Pourquoi je déteste Mélenchon (sur Cuba, encore et encore et encore)

Mélenchon. Je ne vais pas reprendre toute la litanie, non. Petit ponte de l’immonde organisation appelée OCI à Besançon dans le début des années 70, il a été membre du parti socialiste 31 ans, sous-ministre de Jospin jusqu’en 2002, non sans s’être emparé en 1991, avec son compère Julien Dray – ce grand amoureux des montres – de l’association humanitaire Frères des Hommes, pour les besoins de son courant politique.

J’ai pointé ici les inepties prononcées par lui au sujet du Tibet. Et son formidable soutien à une bureaucratie chinoise qui envoie sur les routes 200 millions de mingong, ce qu’on appelait chez nous, il y a 150 ans, des chemineaux. Des vagabonds. Voilà qu’il récidive au sujet de Cuba, où les frères Castro virent de la fonction publique 500 000 personnes, sur une population de 11 millions 500 000 personnes. En attendant de tripler ce chiffre fou, et au-delà. Mélenchon vient de déclarer que Cuba n’était pas une dictature, et que les Cubains « choisissent librement leurs affaires ». Texto.

Seule l’injure me vient à l’esprit, et de la pire espèce, croyez-moi. Mais je ne m’abaisserai pas devant pareil personnage. Seulement, je veux clamer ce que je ne glisse ici, en règle générale, que par allusions. L’ignoble histoire dont se gargarise ce pauvre monsieur s’appelle le stalinisme, sous toutes les formes possibles. Staline serait-il vivant que Mélenchon nous vanterait probablement les avantages des kolkhozes et des sovkhozes. Mais je vous dis qu’il est un autre fil de l’histoire, qui ne se confond pas avec la barbarie stalinienne.

Moi, quand je pense au siècle des massacres qu’a été le vingtième, je n’oublie jamais mes frères. Ce sont les révoltés de Kronstadt de mars 1921, levés contre la dictature du parti bolchevique, réclamant la liberté pour le peuple, et qui finirent étranglés, fusillés, déportés. Ce sont les braves de l’armée de Makhno, cette makhnovchtchina créée en octobre 1918, et qui combattit pendant quatre ans l’Armée rouge et les armées blanches tsaristes. Ce sont ceux du groupe Los Solidarios, formé à Barcelone vers 1922 par les anarchistes Francisco Ascaso, Buenaventura Durruti,  García Oliver, Gregorio Jover, Antonio Ortiz, Ricardo Sanz,  décidés à rendre coup pour coup à la violence sociale. Ce sont ceux de la colonne Durruti, bataillant par force, en 1936, contre la soldatesque fasciste de Franco et les sbires de la police politique stalinienne espagnole, encadrée par des tueurs venus de Moscou.

Je me fous que cela paraisse grandiloquent. Je m’en fous. Entre un Mélenchon, qui n’aura jamais rien fait que diriger, et d’autres, dont je fais partie, il y a, il y a toujours eu, il y aura toujours des fleuves de sang. Bureaucrates soviétiques, bureaucrates chinois, bureaucrates cubains ne forment qu’une seule et même canaille. Mais tout le monde n’aime pas la servitude. Mais tout le monde n’est pas prêt à applaudir Mélenchon ou se laisser impressionner, si peu que ce soit, par ses moulinets et ses poses robespierristes.

¡ Y que se vaya, él ! Que se vaya al diablo. Que se vaya a la mierda.

PS : En l’occurrence, je suis bien certain que les lignes ci-dessus ont intimement partie liée avec la crise écologique. C’est aussi parce que les mots et la pensée qui les forge ont été pervertis qu’il est si difficile d’avancer. Réfléchissez avec moi. Le changement – valeur cardinale face au danger qui nous cerne de tous côtés – s’exprime depuis cent ans dans une langue surchargée par le mensonge. Si l’on veut du neuf, il est nécessaire de parler autrement. Et donc franchement. Et donc, en disant leur fait aux nombreux Mélenchon de la place.

38 réflexions sur « Pourquoi je déteste Mélenchon (sur Cuba, encore et encore et encore) »

  1. Jusqu’au mot de valeur qui est pourri, mais que tu emploies dans le post scriptum… la question étant pour quiconque, et du point de vue moral où tu ranges ce post, « qu’est-ce que tu fais de ce que tu valorises, jusqu’où peux tu aller pour assouvir ou défendre tes valeurs? »

    Bref, ce mot à lui seul charrie les préjugés et le prêt à penser…

  2. Eugène,

    Mais le mot de valeur est sublime ! Il faut le défendre contre tous ceux qui le dénaturent. C’est le noyau dur, c’est l’ultime protection. Mes valeurs, nos valeurs, on n’y touche pas. Bien à toi,

    Fabrice Nicolino

  3. Mélenchon va drainer, et draine déjà vers lui, des ex abonnés au PC, qui ont même basculé vers le FN ! Ce tribun à la bouche en forme de mégaphone, plait beaucoup à pas mal de « nostalgiques » 😉
    Pour ton texte ci-dessus: CQFD.

  4. J’ai presque envie de re-poster mon témoignage sur le racisme de cet obscure bidochon, que je trouve plus pervers et méprisant que celui d’un Le Pen… JMP a renoncé à la colonisation, pas mélanchon…

    Et ce que tu dis Fabrice, ça rejoint, je trouve, la question du racisme de cette catégorie de gens de gauche: cette façon de ne pas aimer l’autre en tant qu’autre, tel qu’il est, mais de ne considère qu’il doit se forger à notre convenance!

