Daniel Schneidermann me lourde pour délit d’opinion

Ce qui suit est réellement dérisoire, et ceux qui me lisent ici depuis dix ans – ou moins – n’auront pas besoin de dessin. Si je publie les échanges qui suivent, c’est parce que les questions morales – ici élémentaires – continuent nonobstant de me tracasser. Je résume : depuis une année environ, je faisais des chroniques sur l’écologie pour le site créé par Daniel Scheidermann, Arrêt sur images. Il m’était plaisant de faire des vidéos, ce que je n’avais pas encore fait. Par ailleurs, j’écris pour Charlie, et la semaine passée, j’ai ressenti le devoir d’y écrire un long texte sur Edwy Plenel, qui avait pris la liberté extrême de nous insulter et de contribuer même à menacer la vie des survivants de Charlie, dont je suis.

Quel rapport avec Arrêt sur images ? Aucun, sauf les liens croisés existant entre le boss, Schneidermann, et Plenel, de Mediapart. Je répète : un article publié par Charlie, sans le moindre rapport avec mes activités de chroniqueur vidéo. Le reste vous appartient. Schneidermann le preux chevalier blanc m’a viré de son antenne pour délit d’opinion, ni plus ni moins. On peut s’en foutre, ce qui serait de loin le mieux. On a aussi le droit de dégueuler et de passer à autre chose. J’ai vomi, je passe à autre chose.

 

Voici dans l’ordre, en cinq courts épisodes, ce qui s’est déroulé

 

1/ Schneidermann m’adresse un mail énigmatique, sans nulle précision

De :     Daniel Schneidermann <d…com>
Objet :     Message personnel…
Date :     16 novembre 2017 10:05:34 HNEC
À :     Fabrice Nicolino <f…fr>

https://www.arretsurimages.net/chroniques/2017-11-16/Charlie-contre-Mediapart-bien-joue-les-attardes-id10327

2/ J’ouvre le lien et découvre ce qui suit, en ligne sur son site  :

chronique du 16/11/2017 par Daniel Schneidermann
Charlie contre Mediapart : bien joué, les attardés !

Une semaine déjà que je ne vous ai pas parlé de LA guerre. Parce qu’il y a une guerre, puisque tout le monde le répète, puisque BFMTV en fait des bandeaux, puisque Le Monde interroge des spécialistes d’Oxford. Non pas que je m’en désintéresse. Je suis comme vous. Je regarde siffler les balles. J’écoute les belligérants se traiter de nazis ou d’assassins. J’observe les supplétifs accourir de tous les recoins de Twitter, dans le tumulte joyeux de la mobilisation générale. Je cherche les mots pour simplement dire ce qu’on voit. Je ne les trouve pas. Alors je me tais.

Hier, pour la première fois depuis plus de deux ans, j’ai acheté Charlie Hebdo. Le fameux numéro où Riss explique que Plenel sera responsable de son assassinat. C’est celui qui vient après la couverture Plenel, lequel venait lui-même après la couverture Ramadan. Je l’avais lu partout en ligne, cet édito, mais je voulais voir le reste. J’ai peiné à le trouver. Deux kiosques étaient en rupture (on n’était pourtant que mercredi soir). Hé, ça paye, la guerre !Ça marche ! C’est vendeur. Ils doivent aussi crouler sous les abonnements, à Mediapart. Ce n’est pas nouveau. Elle le sait depuis toujours, la presse, que la guerre paye. C’est pour ça qu’elle l’aime tant. Et qu’elle s’en fabrique des fausses, faute de vraies.

Bref, j’ai fini par le trouver. A côté de l’édito de Riss, donc, en pages deux et trois, un long texte de Fabrice Nicolino. Nicolino nous a rejoints au printemps, après nous avoir convaincus qu’un site comme le nôtre devait parler régulièrement d’écologie (il faut dire qu’on ne demandait qu’à se laisser convaincre). C’est évidemment l’écolo historique et sans concession, que nous avons recruté. Pas l’éclopé du 7 janvier 2015. J’ai voulu croire qu’on pourrait dissocier les deux.

Mais dans ce long texte, Nicolino ne parle pas d’écologie. C’est une longue charge anti-Plenel. Elle commence par une héroïque attaque contre Romain Rolland, écrivain français mort en 1944. Pourquoi Romain Rolland ? Parce que Plenel l’a appelé à la rescousse dans un de ses fameux tweets où il sait si bien monter aux tours. Alors que Romain Rolland, le savait-on, fut un idiot utile du stalinisme. Je ne rêve pas. Ce qui pousse Nicolino à se lever le matin, en ce moment, ce n’est pas l’aluminium dans les vaccins, ni la chimie hors de contrôle, ni les hydrates de méthane, qui sont peut-être la catastrophe climatique de demain. C’est de régler son compte à Romain Rolland, écrivain français mort en 1944. Je comprends mieux pourquoi on n’a plus de nouvelles de lui depuis quinze jours. Trop occupé à enfiler chaque matin et à défaire chaque soir son uniforme de réserviste d’on ne sait trop quelle der des ders, avec sa gourde et son paquetage. La guerre les rend fous.

