De quel droit ? (José Bové et le Loup)

Merci à Raymond Faure

Les lecteurs les plus réguliers de Planète sans visa me pardonneront ce qui leur apparaîtra un pur radotage : j’apprécie José Bové. Je le connais – un peu – depuis une vingtaine d’années, et je le vois régulièrement. Pour dire toute la vérité, j’ai pour lui une affection qui ne m’a jamais empêché de le critiquer, et parfois vivement, notamment sur la question du Loup (ici). Je ne vais pas recommencer tout mon argument. Bové est tout ce qu’on voudra, mais pas un écologiste au sens où je l’entends en tout cas. Disons que c’est un environnementaliste, ce qui n’est pas du tout la même chose. Et ajoutons qu’il vient de s’illustrer une fois encore au sujet de la Bête, cette fois en faisant preuve de ce que j’appellerai gentiment de l’irresponsabilité.

C’est une reprise d’un journal suisse par Le Dauphiné Libéré (ici), remplie de consternantes sornettes. Sans qu’il ait daigné mener le moindre débat – je lui ai proposé -, Bové se présente comme le meilleur ennemi de l’animal, prétendant contre l’évidence même qu’il faut choisir entre lui et l’Homme. Pis, il appelle les socialistes au pouvoir à remettre en cause la directive européenne Habitats et la Convention de Berne, qui sont les ultimes remparts contre le retour de la barbarie. Car l’éradication du Loup en France, à peu près complète à la fin des années 20 du siècle passé, a été une barbarie de plus, dans une liste qui en contient tant.

Abattre les protections, et jeter en pâture le Loup, en attendant les autres, qui viendront fatalement derrière. Bové ne comprend-il pas qu’il ouvre la boîte de Pandore, et que bien d’autres monstres en surgiront ? Sincèrement, je suis indigné. Puis, un mot sur le sens politicien de ces propos. Bové est en campagne électorale pour les Européennes, et caresser dans le sens du poil sa base sociale d’origine ne saurait lui nuire. Le clientélisme, c’est toujours l’autre. Ben non. Parfois, c’est juste devant la porte.

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L’article

  José Bové : « Il faut éliminer le loup »

José Bové persiste et signe. Dans un entretien avec nos confères suisses du Nouvelliste , il assurait cette semaine qu’« il y a trop de loups dans nos montagnes ».Joint hier au téléphone, il a confirmé et même amplifié ses propos. « Oui, je le dis : le loup n’est pas une espèce en voie de disparition. La preuve, l’extension de son territoire est constante. On en a même repéré à moins de 200 km de Paris. » De quoi faire frémir dans les chaumières.

Mais au-delà de la symbolique, c’est surtout en montagne qu’il faut, selon l’élu européen, s’inquiéter. « La cohabitation entre le loup et l’élevage n’est pas possible », martèle-t-il.

Et lorsqu’on lui fait observer que beaucoup de ses amis écologistes sont pro-loup, il balaye l’argument. « Bien sûr, les associations environnementalistes défendent l’animal. C’est leur droit. Mais elles n’ont pas de vision du monde rural. La question qu’il faut se poser, c’est celle de la place des éleveurs en montagne. Doivent-ils continuer d’être présents pour entretenir le territoire ? Je pense que oui. »

Pour José Bové, soixante années d’absence de l’animal en France (NDLR : jusqu’en 1992) ont contribué à lui donner une image idéalisée.

« On a écrit de belles histoires, façon Kevin Costner. Mais ici, nous ne sommes ni dans le Grand nord, ni dans les plaines de l’Ouest américain. Il n’y a pas assez de place pour le loup ».

José Bové entend donc réclamer une augmentation des autorisations d’abattage en France.

Et surtout, une révision urgente de la directive européenne Habitat, qui, avec la Convention de Berne, protège la bête : « Je lance un appel solennel aux ministres de l’Écologie et de l’Agriculture, Philippe Martin et Stéphane Le Foll, pour qu’ils entament au plus vite des discussions en ce sens avec la Commission européenne. »

47 réflexions sur « De quel droit ? (José Bové et le Loup) »

  1. « Bové est en campagne électorale pour les Européennes, et caresser dans le sens du poil sa base sociale d’origine ne saurait lui nuire ».

    Encore que … De quelle base parle-t-on ?
    Les « anti-écolo » voteront-ils pour un « escrologiste », fut-ce Bové ?

    Quant aux militants et sympathisants d’EELV, ils étaient 90% à considérer que le loup a sa place en France et à être opposés à son éradication (sondage Ifop pour l’Aspas et One Voice, septembre 2012)

  2. Bien que favorable à la présence du loup dans notre pays et outrée par la mise à mort légale que d’autres appellent « prélèvement », je voterai quand même pour José Bové pour le tout le travail qu’il fait à l’Europe sur tous les autres sujets.

