À quoi reconnaît-on un chef d’oeuvre ? (sur les gaz de schistes)

Pour signer :  http://www.petitions24.net/signatures/gaz_de_schiste__non_merci

Mes aïeux, c’est triomphal ! Le texte que j’ai le vif plaisir de vous offrir ci-dessous a été écrit par une structure de lobbying appelée Amicale des Foreurs et des Métiers du pétrole. Je ne souhaite pas vous gâcher le plaisir de la découverte, mais dans le même temps, je vous invite à noter (au moins) deux points. Le premier, c’est que ces braves pious-pious  – la guerre de 14 est éternelle – ne savent pas quoi répondre à la société. Par exemple, sans seulement avancer une information, ils notent, espérant peut-être nous convaincre : « Les chiffres avancés parlant de millions de litres injectés sont fantaisistes ». Amis foreurs, vous êtes follement rassurants. Et le deuxième point, étrangement ressemblant, est qu’ils ne savent pas quoi répondre à la société. Nous savons que des centaines de produits chimiques différents, dont nombre cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques, perturbateurs endocriniens, sont utilisés.

Ce n’est pas une élucubration, c’est simplement un fait. Mais regardez plutôt la fulgurance des Foreurs associés : « L’eau injectée est effectivement traitée pour avoir un PH basique et viscosifiée par un biopolymère, parfois de l’amidon, ou de l’argile ; on rajoute parfois un inhibiteur d’argile pour empêcher cette argile de gonfler. Le secret sur la composition exacte relève plus des pourcentages que de la composition elle-même ». Pas une vérité, pas le moindre début de liste. Vous voulez mon avis ? Mais c’est un aveu. Un gigantesque aveu de ce qu’ils nous préparent.

Je me rends compte qu’il me faut ajouter un troisième point, beaucoup trop sous-estimé selon moi dans notre combat commun. Ces gens ne disent pas un mot de la crise climatique. Pour une raison très simple : leurs amis américains ont lancé leur énième aventure sans se doter – pour cause – d’une étude sérieuse sur les fatales conséquences des gaz et du pétrole de schistes dans ce domaine clé. Je ne cesse de répéter qu’une victoire des foreurs en tout genre signifierait, en réalité, la fin de toute négociation internationale sur les émissions de gaz à effet de serre. DEBOUT !

 Amicale des Foreurs et des Métiers du pétrole
14, Rue Henri IV 64510 BORDES
Tél : 05 59 53 22 89 – Email : foreurs@orange.fr – Web : www.foreurs.net

FORAGE POUR LE GAZ DE SCHISTE

Bordes (64) le 6 mars 2011 – L’énorme,  puissant  et dévastateur  cyclone médiatique environnemental    dont l’œil central est toujours  « le forage pétrolier » et plus particulièrement « le gaz de schiste » s’est formé  et circule dans notre pays depuis près  de deux mois. Il perturbe  les esprits et poursuit  ses ravages  de désinformation  et de peurs  dans  toutes les provinces françaises où des permis miniers  ont été attribués  et des forages programmés. Parfaitement  orchestré pour la nuisance, il   détruit  tout sur son passage  et laisse  totalement désarmées  et déstabilisées des  populations mal informées  devant  les annonces alarmistes  des conséquences annoncées.

L’industrie du forage  pétrolier, géothermique  et minier  œuvre  dans le sous-sol  de notre pays depuis plus d’un siècle  et elle a démontré son professionnalisme, son savoir faire  et ses réussites avec  pour preuve les milliers de puits forés  dans les règles de l’art, productifs en gaz, pétrole et eau pour la géothermie. Tous  les forages classiques  ont été  et sont toujours exécutés selon les dernières techniques connues et reconnues  européennes et internationales,   dans le strict respect de la règlementation française, qui est  d’ailleurs très contraignante, des normes de sécurité  et  du respect de l’environnement : protection  du sous-sol,  réduction du bruit, traitement des rejets divers , de la boue  et  remise en l’état  des terrains après les travaux.