Je ne sais pas s’il y a « une gauche Mediapart » contre « une gauche Charlie », comme l’affirment les gauchologues. Naïvement, je pense que beaucoup de combats pourraient les rapprocher. Le climat. Les pesticides. Les abus sexuels. Les minorités. La corruption. La formidable révolution de la prise de parole des femmes. Et des réflexions, aussi. L’urgence d’une réflexion sur l’intelligence artificielle et le transhumanisme. Bref, des choses aussi futiles que la planète et l’humanité. Mais non. Il faut qu’ils s’empaillent à propos d’une bande d’assassins moyen-âgeux, que les Etats occidentaux ont tous les moyens de contenir, faute de les réduire. Dans bien des guerres (pas toutes) vient un moment où personne ne sait plus pourquoi on se bat. On se bat d’abord parce que le sang a été versé. Et puis, de sang en sang, on se bat parce qu’on se bat. Bien joué, les moyen-âgeux.

Accessoirement, dans son texte de Charlie, Nicolino me réquisitionne au passage, en rappelant comment Plenel, parmi tous ses forfaits, m’a viré du Monde en 2003, à l’occasion de la crise dite de « La face cachée du Monde ». Hé, sympa, Fabrice, de me filer à moi aussi un uniforme, mais non merci. Je n’ai rien demandé. Je vais essayer de me cramponner à mes priorités à moi. D’ailleurs, tu vois, je flotte dedans. Je reste en civil, ça ne protège de rien, mais c’est plus seyant.

Romain Rolland (1866-1944)

Par Daniel Schneidermann le 16/11/2017

3/ Je lui réponds aussitôt ceci :

Objet :     Rép : Message personnel…
De :     Fabrice Nicolino <f…fr>
Date :     16 novembre 2017 10:32:41 HNEC
À :     Daniel Schneidermann <d…com>

Bon. Quelques points.

Je n’ai pas été silencieux depuis quinze jours, j’ai fait une chute redoutable. Et dans le même temps, je t’ai tout de même proposé une chronique sur la COP23 que tu as refusée.

J’ai proposé un papier sur Plenel mercredi de la semaine passée, et je l’ai écrit dans l’après-midi de jeudi.

Si mon papier commence en effet sur Rolland, présenté comme un professeur de morale par Plenel, il s’étend sur près de dix feuillets et contient en fait un point de vue détaillé, politique et moral, sur un itinéraire, ce que tes lecteurs ne sauront pas.

Je ne t’ai pas enrôlé, j’ai rappelé ton licenciement. Je ne savais pas qu’il ne fallait pas.

Tu détestes Charlie sans le lire, et donc sans savoir ce qu’il contient, mais néanmoins en le sachant.

J’ai compris depuis un moment que la relation entre toi et moi devenait problématique, sans bien savoir pourquoi. Mais tu dois y voir plus clair toi-même.

Je prends acte. Je prends acte que tu préfères tes relations avec cette sphère politique – Plenel, Mediapart et consorts – à la vérité, et que ma présence hasardeuse sur ton site était plus embêtante que profitable.

Sache que j’apprécie à sa valeur quelqu’un qui ne prend pas même le soin de décrocher son téléphone et qui envoie sans un mot une chronique dérisoire et sans honneur.

4/ Il m’envoie à son tour cela :

De :     Daniel Schneidermann <d….com>
Objet :     Rép : Message personnel…
Date :     16 novembre 2017 11:24:09 HNEC
À :     Fabrice Nicolino <f….fr>

Alors :

Je t’ai laissé hier un message sur ton fixe. Tu ne l’as pas eu ?

Je compatis avec ta chute, mais elle ne t’a pas empêché d’aller ferrailler avec Arfi sur France 5, alors que tu as laissé sans réponse tous nos appels pour venir faire la photo de V2.

Ton appartenance à Charlie ne me pose aucun problème. Je la connais depuis le début. Ton papier sur Plenel n’est absolument pas incompatible avec une chronique chez nous. On n’est pas dans la plenelosphère. Elle est même furieuse contre moi depuis mon papier de la semaine dernière (Que savait Mediapart ?). On n’est nulle part. On compte les points avec désespoir, pendant que la planète se réchauffe. Quant à mettre de « l’honneur » là-dedans ! Pitié ! Déroulède, sors de ce corps ! Mon honneur, c’est de ne pas me laisser détourner de l’essentiel.