  3. « Entretenir le territoire »… L’expression fait frémir. On avait déjà les chasseurs et leur gestion…!

    Mais c’est bien connu : sans l’élevage, il n’y aurait plus d’animaux (ils le disent sans rire), sans la chasse il n’y aurait plus de Nature.

    « Monde rural », on a vraiment envie de te dire : « Ne touche plus à rien. Ne fais plus rien. Reste couché ! ».

    Et comment se fait-il que, moi qui habite la campagne, je ne fasse jamais partie du « monde rural » ?

  4. Bonsoir,

    Merci Fabrice.

    J.B. assure ses arrières. C’est pathétique.

    Bien a vous tous,

    PS. Il y a un dicton qui dit: les amis de mes amis sont mes amis.

    Tssss,tssss,

  5. Là, il commence vraiment à me poser un problème de vote Ce José Bové ! Je ne pense pas que ce soit par pur clientélisme qu’il tienne cette position sur le loup, il me semble au dessus de cela.
    Je crois qu’il n’est simplement pas « écologiste » au sens où l’entend Fabrice, et ça me rend très triste.
    Et oui, P’tit nouveau, pour les européennes, dans mon village du Sud-Ouest, ça vote bien pour Bové !
    Quand EELV fait de 5 à 9 % en moyenne aux autres élections, lui fait 25 %, donc d’après moi, des anti-écolo votent pour lui.
    Ce que je voudrais savoir c’est s’il va se faire allumer dans les réunions, débats, etc. qu’il va tenir en France à l’approche des élections…

  6. Que la proposition de faire sortir le loup de la convention de Berne et de la directive Habitat provienne d’un tête de liste d’un parti qui se dit écologiste démontre la gravité de la situaiton politique nationale…
    Je n’attendais rien d’EELV, mais ça, jamais je ne l’aurai imaginé.
    Bové est désormais un pître doublé d’un traître.
    P.S : j’ai été des Verts plus de dix ans.
    Ce que Bové a dit est une honte, je mènerai campagne pour un non-vote ou un vote blanc.
    Bravo à JF Noblet pour son superbe texte !

  7. Bonjour,
    Bové est désolant. Il pratique l’exercice de la démagogie à la perfection. Qu’il réunisse ses amis agriculteurs de la Confédération Paysanne et qu’ils mettent en place une proposition d’organisation efficace aux bergers pour les troupeaux en montagne. Il y a certainement là des emplois à créer avec l’aide de ceux qui nous gouvernent. Et puis, que Bové prenne une claque aux Européennes lui apprendrait à vivre !

  8. A P.P

    Ben dis donc… dix ans pour mûrir !

    😆

    En « écosystémique » je n’ai pas, moi aussi, la même approche de la nature. N’en déplaise à beaucoup de verts auto-proclamés écolos.

    😀

  9. Stan, je ne renie RIEN de mes 10 ans chez les Verts (ou très près d’eux), rien : fin des années 80, fin des années 90…
    J’étais jeune, l’espoir était énorme.
    J’y ai appris énormément, du groupe local (des militants extraordinairement expérimentés, cultivés et généreux auxquels je dois presque tout de mon expérience associativez et démocratique !) aux instances départementales, régionales (à ces deux niveaux, je retiens d’épouvantabes conflits de personnes…), nationales (des stratégies disons…étonnantes pour rester gentil…) et même européennes (une certaine efficacité politique toute relative…et là encore, l’espoir d’une autre Europe…et le lien avec des Verts de tous les pays, notamment des pays méditerranéens sur lesquels je travaillais… de beaux souvenirs, vraiment…;-).

    Je pense avoir définitivement tourné la page en même temps que le départ de Fabrice de Politis qui avait instrumentalisé la victoire de la gauche chez les Verts, la fin du voyage en somme car la gauche, ce n’est pas l’écologie ! (attention : je ne suis ni de droite ni réac et je me sens pronfondément héritier du mouvement ouvrier : l’écologie en est l’héritière car l’écologie c’est aussi la fraternité et l’égalité entre les hommes ! Je n’oublie pas d’où je viens, comme Fabrice, le sous-prolétariat forcément matérialiste par nécessité… et ça me parle considérablement quand il évoque tout cela…).

  10. bonjour à tous,
    parmi les bons argumentaires en faveur de la présence du loup, peut-être déjà mentionnés sur ce site, voir la page
    http://www.aspas-nature.org/campagnes/protection/connaissance-et-protection-des-loups/8430-2/
    qui donne deux dépliants accessibles dans la rubrique « Agissez »:
    Depliant.loup_.ASPAS_1.pdf
    et Contre-verites-Loup.pdf

    Quant à José Bové, bien qu’il se fourvoie dans cette position, je rejoins la position de LN66. C’est l’éternel débat: vaut-il mieux un élu moins mauvais ou un (ou une) autre franchement pire ?

    Bien à vous.