    Je ne comprend pas qu’un Paul Aries puisse lui adresser la parole…

  5. Que de haine et de violence! La haine n’a jamais rien réglé. Pourquoi s’en prendre à Mélenchon, homme politique insignifiant, même s’il se démène devant les caméras comme tous les politiques. Il n’est qu’un petit élément du système.Ce ne sont pas les politiques qui sont dangereux, même s’ils sont au pouvoir. Ils ne sont que des marionettes au main du véritable pouvoir qu’est le complexe multinational éconopmique, financier, technologique,scientifique qui détruit la planète, les peuples et leur culture et mode de vie, par soif de puissance et de profit (complexe bien décrit dans tes livres). Il ne faut pas s’arrêter à l’arbre qui cache la forêt.Eprouver de la haine c’est déjà une forme de défaite ou d’impuissance devant l’énormité du problème. S’inspirer de Gandhi ou Aung San Suu Kyi qui n’ont jamais éprouver de haine contre leurs ennemis qui les jetaient en prison. Devant le défit qui se présente à nous la seule méthode et la non-violence comme ils nous l’on montré. Malgrés tout les rudes coups qu’ils ont reçu ils son restés sans haine et c’est ce comportement qui est une signe de force et de foi dans la voie que l’on suit.

  6. Fabrice,

    Je comprends ce que tu me dis, mais je te demande aussi de comprendre ce que je vais reformuler autrement, avec le cas intéressant de Mélenchon. J’ai eu le « plaisir » d’entendre ce monsieur en direct sur la radio:
    1-dans ses propos sur Cuba.
    2-concernant son ambition de pouvoir!

    le point 1 m’avait scotché, jusqu’à ce que le journaliste lui fasse repréciser 2 (dans les rapports du PG avec le PS)

    Qu’est-ce qui est le plus dangereux chez ce mec: ses propos provocateurs sur la démocratie cubaine ou son ambition?

    Ma réponse (ce qui n’empêchera pas que tu puisses me répondre): son ambition démesurée (hors norme) pour le pouvoir va lui faire dire n’importe quoi, dont le point 1. Autrement dit, il VALORISE tellement cette idée de pouvoir qu’il en perd le sens commun. Ni plus ni moins que mon chien quand il flaire une chienne. Mais ce qui est naturel chez l’animal devient bestial chez l’humain qui, bien qu’aspirant à gouverner autrui montre ici qu’il se gouverne si peu.

    Ainsi, de mon point de vue, le problème n’est pas tant ce qu’on valorise ou les valeurs qu’on affiche, mais le minimum de distanciation que l’on est capable de prendre avec cette valorisation.

    Tu nous faisais remarquer il y a pas si longtemps l’impuissance d’Obama. Je disais la même chose dès 2008 du simple fait qu’il n’y a jamais d’homme politique miracle, mais au mieux des lois et des codes qui vont peut être permettre aux humains – et sur un territoire limité – de vivre harmonieusement.

    Bref, j’accorde plus d’importance aux processus (de pouvoir) qu’aux hommes (de pouvoir) parce que ce sera la pertinence des premiers qui montrera le dérisoire (potentiellement très dangereux, comme l’ex peintre en bâtiment l’avait montré) des seconds. Et comme la seule porte de sortie possible à la simultanéité des crises passera par la sagesse, je deviens instinctivement méfiant des excès de valorisation…

  7. Je l’ai entendu sur Inter, il a dit que le régime cubain n’était absolument pas une dictature, certes ce n’était pas une démocratie « au sens où on l’entendait chez nous ». Ca doit pas être des hommes et des femmes comme nous les Cubains, alors !

  8. Guy,

    Je sais que cela n’a pas l’air, mais pour l’essentiel, je suis devenu non-violent. Pour la raison que la violence se retourne contre les peuples et contre la vie. Quant à la haine, oui, ce n’est pas bien. Seulement, c’est pour commencer le monde qui n’est pas bien. Et pour ce qui me concerne, j’essaie de ne jamais oublier les victimes. Mon coeur est au côté des vaincus. Pas du côté des Mélenchon. J’avoue et j’assume penser des choses qui ne sont pas présentables. Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  9. « […] il a été membre du parti socialiste 31 ans, sous-ministre de Jospin jusqu’en 2002 […]

    Et il a dit STOP en 2008. Vous voudriez qu’il reste PS toute sa vie ? Qu’est-ce que vous avez contre les gens qui reconnaissent leurs erreurs ?

    Et que dites-vous du cas de l’amiral américain Hyman Rickover qui a oeuvré toute sa vie et de toutes ses forces pour le développement du nucléaire civil et militaire, et qui s’est finalement retourné contre eux ?

    « Tous les deux ans, depuis 1962, il demandait la faveur présidentielle de demeurer en poste, et il l’obtenait, sans coup férir, malgré les réticences du pouvoir exécutif. »

    […] « Le Joint Economic Committee, l’un des plus influents du Congrès, s’est réuni le 28 janvier 1982 pour lui rendre hommage […].

    À son tour, en remerciement, l’amiral Rickover « rend hommage au Congrès auquel il doit sa carrière, unique dans toute l’histoire des États-Unis. Soixante ans de service actif […].