Bref, tu es le bienvenu, si tu veux revenir nous parler de l’essentiel.

5/ Et moi, pour finir provisoirement :

Objet :     Rép : Message personnel…
De :     Fabrice Nicolino <f….fr>
Date :     16 novembre 2017 12:38:20 HNEC
À :     Daniel Schneidermann <d….com>

Je vois qu’on peut encore rire de tout.

En somme, tu as le droit de m’insulter publiquement sans même m’en prévenir, de désinformer grossièrement sur le travail que j’ai mené au sujet de Plenel, et moi celui de revenir au bercail faire mes chroniques. Sous ton contrôle vigilant de journaliste sachant distinguer l’essentiel du futile. Sur la question de l’honneur, je vois sans une immense surprise que tu ne vois pas de quoi il peut s’agir. Bien entendu, ton pauvre billet public valait licenciement sans préavis, car je sais encore lire.

37 réflexions sur « Daniel Schneidermann me lourde pour délit d’opinion »

  1. Ah ! Fabrice, si vous saviez combien cela m´attriste d´apprendre que vous êtes confronté à tant de médiocrité. Car c´est bien de cela qu´il s´agit, de médiocrité et d´ego surdimensionné, les deux allant de pair, comme chacun sait. Et dire que tous ces gens tiennent entre leurs mains le pouvoir d´informer, en soi un bel outil, mais qu´ils détournent à leur profit, qu´ils salissent et dont ils se montrent parfaitement indignes. Oui, comme vous l´écrivez, tout ceci est dérisoire, c´est une farce grotesque dont les acteurs confirment l´adage bien connu que « le ridicule ne tue pas » !
    Tenez bon Fabrice, de tout coeur avec vous. Amitiés d´outre-Rhin.

  2. Mon cher Fabrice,

    Je suis une de ces personnes, très nombreuses, plus nombreuses peut-être que tu ne crois, que tu ne penses, à te respecter et même, disons-le simplement, à t’aimer pour ce que tu es.

    Charlie Hebdo n’est pas ma tasse de thé. Je n’y connais que toi.

    C’est ton choix de t’y associer et je crois qu’il est évident pour tout le monde que ce choix qui est le tien est fondé sur une motivation noble.

    Alors comme disait Cavanna: pousse ta charrue droit devant toi!

    On te fais confiance.

  3. Quel dommage !
    J’aimais aller voir tes chroniques dans les vidéos d’ASI…

    Je ne sais pas si je l’ai dit ici : chaque mardi, jour de marché à Prades (66500) je fais un détour par la médiathèque pour lire ta chronique dans le Charlie paru la semaine précédente.
    J’y suis accueillie par une connaissance qui sait que je viens pour te lire.
    Cette personne me demande tout de suite ce que je pense de l’histoire entre Charlie et Mediapart.
    Je lui dis que j’apprécie les deux et que je préfère ne pas m’en mêler…
    Ha ha ha
    La bonne blague…
    J’ouvre le Charlie, je tourne une page et je ne vois pas la page verte habituelle avec ces trois sujets et ces dessins toujours bien vus…
    Je reviens en arrière et je vois un long article signé Fabrice Nicolino sur le sujet que je m’abstiens de considérer depuis le dessin sur l’érection géante de Ramadan.
    Un dessin qui m’a fait rire.
    Et bien sûr, je n’ai pas pu m’empêcher de prendre le temps de tout lire.
    Parce que c’est toi Fabrice et que ce que tu dis m’importe.
    Je n’aime pas les conflits.
    Va falloir que j’aille lire ce que dit Plenel pour rester objective et me faire une idée.
    J’ai trouvé ta chronique plusieurs pages plus loin…
    N’empêche !
    On a besoin de vous tous pour informer et diffuser les nouvelles qu’on ne trouve pas ailleurs.
    Tu ferais d’autres interventions sur Là-bas si j’y suis ?
    Allez Fabrice !
    Je ne peux que t’encourager à continuer encore et toujours ici et ailleurs.
    On a besoin de toi, de tes infos, de ton humour, de ta conscience sans concession.

  4. J´essaye aussi de rester objective, dans la mesure de mes moyens, mais je dois dire que les écrits de Fabrice m´inspirent plus confiance que ceux d´Edwy ! Et je continue à lire Charlie, même si je ne partage pas toujours les opinions exprimées. Et quand je ne trouve pas la version en français, je galope par toute la ville pour dénicher un numéro en allemand. Et croyez-moi, la langue de Goethe, parfaite pour Thomas Mann, est bien moins rigolote pour Charlie 🙂 !
    Continuez, Fabrice, nous avons en effet besoin de vous. Mais ne vous négligez pas, pensez à ménager vos forces, déjà tant mises à rude épreuve.