  11. Moi, je ne crois pas que José Bové se fourvoie. L’arrivée du loup a agi comme un révélateur de plein de questions (sur le pastoralisme, sur la biodiversité, sur la peur de la nature, sur sa « gestion » (ou pas) etc..) et la position « anti-loup » qu’il prend, et qui étonne, alors qu’il se dit « écologiste » n’en est qu’une facette.

    Ce leader paysan est certainement très efficace au niveau « com » quand il fauche des champs de mais OGM ou quand il casse des Macs Do sous l’oeil des caméras.

    C’est d’ailleurs grâce à ces actions qu’il a pu faire une carrière politique, mais pour le reste, faut pas trop demander. Là, pour le coup, : il a trouvé une bonne combine pour se faire remarquer des électeurs dits « ruraux » (enfin, certains…). Parce que le loup, c’est quand même ce qu’il y a de pire, non ? Même pour des « écologistes » (je ne parle pas des naturalistes, qui, eux en connaissent un peu plus sur la bête).

    Avec ces positions « anti-loup » C’est donc le vrai José Bové qui réapparaît, celui qui sommeille encore un peu en chacun de nous tous : quoi qu’on en dise, le vieux fond, du « paysan-gardien-de-la-nature » est toujours bien vivant dans les gênes des hommes ! Ainsi que le besoin de détruire et/ou de transformer l’environnement. Merci José de nous l’avoir rappelé !

  12. Peut on être en accord ou en désaccord à 100 % avec quelqu’un, un livre ou un journal?
    Ce n’est pas mon cas, si j’ai quelques divergences avec des oeuvres de Ellul, Illich, ou les journaux CQFD, Offensive libertaire, je reste d’accord sur l’essentiel, avec le figaro ce sera l’inverse.

    Au sujet de José Bové, si je suis en désaccord avec sur la question du loup, je l’estime pour ses actions, que peu de politiciens ont réalisé, et je revoterai pour lui.

  13. Il est encore possible d’agir pour que Bové ne représente pas au niveau de l’Europe l’écologie aux prochaines élections européennes en participant à la « primaire verte européenne » en se rendant sur le site
    https://www.greenprimary.eu/fr-splashPage.html,
    il suffit de partager les valeurs de l’écologie et il n’est nullement nécessaire d’être adhérent à l’un des partis verts européens. Il y a trois autres excellentes candidates. Attention, fin du vote: le 28 janvier.

  14. Je ne comprend pas que tu puisses encore trouver Bové sympathique!
    Environnementaliste ? Définition sur Witionnaire: Personne qui milite pour la préservation ou la restauration de l’environnement et le respect de la nature.
    Qu’est devenu son militantisme pour le respect de la nature ?
    Non, Bové est devenu un hypocrite, un faux-cul accroché à son fauteuil de député, un vieux paysans aigri qui devrait retourner sur son plateau des Causses et se faire oublier.
    EELV a du souci à se faire pour les Européennes en soutenant un personnage comme lui.

  15. A Marc Liaudon et LN66 :

    « Pire que tout c’est mieux que rien »

    cf autocollant A 130 de chez « Plonk et Replonk ».

    😆

  16. Oui j’aime bien cette formule
    On dirait du Devos
    Pour José Bové ce n’est pas « pire que tout ».
    Sa position sur le loup vient du fait qu’il est/a été éleveur de brebis.
    Pour le reste je suis sûr qu’il fait son maximum et je voterai pour lui sans état d’âme.
    Si les champs ne sont pas emplis d’OGM c’est bien grâce à lui et il a payé de sa personne pour ça en allant en prison.
    Combien de nos politiques s’engagent à ce point ?

  17. @LN66
    Il n’était pas contraint de prendre cette position sur le loup.
    En le faisant, il efface tout ce qu’il a pu faire par ailleurs et, par conséquence, perd la confiance qu’on pouvait avoir en lui.
    Pour le reste, EELV, déjà mal en point, en le maintenant tête de liste, va encore plus en subir le contre-coup.

  18. Oui, Bové va dans le sens du courant des naturalistes qui considère que l’homme ne doit pas laisser la nature libre de toute gestion. Pourtant il nous faut des espaces de nature libre pour voir comment elle se débrouille sans nous. Ce qui permet de voir à quel point on l’impacte par ailleurs.
    La nature a très bien fonctionné sans l’homme pendant des millions d’années, et l’homme n’est pas apparu grâce à l’homme….

  19. Le loup : « il faut éliminer José Bové »

    Le loup persiste et signe. Dans un entretien avec nos confères suisses du Nouvelliste, il assurait cette semaine qu’« il y a trop de José Bové dans nos campagnes (électorales) ».

    Rencontré hier dans les bois, le loup a confirmé en montrant les dents : « Non, le Bové n’est pas une espèce en voie de disparition. La preuve, l’extension de son territoire est constante. On l’a même repéré à moins de 200 km de Paris et de Bruxelles. »

    De quoi faire frémir dans les chaumières. « Au-delà de la symbolique, c’est surtout en période d’élections qu’il faut s’inquiéter. « La cohabitation entre le Bové et l’écologie n’est plus possible », hurle le loup.