    Puis à un certain moment, le remerciement prend une drôle d’allure : » […] quand on lui demande ce qu’il pense de l’énergie nucléaire, il évoque soudain les dommages potentiels d’un dégagement radioactif pour les générations futures, et provoque la stupéfaction de l’assistance, prête à tout entendre de lui – sauf cette dénonciation sans merci des applications de l’atome. Le voici pour la première fois comme intimidé devant ce qu’il s’apprête à dire ; il introduit son exposé par cette formule : « Je vais être philosophique. » Et il proclame que le nucléaire est un mal absolu à combattre et à éradiquer, non pas seulement les applications militaires, mais encore toutes les applications civiles, des centrales de puissance aux appareils et aux sous-produits destinés à un usage médical. »

    « […] Je crois qu’au bout la race humaine va s’anéantir elle-même, dit-il, et il est beaucoup plus important de contrôler cette force horrible et d’essayer de l’éliminer, que de l’utiliser, fût-ce pour des raisons médicales ou pour produire de l’électricité. […]

    Alors, vous pouvez me demander pourquoi mes sous-marins nucléaires ? Ma réponse est : c’est un mal nécessaire [Guerre Froide]. Je les coulerai tous. […]. Je ne suis pas fier du rôle que j’ai joué dans cette histoire. […] »

    Fabrice, vous dites encore : « Petit ponte de l’immonde organisation appelée OCI à Besançon dans le début des années 70 ».

    Et qui n’a pas été trotskiste ou léninistes dans les années 60 et 70 ? certains ne l’ont pas été en effet. Mais nombreux sont ceux qui se disaient d’extrême gauche et qui ont fini à droite. Et l’important c’est de pouvoir changer d’avis, non ?

    Ou alors vous pensez que « socialiste un jour, socialiste toujours » ?, « léniniste un jour, léniniste toujours » ?

    Vous refusez aux hommes la capacité de changer. Pourquoi ne leur donnez-vous pas une chance ? Pourquoi répétez-vous pour la dizième fois que Mélenchon a été au Parti socialiste pendant 31 ans ? Pourquoi ?

  10. A Mr Nicolino.
    Quel spectacle deplorable…ça ferraille dans tous les sens! Des climatosceptiques et autres ecolophobes qui s’en prennent à coeur joie apres la chute des flocons de neige au coeur de l’hiver.Mais le plus triste est le spectacle que donnent les ecolos en se dechirant. Apres le « charity-business » on a droit à « l’ecolo-business »et donc l’os à moelle est dispute par les uns et les autres. On s’en prend à « l’ecologie bisounours » et ses accointances avec les grandes entreprises adeptes du recyclage et de l’effet rebond. Et pourtant c’est toujours une bonne vitrine d’avoir YAB, Hulot et Orru (WWF)comme soutiens pour les Cahiers de Saint Lambert.
    On s’en prend au « boy-scout » Hulot ,ça promet quand il va sortir de son antre pour se declarer candidat aux elections il va s’en prendre de la part de toutes les chapelles ecologistes. Et pourtant on n’oublie pas d’inviter, toujours pour les Cahiers, les « membres de son gouvernement », je veux parler des tres respectables et competents membres du comite de veille ecologique de la fondation Hulot.Ils sont pourtant nombreux dans ce comite à n’avoir plus le droit d’etre » ecolo » du fait d’avoir pris des positions divergentes concernant le nucleaire civil.
    Que dire des guerres fraticides entre les decroissants et ceux de la « croissance verte », entre les historiques de Green Peace, P. Watson, et les pantouflards de Grenn peace version 2010.
    C’est vrai Mr Nicolino, en ce début de 2011, il était urgent d’agiter la marionnette Melenchon dans le marigot politique franchouillard.
    Comme beaucoup d’autres vous avez vous aussi , deja, oublie la catastrophe humaine et ecologique qui a pour nom Haiti et ces « encore » milliers de morts à cause des latrines des gens d’en haut qui se deversaient dans le ruisseau des gens d’en bas, haitiens.
    Homo Sapiens à des supers outils pour exprimer sa pensee qui n’a sans doute guere evolue depuis que son frere Homo Neanderthalis l’a quitte avec le « grand hiver ».
    Il n’est plus trés loin le temps ou Dame Nature reprendra ses droits et petit Homo Sapiens invoquer tous les esprits et tous ses dieux pour essayer de comprendre ce qui lui arrive.
    Fidele lecteur, depuis le debut, des Cahiers.
    R.B

  11. mais le mot valeur n’est ni sublime, ni pourri; il faudrait d’ailleurs ajouter le mot « commune » et coller tout çà au pluriel; c’est bien çà la tristesse des valeurs de
    merde partagés par les citoyens; dans le pays dans lequel je vis, les valeurs communes sont : le fric, le sexe, la célébrité, le pouvoir d’achat, et les bagnoles.et le petit clan de chers amis auquel on appartient.
    les politiques qui veulent se faire élire devront acter ces valeurs! malheur à qui voudra aller en sens contraire.
    Aussi la bonne alimentation (malgré tout le pataqués fait autour, 1000 mac donald! symbole de ce que les gens aiment ici), la nature, l’écologie, l’ouverture aux autres…les différents (au sens large et non idéologique du terme) ne sont absolument pas des valeurs communes à la France, malheureusement.
    les politiques ne sont que le reflet des citoyens, de leurs clients, comme disaient les romains. chacun les siens, mélenchon a les siens, comme les autres
    Avec la manipulation assortie de langue de bois absolument partout, partout ; on dit que les français sont pessimistes (les plus) et bien il ya de quoi!

  12. Qui subventionne le gouverment chinois en autorisant l’importation de leurs produits?
    Vous et moi
    Qui consent à ne rien dire sur l’embarguo américain sur la population et l’économie cubaine?
    Qui a envie l’irak et l’afganistan pays souverain?
    Qui a autorsié des tortures dans les prisons irakiens?
    Qui a tué et tue encore des civils grace à des bombes chirurgicales?
    Qui a creé un rison endehors du droit internationnale?
    Des pays qui défendent la démocratie et les droits de l’homme, on rigole un peu jaune.
    Ouvrez un peu les yeux.

