La vie va et vient, cela ne surprendra personne. J’ai créé Planète sans visa en août 2007. Il y a donc plus de 17 années. J’y ai écrit environ 1700 articles exclusifs, et peut-être deux centaines déjà publiés ailleurs. En accès gratuit, bien sûr, sauf pour moi. Pendant quelques années, ce lieu a été très fréquenté. Du temps où je cherchais et trouvais parfois des statistiques, jusqu’à 7000 visiteurs me faisaient l’honneur de venir ici chaque jour. Peu à peu, j’ai fatigué, et moins écrit. De moins en moins. Parallèlement, comme je me refusais à tout contact avec les réseaux sociaux comme Facebook, grands pourvoyeurs de lecteurs via les téléphones portables, il y eut moins de visites.
Je n’abandonne aucune des idées ici exposées. Je les revendique même. Mais j’arrête Planète sans visa. Ceux qui veulent savoir ce que je deviens peuvent me lire sur Charlie, ou guetter mes livres. J’en publie un vers mai sur la folle situation de l’eau en France. Vous, lecteurs, je vous tiens évidemment pour des amis. Vous avoir à mes côtés a été un bonheur. Planète sans visa a été un grand bonheur. À l’échelle d’une si petite vie, c’est impressionnant. Portez-vous du mieux qu’il est possible. Je ne lâche rien.
Deux morts à la suite. Allègre, puis Le Pen. Parmi les cofondateurs de son soi-disant Front National – un mouvement avait été créé sous ce nom pendant la résistance antifasciste -, on trouve entre autres l’ancien de la Milice François Brigneau et l’ancien Waffen SS Léon Gaultier. Que pourrais-je ajouter ? Que je me suis heurté physiquement dans ma jeunesse à ces sbires ? Oui, je l’ai fait, et bien sûr, je ne regrette rien. Tous ces gens étaient de la racaille de la pire espèce. Je les haïssais en profondeur.
Ceci posé, il n’est pas interdit de réfléchir ensemble. Il est même urgent de le faire. La vague actuelle en faveur des idées glauques n’est pas seulement européenne, mais presque mondiale. J’ai beaucoup écrit, ici d’ailleurs, sur les inévitables conséquences du grand dérèglement climatique. J’ai cité des études, parmi les plus sérieuses, qui montrent qu’une bande de terre courant du Maroc à l’Iran, englobant le Maghreb, le Machrek et au-delà, est en train de devenir inhabitable. Elle abrite de plus en plus mal 550 millions d’habitants.
L’époque est, et sera toujours plus, aux migrations historiques. Et je déplore que tant de gens, dont certains pourtant valeureux, se réfugient dans des postures qui deviennent pathétiques. Il est certain que les sociétés d’Europe, vieillissantes, et d’une certaine manière sous-peuplées, attireront des millions, suivis peut-être par des dizaines de millions de réfugiés climatiques. Certes, nous payons ainsi le prix de notre inaction. De notre terrible aveuglement collectif. De notre soumission aux objets de l’hyperconsommation, moteurs de la crise climatique. Mais après ?
Se complaire dans les vieilles complaintes, se vautrer au pied d’un vulgaire caudillo, comme le font les adorateurs de Mélenchon, nous rapproche du gouffre. Il apparaîtra sans doute qu’un Le Pen – et sa fille – ne sont qu’un avant-goût de ce qui nous attend réellement. La question est simple, même si aucune réponse n’existe encore. Comment trouver ensemble une réponse humaine aux chocs colossaux qui se profilent ? Il le faut. Mais pour commencer, rompre avec les pensées mortes.