    Lorsqu’on lui fait observer que beaucoup d’amis de José Bové sont également anti-loup, il poursuit : « Bien sûr, les Verts veulent à nouveau m’éradiquer. Mais ils n’ont aucune vision de ce qu’est la nature. La question à se poser, c’est : les vrais écolos doivent-ils continuer à voter EELV ? Je pense que non. »

    Pour le loup, des millénaires de présence en France lui donnent toute légitimité. Alors que le passage éphémère de José Bové devant les caméras lui donne au mieux une image idéalisée.

    « On a écrit de belles histoires, façon Larzac ou démontage de Mac Do. Mais ici, nous ne sommes ni à la télé, ni au parlement européen. Mais à la montagne. Et il n’y a pas assez de place pour José Bové ».

  20. adieu José on t’aimait bien
    adieu José on t’aimait bien tu sais
    on a chanté les mêmes hymnes
    on a chanté les mêmes chagrins
    adieu José tu m’fais bien rire
    c’est dur de rire parfois tu sais
    mais vu qu’t’es bête comme un mouton (pardon aux moutons )
    je sais qu’tu prendras soin de ton âme.(quel reniement pardieu !!)
    Marielle

  21. Moi qui considérai les luttes contre la crise écologique, les gaz de schistes, le productivisme forcené, les projets à la con, la montée de l’intolérance, du totalitarisme, du flicage lié aux nanotechnologies, le problème du travail, le racket de la part de l’oligarchie, les élevages concentrationnaires… comme importantes, je viens de m’apercevoir que je suis un con, les 2 problèmes majeurs sont
    – l’investiture ou non de José Bové
    – la limitation ou non de l’aire du loup aux Alpes et au Jura.

  22. Cher Philou,
    Il se trouve que tous les sujets ,et bien d’autres tout aussi passionnants, que vous évoquez sont traités dans les autres articles . Celui ci et les réactions attenantes sont en effet consacrés à Bové et au Loup.
    Marielle

  23. voici le courriel d’un auditeur qui a entendu interception de di 12 janv. et allez lire l’age de faire(journal écolo) d’oct2013… :
    Bonsoir,
    je ne pense pas maîtriser le sujet du loup à 100% ( et je ne suis visiblement pas la seule ! ) mais étant fille de berger je pense pouvoir donner mon opinion sur le sujet .
    Les bergers sont des gens passionnés qui aiment la montagne et les brebis . Lors de leur estives ils ne gardent pas seulement les brebis mais entretiennent aussi la montagne. Dans le Diois une grande majorité des élevages sont en Bio et de petites tailles. Ils ne cherchent pas à mettre les problèmes de leur profession sur le dos du loup . C’est deux sujets différents . Ils voudraient seulement être écoutés sans qu’ on leurs disent qu’ ils sont bien indemnisés (ce qui est faux puisque les brebis perdues, les avortements ne sont pas comptés) .
    Je crois que tant qu’ on n’a pas suivi le travail d’ un berger il est très facile de le juger et je pense que si certains prenaient la peine d’ aller partager leur quotidien ils feraient preuve de plus de tolérance face à leur détresse.
    Dans le Diois la majorité des attaques ont eu lieu sur de petits troupeaux et qui étaient correctement protégés. Et on ne peut pas comparer des élevages ovins et porcins ,se sont deux agricultures totalement différentes et même dans les grands troupeaux, les brebis sont dehors pendant toutes l’estive . On est loin de l’élevage en batterie !!! Concernant l’Italie, il me semble que les aides bergers viennent des pays de l’est et sont sous payé! De plus il s’agit de troupeaux de brebis laitières qui sont rentrées tous les soirs pour la traite.
    Je pense qu on ne peut pas reprocher à un berger d’être en colère lorsqu’ il voit son travail anéanti, des bêtes agonisantes (chose qu on ne tolère pas dans un abattoir ! ),ou lorsqu’ il voit un loup au milieu du troupeau en pleine journée .
    Il devrait y avoir des médiateurs pour trouver de vrais solutions et faire le lien entre pro loup et anti loup car sans tuer tout les loups il doit y avoir de meilleures solutions à apporter à cette profession .

    J’ai assisté une fois à une conférence de Pierre Rabhi qui disait que c’ était bien d’ être écolo, de prendre soin de la terre mais que si on ne prenait pas soin de son voisin cela n’ avait aucun sens.
    L’ écologie ce n’est pas seulement la terre mais aussi les hommes …et là je crois que les bergers ne sont pas tellement respectés par certains et que tout l’argent que coûte le loup afin d être protégé serait bien plus utile dans d’autres domaines comme la santé …
    Et s’il est vrai que le loup a toujours existé, avant les hommes avaient le droit de se défendre contre lui, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui…

  24. Philou
    Je ne vois pas en quoi les délires de Bové ou le sort du loup serait moins important que ce que vous listez.