    Bon sang, quand je vois le niveau des débats qui agitent notre société, la sottise ambiante qui pèse comme une chape de plomb, alors que l´ensemble de la vie sur la planète est en danger, je me demande ce que Pierre Desproges en dirait !

    LN66,
    comment supportez-vous la pause hivernale de la Balbucam ? 🙂

    1. Ha ! La balbucam me manque bien sûr
      D’un autre côté ça nous apprend la patience.
      J’attends le printemps pour sentir à nouveau la belle chaleur naturelle et le retour de Sylva Et qui sait ? Un nouveau fiancé ?

  5. Charlie pas a mon gout,et depuis le début,un peu rustique pouet pouet et a part Luce et toi,boff de boff,, bon je pense. que tu aurais du garder ta distance avec toutes ces conneries merdiatiques,dommage pour toi ,les deux sont débiles et indéfendables, et plein de pathos personnel des deux côtés trauma, attentats, contre trauma enfance de Plenel,, je ne suis ni Charlie,ni Mediapart,mais je trouve tout ça minable, Tariq est présumé innocent ,pas encore de procès, juste des plaintes ,même si ce mec me rebute , denoncer,degueuler,Plenel on s’en fout,ca le regarde,les Unes ne font pas la vie, tu as autre chose a faire que de défendre ton journal. le Vivant,parle plus fort,au dessus de ces sombres crétineries nauséeuses.Dommage

  6. Merci de nous avoir informé, Fabrice. Ainsi, notre lecture est d’autant mieux éclairée.

    Tiens bon, tu feras oeuvre de ce que tu sais si bien faire en des lieux plus sains que chez Schneidermann, dont, comme tu le précises, bien entendu, le  » billet public valait licenciement sans préavis » c’est absolument évident.
    Et il réclame soumission ? Pour avoir le droit de parler écologie, il faudrait donc se soumettre et ne jamais parler du reste, du contexte global ? (dont Romain Rolland…).
    Quelle vision réductrice du monde. Au secours !
    Bon, en filigrane, tu remarqueras que c’est toujours la même histoire, avec plus ou moins de bonne foi, les patrons ou les décideurs de la presse tendent à assigner à résidence (au bercail comme tu dis…) l’écologie et ses fondements nécessairement subversifs. Souviens toi de Politis… ils sont bien gentils ces gauchistes, mais ils n’ont toujours rien compris en la puissance subversive de l’écologie… et ils en deviennent les néo-conservateurs tragiques d’un monde qui vacille définitivement grâce à leur aveuglement…

    Courage et continue ailleurs 😉
    Meilleurs rétablissements après ta chute.

  7. Salut Fabrice,

    Je viens de finir « L’année du Lion ». Pas mal, malgré une fin à la fois prévisible et improbable. Cela m’a fait penser à la trilogie de romans « Silo », et à la série anglaise « Utopia ». Merci pour cette recommandation, en tout cas. Je te souhaite un bon rétablissement. Bon courage.

  8. Brune Poirson déclare : « la Commission européenne mettra lundi une seule proposition sur la table : celle d’un renouvellement du glyphosate pour une durée de cinq ans. Considérant les risques, la France s’opposera à cette proposition et votera contre. »

    Dimanche 26 novembre 2017 :

    Renouvellement du glyphosate : la France votera contre.

    Dans une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche, la secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Brune Poirson, livre sa vision du problème de ce produit chimique, alors que son sort devrait à nouveau être débattu ce lundi 27 novembre devant la Commission européenne.

    Voici sa tribune :