Ainsi donc, un grand faussaire est mort. Je pourrais jouer l’hypocrisie, mais je ne m’en sens pas le droit. Claude Allègre était un cas psychologique bien connu. Il se pensait supérieur à tous autres. Il méprisait en conséquence. Il était si sûr de son état que la notion de vérité lui paraissait seconde. Chez lui, qui se revendiquait de la science la plus dure. Il avait en effet obtenu de nombreuses récompenses, comme le prix Crafoord ou la médaille d’or du CNRS. Et pourtant, il a perverti et la science, et la morale, en désinformant sur l’amiante, puis sur la crise climatique
Les dégâts qu’il a faits sont immenses, en vérité incommensurables. Une pensée pour son vieil ami et complice Lionel Jospin, qui en fit un ministre. Tous les deux, élevés dans le culte du progrès perpétuel, étaient des climatosceptiques. La différence entre eux, c’est que Jospin le taisait, tandis que l’autre le beuglait. Le passage de la gauche au pouvoir en 1997 était la dernière occasion d’incarner une politique vraie de combat contre le grand dérèglement. Et je n’oublie pas que Dominique Voynet et Yves Cochet, ministres à tour de rôle n’auront pas bougé un cil, en bons écologistes de pacotille qu’ils sont. C’est cruel ? Et le sort de ces centaines de millions de gueux qui endurent 50 degrés sous leur toit de tôle, ce ne serait pas un peu sinistre ?
Une mention toute particulière pour l’hebdomadaire libéral Le Point, qui annonce en grandes pompes la mort de leu grand homme. Et nul doute qu’il fut un grand homme du Point, qui lui laissa une chronique hebdomadaire dans les années 90. En 1995, Allègre écrit un texte dégueulasse, titrée : « Effet de serre : fausse alerte ». Le danger aurait été inventé par des « lobbys d’origine scientifique qui défendent avec acharnement leur source de crédits ». Le Point rend hommage, ce 4 janvier 2015, trente ans après, en osant écrire que les positions d’Allègre sur le climat étaient “controversées”. Ces gens ne s’excusent ni ne s’excuseront jamais.
Je vous livre ci-dessous quelques occurrences de Planète sans visa sur l’homme au tombeau. Pas toutes, car il en est beaucoup. Elles seront suivies d’un texte drolatique, déjà publié, mais qui vaut je crois la peine.
Je ne passe pas toute ma vie à serrer les dents et à avaler de la morphine. Dieu non. Dans l’hôpital où je rééduque mes guibolles transpercées, il arrive fatalement des événements qui me sortent de l’ordinaire des jours. Et l’autre midi, justement, je m’apprêtais à prendre l’ascenseur pour descendre à la piscine du lieu, où je fais des exercices subaquatiques. C’est à ce moment précis qu’est apparu un fauteuil roulant poussé par un kiné en sueur. Et dans ce fauteuil, Claude Allègre. Ce seul nom est déjà un sombre programme, mais je dois à ceux qui ne situent pas très bien quelques mises en perspective.
J’ai aidé à fonder en 1988 le journal Politis, qui a compté dès 1989 je crois une rubrique Écologie dont j’étais le responsable. Je l’ai quitté en 1990, puis j’ai collaboré, cette fois comme pigiste extérieur, à cet hebdomadaire, de 1994 à 2003, sous la forme d’une page chaque semaine. Je crois devoir dire que j’ai la dent dure depuis bien plus longtemps encore, ce qui explique que j’y ai mordu Claude Allègre plus souvent qu’à son tour. Ce socialo devenu sur le tard sarkozyste a été le ministre de l’Éducation – pleinement ridicule à mes yeux – de Lionel Jospin entre 1997 et 2000.
Mais ce qui m’a rendu plus d’une fois furieux contre lui, c’est sa négation grotesque du dérèglement climatique. Totalement incompétent dans ce domaine si complexe, s’appuyant jusqu’à l’insupportable sur une réputation médiatique, il n’a cessé de semer le trouble dans des milieux qui, sans doute, ne demandaient que cela. N’importe : il aura été néfaste comme bien peu de ses contemporains français. Et moi, depuis vingt ans, dans divers journaux, je n’ai cessé de croiser le fer avec lui (ici) (ici), (ici), (ici), (ici), (ici), (ici), (ici).