    Tout cela relève de la même idéologie destructrice et de la même vision du monde suicidaire. Dans ce domaine, il n’y a pas de « petits » combats.

  25. À maugendre
    Pour répondre à ce courriel copié en commentaire.

    « mais entretiennent aussi la montagne » L’entretien de la montagne par les troupeaux est loin d’être incontestable, cet entretien consistant le plus souvent en tontes rases entraînant érosion, avalanches, inondations, etc.

    « de petits troupeaux et qui étaient correctement protégés » Un troupeau est-il bien protégé quand il n’est pas en enclos la nuit ?
    De plus, au moins pour le Haut Diois, le loup n’est peut-être pas le seul responsable :
    « Dans le cas du Haut Diois, il est étonnant que les attaques de loup entraînent autant de mortalité bien supérieure aux moyennes de prédations habituelles. Bizarrement les chiens erratiques n’apparaissent plus dans les acteurs de tueries et à chaque fois en premier les loups sont vite accusés (responsables ou pas) et dans le Haut Diois il serait bon de se pencher sérieusement sur cette étonnante prédation vite attribuée aux loups. » (http://www.buvettedesalpages.be/2010/10/haut-diois-quelques-eleveurs-font-deraper-la-conf.html)

    Il ne faut pas oublier non plus que l’extrémisme outrancier des ultra-pastoraux anti-loup (et ours), principalement éleveurs et non bergers d’ailleurs, n’aide pas vraiment au dialogue.

    « tout l’argent que coûte le loup afin d être protégé serait bien plus utile dans d’autres domaines comme la santé » Là, c’est typiquement le type d’argument qu’il aurait mieux valu éviter. Croire que l’on remettrait dans la « santé » l’argent du loup est soit de la mauvaise foi, soit de la naïveté. Sans compter que ce n’est pas avec cela que l’on bouchera le trou de la Sécu. Enfin, l’élevage de montagne étant moribond et ne tenant que par les subventions, pourquoi ne pas attribuer aussi ces subventions à la « santé ».De toute façon, opposer l’aide financière destinée aux humains à celle destinée à la nature est une vieille rengaine dont on connaît bien la vacuité.

    « Et s’il est vrai que le loup a toujours existé, avant les hommes avaient le droit de se défendre contre lui, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui ». L’homme s’est tellement bien défendu que le loup a été éradiqué du territoire français. À ce niveau, ce n’est plus de la défense.

  26. A mon frangin Le loup,
    Ta parole est sacrée et même sacrément bien vue. Elle remet à l’endroit notre monde à l’envers.
    Je te souhaite une place dans ce monde. Pour toi, mon frère sauvage et pour les autres. Les autres qui nous gênent un peu dans nos petites vies d’humains industrieux.
    Les autres et nous, nos vies sont une. Inséparables.

  27. « Attention, fin du vote: le 28 janvier. »

    – n’adhère à aucun parti
    – ai un « mail » (c’est une contradiction)
    – pas de tel portable

    constat: seuls les mutants s’en sortent dans ce monde toxique.

    🙂

  28. @P’tit nouveau
    ce n’est pas prioritaire, et je ne vois pas l’intérêt de nous diviser sur ces 2 sujets.
    Même si je ne suis pas d’accord avec José Bové sur ce sujet, je le soutient pour l’ensemble de son action, et quand il faut se battre contre un pollueur elf ou autres, je préfère un chasseur responsable et actif à un inactif qui ne regarde même pas les êtres de la rivière qui coule sous le pont sur le quel il est.

    Après, il est possible que je me trompe, peut être devenons rejeter toute personne qui ne pense pas à 100% comme nous : les croyants, les communistes, les homos, les membres d’un parti politique, de greenpeace, et nous diviser entre différentes catégories : vegan, végétarien, régime végétarien dominant, omnivore, consommateur d’alcool, non consommateur d’alcool, consommateur de cannabis, non consommateurs de cannabis, citadins, ruraux, habitants de yourtes, agriculteurs, non agriculteurs….

    Comme ça chacun se retrouverait seul et l’oligarchie en place n’aurait pas besoin de nanotechnologies associées aux neurosciences pour nous surveiller, nous contraindre et nous contrôler, nous pourrions nous saborder nous mêmes.

  29. @Marielle d’accord avec toi, mais ce n’est pas une raison pour lancer une fatwa et perdre son temps.

    @AnneJ, certains ont du mal à comprendre qu’il faut prendre du recul et ne pas se comporter comme un supporter abruti de l’OM ou du PSG.

  30. Philou, le problème n’est pas de rejeter « toute personne qui ne pense pas à 100% comme nous ». On peut très bien avoir des désaccords et mener des combats communs.