    « Le sort du glyphosate sera à nouveau débattu ce lundi 27 novembre. Mais au-delà de cette substance chimique, c’est bien plus encore qui se joue.
    A plusieurs reprises déjà, la position française a permis de faire obstacle à la proposition de renouveler pour dix ans l’approbation de cette substance. Dans ce débat, tout ou presque a été dit sur le produit phytopharmaceutique le plus utilisé au monde et dont la production a considérablement augmenté depuis la fin des années 1990.
    Si le glyphosate est utilisé comme désherbant le long de nos routes ou de nos voies ferrées, il est surtout le symbole d’un modèle agricole recourant massivement aux produits chimiques. Pourtant, la controverse sur le caractère cancérogène du glyphosate, mais surtout des préparations à base d’autres adjuvants potentiellement toxiques, reste toujours vive.
    En mars 2015, le respecté Centre international de recherches sur le cancer (Circ), dépendant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a ainsi classé le glyphosate comme « probablement cancérogène pour l’homme », mais parallèlement, les agences européennes compétentes n’ont pas retenu la classification cancérogène. Ces divergences d’appréciation entre agences sanitaires posent des questions multiples : celle des méthodologies d’expertise, celle de la crédibilité des données prises en compte, celle de l’accès libre aux résultats des études industrielles, celle de l’indépendance des experts mobilisés. La France, lors d’un récent Conseil des ministres européens de l’Environnement, a milité pour que des réponses soient rapidement apportées à ces questions. Car la question du glyphosate doit aussi nous faire entrer dans un processus d’expertise sanitaire rénové permettant une prise de décision robuste par les responsables politiques.
    Un arrêt immédiat de l’autorisation n’est pas possible. Il risquerait, dans une folle course en avant, de conduire à renoncer simplement à une substance pour aussitôt dépendre d’une autre, potentiellement plus à risques. Pour les travailleurs exposés lors de son application, pour les riverains des zones d’utilisation, pour les consommateurs, pour l’environnement, pour nos écosystèmes.
    Cependant, la Commission mettra lundi une seule proposition sur la table : celle d’un renouvellement du glyphosate pour une durée de cinq ans. Considérant les risques, la France s’opposera à cette proposition et votera contre. La France veut construire une sortie progressive du glyphosate et, avec plusieurs partenaires, pense qu’une durée plus courte serait possible. Nous demandons aussi des engagements européens forts pour réformer les agences d’évaluation, accompagner la sortie de cette substance et faire émerger rapidement des alternatives efficaces.
    Désormais, il s’agit bel et bien, dans un cadre harmonisé, de changer de modèle agricole, d’organiser les alternatives techniques. De nombreuses solutions existent, d’autres sont à améliorer, certaines encore à imaginer. Il faudra accompagner techniquement et économiquement les agriculteurs et mobiliser des moyens financiers publics et privés additionnels dans le cadre du plan d’investissement.
    Au niveau national, les états généraux de l’alimentation devront fédérer toutes ces ambitions. Ils constituent aussi, comme l’a rappelé le président de la République, une opportunité historique de concevoir et de mettre en œuvre collectivement cette sortie du glyphosate.
    Le débat que nous avons ouvert est essentiel. Par la substance qu’il concerne. Dans la démarche qu’il initie. Essentiel et symbolique aussi pour l’Europe, qui doit démontrer sa capacité à protéger ses citoyens. Il lance à nos chercheurs, à nos ingénieurs, à nos sociétés un défi scientifique et technique que nous allons relever. »

    http://www.lejdd.fr/politique/comment-la-france-veut-en-finir-vraiment-avec-le-glyphosate-3502946

  9. Merci à Daniel schneidermann pour sa position.
    Cher Fabrice Toujours à défendre bec et ongles Charlie Hebdo ce canard ,ironie du sort ,que plus personne ne lisait avant les attentats ,vous me faites penser à Caroline Fourest et toute sa clique .
    Il faut avouer que vos vidéos sur le site d’arrêt sur image n’était pas une réussite.Lourdeur,soporifique,etc…

      1. Cher Fabrice,
        Dans la vie il y a deux sortes de maladies. Celles qui guérissent toutes seules, dont la gale, et celles qui ne guérissent jamais dont souffre, peut-être, ton interlocuteur.
        🙂

      1. Mais quelle déduction !!!
        Critiquer Fabrice revient à militer pour le glyphosate.
        C’est du lourd.vous faites dans la nuance .
        Petite devinette :étant apiculteur amateur quelle est ma position concernant les pesticides ?
        Le gagnant aura un pot de miel gratuit….

    1. Daniel Schneidermann, ce petit journaliste habile qui a tout au long de sa carrière toujours bien su sentir d’où le vent venait (celui des puissants et des honneurs, même « de gauche »), et toujours prêt à incliner son échine souple et changer en cours de route de convictions par la même occasion, si cela pouvait lui faire gagner un petit étage, quitte à lécher quelques bottes, flatter quelque grand homme (Jean Marie Messier par exemple..) Témoin ses débuts avec Pierre Carles, leur critique iconoclaste de la petite sphère journalistique et sa volte face complète quand il a pu s’attabler lui aussi devant la bonne soupe offerte aux médiatico-politico compatibles… (regardez le film de P.C c’est édifiant..)
      Témoin ensuite ses coups fourrés avec Pierre Bourdieu, excusez du peu.. Témoin maintenant son énième coup fourré (fourré est bien le mot, qui dit le tortueux, ou sournois, ou fourbe..) envers Fabrice Nicolino qui ne vous en déplaise sieur Roland et malgré sa supposée virulence/intransigeance (mais qu’il en faut pourtant pour tenir bon face à tant de bassesse et de nullité intellectuelle !) est un des rares hommes de lettres à penser et à parler des choses essentielles dans cet affreux petit marécage que constitue aujourd’hui le monde de la presse et des pseudos z’intellectuels…
      Penser Monsieur oui. Avec des arguments. Avec du cœur et un engagement jamais renié lui. Et avec du style. Je rajouterai enfin : avec du panache. Ce que décidément ces ridiculets et petits monsieur Schneidermann, Plenel, leur soutien Roland et consorts ne lui pardonneront pas. Tant pis, ou tant mieux c’est selon. D’illustres prédécesseurs ont hélas subi le même sort et je gage que c’est le prix à payer quand on est intègre et amoureux de vérité.
      Moi aussi Fabrice, j’ai envie de vomir mais je vous supplie de tenir bon.
      No Pasaran !