Le plus souvent, et croyez-moi ou non, mais Allègre s’est placé au niveau d’un Laurent Cabrol (ici). Et si vous avez envie de voir jusqu’où va mon exécration du personnage, je vous invite à rire avec moi, et de lire ce qui suit, bien que cela soit un peu long (ici). Bref, Claude Allègre, dans son fauteuil roulant. Il y a trois ans, ayant fait un accident vasculaire grave au Chili, il a été contraint de se taire, ce qui doit être une grande souffrance pour le polygraphe et discoureur qu’il est. Dans l’ascenseur, le regardant, plongeant mon regard dans ses yeux éteints, je ne voyais plus le pitre involontaire, mais le vieil homme à terre.
Ensuite, arrivé en bas, je me suis changé bien sûr, je me suis douché et j’ai descendu bravement, de guingois, les marches qui conduisent à l’eau. Quatre minutes plus tard, l’employé de la piscine actionnait un ingénieux siège électrique articulé qui permet de descendre dans la flotte ceux qui ne peuvent tenir debout. Et bien sûr, il s’agissait de déplacer Claude Allègre et de l’immerger progressivement. Moi, qui suis décidément bien méchant, je rigolais intérieurement. Comment ? Moi, à deux mètres du grand homme ? Cela me paraissait proprement impossible. Et c’est alors que tout a basculé, au sens propre.
En effet, la dépose de l’immense scientifique s’est mal passée. Claude Allègre, déséquilibré, s’apprêtait bel et bien à tomber à la renverse, et je n’ose pas penser à ce qui serait arrivé. Probablement aurait-il avalé la moitié de l’eau de la piscine. Mais je veillais au grain, moi le vilain, et je me suis jeté dans sa direction, lui attrapant le bras gauche au dernier moment en le passant aussitôt autour de mon cou. Quel instant historique que celui du sauvetage ! Je ne m’en serais pas cru capable. Rétabli dans un équilibre tout relatif, Allègre m’a lorgné un instant de ses yeux d’alien sans prononcer le moindre mot. A-t-il compris ce qui s’était passé ? Je n’en jurerais pas.
Dans la demi-heure qui a suivi, je l’ai entendu prononcer des sentences très laconiques, fort loin des envolées consacrées naguère à la négation du dérèglement climatique. Et parmi elles, répondant à une demande d’une kiné sur son état : « Moyen ». Puis, explicitant le puissant propos : « J’ai pas bien dormi ». Et pour finir, juste avant d’éternuer massivement : « J’suis enrhumé ».
Si à l’avenir quelqu’un ose me traiter d’antihumaniste – ça m’est arrivé, mais oui -, je ne manquerai pas de lui servir l’anecdote pour lui clouer le bec. Mon comportement n’a-t-il pas été admirable ? Il faut beaucoup d’amour de son prochain pour soutenir un Claude Allègre qu’on déteste dans une piscine parisienne. Beaucoup. Trop ? Peut-être bien.
Je dois commencer par le commencement : je connais très mal Hugo Clément, et ne le lis pas. On le dit écologiste, et comme ce mot est si dévalué qu’il ne veut plus rien dire, pourquoi pas ? Il défend la “cause animale” – une étrange expression, à la vérité -, et il est omniprésent sur des réseaux sociaux comme X, Instagram, Facebook. Ajoutons que le peu que je sais le désigne comme un journaliste n’ayant pas froid aux yeux.
Voilà. Je viens de lire la page que lui consacre Wikipédia, et pour être sincère, cela ne me le rend pas sympathique. Je ne peux me défaire d’une vilaine impression, celle de découvrir un homme amoureux de lui-même, qui papillonne au gré de fleurs multicolores pouvant servir son image.