    Ici, le problème est tout autre. Il s’agit d’élire pour représenter l’écologie quelqu’un qui n’est pas écologiste. Je suis tout à fait prêt à me battre à ses côtés contre la « ferme » des 1000 vaches mais certainement pas à l’envoyer au Parlement européen pour me représenter en tant qu’écologiste.

    Pour mémoire, 90% des sympathisants EELV sont pour la présence du loup et contre son éradication. Si ce parti avait d’autres ambitions que simplement électoralistes, il n’aurait même pas dû lui donner l’investiture. Que EELV ait été muet sur le problème du loup n’a déjà rien de glorieux mais pourrait passer, avec beaucoup d’indulgence (ou d’aveuglement). Que l’un de ses représentants les plus bruyant déclare son hostilité agressive contre le loup, et donc contre la biodiversité (et, au passage, contre la convention de Berne et la directive habitat), ce n’est pas acceptable.

  31. Anne du Larzac,

    Bienvenue ici. Je trouve assez curieux ton petit mot. Car à te suivre, il faudrait donc fonder une politique sur la compassion. Il faudrait mettre l’émotion au poste de commande ?

    Je n’ai jamais contesté la peine et même le drame que peuvent vivre certains éleveurs à cause du Loup. Et cela continuera, car le Loup est chiant. Et cela s’aggravera. Mais cela ne peut décider de la suite à soi seul. Car il faudrait dans ce cas supprimer du tableau tous les animaux qui dérangent les activités humaines, dont le tigre, l’éléphant, le requin, sans compter des centaines et sans doute des milliers d’autres espèces.

    La défense de la biodiversité n’est pas un dîner de gala, mais une obligation absolue. Et je la place, pour ma part, au-dessus. C’est dans ce cadre, et dans ce cadre-là seulement que la question des grands prédateurs doit être posée en France. Et débattue. Mais de cela, et comme tu le sais, José Bové ne veut pas. Pourrais-tu lui demander – et nous faire savoir – pour quelle raison il a toujours refusé la discussion sur une question d’une telle importance ? Tu vois, c’est encore cela qui m’indigne le plus. Pas de discussion, mais directement un jugement sans appel. Et quel jugement ! Quand un homme comme lui ose appeler à la remise en cause de mesures de protection européennes, se plaçant ainsi du côté des pires des beaufs de France et de Navarre, je dois t’avouer que je suis scandalisé. Il le sait, mais tu peux lui répéter de ma part.

    Je t’embrasse,

    Fabrice Nicolino

  32. Anne, cette émission a ébranlé mes convictions pro-loup,
    Car on ne peut nier la détresse de nos frères humains dans cette affaire.Et cela est plus profond qu’il n’y paraît(Fabrice, je te trouve un peu dur , l’as tu écoutée ?). Je n’ai pas trouvé dans ce reportage une volonté de sensationnalisme,de nous faire peur, ou pleurer.Il relatait seulement la vie quotidienne et mouvementée de gens sur le terrain , et les dégâts psychologiques engendrés par les attaques de loup .

    On parlait aussi des techniques de gardiennage de nuit, et on voit bien que les loups déjouent les
    barrières mises en place, rodent autour des bergeries.Où est la solution ?
    On ne peut plus dire que tout cela se passe très haut dans la montagne, et que finalement,on peut laisser ces espaces pour le loup.St jean le Désert, c’est très bas.
    Donc, si on veut vivre avec les loups, il va falloir prendre de sacrées mesures de protection pour les troupeaux et les hommes.On doit pouvoir y arriver au prix d’une volonté politique inébranlable…
    C’est à dire des moyens financiers conséquents pour des bâtiments, de la formation, du gardiennage supplémentaire, et sur du très très long terme…
    Qui peut avoir cette volonté de fer ?
    Qu’en pense notre ministre de l’écologie ?

    En conclusion,Je pense que José Bové a juste choisi de défendre les hommes plutôt que les loups.Il est allé au plus simple.

  33. Marie-Line,

    Non, je n’ai pas écouté, mais je me demande de mon côté si tu as bien lu ce que j’écris. La compassion et l’émotion ont droit de cité, ô combien ! Seulement, si on leur laisse prendre la place de la réflexion et de la raison, on s’interdit tout changement, tout risque, toute hiérarchisation des problèmes posés. On a bien le droit de compatir, et je l’ai fait d’innombrables fois dans des articles depuis vingt ans. Mais la grande question est bien de savoir si l’Homme doit laisser une place à d’autres que lui. Au détriment de sa toute-puissance. José Bové pense que non, et moi je pense que oui.