  13. J’ai l’impression de connaître un peu mieux le parcours de Mélenchon que vous :

    Il a été membre du PS pendant 31 ans, mais a fondé la Gauche Socialiste en 1988, et s’est battu dès la première moitié des années 1980 contre la majorité « droitisante » du PS. Quand il a proposé pour la première fois en 1990 un projet de loi correspondant au PACS, on l’a traité de gauchiste. Sous Jospin, il a encore tenté de faire pression pour faire passer des idées de gauche radicales. On l’a traité de gauchiste. Jack Lang ne l’aimait pas. Après la claque de 2002, il a recréé un mouvement de la gauche du PS, sans succès. En 2005, on l’a traité de sale gauchiste, encore une fois au sein même du PS, parce qu’il voulait rassembler l’autre gauche contre le Traité Constitutionnel. Il a pensé des années qu’il fallait s’accrocher au plus grand parti de gauche pour que sa majorité soit son aile gauche, sans succès. En 2008, il est parti, et a entrepris de réaliser son projet de longue date : former un parti avec les idées de l’aile gauche du PS, et rassembler l’autre gauche pour contrer le PS droitisant. Aujourd’hui, son parti est un parti écologiste, républicain et socialiste, rassemblant des déçus du PS comme des Verts (Martine Billard, figure des Verts pendant des années, en est co-présidente). C’est un parti qui a accueilli plein d’intellectuels et de chercheurs qui proposent des solutions PRÉCISES ET CONCRÈTES pour amorcer une révolution citoyenne et culturelle nécessaire, face à l’urgence écologique, et aux catastrophes économiques et sociales qui risquent fort de nous tomber dessus.

    Au lieu donc de cracher votre venin contre un seul homme, Mélenchon, comme le font la droite, Cohn-Bendit et le PS de Huchon et de Valls, je vous conseille de lire les premières propositions du Parti de Gauche retenues par le Front de Gauche ici : http://programme.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=section&id=1&Itemid=13

    Par ailleurs, en ce qui concerne sa position sur Cuba, je vous conseille de lire ce message d’une internaute d’Arrêt sur Images : http://www.arretsurimages.net/forum/read.php?5,1131392,1132164#msg-1132164

    Dites-moi si vous pouvez le lire même si vous n’êtes pas abonné au site. Si vous ne le pouvez pas, je le copierais ici.

    Bref, le Front de Gauche est la meilleure voie possible, et de loin, pour sortir du libéralisme, du productivisme, et ainsi protéger l’intérêt général. Je pense qu’il y a urgence, et que c’est notre seul espoir de changer la donne et de contrer les libéraux et sociaux-démocrates, comme les Islandais viennent de le faire. Si les anti-capitalistes se mettent à se battre entre eux, au lieu de s’unir, c’est clair qu’on est mal parti, et vous y contribuez. En avez-vous conscience ?

  14. Je vois que nous avons les mêmes « frères » de lutte dans nos mémoires. Tant mieux ! Il y en aurait beaucoup à ajouter à ta liste, ne serait-ce que ceux qui se sont fait écraser par les chars russes à Budapest ou à Prague… Tu devrais lire l’hommage rendu à Louise Michel, à l’occasion de l’anniversaire de sa mort, sur le site de… Lutte Ouvrière (eh oui, l’OCI, les Lambertistes, c’est une chose, mais ces autres zozos remuent encore de la nageoire)… Je suis des plus pessimistes quant à l’avenir proche. L’avenir éloigné c’est moins grave je ne le vois carrément plus à cause du brouillard…
    Au fait, meilleurs vœux pour 2011 et bonne continuation pour « planète sans visa ».

  15. Bonsoir,
    Avant de lancer des contre-vérités pareilles sur le compte de Mélenchon ce serait bien de vous renseigner à la source.
    Vous ne faites que répéter ce que les gens mal-informés répètent à l’envi.
    Mais bon, je ne vais pas vous convaincre… je ne vais donc pas perdre plus de temps.
    Dommage, je croyais les écologistes, ce que vous êtes (?) plus sérieux.
    Salutations.

  16. Comme je l’ai laissé entendre s’énerver sur Mélenchon c’est dépenser de l’énergie qui serait plus utile en direction des vrais responsables. Mélenchon n’est qu’une marionnette assez insignifiante, un bien faible élément du système. Tes livres sont dirigés vers les bonnes cibles!

  17. Et Frédo, le neveu de Tonton, l’avez-vous entendu dire, la tête tournée pour ne pas regarder la journaliste dans les yeux, qu’il était très exagéré de dire que la Tunisie était une dictature ? Quelle honte !

  18. Merci Fabrice pour tes mots justes.
    Quand on fait de l’écologie le combat de sa vie, on ne supporte ni les salopards de droite, ni les crétins de gauche. Les premiers sont bien visibles, les seconds avancent masqués.
    Beaucoup sont dupés par ces derniers, bien plus nombreux (les dupés) qu’on ne l’imagine !
    Je remercie ceux qui les démasquent (les crétoins de gauche)… tout en continuant de se faire un malin plaisir à trucider ceux de droite qui, bien entendu, ne méritent que ça ! Borloo en sait quelque chose, non ?
    Viva Durruti !

