilants avec les régionales, ça commence déjà à sentir le merlan frit, quand on voit par chez moi ceux qui se pointent pour Europe-Ecologie, les arrivistes sont sur la piste…pour profiter du vent favorable.

  41. Il faut poser une seule question à Monsieur Lion : pourquoi avoir soutenu les vignobles français en mettant les militants (tout au moins les plus jeunes et les mieux foutus, encore la sélection…)à poil pour la photo au moment précis où le syndicat des viticulteurs intente un procès au MDRGF au sujet de l’étude qu’il a publiée sur les pesticides dans le vin français ? Question simple, qui mérite une réponse claire. Pour qui roule Greenpeace ? Pour qui roule Monsieur Lion ?

  42. Eloge des faucheurs volontaires (extrait)

    Par François Roux, avocat à Montpellier.

    Ces citoyens non violents qui agissent contre les cultures d’OGM se battent pour nous tous.

    Mais qui sont-ils (elles), ces «faucheuses et faucheurs volontaires» d’OGM ? Il s’appelle Jean Baptiste et il a plus de 70 ans ; elle s’appelle Candis et a tout juste 7 ans… Ils sont paysans, fonctionnaires, professions libérales, chômeurs, artistes, élus, connus (José Bové, Noël Mamère, Gilles Lemaire, Gérard Onesta) ou inconnus du grand public. Ils forment ce mouvement de résistance né lors du rassemblement du Larzac 2003, suite à l’appel lancé par Jean Baptiste Libouban de la Communauté non violente de Lanza del Vasto. Ils ont choisi d’agir par la désobéissance civile non-violente. Face au diktat des pouvoirs publics et des firmes agroalimentaires qui, pour des questions de compétitivité, de brevets, de profits, ont choisi sans concertation de prendre le risque d’essais, et donc de contamination, d’OGM en plein champ, ces citoyennes et citoyens ont estimé qu’il était de leur devoir d’agir. Les protestations, manifestations, pétitions n’ayant abouti à rien, ils ont décidé de passer à l’action et d’empêcher concrètement que ces essais, comme c’est leur finalité, «interagissent» dans l’environnement, au risque de polluer les cultures traditionnelles, et notamment les cultures biologiques.

  43. Que de vérités … que de revendications … que de critiques … que de passion !
    Un point m’interroge Monsieur Guillet, pourquoi demander à greenpeace de soutenir votre cause (Kokopelli) alors qu’ils sont des vendus ? Et puis vous dites que vous vous en sortiez mieux sans greenpeace sur la question des OGM avant 1996 (moment où greenpeace france s’est engagée dans ce combat), alors pourquoi serait il nécessaire que Greenpeace soutienne Kokopelli ? Ne seraient ils pas alors à nouveau des « opportunistes » comme sur la question des OGM ? Votre discours me semble quelque peu contradictoire. Ou alors je ne le comprends pas.
    Quant aux faucheurs volontaires, Marie et Patrick, je les connais très bien. J’apprécie et j’estime ce qu’ils font. J’ai quelques amis faucheurs très impliqués et très actifs, qui ont un engagement exceptionnel dans ce combat. Pour autant je ne pense pas qu’ils soient plus « purs » ou meilleurs que d’autres militants. Il y a malheureusement dans ce mouvement les mêmes guerres de pouvoir, les mêmes conflits d’intérêts, les mêmes luttent d’égos que dans d’autres mouvements. C’est un mouvement qui s’institutionnalise également, qui rôde désormais dans les couloirs des ministères comme les autres.
    Merci Stan pour vos encouragements. Et je crois avoir compris votre choix qui est de ne pas perdre de temps ici. Si c’est bien ce que vous essayiez de me faire passer, je vous rejoints totalement. Je pense qu’il inutile que je fasse perdre le temps des lecteurs de ce blog, de même qu’il est inutile que je perde mon énergie à échanger sur ce blog. Chacun a sa vérité et ne souhaite pas en changer. Il semble qu’il n’y ait pas de rencontre possible. C’est un peu comme les partis politiques. Tout le monde croit être de la même tendance mais tout le monde se dispute et se sent radicalement opposé. C’est drôle car c’est précisément pour ça que je ne me suis pas engagée en politique (politicienne) !
    Mais comme je l’ai déjà dit je ne perds pas l’espoir. Je ne baisse pas les bras non plus. Et je continue à faire tout mon possible pour participer à la construction d’un autre monde avec sincérité et enthousiasme.
    Bonne continuation dans vos réflexions.
    Marina