    Fabrice Nicolino

  34. Peut être qu’une vision plus « animiste » du monde serait bienvenue, c’est à dire considérer les loups, les plantes, les pierres, les rivières, le vent, comme des esprits humains vêtus de corps différents des corps humains. Ainsi, nous qui nous vouons à protéger l’homme avant tout,respecterions la communauté du vivant. Ce n’est pas gagné, vu la difficulté que l’on a a vivre avec ceux que nous reconnaissons déjà comme humains…
    Je vous invite à lire Par delà nature et culture de Philippe Descola. Peut être que ce serait une bonne lecture pour le gars José?

  35. En me branchant sur le forum du CLDL italien, on en lit des vertes et des pas mures. Il s’agit de personnes défendant la cause du loup qui dénoncent les magouilles des élevages de chiens-loups. C’est un sujet qui me préoccupe mais je n’ai pas l’impression que ce sentiment soit partagé.Pourtant ce marché montant de « presque-loups » devrait être regardé à la loupe je pense…

    Donc voici ce que j’ai relevé (entre autre)sur »canislupus.it »
    —————–

    Pariduzz:

    Mutara est un projet d’élevage qui a avorté en république tchèque il y a plusieurs années de ça.
    Il fut proposé par quelques membres du club de la race (de chien-loup tchèque) pour « renforcer » la structure physique et élargir le patrimoine génétique de la race en utilisant l’un des hybrides né d’un croisement entre une louve arctique (lupine) et un métis, croisement entre un husky et un berger allemand, il s’appelait Armin et c’était un chien qui avait obtenu tant de brevets de travail.
    Le club tchèque indigné rejeta la proposition, il y eut une scission ; et les scissionnistes vinrent en Italie avec leur beau cadeau, ici, dans le pays des jouets où il est possible de créer un pedigree à tous les bâtards à travers une procédure assez compliquée ( ou tout du moins elle l’était jusqu’il y a quelques mois) : le lir
    En pratique si je trouve un présumé chien de race, par exemple un dalmatien sur la route et…qu’il a vraiment l’air d’un dalmatien au top avec les tâches, je le porte à une exposition de beauté, je le fais juger comme dalmatien, on me le juge avec de bons votes, je l’accouple, ses petits je les porte à leur tour à l’exposition et je les fais juger comme dalmatiens…en somme en continuant comme ça, après x générations mon dalmatien X sans pedigree aura sa génération de petits enfants Y avec un pedigree de race à tous égards .
    Même si X était un bâtard avec la varicelle avec cette combine je me retrouve après x générations avoir des chiens de race, l’ENCI (fédération italienne) présume donc que X est un vrai dalmatien ayant eu tant d’enfants et petits enfants correspondant à la morphologie de la race.
    Mais notez bien que l’ENCI supposait que ce dalmatien X était bien un chien, s’il avait été question d’un loup, il n’aurait jamais consenti à l’inscrire, lui et sa progéniture, dans le livre des races.

    Et bien quelques éleveurs, prestigieux, qui vendent des chiens-loups tchèques jusqu’à 3000 euro, ont bien pensé à utiliser la combine de Lir pour faire entrer dans la populations des chiens-loups tchèques italiens le sang des mutara, pour avoir des chiens plus grands, plus voyants, et donc mieux vendables.

    Mais ça ne finit pas là, les français probablement pour ne pas être en reste, avec tout leur amour propre et leur orgueil national, ont décidé de créer chez eux une race hybride !! Avec le secours de quelque hybride de première génération provenant de l’Europe du nord et de la Hongrie, de quelque chiot sorti clandestinement des zoos de l’Europe de l’est ils se sont créé des loups au top avec une aspect super lupin et un caractère terrifiant. Mais les hybrides d’au-delà des Alpes ont un atout en main : autre que le lir, eux ils ont été déclaré comme des chiens-loups tchèques purs, avec des pedigree « tout en règle » et ils vont donc à des expositions pour se faire voir, même si en les voyant terrorisés, phobiques et angoissés malgré les calmants, ce n’est pas vraiment beau à voir…

    Beaucoup de juges, avec un voile devant les yeux, ont commencé à préférer ces hybrides aux chiens de race, ainsi souvent avec l’appui d’éleveurs et de juges complaisants les expositions servent à légitimer ces sujets aux yeux du public et à faire croire aux acquéreurs aux portefeuilles bien garnis que ce sont ceux-là les chiens du moment !!

    En Italie, celui qui a de l’argent à dépenser n’a plus que le choix, donc certains en ont acheté en France, d’autres en Italie, ou même certains pas satisfaits avec l’aide de quelque éleveuse hors mode et donc complaisante a pêché en Russie de véritables loups européens, écrasant toute concurrence !!