Depuis toujours la délivrance des permis puis les travaux de forage d’exploration ou de production   sont   suivis par les services de l’état, la DGEC, les DREAL, ainsi que l’Inspection du Travail. Toutes les phases sont donc l’objet d’un contrôle règlementaire strict.

Doit on rappeler que des forages d’eau , d’hydrocarbure ou de géothermie  ont été réalisés  il y a quelques années  en plein Paris,  à Versailles et en très  proche banlieue  par des sociétés françaises  avec du matériel spécialement adapté aux milieux sensibles. Les maires  des villes ou villages où ont été effectués des travaux  de prospection et de forage peuvent être consultés et témoigner que les forages se sont déroulés  dans les règles de l’art  pour la commune et l’environnement   et qu’ils ont été créateur d’emploi  et de revenus. La seule réserve  de taille  qu’ils émettent, qui est légitime, est  que la commune ne reçoit aucune redevance sur la production lorsqu’une découverte est faite, les seuls  bénéficiaires désignés par la loi étant  le Département et la Région.  Il y a là une injustice  que notre Association dénonce depuis de très nombreuses  années. Pour informer et répondre aux  interrogations légitimes que peut se poser la population reprenons les principaux arguments avancés par les opposants à l’exploitation des gaz de schiste.

L’impact sur l’environnement

Il n’est bien évidemment pas question de forer des puits tous les 500 mètres comme cela a pu être dit et écrit : cela ne se fait que dans des zones désertiques. En France et ailleurs en Europe, les puits sont regroupés en « cluster », c’est-à-dire qu’à partir d’une même plateforme on va forer   un grand nombre de puits. C’est ainsi que sont développés la plupart des champs de pétrole actuels de la région parisienne ou de l’Aquitaine. Les techniques actuelles de forage dévié sont parfaitement maîtrisées : c’est d’ailleurs ainsi que sont développés tous les champs offshore.  L’impact sur l’environnement est donc limité, les plateformes de forage occupant un espace restreint, de l’ordre de 100m par 100m.

Les ressources en eau

 Les quantités

Les chiffres avancés parlant de millions de litres injectés sont fantaisistes. Il faut aussi savoir que cette eau ne disparait pas dans les formations sinon cela voudrait dire que le gaz pourrait lui aussi s’échapper. Cette eau injectée pour la fracturation est quasi intégralement récupérée lors des premiers temps de la production. Elle est ensuite traitée en surface pour être recyclée : des techniques très poussées ont été développées pour cela. Il en va d’ailleurs de même pour l’eau produite par les gisements de pétrole : il faut savoir que la plupart des champs de pétrole exploités en France produisent beaucoup plus d’eau que de pétrole et que l’on sait depuis longtemps traiter cette eau.

Les additifs  de fracturation

L’eau injectée est effectivement traitée pour avoir un PH basique et viscosifiée par un biopolymère, parfois de l’amidon, ou de l’argile ; on rajoute parfois un inhibiteur d’argile pour empêcher cette argile de gonfler. Le secret sur la composition exacte relève plus des pourcentages que de la composition elle-même. Cette technique de fracturation est employée dans les forages pétroliers depuis très longtemps  et
aucun effet nocif sur l’environnement n’a été observé.

La pollution des nappes phréatiques

Il y a eu effectivement des problèmes aux Etats-Unis : un procès vient d’avoir lieu au cours duquel un opérateur a été condamné pour des manquements techniques. C’est le B.A. BA du forage que de faire un programme qui isole parfaitement les aquifères : une série de cuvelages est mise en place, ils sont cimentés et les cimentations sont contrôlées pour s’assurer qu’il n’y aura pas de communication entre un niveau producteur de pétrole ou de gaz et ces aquifères. La règlementation  est très stricte sur ce point. Tous les puits forés dans le Bassin Parisien traversent l’Albien et l’on sait parfaitement comment s’y prendre pour l’isoler.