  19. a sylvain, j’ajoute que j’ai enfin compris qu’être contre la mondialisation qui détruit les emplois ici , accroit le chomage, ce qui est la base fondamentale de toute cette merde sociale, et bien c’est être du côté du mal!
    idéologie que les affairistes nous ont bien mis dans le crane. cela leur permet ainsi, par exemple de faire du plancher pour pas cher en Chine: 150 ouvriers venus des campagnes en un clin d’oeil et équivalent de 2 ouvriers français! Ya pas photo! c’est sur.
    quant aux intellos, leur job n’étant pas menacé par cette mondialisation ils s’achètent pour pas cher une bonne conscience.(journaliste, écrivains, avocats, etc..) . pas tous.

  20. Si Mélanchon handicape le parti de gauche, il y a plus urgent que de s’acharner dessus et de faire la besogne des flingueurs du ps et de l’ump.

  21. De Lionel, en réponse à Eugène :

    Je peux me tromper mais je pense que la valeur dont parlait Fabrice en vous répondant il y a peu disant que ce qui c’était était un noyau dur intouchable serait, à mon sens, une morale, un ensemble de règles ou encore ce que représente quelqu’un ou un quelque chose symboliquement, et ce personnellement ou pour un groupe, une société.

    Ce qui se rattache à la notion de liberté d’une société d’individus pleinement conscients, qui ont leur libre arbitre, leur individualité.

    A ne pas confondre bien évidemment, bien que ce soit le même mot, avec la valeur économique ou marchande, valeur d’échange des économistes ou que nous connaissons tout un chacun et que vous pointez du doigt.
    Cette valeur marchande qui n’est que l’expression visible de la valeur en tant que quantité de travail abstrait dépensé et support de médiations sociales.

    En effet dans les sociétés capitalistes la valeur est alors la quantité de travail abstrait contenue dans les marchandises (biens ou services), c’est-à-dire une simple dépense d’énergie, d’effort musculaire ou de réflexion, de temps, d’une moyenne de toutes les activités humaines et non pas le fait que ce travail serait intellectuel ou virtuel).

    Les producteurs /consommateurs, rouages hyperspécialisés dans une interdépendance devenue totale et mondiale que nous sommes tous en tant que représentants de marchandises entrent alors en contact et mettent à égalité leurs activités en échangeant ces marchandises qui deviennent des fétiches (tout comme le travail abstrait) puisqu’elles contiennent des rapports sociaux et des rapports de production et que l’on croit dépendre d’elles.

    Ce qui se rattache à une réalité d’aliénation collective par cette valeur qui entraîne une soumission impersonnelle, indirecte et abstraite (puisque fétiche) et qui n’a pour but que son auto-accroissement, mais bien liée à une forme spécifique de socialisation capitaliste-marchande historique.

    Le mot valeur n’est pas pourri, il a plusieurs sens c’est tout dont certains dépendent fortement de formes de socialisation que revêt l’histoire.

  22. A Sophie de Lyon : perso, j’hésite entre Mélenchon et Manuel Valls! Mais j’ai raté leur passage chez Drucker, vous n’auriez pas la cassette?

    Je déconne…je préfère les vrais spectacles de cirque.

  23. Raton Laveur, votre commentateur est affligeant de stérilité.

    Sophie, merci pour le lien. Parceque le commentaire que vous citez mérité d’être partagé à mon sens je le copie ci-dessous :

    — début du commentaire qui ne m’appartient pas mais qui est tiré de ce lien :

    Citation:Et avec une pointe de « Cuba n’est pas une dictature » ?

    …mais n’est « certainement pas une démocratie où on l’entend, nous, ça c’est tout à fait évident », a-t-il dit.
    Selon moi, ce problème est complexe ; sa position relève à la fois d’une juste observation de la situation géopolitique de Cuba, et d’un choix de langage stratégique et tout à fait défendable. La question l’a pris un peu au dépourvu, et il a presque bafouillé, cherchant comment exprimer cette complexité en deux phrases, ce qui est presque impossible. Selon lui, il serait absurde et dangereux de résumer la situation à Cuba comme le fait le gouvernement américain, leader mondial du capitalisme financier à la tête de la première puissance militaire, condamné par 10 Prix Nobel à propos de leur embargo sur Cuba, de leurs multiples attentats contre Cuba, de leurs prises d’otages (les fameux 5 Cubains de Miami) et par ailleurs à propos de leur camp de Guantánamo basé à Cuba. Dire simplement : Cuba est une dictature, point, c’est à mon sens une erreur. Pourquoi ? Je vais essayer de vous l’expliquer, même si je suis très loin d’être experte en la matière.

    Mélenchon, pris au dépourvu, n’a presque pas su réagir à tant au piège qu’on lui tendait : comment répondre à une telle question piège ? J’aurais naïvement répondu : « oui, mais », mais Mélenchon ne peut leur concéder cela. Dire : Cuba est une dictature, c’est ranger Cuba dans la même catégorie que le Chili de Pinochet qui a assassiné certains de ses amis, ou dans celle de la Corée du Nord dont on connaît de loin les désastres. Dictature = pouvoir d’un seul contre l’intérêt général, contre le bien commun, contre le peuple qui en subit durement les conséquences ; famine, assassinats, emprisonnements, sous-développement. La réalité, c’est que Cuba ne peut pas être vraiment rangé dans cette catégorie, même s’il ne peut « certainement pas » être rangé dans celle des démocraties, comme l’a bien dit Mélenchon.