Notons qu’il y a des éléments troublants. Profitant de l’image qu’il a construite, grâce à la télévision notamment, Clément entend refaire la carte politique de ce pays. L’ambition est grande, le personnage peut-être un peu moins. Au moment où il paraît découvrir, en 2018, l’écologie – qu’il appelle d’ailleurs, souvent, l’environnement (1) -, Clément travaille pour un site apprécié des djeunes, Konbini.
Ce qu’il ne dit pas, et qui n’intéresse personne, c’est que Konbini est la propriété de la multimilliardaire famille Perrodo. Laquelle fait entre autres dans le pétrole et possède des holdings immatriculés dans des paradis fiscaux comme les Bahamas, Guernesey, le Luxembourg. Il n’est pas responsable ? Il ne l’est pas. Mais on a le droit d’interroger un journaliste qui se présente constamment comme un preux à l’affût du scandale.
D’autant qu’il remet cela en 2022 en créant le journal en ligne Vakita. Il se garde bien de prévenir que se trouvent, parmi les investisseurs, des hommes comme les milliardaires François Pinault ou Xavier Niel. Cela commence à faire beaucoup, quand cela n’est encore rien. Car en avril 2023, Clément accepte de participer au “Grand débat des valeurs” – organisé par l’un des pires journaux de la place, Valeurs Actuelles. Clément accepte un débat avec le responsable du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui en conclura qu’il faut « moins de Sandrine Rousseau et un peu plus d’Hugo Clément. »
Je crois que cela suffit. Pourquoi fait-il cela ? Officiellement, parce que l’écologie serait l’affaire de tout le monde. Je n’entrerai pas dans trop de détails, mais il me faut encore aborder deux points. Un, bien sûr, le RN est l’héritier d’infâmes idéologies du passé. C’est un parti protofasciste, ce qui veut dire qu’il n’est pas encore, et ne sera peut-être jamais fasciste, du moins au sens historique. Mais évidemment, il est raciste, ce qui devrait disqualifier d’emblée ceux qui s’en approchent.
De cela, Clément se contrefout. On pourrait attendre qu’il prête davantage attention à ce qui suit : il est inculte. Il sait sans doute plein de choses, mais il ignore quantité de fondamentaux. Un parti politique a sa logique, son histoire, ses pesanteurs. Il obéit à des règles contraignantes dont, visiblement, Clément n’a aucune idée. Jamais, jamais, jamais, même s’il y consacrait mille ans, il ne parviendrait à influer sur le cours politique du RN.
C’est donc un peu gênant, car enfin, tel est le but proclamé : parler et convaincre. Au-delà, la contradiction est flagrante : Clément, qui se prétend obsédé par la crise écologique; Clément qui répète à l’envi que le temps est compté; Clément qui jure qu’il faut secouer d’urgence toutes les formes politiques; Clément s’adresse à un parti climatosceptique. C’est à dire à un parti d’infects négateurs de la crise diabolique dans laquelle nous sommes plongés. Parler avec de tels gens ? Mais pourquoi ?
Dans les conditions réelles du débat politique en France, cette posture ne sert que les intérêts du RN. Bien sûr ! Clément nous rejoue pour la millième fois le coup de “l’idiot utile”, dont l’origine se perd dans les nuées. L’expression renvoie à ces imbéciles qui servent sans forcément le comprendre une cause à laquelle ils se prétendent étrangers. L’archétype de l’idiot utile, c’est l’intellectuel de gauche visitant l’Union soviétique dans les années 30, et acceptant ensuite de défendre le totalitarisme au nom de la liberté et de la paix.
Clément est-il seulement un idiot utile ? Ce serait le réduire que d’affirmer cela. Certes, il sert de (petite) caution à un projet politique dévastateur, mais enfin, à mes yeux, il y a autre chose. Je crois pour ma part qu’il aime à se regarder dans la glace, et qu’au temps de l’hyperindividualisme, il a fort bien compris qu’il lui fallait se distinguer. Je l’ai dit, il papillonne, choisissant des sujets susceptibles de lui valoir admiration. Et détestation ? Et détestation, car pour ce type de caractère, il n’y a jamais qu’un but : apparaître et briller, fût-ce d’une lumière noire.