Une autre erreur concerne les premiers puits qui vont être forés sur les permis nouvellement attribués. Ces puits sont des puits verticaux classiques qui permettront de prélever des échantillons  dans les horizons recherchés : ces échantillons seront analysés pour savoir s’il y a
possibilité d’une production économiquement viable. Dans l’affirmative, un permis d’exploitation sera alors demandé avec un dossier technique très documenté dans lequel l’impact environnemental est un élément important. Il n’y aura pas de fracturation à ce stade.

Autre confusion qui est faite, c’est d’assimiler les gaz ou huile de schiste aux schistes bitumineux : il s’agit de deux choses totalement différentes. Au passage notons que les schistes bitumineux seront probablement les ultimes ressources de pétrole de la planète : espérons que
l’on trouvera rapidement des moyens de les exploiter plus respectueux de l’environnement< ou que l’on pourra développer des ressources d’une autre origine, ce qui est encore un vœu pieux dans certains domaines comme la chimie ou le transport.
Jacques Sallibartant, président. Jean-Claude Rémondet, vice-président

Créée en 1986 par Jacques Sallibartant, l’Amicale des anciens Forex est devenue en 1993 Amicale des Foreurs de France, puis en 2006 Amicale des Foreurs et des Métiers du Pétrole (AFMP). Association loi 1901, indépendante financièrement et gérée par des bénévoles, elle comporte environ 1700 membres, personnel actif ou retraité de l’industrie pétrolière et sociétés de l’amont pétrolier au nombre d’une centaine. Elle a pour objectif d’aider ses membres en recherche d’emploi à travers un relais emploi qui reçoit et diffuse les offres et demandes. Elle s’emploie également à promouvoir les métiers en suscitant des formations destinées à permettre à des jeunes d’entrer dans la profession. Elle s’investit auprès des administrations compétentes pour faire évoluer les règlementations applicables aux activités de recherche (procédures d’attribution des permis, règlementations techniques, réglementation du travail, fiscalité, etc.) afin de rendre notre pays plus attractif aux investisseurs pétroliers. Elle publie une revue trimestrielle « Foreurs Contact » et gère un site internet « www.foreurs.net ».

28 réflexions sur « À quoi reconnaît-on un chef d’oeuvre ? (sur les gaz de schistes) »

  1. il suffit tous de leur écrire un petit mot pour leur dire tout le bien qu’on pense de cette affreuse et abjecte histoire des gaz,édifiant Fabrice,vraiment ca n’arrête pas la connerie,ils déchargent le matos pour extraction vers 17 h a entrée de Séte………c.a.d en ce moment, si avez vous des nouvelles plus fraiches, les flics ont fait une déviation,je sais juste cela??

  2. Miam! merci!

    « L’énorme, puissant et dévastateur cyclone médiatique environnemental » c’est l’amicale des étudiants foreurs ou celle des foreurs qui écrit? … leur CP du 18 février vaut son pesant de cacahuètes aussi!

  3. Leur principale argumentation c’est :

    « Jusqu’ici on a tout bien fait, on sait faire sans pollution. Donc faites-nous confiance. »

    Mais là c’est une nouvelle technique, et de deux c’est une technique américaine, et ce seront des sociétés US qui feront la fracturation hydraulique. (les sociétés françaises servant un peu de prête-nom, en joint-venture)

    Et quand on fait exploser les roches sous terre avec l’eau, on récupère toute l’eau c’est ça ? Comment ? Et si l’eau est radioactive ? On la traite aussi ?

    Et le déclenchement des séismes ?

    Et nous n’avons toujours pas la liste des produits dans le liquide de fracturation en France, mais nous avons celle des Etats-Unis qui n’est pas brillante.

    Et nous n’avons toujours pas le nombre de litres d’eau utilisés en France pour un puits. Et le nombre de camions en va et vient pour un puits.

  4. Sans parler du code minier en refonte : pas de sanction en cas de manquement aux règles administratives ou environnementales.

    Alors qu’ils ne cessent dans leur argumentation de parler de leur respect de la réglementation stricte, mais dans un futur proche, ils seront dégagés de ce respect !