    Mais il y a toujours l’imbécile qui en regardant autour de lui se dit que maintenant les autres sont tous plus cool et alors il comprend que pour faire mieux il va falloir aller plus loin et se procurer de vrais loups qu’on exposera impunément sur face book

    C’est comme ça qu’on arrive au rassemblement de Seramazzoni qui est le Sanremo des chiens-loups tchèques, le meeting annuel par excellence, en 2011 on a exposé impunément entre chiens et enfants un loup européen Bessy : http://www.youtube.com/watch?v=FBrapOXQ1hE

    Et maintenant on commence à propager des wolfdogs hybrides américains, de génération inconnue, et les élevages vendent des hybrides de 2/3 ième génération à des familles avec des enfants comme s’il s’agissait de carlins, on expose dans les élevages des chiens et des loups européens ensemble, joueurs et joyeux , et désormais les chenils en récupère de plus en plus et on commence à abandonner des hybrides ingérables dans les Alpes et dans les Apennins.

    Giovani :

    Très bonne explication Pariduzz.
    Je viens juste d’écrire un article sur les races canines avec un haut pourcentage de sang de loup pour le mensuel italien Work Dogs, il devrait sortir en janvier.
    Je traite entre autre de ce genre de chien ( qui n’est pas une race), les NorthAid ( Chien des indiens d’Amérique du nord) et des idiots qui font la queue pour en acheter en croyant que les peaux-rouges et les esquimaux croisèrent leurs chiens exprès avec des loups pour améliorer la qualité. La réalité au contraire est que les Amérindiens et les Esquimaux ne l’ont jamais fait, parce que les exemplaires obtenus n’étaient pas aussi bons que les chiens pour le travail et en plus ils n’étaient pas fiables. Le fait est que le NorthAid est arrivé en Europe, et peut-être même en Italie. Les éleveurs disent qu’il s’agit d’hybrides d’au moins 7 générations, mais je n ‘y croirais pas même sous la torture. Ils ne sont d’aucune utilité, vraiment pas. Regardez ici et estimez vous-même si ceux-ci sont des chiens :

    http://frenchnorthaid.wordpress.com/galerie-2/

  36. On vient de me transmettre ceci, attention les images sont insoutenables pour qui a un peu de coeur, et je me demande si ces braves éleveurs, Bové en tête, ont vu ça et s’ils sont capables de bien dormir ensuite. Et de continuer à pleurnicher devant les médias quand le grand méchant loup attaque les gentilles brebis dont ils se préoccupent tant…
    http://www.buvettedesalpages.be/2014/03/la-france-exporte-des-brebis-de-reformes-vivantes-au-liban.html

  37. Le Loup n’est plus en voie de disparition, mais en expansion! Pour que tout les partis s’entendent il faut un juste milieux : Simplement laisser les éleveurs et berger se défendre contre toute attaque de loup ou de chien errant mais avec un suivi! Ne pas laisser le dossier du loup entre les mains des fédération de chasse qui feront n’importe quoi, comme en espagne qui organise des battus pour des riches qui chasse le loup par plaisir et avoir un trophé sa c’est dégeulasse. Il y a le loup, il faut l’accepter! Après il existe plusieurs types de meute de loups, c’est un ami qui est spécialiste du loup qui m’en a parlé « Jean Marc Landri. Il y a des loups spécialisés en gibier sauvage et d’autre en gibier domestique!

  38. @Flore : Les chiens-loups ne sont pas destinés à des « familles standards », mais à des personnes ayant déjà une solide expérience avec des chiens.
    Qu’ils soient un effet de mode est déplorable.
    Pour faire simple et comprendre un peu ce type de chien, il suffit d’aller sur le site sur lequel se trouve les photos terrifiantes du NorthAID (Ouuh ! le grand méchant loup !!). Le but recherché pour cette race est d’obtenir un chien à l’apparence quasi parfaite d’un loup mais qui peut vivre dans une famille. Donc oui, ce chien ressemble à un loup… http://northaid.wordpress.com/
    Avant de dénigrer quelque chose qui est devenu un effet de mode, il faudrait d’abord commencer à se renseigner sur cette chose. C’est la stupidité de certains qui cherchent à se faire remarquer en la possédant qui est le problème, pas ce qui est possédé. C’est notre système d’ultra consommation où tout le monde pense pouvoir acheter ce qu’il veut et le jeter lorsqu’il devient contraignant ou qu’il a perdu son attrait du nouveau.
    Le fait d’insulter d’idiots ceux qui possèdent ce type de chien est un peu fort. Mettre tout le monde dans le même « sac » reflète une réflexion quasi inexistante et le besoin de se faire remarquer en parlant pour ne rien dire. Madame est tombée sur un article tournée de manière à scandaliser, madame joue au mouton et suit le troupeau. Pas étonnant qu’elle ait peur du loup dans ce cas.
    Le fait que des imbéciles achètent ces chiens comme s’il achetaient un labrador, tout ça pour parader avec devant les « copains », se retrouvent débordés parce qu’ils ne se sont pas renseignés au préalable et finissent par les abandonner : là est le problème. Nous vivons dans une société de l’utra-consommation où tout le monde croit que tout lui est permis parce qu’il a de l’argent. Pas besoin de se renseigner sur ce qu’on achète puisqu’on peut se l’acheter…

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