Je gage – on verra plus tard si j’ai raison – que Clément ne s’arrêtera pas là. Il y a, il y a toujours eu, il y aura toujours une place pour un histrion. L’avenir semble donc assuré. Mais comment tant de dupes tombent-elles dans un si misérable panneau ? J’aimerais comprendre mieux.
(1) J’espère que l’on me pardonnera. L’environnement, mot que je honnis, place bien sûr l’homme au milieu. Ce qui compte, c’est ce qui “environne” les humains.C’est une vision du monde. L’écologie n’a rien à voir. L’homme y est resitué dans un ensemble de liens, de relations, parfois de rets, d’une insurpassable complexité. Le débat est essentiel.
Je serai bref, pour une fois. Enfin, pas trop long. La ville de Nice a connu entre juillet de début septembre 60 de ces nuits qu’on appelle tropicales. C’est une mesure officielle, qui signifie que pendant la nuit, la température n’est pas descendue au-dessous de 20 degrés. Dans ces conditions, on souffre, surtout les vieux, les asthmatiques, les malades. Dans ces conditions, on dort mal, peu.
Je plains ces victimes, car ce sont des victimes, même les si nombreux embagousé(e)s de là-bas. Et dans le même temps, Alger. J’ai parlé au téléphone, voici quelques jours, à un ami perdu de vue. Un Algérien, Kabyle. Il vit en France, visite souvent son pays, qu’il voit s’enfoncer, tout en restant joyeux. Jadis, nous avions interrogé le chanteur Enrico Macias au sujet du maalouf, une musique qui doit beaucoup à la civilisation – Al Andalus – créée en Espagne pendant les siècles où les Arabes étaient dans la péninsule. Le beau-père de Macias était un grand musicien, Cheikh Raymond.
Mais je m’égare. Je demandai à mon ami comment les Algérois, logés si souvent dans de terribles cités de parpaing, avec des coupures d’eau omniprésentes, faisaient pour supporter des températures bien pires qu’à Nice. Elles approchent certains jours de 50 degrés le jour. Il ne savait pas, mais comme c’est un fouineur hors-pair, il m’a promis de mener l’enquête sur un sujet qu’il juge en effet essentiel. Comment font-ils ?
En attendant, l’infamie. Les gogos pensaient que la France éternelle, celle des droits de l’homme, n’avait plus le droit d’exporter des pesticides interdits dans l’Union européenne. Ces chiens de l’agrochimie, en effet, gagnaient des fortunes en empoisonnant à mort les paysans pauvres du Sud. Eh bien, ils continuent, comme l’indique l’extrait d’un article du journal Le Monde qui suit. Je sais qu’il faut être non-violent. Mais c’est dur. Et pardon aux chiens de les avoir comparés à ces salauds. Certes non, ils ne le méritent pas. Ils valent mille fois mieux que les amis du journaliste Patrick Cohen (voir article précédent).
L’extrait du Monde : « Afin de mettre un terme à une pratique qualifiée d’« odieuse » par les Nations unies, la France prohibe depuis 2022 l’exportation de pesticides dont l’usage est interdit dans l’Union européenne (UE) en raison de leur dangerosité pour la santé ou pour l’environnement. Deux ans après l’entrée en vigueur de cette loi pionnière dans le monde, on continue pourtant à produire en France des milliers de tonnes de pesticides interdits et à les acheminer vers des pays aux réglementations moins protectrices, comme le Brésil (première destination), l’Ukraine, la Russie ou l’Inde. Effet boomerang, ces substances chimiques très toxiques reviennent dans les rayons des supermarchés français par le biais de l’importation de fruits, légumes ou épices traités avec ces pesticides. »