    Que dire ? Donnons des exemples. C’est une « dictature » qui a un taux de mortalité infantile inférieur à celui des États-Unis, et qui a fourni le plus d’aide médicale à Haïti juste après la catastrophe de janvier 2010. C’est une « dictature » où les connexions à Internet sont contrôlées, qui refuse à son peuple d’aller et venir librement hors de ses frontières, où les droits de l’homme sont donc bafoués, mais où l’éducation et les soins médicaux sont entièrement gratuits, où l’espérance de vie est à peine plus basse qu’aux États-Unis, où la parité est largement plus respectée qu’en France (En France, en 2007, 19,9 % des parlementaires étaient des femmes, contre 35,96 % à Cuba en 2005 – Cuba était au 7ème rang mondial d’après le Rapport mondial sur le développement humain de 2005, et 43,2% en 2010 !) et qui accueille chaque année 2 millions de touristes, des milliers d’étudiants étrangers et des milliers de malades souhaitant se faire soigner ou opérer à Cuba (20 000 en 2006) – des Latino-Américains comme des Européens, des Américains, et des Canadiens. Cuba est donc une drôle de dictature, où la pauvreté est immense – les médecins ne sont pas payés plus de 30$ par mois – mais qui garde cependant un taux de développement extrêmement élevé par rapport à l’immense majorité des autres pays d’Amérique latine selon The Economist, malgré les conséquences dramatiques de la chute de l’URSS pour Cuba, en 1991. Comment font-ils ? La réponse est évidente : ce sont des conséquences directes du régime communiste – système de santé et d’éducation entièrement gratuits, divers services publics gratuits, et distribution de vivres par le biais de tickets de rationnement. Plusieurs questions se posent alors inévitablement : le niveau de développement de Cuba justifie-t-il son non-respect des droits de l’homme ? Bien sûr que non. Il faut une transition démocratique à Cuba. Mais que se passerait-il si Cuba cédait aux pressions américaines et ouvrait son pays aux doctrines libérales ? Le niveau de développement serait-il maintenu ? Les inégalités augmenteraient-elles d’un coup ? Peut-être, peut-être pas. Comment le savoir ? C’est un grand débat, et je n’ai certainement pas la compétence et les connaissances pour y répondre.

    Reprenons ces exemples concrets et précisons-les :

    Voici les PIB par habitant de 4 pays : les États-Unis, le Mexique, la Jamaïque et Cuba en 2000, fournis par le CIA World Factbook de 2001 :

    États-Unis : 36,200
    Mexique : 9,100
    Jamaïque : 3,700
    Cuba : 1,700

    L’écart entre les États-Unis et Cuba est immense : le PIB par habitant des États-Unis en 2000 est plus de 20 fois celui de Cuba, et celui du Mexique plus de 5 fois. Le PIB par habitant de Cuba était donc entre autres à peu près équivalent à celui d’un pays comme le Rwanda, en 2000. La liste du CIA World Factbook de 2006 donne le PIB par habitant de Cuba à 3900$ par tête.

    Examinons maintenant l’espérance de vie, la mortalité infantile, et le taux d’alphabétisation, selon les rapports d’Amnesty International de 2009 :

    – États-Unis : 77,9 ans d’espérance de vie, mortalité des moins de cinq ans (M/F) : 8 / 8 pour 1000, et pour une raison inconnue, Amnesty International n’a pas fourni, contrairement aux autres pays, le taux d’alphabétisation, qui n’est pas non plus accessible sur le site de l’UNICEF (ils laissent un blanc). Par contre, l’UNICEF fournit le taux de scolarisation en école primaire aux États-Unis, qui est de 91,5%.

    – Mexique : 75,6 ans d’espérance de vie, mortalité des moins de cinq ans (M/F) : 22/17 pour 1,000, taux d’alphabétisation : 91.6 %.
    Jamaïque : 72,2 ans d’espérance de vie, mortalité des moins de cinq ans (M/F) 18/16 pour 1,000, taux d’alphabétisation 79.9 %.

    – Cuba : 77,7 ans d’espérance de vie, mortalité des moins de cinq ans (M/F) : 7/6 pour 1000, taux d’alphabétisation : 99,8%, taux d’inscription en école primaire : 98,8%.

    – Rwanda : 45,2 ans d’espérance de vie, mortalité des moins de cinq ans (M/F) : 199/173 pour mille, Taux d’alphabétisation : 64,9%.

    Cuba est donc un pays tordu, bizarre, dont le système dictatorial semble bien paradoxalement protéger sa population, tout en bafouant les droits de l’homme – la liberté d’aller et venir hors du pays, la liberté de la presse, la pluralité politique. C’est vraiment très singulier. On ne peut pas nier catégoriquement que ce système n’a pas du bon, puisque de simples chiffres nous forcent à l’admettre. À moins qu’Amnesty International soit « pour la dictature cubaine », pour reprendre l’expression si fine de Quatremer à propos de Mélenchon. J’ose soupçonner que c’est pour protéger les bienfaits apparents de ce système – essentiellement en éducation et en santé – contre une pression gigantesque, condamnée par l’ONU et plusieurs Prix Nobel, exercée depuis des années par les États-Unis et tout ceux qui mènent une guerre idéologique contre les idéaux communistes, que Cuba va à l’encontre de certaines libertés fondamentales que tout État se doit bien entendu de garantir. Mais ce n’est qu’une hypothèse. Après tout, c’est le droit de tout le monde de vouloir comparer un pays presque plus développé que les États-Unis selon Amnesty International – et on peut aussi comparer le nombre d’exécutions à Cuba et aux États-Unis et le nombre de morts liés aux politiques militaires des deux pays -, à un pays comme la Corée du Nord (estimations selon Amnesty International : 66,8 ans d’espérance de vie et mortalité des moins de cinq ans (M/F) de 62/62 pour 1,000). Je trouve personnellement comme Mélenchon que cela pose problème, et que l’étiquette « dictature » est trop liée à une image qui ne correspond pas, et qui va même à l’encontre du niveau de développement de Cuba. Après, on peut jouer avec les mots, et dire : « c’est une dictature, mais… » Mélenchon choisit de refuser cela, parce que ce que les gens et les journalistes retiennent dans ce cas, c’est toujours seulement : « c’est une dictature », ce qui correspond à la propagande du gouvernement américain et de l’Europe libérale, qui ont intérêt à dénoncer toutes alternatives de développement au capitalisme, et à cacher le plus possible cette complexité de la réalité, par l’intermédiaire de ce genre de raccourcis, de comparaisons à partir de termes effrayants, avec l’aide de la machine médiatique et par le biais de stratégie de communication diverses.