  10. L’Union européenne, c’est super.

    L’Union européenne, c’est la croissance économique.

    L’Union européenne, c’est le plein emploi.

    L’Union européenne, c’est le progrès social.

    Et, bien entendu, l’Union européenne, c’est l’écologie !

    Dernier exemple en date : aujourd’hui, la France a voté contre le glyphosate, mais 18 autres pays européens ont voté pour, donc il y aura du glyphosate dans toute l’Union européenne.

    L’UE renouvelle le glyphosate pour 5 ans, colère des ONG.

    Les Etats membres ont accepté lundi de réautoriser pour 5 ans le glyphosate lors d’un comité d’appel après plus de deux ans de débats intenses sur cet herbicide controversé.

    C’est une surprise, à trois semaines de la date d’expiration de la licence actuelle, tant les divisions semblaient insurmontables, le Glyphosate étant devenu une question sociétale après son classement comme « cancérogène probable » en mai 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer (un organe de l’OMS).

    Les neuf pays qui avaient déjà dit non au cours d’un premier vote le 9 novembre ont campé sur leur position, selon des sources européennes, le scrutin se déroulant à huis clos.

    La France notamment a réitéré son opposition. Dimanche, la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique Brune Poirson avait réitéré l’engagement de Paris en faveur d’une sortie progressive du glyphosate et d’une durée plus courte d’autorisation.

    « Ce n’est pas un signal clair pour une élimination progressive du glyphosate. Le combat doit continuer », a tweeté lundi après-midi la ministre luxembourgeoise de l’Environnement Carole Dieschbourg.

    Cette fois, 18 pays ont soutenu la proposition de la Commission — contre 14 au tour précédent –, permettant tout juste d’atteindre le seuil de plus de 65% de la population de l’UE nécessaire pour une majorité qualifiée.

    Le changement de cap de l’Allemagne a pesé dans la balance, alors qu’elle s’était abstenue le 9 novembre. Selon une source proche du dossier, Berlin a demandé des modifications au texte proposé en lien avec des restrictions sur l’usage privé du glyphosate et le respect de la biodiversité.

    La ministre allemande de l’Environnement Barbara Hendricks, membre du Parti social-démocrate (SPD), s’est aussitôt émue de ce vote dans un communiqué. Elle explique avoir signifié une nouvelle fois son opposition à une nouvelle autorisation, « même sous certaines conditions » à son homologue à l’Agriculture, qui appartient lui aux conservateurs de la CSU.

    « Il était clair que l’Allemagne devait s’abstenir », a estimé Mme Hendricks.

    « Le vote d’aujourd’hui montre que quand nous voulons, nous pouvons partager et accepter notre responsabilité collective dans la prise de décision », s’est félicité le commissaire européen à la Santé Vytenis Andriukaitis, dans un communiqué.

    – Un million de signatures –

    La Commission avait affiché sa désapprobation face à l’absence de décision claire au sein du comité d’experts. Si l’impasse avait perduré lundi, l’exécutif européen aurait dû lui-même trancher.

    Elle s’était appuyée pour tabler sa proposition sur le feu vert de ses agences scientifique, l’Efsa et l’Echa (sécurité alimentaire et produits chimiques) qui n’avait pas classé la substance comme cancérogène, s’appuyant sur d’autres études.

    La Commission va maintenant adopter une décision avant que l’autorisation actuelle n’expire le 15 décembre.

    La décision a provoqué la colère des ONG qui se sont battues farouchement contre une réautorisation.

    « Cinq années de glyphosate supplémentaires mettront notre santé et l’environnement en danger, et c’est un revers majeur pour les méthodes agricoles plus durables », a tempêté Adrian Bebb de Friends of the Earth Europe.