    Sont-ils prêts à signer des contrats avec les propriétaires de champs, avec les mairies, collectivités locales, assurant un montant de dommages et intérêts en cas de problème ?

    Mais même l’argent ne peut rendre une eau souillée propre…

    Incroyable, on nous demande vraiment de « Faire confiance » sans aucune garantie ni contrepartie pour des éléments essentiels à la vie…

  5. Quel dramatique et vibrant plaidoyer au profit de l’extraction du Gaz de Schsite 🙂 difficile de ne pas se bidonner de rire quand même devant ce texte de l’amical des foreurs.

  6. Les erreurs, ce sont toujours les autres qui les commettent, à Tchernobyl, aux U.S.A., etc. Voilà de quoi être rassurés, non ? Cocorico !

  7. Fabrice, tu es un cyclone. Bel hommage ! Ils tremblent devant le n-ième combat que tu as entamé. Nous leur faisons peur. La stratégie doit être la bonne !

    Ce que je remarque aussi :
    « les schistes bitumineux seront probablement les ultimes ressources de pétrole de la planète : espérons que l’on trouvera rapidement des moyens de les exploiter plus respectueux de l’environnement »
    C’est-à-dire : pour l’instant, nous voyons bien que c’est la m…; d’autres trouveront peut-être un aménagement, bof, on n’en sait rien, peu importe. Continuons quand-même.

    Et vous avez sans doute vu ces bandeaux pubeux sur l’internet pour une application de boursicotage au nom de …Forex. Comme quoi cette dernière appellation n’est pas innocente. MdR.

  8. Pour ceux qui aiment fouiner, voici un rapport de l’ IFRI (?)
    http://www.scribd.com/doc/46593972/Les-perspectives-du-Shale-Gas-dans-le-monde
    où on trouve cet extrait :
    L’eau est nécessaire pour le forage mais surtout pour le fracking. Pour donner un ordre de grandeur, un puits typique de shale gas aux États Unis nécessite en moyenne 100 000 gallons pour le forage stricto sensu (principalement pour l’élaboration des boues de forage) mais une opération de fracking requiert beaucoup plus, parfois 800 000 gallons. Une partie de l’eau injectée (1/3 ou plus) remonte en surface, en général chargée de sels et d’une partie des additifs. Dans certains cas on peut la réinjecter dans un aquifère salin en profondeur (c’est le cas à Barnett). Mais en général il faut la traiter. Des efforts sont menés pour assurer le recyclage d’une partie de cette eau pour les opérations ultérieures (mais pour cela il ne faut pas qu’elle soit trop saline car cela dégrade la perméabilité de la couche et le plus souvent cela suppose de la diluer avec des apports d’eau douce).
    Fréquemment aux États-Unis jusqu’à 5 millions de gallons d’eau (19 000 m3) sont ainsi nécessaires pour un puits shale avec multifracking. Soit l’arrosage d’un terrain de golf pendant 25 jours. L’usage de l’eau n’inter vient certes que pour préparer le puits mais les puits sont nombreux.Il faut aussi empêcher que les eaux industrielles du puits, potentiellement salines et chargées de traces d’additifs toxiques entrent en contact avec des eaux douces et donc il faut veiller à protéger les rivières en surface, et les eaux douces des nappes phréatiques rencontrées dans la partie supérieure du puits (l’intégrité du puits est assurée par des techniques classiques de cimentation appliquées sur les premières centaines de mètres du puits, voir sur la totalité)
    PS1: un Gallon fait près de 3,5 litres
    PS2: euh, le site vient de se planter, le lien ne fonctionne plus.
    PS3: elle est crackée, procès en cours.