  44. Les faucheurs, plus purs? mais non! des gens qui on dit non et ont pris la liberté de s’unir et ensuite de mettre en pratique leur combat, et cela sans violence. ma foi je trouve que c déjà pas mal du tout; maintenant le système étant d’airain..l
    « Et je continue à faire tout mon possible pour participer à la construction d’un autre monde avec sincérité et enthousiasme. »Marina finalement c l’essentiel; et que faites-vous concrétement ?et surtout avec quel type de PEUPLE faites-vous? (à part manger bio..evidemment)ma question n’est pas malveillante, mais sachez bien, Marina que vous n’étes pas la seule à ressentir ce dont vous parlez. les rapports de pouvoir et de rivalité me semblent être une problématique vieille comme le monde..mais je les trouve insupportables, étriqués, et des grands bonhommes, il n’y en pas (des masses), alors se taper certain petits caporals en herbe (écologie oblige)..et être obligés de se taire..ou quitter le groupe…pas toujours évident. Nous ne sommes plus des enfants, mais de sombres crétins d’adultes!

  45. Greenpeace est un bel outil qui a le mérite d’exister et ici, pour certaines campagnes il est le seul à avoir la puissance de les mener ; en l’espèce et comme bien d’autres associations, il va servir de tremplin (électoral) à ce monsieur qui devait s’ennuyer ou se sentir inutile . et pourtant, anecdote, mais Robert LION! énarque de la république, esprit supérieur, méthodique, cartésien, (bref tout ce qu’il faut pour être adoubé auprès des honnètes gens de notre beau royaume) avait accepté et avec bonne grâce de « ch..dans des copeaux », ce geste héroïque pour un seigneur de sa trempe lui avait même permis d’acquérir un grain de crédibilité ou de sympathie dans sa carrière d’écolo en chef qui démarrait..en 2008(par je ne sais plus quel lecteur du blog de Fabrice)..sauf si second degré, cela m’avait alors fait tiquer de voir à quelle aune généreuse on peut mesurer, mêm si c pour rire, un de ces grands décideurs et aménageurs (identique à tous les autres, issu du même moule) responsable de ce qu’est devenu et devient ce pays, et très précisèment des dégats qui ont été occasionnés à sa nature et ses bêtes. http://www.manicore.com/documentation/urbanisation.html

  46. Eh bien vous voilà satisfait ! le Lion est parti vers d’autres horizons, soyez soulagé ! Mais pourquoi opposer à ce point action politique et activisme écologique ? Vous reprochez à Jadot ou à Lion de vouloir se faire élire, ou d’être élu, pour rendre plus visible encore les idées écolo, j’ai mal compris ou vous pensez que tous les politiques sont des pourris ? Quant à Lion, arrêtez de dégainer, soyez un peu objectif de temps en temps : Action Solaire, l’ADEME, Agrisud aujourd’hui… Il n’a pas attendu de chier dans des copeaux pour rendre concrètes des idées de développement durable.Et qu’un vieux shnock ait envie d’aller à contre-courant de ce qui a fait le confort de sa génération, interprétez-le comme vous voulez mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Enfin, pourquoi ne pas le rencontrer ? Ce n’est pas très « fair » de le défier par clavier interposé..

  47. Le Robert Lion dont vous parlez n’est pas celui que je connais. Je joins ma voix à celle du commentateur précédent pour vous suggérer de considérer concrètement son action politique et associative avant de revoir votre opinion… A moins qu’il s’agisse seulement pour vous d’écrire pour écrire, dénoncer pour dénoncer, brailler pour brailler… et exister. C’est à la mode, continuez!Mais c’est dommage de voir mêler des hommes droits à vos aigreurs personnelles.

  48. Damien,

    Je vous trouve déplacé, restons poli. Je parle de politique et donc de généralités, au travers de la critique publique, donc ouverte à la contradiction, et vous me répondez sur un terrain personnel, pour ne pas dire sentimental. Et je ne dis rien de l’usage du mot brailler, qui vise bien entendu à me disqualifier.