    Une pétition officielle demandant la disparition progressive du glyphosate dans l’UE, classée « initiative citoyenne européenne », a récolté plus d’un million de signatures. Elle a été déposée auprès de la Commission qui doit y répondre d’ici le début de l’année prochaine.

  11. Bravo à tous deux, Marieline et Nicolas pour vos commentaires.
    Je me permettrai d´y ajouter quelques mots au sujet de Charlie Hebdo. Le lendemain des atrocités que l´on sait, tout le monde était Charlie. Certes, la mascarade des chefs d´état et leurs mines faussement lugubres ne trompèrent que les esprits simples. Mais des millions de citoyens marchèrent ce 11 janvier dans un même élan du cœur pour apporter leur soutien au journal et à son équipe meurtrie. Où sont-ils donc aujourd´hui ? Aux abonnés absents, semble-t-il. Et pourtant, ne comprennent-ils donc pas la chance qu´il y a d´avoir dans le paysage médiatique d´un pays un journal comme Charlie Hebdo ? Ou comme le Canard Enchaîné ? Deux journaux indépendants ! Deux journaux qui ne lèchent pas les bottes ou le postérieur des puissants. Vous voyez cela en Russie ? Ou en Turquie ? Ou chez le tout gentil Bachar Al-Assad ? Et les exemples sont légions. Alors d´accord ou pas avec les opinions exprimées par Charlie, il faut tout faire pour qu´il vive, il faut le protéger, et non pas le mettre encore plus en danger comme le font les timorés et ceux qui virent au vent comme des girouettes. Sa disparition sonnerait le glas de la liberté d´expression que ses journalistes défendent et pour laquelle ils ont payé, et continuent de payer un lourd tribut.

  12. Merci à l´Allemagne de Merkel, toujours prête à sacrifier l´intérêt général pour le fric. Naturellement, avec la petite note de prêchi prêcha hypocrite pour faire passer la pillule. Typique de ce gouvernement et de ceux qui l´ont réélu. Ils sont à vomir. N´attendez rien de ce pays. Il fut peut-être un temps porteur d´espoir mais cette époque est révolue depuis longtemps.
    https://reporterre.net/Le-glyphosate-reautorise-pour-cinq-ans-apres-un-tour-de-passe-passe-allemand

    1. Elle est belle la démocratie à l’européenne: le Royaume Uni peut encore donner son avis sur une décision qui engage l’Europe pour 5 ans…

  13. « l’éclopé du 7 janvier 2015 », comment peut-on écrire cela ,et de plus penser que l’on peut signifier à quiconque ce qu’il est et ce qu’il doit être?

    L’arrêt du glyphosaye? Oui, on peut continuer à croire au Père Noël.
    En attendant, on continue d’informer et d’informer sur les perturbateurs endocriniens autour de nous et le plus loin possible.
    Portez-vous le mieux possible (ça c’est essentiel aussi,non?).

  14. Martine, j’ai l’impression qu’on est presque du même âge. Permettez-moi de partager quelques souvenirs, peut-être sont-ils similaires aux vôtres. Charlie Hebdo et La Gueule Ouverte, je suis tombé dedans quand j’étais petit. Je lisais d’abord en cachette, car c’était, non sans raison, jugé inapproprié pour un gamin de 10 ans, et puis ouvertement, puisqu’on ne peut pas convaincre ses enfants qu’ils ne peuvent pas lire ce qu’on lit soi-même. A l’époque (je n’ai compris pourquoi que plus tard) Charlie Hebdo prenait systématiquement le contre-pied de la lecture convenue d’un événement. Est-ce l’époque qui a rendu cela impossible aujourd’hui? Une question pour historiens. En tout cas ça leur coûtait cher, ils n’étaient pas protégés mais pourchassés par l’état, attaqués physiquement par l’extrême-droite, étrangement bien renseignée. Mais épargnés tout de même par Gladio, contrairement à d’autres journalistes et dessinateurs, comme Henri Curiel ou Naji al-Ali. C’eut été malcommode pour Gladio d’attaquer Charlie Hebdo avec la couverture d’ultra-gauche de l’époque, une prise d’otages ou une tuerie signée Action Directe ou les Brigades Rouges n’eut pas été crédible. Les soixante morts de la salle d’attente de la gare de Bologne n’ont pas eu cette chance, et la punition de la municipalité communiste de Bologne pour avoir instigué la population à protéger le patrimoine architectural, c’est dans la Gueule Ouverte que je l’ai apprise, bien avant que l’historien Daniele Ganser ne prouve les faits.