  9. Un chef d’oeuvre? En tout cas, des musiciens sont recherchés :

    Ingénieur HSE forage H/F
    SOGEMA

    Définition du profil
    Ingénieur ou technicien chevronné spécialisé en hygiène, sécurité et environnement ayant une expérience significative en tant que manager HSE pour des projets dans le secteur du forage pétrolier

    Définition de fonction
    Sous l’autorité du senior HSE, préparation de la documentation et des procédures HSE, de l’organisation HSE, fournir un support et conseil HSE, audit lors des opérations de forage

    Lieu et pays : bassin parisien, france
    Début d’affaire : immédiat

    Durée : 1 an environ

    Remarques: – très bonnes connaissances de la réglementation en HSE applicable aux opérations de forage

    Type de contrat proposé : CDI
    Localisation du poste : Île-de-France

  10. ALERTE CAMIONS SONDE GAZ DE SCHISTE

    les camions de sonde arrivés ce matin à Sète seront en Ardèche dans 2 jours.

    FAIRE SUIVRE

  11. Bonsoir,

    Merci Fabrice. Je vous en prie, faites aussi attention a vous! Déranger, dénoncer les malversations, les inepties, se battre contre ces « géants », pourrait comporter des risques. Soyez prudent!
    Fabrice, ne vous laissez pas non plus happer par les sirènes qui viendront surement frapper a votre porte, pour vous empêcher de continuer le combat contre les forages. Je vous fait confiance …. grand Merci.

    Bien a vous, Léa.

    ——————–

    Gaz de schiste: le Québec donne un coup de frein aux travaux d’exploration.

    MONTREAL – Le gouvernement du Québec a donné mardi un coup de frein à l’exploration des réserves de gaz de schiste dans la province francophone canadienne en soumettant cette filière industrielle naissante à une vaste étude pour déterminer son impact sur l’environnement.

    Le ministre de l’Environnement de la province, Pierre Arcand, en a fait l’annonce après avoir rendu public un rapport d’un organisme officiel, le Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE), qui a mené depuis l’automne dernier une vaste consultation sur le sujet.

    Depuis la découverte en 2007 de vastes réserves de gaz non conventionnel dans la vallée du Saint-Laurent, 31 puits d’exploration ont été forés par l’industrie, suscitant des craintes de contamination des nappes phréatiques, comme cela s’est produit dans l’Etat américain de Pennsylvanie (nord-est).

    « La conclusion du rapport est claire, le manque de connaissance requiert de la part du gouvernement un encadrement serré et une très grande prudence », a déclaré le ministre à la presse en soulignant que plusieurs des questions soulevées par les membres du BAPE étaient restées sans réponse.

    Il a, en conséquence, annoncé le lancement d' »une évaluation environnementale stratégique » sur l’exploitation de ces réserves de gaz non conventionnel.

    « Le Québec se doit d’approfondir l’expertise sur le plan technique et scientifique, notamment en matière de géologie, d’hydro-géologie, de traitement des eaux usées, d’aménagement du territoire et de cohabitation harmonieuse avec la population », a-t-il dit.

    Cette étude d’impact sur l’environnement sera lancée cet été et durera de 18 à 30 mois, a-t-il ajouté. De plus, pendant toute la durée de l’étude, « les nouveaux forages et les opérations de fracturation hydraulique (de la roche renfermant le gaz) ne seront autorisées que pour les fins d’acquisition de connaissances scientifiques ».

    L’industrie n’a pas immédiatement réagi à cette annonce mais la Fédération des chambres de commerce du Québec a estimé qu’elle équivalait à « un moratoire de facto », pendant qu’écologistes et l’association des ingénieurs du Québec accueillaient plutôt bien la décision du gouvernement.

    (©AFP / 09 mars 2011 01h55)

  12. Ils sonnent le tocsin et tentent de brûler les étapes. Nous avons gagné une bataille en les faisant sortir du bois, ils déclarent la guerre sur tous les fronts et ça va pas être facile.

    C’est quoi, cette histoire de camions?