    Oui, vous êtes pénible. Où sont vos arguments ? Où sont-ils ? Je n’attaque pas l’homme Robert Lion, que je ne connais pas. Il est sans doute une excellente personne pour ceux qu’il aime et qui le lui rendent. Et alors ? Je me suis autorisé à évoquer sa carrière publique, en m’interrogeant à haute voix sur des choix qui concernent à priori tout le monde. Si cela vous gêne ou vous ennuie, je vous dis sans détour : tant pis. La situation où nous sommes tous plongés commande de la clarté et parfois du tranchant. Ce n’est pas suffisant, de loin, mais c’est nécessaire. Le bonjour,

    Fabrice Nicolino

  49. Mes arguments sont dans beaucoup de commentaires qui précèdent le mien. Rapportez-vous au travail de Robert Lion dans les associations qu’il a fondées ou qu’il dirige, ou à ses rares interventions publiques, et vous changerez d’avis, ou de propos, si vous pouvez. Robert Lion est mû par ses convictions et une volonté d’action, pas par l’intérêt personnel ou le désir de paraître. Je ne vois d’ailleurs pas trop ce qu’une place de conseiller régional pourrait lui « apporter », à 75 ans, après les postes qu’il a occupés. Il cherche à se rendre utile, c’est tout.

    Quant au côté « sentimental » de mon commentaire, je vous prie de m’excuser si j’ai touché une corde sensible. Mais j’ai cru y reconnaître une forme de pamphlet, commune à toutes les tendances politiques, et qui vise à décrier tel ou tel homme public, sans analyse ni discernement, pour mieux se faire valoir, soi-même et son propre camp… Les gentils contre les méchants, quelque chose comme ça… Tant mieux si je me suis trompé!

  50. Donc si je comprends bien, M. Lion est quelqu’un de bien qu’il ne faut pas critiquer ! Personne n’a répondu à cette phrase de D.Guillet : « Robert Lion, directeur de Greenpeace est … archi-mouillé avec Areva dans l’uranium “nucléaire” au Niger et très impliqué dans Agrisud, une ONG active en Afrique et financée par … Total, le même “criminel climatique” contre lequel Greenpeace s’égosille. » : Comment s’articule une personnalité qui fait dénoncer par son ONG une société (Total) qui par ailleurs finance une structure dont il s’occupe ? Vous allez me dire que c’est son indépendance morale. Bon. Ensuite, je demandais : « pourquoi avoir soutenu les vignobles français… au moment précis où le syndicat des viticulteurs intente un procès au MDRGF au sujet de l’étude qu’il a publiée sur les pesticides dans le vin français ? »
    Ce sont des questions qui méritent réponse et effectivement, on aimerait bien que ce Monsieur nous explique ses choix avant de lui donner la médaille de l’écolo méritant ! Et ce quelles que soient ses qualités « humaines » et l’aura qui émane de lui… Il faudrait pouvoir lui poser les questions directement et Fabrice pourrait essayer de les transmettre à Greenpeace : rien n’empêche Greenpeace de donner ses explications dans ces commentaires-ci : on ne demande pas mieux que de l’absoudre et le bénir, ça fait aussi du bien quand c’est possible !

  51. Damine,

    J’arrête là, car c’est absurde. Ou vous ne m’avez pas lu, ce qui est bien votre droit, ou vous ne savez pas lire, ce que je regrette pour vous. Ma critique est publique, et fondée sur des arguments, par définition discutables. Mais vous n’entendez pas discuter. Vous voulez croire que je caricature un homme, « sans analyse ni discernement ». Je n’y peux strictement rien. Et, derechef, où sont vos arguments à vous ?

    Fabrice Nicolino

  52. Damien,

    J’arrête là, car c’est absurde. Ou vous ne m’avez pas lu, ce qui est bien votre droit, ou vous ne savez pas lire, ce que je regrette pour vous. Ma critique est publique, et fondée sur des arguments, par définition discutables. Mais vous n’entendez pas discuter. Vous voulez croire que je caricature un homme, « sans analyse ni discernement ». Je n’y peux strictement rien. Et, derechef, où sont vos arguments à vous ?

    Fabrice Nicolino

  53. Oui on construit en France.
    On n’ aime pas que l’ on construise en France ? Soit !
    On aime que les étrangers viennent de loin ? Soit !
    Mais en comptant que le taux de fécondité n’ est pas suffisant pour maintenir la population et que chaque génération en Europe est 20% inférieur à celle qui lui a donné naissance et que donc la démographie française ne justifie pas l’ augmentation de la surface construite.
    En comptant que malgré cette démographie en contraction, la population totale de la France augmente par flux migratoire et donc justifie l’ augmentation de la surface construite.
    Est ce que le flux d’ étrangers venant de loin tant aimé n’ est pas incompatible avec le désire de voir la surface construite cesser de s’ étendre ?
    Ne faudrait il pas savoir ce que l’ on veut ?
    Ne faudrait il pas résoudre cette contradiction en faisant un choix ?

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