    J’approuve donc Mélenchon quand il dit : non, ce n’est pas une dictature, mais ce n’est « certainement pas une démocratie où on l’entend nous, ça, c’est tout à fait évident ». Mais bon, ce sujet mérite des débats sans fin.

    — fin du commentaire

  24. @Raton Laveur : eh bien mon pauvre petit, vous ne savez pas encore que nous vivons en « démocratie médiatique » ? Vous ne vous étiez pas encore rendu compte que pour accéder au pouvoir, il faut passer par le cirque ? Je plains votre naïveté, mais je l’admire aussi. C’est beau la candeur. Enfin… vous avez plutôt l’air d’avoir des dents bien acérées pour un bisounours…

    PS : à commentaire puant la condescendance et l’ironie à deux balles, commentaire puant la condescendance et l’ironie à deux balles, mais cette fois agrémenté d’un argument (il est nécessaire de passer par les médias de masse pour taper dans la fourmilière, sinon on tape dans le vide). La toile est une arène cruelle. Snif

  25. Traiter Mélenchon de crétin, c’est vraiment être une simple éponge face aux médias de masse. Quels sont vos arguments ? Quelles sont vos preuves ? Je suis Mélenchon depuis des années, et j’ai tout sauf l’impression que c’est un crétin. Au contraire, je le trouve intelligent, cultive, et brillant dans les débats (voir par exemple le débat récent sur France Culture, sur le peuple : http://video.liberation.fr/video/iLyROoafzJkN.html , et finalement toutes les vidéos de Mélenchon de plus de 10 minutes)

    Vous ne faites que répéter bêtement les insultes des médias de masse : Mélenchon crétin, Mélenchon ronchon, Mélenchon stalinien (!), Mélenchon ceci cela, et vous tombez dans le piège de ces journalistes qui chassent le Méluche en colère, qui, au bout de dix attaques, finit en général par s’énerver. Et hop ! On conclue que Mélenchon s’énerve tout le temps, et fait de la provoc’. Je vois que les laveurs de cerveaux ont bien réussi leur coup sur certains lecteurs du blog de Nicolino, et, diable, apparemment même sur son auteur ! C’est affligeant… Tout ça parce que vous êtes anarchiste, et que vous pensez bêtement que la révolution viendra du ciel, et qu’on ne peut jamais changer les choses par le biais d’un gouvernement, qui pourrit nécessairement tout ceux qui y passent…

    « Élections, piège à cons ! » Criez-vous. C’est ce vil slogan qui l’est, un piège à cons. C’est tellement reposant de ce dire qu’on ne peut rien faire, et baigner dans un cynisme confortable qui vous fait passer pour un intellectuel à contre-courant, donc cool. Pour moi, ça, c’est un cri d’une bêtise inouïe, ou d’un cynisme morbide. Je préfère personnellement me battre pour empêcher des catastrophes, au lieu de rester passifs et de gueuler et de gesticuler dans mon coin en pensant agir et faire mon super rebelle tout en arrangeant bien les affaires de ceux qui ont intérêt à ceux que les gens se disent justement : élections, pièges à cons ! Pratique ! Ces anar’ font des voix en moins pour les vrais partis de gauche.

    Des manifs à 50 contre le nucléaire, ça ne fait rien, RIEN, contre l’État et le nucléaire, même si c’est par certains côtés nécessaires. Il faut bien se le fourrer dans le crâne : les actions locales et ponctuelles ne pourront jamais casser le système. Jamais. Pire : se contenter de ces petites actions arrange les puissants. Pour être le plus efficace possible, il faut prendre le pouvoir, GOUVERNER face aux grandes banques et à tous les court-termistes. Impossible ? Et la révolution citoyenne d’Islande ? Et les révolutions citoyennes d’Amérique latine ? Rien n’est jamais parfait, nous ne vivrons jamais en bisounours land, mais il faut se battre VRAIMENT, et pour cela s’emparer des plus grandes armes : le peuple et l’État. IL LE FAUT. BOUGEZ VOUS UN PEU !

  26. valeur marchande (économie, calcul) et valeur morale. les 2 grands sens .
    sur le plan moral qui nous occupe ici, les valeurs sociales communes ont un aspect « obéissance »: les individus ne les choisissent pas au rayon « mes valeurs, c’est mon choix », prêtes à porter chez Carrefour, ou Auchan, elles leur ont été inculquées par l’éducation, les parents, la famille, elles font partie des individus, pour pouvoir être porteuses d’effets profonds, quelqu’ils soient.

  27. …persiste et signe. J’ai assisté ce jour à un merveilleux spectacle de cirque et me sens beaucoup plus riche que si j’avais perdu mon temps à écouter votre champion.
    Chacun ses goûts!^^

  28. Raton est toujours dans la ligne du parti (je rigole), vous n’avez pas pas remarqué? toujours d’acc avec le chef et contre les autres gnous ! (bien sur ceci est de l’humour)

  29. Je ne veux répondre à personne en particulier, car je verserais dans le sarcasme et pis encore. J’ai même vu un ! après le qualificatif stalinien accolé à Mélenchon. Pauvres de nous. Tant d’inculture, je l’avoue, me fait frémir. Et rire, mais moins.