  13. J’ai envoyé ceci aux Foreurs d’horreur ; vous pouvez vous en inspirer

    Messieurs
    Je suis scandalisée par votre communiqué sur l’extraction des gaz de schistes
    Vos propos lénifiants sur la soit-disant maîtrise totale des dangers et la non-toxicité des produits employés ne nous trompent pas
    Le nouveau code minier va rendre les contraintes beaucoup moins contraignantes et vous le savez très bien
    La maîtrise des dangers et l’expérience séculaire ont-elles empêché les coups de grisou dans les mines de charbon ? ont-elles préservé les mineurs de la silicose ? L’exploration du pétrole a-t-elle empêché ces accidents fréquents
    risque de contact avec des éléments hauts du forage (mât, grue) ; ou lignes électriques aériennes
    lignes électriques ou canalisations dans le sous-sol, pouvant être forées ;
    pièces lourdes qui en tombant sont cause d’accidents et blessures ; chutes des structures élevées (plancher de forage)
    assourdissement ;
    pincement des doigts, des bras ;
    gaz toxiques tels hydrogène sulfuré
    etc
    Vous osez nous prétendre une réduction du bruit et de la pollution alors que l’exploitation va commencer par le passage de rotations de centaines de camions sur nos routes
    Vous écrivez
    la plupart des champs de pétrole exploités en France produisent beaucoup plus d’eau que de pétrole et que l’on sait depuis longtemps traiter cette eau.
    J’ai vu dans le Loiret des champs de pétrole et je n’ai pas constaté que de l’eau ait été rejetée ni retraitée sur le secteur
    Vous vous gardez bien de donner un contre-argument rassurant sur la question des mini-séismes : pourquoi ?

    Soyez assuré de ma détermination à m’opposer à ces projets

    (Signature et adresse postale perso)

    PS
    erratum pour l’eau des puits de pétrole, en fait elle n’est utilisée je crois ? que pour refroidir les trépans lors du forage.
    J’ajoute, puisque vous vantez votre maîtrise de l’exploitation et votre respect de l’environnement, qu’il y a eu des explosions sur des plateformes off-shore qui ont causé des morts ; et la récente marée noire dans le golfe du Mexique, vous la mettez aux pertes et profits ? Vous l’occultez avec une légèreté qui fait craindre le pire quant à vos soucis de ne pas polluer.

  14. Rien d’étonnant à ce que le réchauffement climatique soit « oublié » dans ce communiqué. La technique de segmentation des problèmes est bien connue et permet d’éviter d’aborder la question de la viabilité de la croissance infinie.
    – D’un côté il n’y a pas de problème de ressources, ce n’est qu’une question de technologie.
    – De l’autre côté le réchauffement climatique n’est pas une catastrophe, on pourra s’y adapter comme les canons à neige permettent d’adapter la montagne aux exigences des vacanciers skieurs.
    Ce n’est que quand on considère les deux problèmes comme les faces d’une même médaille qu’on se rend compte que le productivisme est une impasse. Ce combat contre les gaz de schiste pourrait bien être la dernière occasion de faire demi-tour, attention à ne pas la rater.

  15. flippant ces camions,des forage vont encore etre etre éffectué?je croyait que c’était en suspend!!etrange ,et toutes ces opération ce font dans notre dos.

  16. ALAN TURNER

    I am totally against the granting of licences for shale extraction without prior conclusive proof of the safety of this process. As a resident in the LOT area of France, it is unthinkable that this type of mining should be undertaken beneath the permeable limestone of the area which could affect the watercourses and indeed here in the Vallee du Lot, the stability of the very high rock faces were there to be ‘explosions’ deep underground. THEY DON’T KNOW ENOUGH !!!

  17. En Alsace, la société Bluebach a déposé des demandes d’exploration (recherches). Ces demandes ont été jugées recevables par le Ministère.
    Cette société à responsabilité limitée et au capital de 7 500 € a comme activité déclarée : extraction de pétrole brut 0610Z.
    Créée le 1 octobre 2009, immatriculée le 3 novembre 2009, son dossier de demande a été enregistré par le ministère le 4 novembre 2009.
    Qu’est-ce que c’est exactement ?
    Comment le ministère public pourrait-il confier l’extraction de pétrole brut à des personnes sans expérience dans ce domaine, alors que le sous sol alsacien c’est d’abord une grande nappe phréatique, indispensable à la vie et fragile.

    Alice

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