    Fabrice Nicolino

  30. Eh non, cher Fabrice, Jean-Luc Mélenchon n’est absolument pas stalinien. Je soutiens moi-même le Parti de Gauche de toutes mes forces, et je ne suis absolument pas stalinienne ; je n’ai d’ailleurs jamais été communiste. Oh, ça vous dérange ? Mais pourquoi donc ? La réalité est plus complexe que ça, cher Fabrice, et le Parti de Gauche est un parti ouvert à toutes critiques et à tous débats ! Incroyable, non ? Je sais, c’est dur à avaler, quand on est anarchiste, et qu’on préfère voir des vilains méchants partout. Mais il faut grandir, au bout d’un moment, c’est la vie.

    Voilà les propositions « staliniennes » du Parti de Gauche : http://programme.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=section&id=1&Itemid=13

    Ouh la vilaine République ! Mais non les gens, en fait, Mélenchon est un stalinien infiltré depuis des années au PS, puis au PG ; il fait semblant de vouloir supprimer la Présidence de la République et convoquer une Constituante comme les Islandais l’ont fait à leur manière, mais, en fait, une fois au pouvoir, il transformera la France en Chine ! Bah oui, quoi ! Si l’UMP et Fabrice Nicolino le disent, c’est que ça doit être vrai. Et puis des gens d’extrême-droite disent qu’il est en plus franc-maçon et juif, c’est dire ! J’ajoute qu’il est parfois un peu vert, ce qui laisserait penser qu’il vient d’une autre planète, comme dans V, et qu’il garde une fausse enveloppe humaine pour mieux nous tromper. En fait, c’est une sorte de gros lézard ! Attention les gens ! Juif, franc-maçon, stalinien et lézard, ce Méluche, comme tous les gens du Front de Gauche ! Regardez Martine Billard, vous ne trouvez pas que sa mâchoire est un peu étrange ?

  31. Sophie de Lyon,

    En plus d’être d’une rare inculture politique, vous êtes une faussaire, qui invente pour les besoins de votre absence de démonstration des pensées qui ne sont pas les miennes. Cela complique ma tâche. Vous jouez par ailleurs avec des mots bien dangereux, ce qui ne m’étonne pas vraiment de la part d’un pareil soutier de l’autorité. Ma foi, je m’en remettrai. Vous, c’est moins sûr.

    Par ailleurs, cela faisait longtemps qu’on ne m’avait pas fait rire à propos d’un programme politique, et je vous remercie donc quand même. Toute l’histoire politique des hommes est faite de programmes qui n’ont jamais été appliqués. Et voilà que vous ressortez cette vieille lune malgré tout. Un grand bravo !

    Fabrice Nicolino

  32. A Sophie.
    Bonjour,
    Ce qui est étonnant dans votre raisonnement, et démonstratif pour un partisan de l’abstention active et autogestionnaire comme moi, c’est votre fascination pour un individu.
    Voyez vous, au départ d’une démarche politique d’émancipations, il y a une croisée des chemins, selon moi. La direction habituelle, celle de l’homme (ou de la femme) providentiel, le surdoué de service, le leader incontestable, celui pour qui on se bat, celui pour qui on accepte d’être le marche pied vers le pouvoir. La fascination jusqu’à l’aveuglement, souvent: et Mélenchon est effectivement un reliquat de cette gauche souverainiste, autoritaire, qui ne rêve, au fond, que d’un Etat fort.
    Et l’autre chemin, celui du nécessaire et incertain travail d’autonomie et d’organisation autogestionnaire de base, mélange d’éducation et de pratiques expérimentales visant à rendre les individus agissants, conscients, solidaires et émancipés.
    Vous avez choisi une voie rapide vers votre idéal, au détriment du reste, les valeurs dont parlait l’animateur de ce blog. Nous sommes quelques-unes à choisir l’autre voie, plus longue, douloureuse, qui ne doit pas être exempte d’auto-critique. C’est celle des zapatistes, celle des tunisiens qui décident -sans leaders à leur tête- de dire « RCD, dégage ! »…
    Cordialement,
    Daniel

  33. Ahahah ! et ils ne vont pas en choisir un, de leader, bientôt ? un leader qui sera sûrement moins pourri, mais sans plus ?

    Vous êtes des ANARCHISTES ! Les hommes vivent en société, par conséquent votre idéal est un non-sens, il est morbide, suicidaire, nihiliste, barbare, il n’amène qu’à la barbarie, au libertarisme, au libéralisme, à la loi du plus fort, vous êtes MALADES.

    « Dégage », mais vous êtes bien marrant, vous. Et si nous dégageons Sarko, qui proposez-vous de mettre alors. Donnez-nous un nom.

    Vous avez l’air content pour les Tunisiens, comme je le suis. Mais puisque vous semblez vouloir faire pareil, dites-nous donc qui vous aimeriez voir à la place de notre nabot présidentiel.

  34. Amusant d’opposer l’idée d’anarchie… a celle d’une capacité a vivre bien, en relation, en groupe, collectivité etc.

    Alors que c’est essentiellement , meme pour les plus « individualistes », le but des « theories » libertaires…

    « L’ordre sans le pouvoir et l’autorité »,
    et avec petit frere corollaire « federalisme »:
    « le stade supreme et harmonieux de l’organisation »…

    Peut etre faut il réviser ou decouvrir les grands classiques?

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