    La mise au pas de l’écologie politique étant achevée à la fin des années 1970, documentée par Alain-Claude Galtié, la G.O. a fermé, suivie par Charlie. Mais à l’ouverture de la première Guerre du Golfe, La Grosse Bertha a surgit, vite renommée Charlie Hebdo, et je lisais tous les numéros. J’aimais beaucoup Gébé, mais aussi Luz, les reportages dessinés de Philippe Val et Cabu, le procès Papon par Riss, etc.

    J’arrêtais de lire vers 2001, lassé par le tournant moralisateur de Val, auquel Gébé était un des rares à apporter un contre-point, gardant intact son humour léger et perforateur.

    Le 7 Janvier 2015, c’est un peu ma famille qui fut assassinée, malgré la distance qui s’était instaurée, car Charlie Hebdo fut une partie de mon éducation, et on ne la refait pas. J’ai tout de suite pensé que Gladio avait eu sa vengeance, un plat qui se mange froid, entre autres pour avoir publié, un exemple parmi tant d’autres, ces trois pages de Reiser, « Il faut casser la gueule aux arabes »:
    http://portadaloja.blogspot.in/2015/01/os-franceses-sao-charlie-nem-tanto.html

    Puis la farce froide du 11 janvier, ou les protecteurs de Gladio et tous les criminels de la terre furent conviés, a tué pour moi la possibilité même de dire « Je suis Charlie ». Alors depuis, comme dit Luz, « j’essaye de le prouver ». De manière souterraine puisque le langage qui aurait permis de le dire a été tué.

  15. La construction européenne, c’est uniquement une affaire de politique intérieure allemande.

    Si nous voulons comprendre pourquoi il y aura encore du glyphosate dans nos assiettes, dans nos bouteilles, dans nos verres, nous devons observer la politique intérieure de l’Allemagne.

    Le ministre de l’Agriculture allemand s’appelle Christian Schmidt. Il est membre d’un parti conservateur de droite, la CSU.

    Pour préparer les élections régionales de Bavière de septembre 2018, le ministre conservateur Christian Schmidt a choisi de plaire à ses alliés la Fédération des fermiers allemands (DBV) et la Fédération de l’industrie des pesticides et engrais (Industrie Agrar), qui sont pour le glyphosate. La Bavière est une terre d’agriculteurs, les agriculteurs sont pour le glyphosate, et Christian Schmidt veut conserver leurs votes.

    (Pour l’anecdote, la ministre de l’Environnement allemande, Barbara Hendricks, était contre le glyphosate. Elle est membre du parti social-démocrate, le SPD.)

    Une élection régionale en Bavière ! Voilà comment une élection régionale en Bavière entraînent comme conséquence le maintien du glyphosate dans toute l’Union européenne !

    La construction européenne est anti-écologique.

    Lisez cet article :

    Glyphosate : les dessous de la volte-face de l’Allemagne.

    en dupant le SPD, qui l’a accusé dès lundi soir de « rupture de confiance grave », le ministre conservateur a pris le risque de détériorer le climat déjà délétère qui règne entre les deux camps. « Peut-être espère-t-il conserver des votes », s’interroge un rival politique bavarois. Après son mauvais score aux élections fédérales de septembre, la CSU a les yeux rivés sur les élections régionales qui auront lieu en Bavière en septembre prochain.

    Siège des industriels Siemens, BMW ou Audi, la Bavière est aussi une terre d’agriculteurs. Et la CSU est la première alliée de la puissante la Fédération des fermiers allemands (DBV) et de la Fédération de l’industrie des pesticides et engrais (Industrie Agrar).

    https://www.lesechos.fr/monde/europe/030946867173-glyphosate-les-dessous-de-la-volte-face-de-lallemagne-2133968.php

  16. Merci Fabrice ! Pas de nous avoir fait suivre l’info sur « la guerre », on n’était pas au courant, ici on n’a pas beaucoup d’internet et pas du tout – heureusement – de twitter, on au bien d’autres chats à fouetter, mais de nous avoir alertés sur une énième attaque contre Charlie.
    Charlie et votre bande, merci d’être là, de résister encore et toujours, et surtout, de nous faire rigoler – plus ou moins fort, avec ou sans froncement de sourcils concomittant, mais rire, quoi.
    Je suis croyante, (en Dieu, hé oui), et je pense indispensable qu’on puisse se moquer copieusement de toutes les religions et de tous les croyants du monde. Si j’étais malade, si je souffrais, et que Charlie se moquait de ma souffrance, çà me révolterait sans doute. Mais comme je ne considère pas ma foi comme une maladie – oui je sais, çà se discute – je ne me sens pas blessée par le premier dessin anticlérical qui me tombe sous les yeux.
    Et puis même si Charlie ne me plaisait pas, qui m’oblige à l’aller voir ? Ils sont tous masos, ces offusqués, ou quoi ?
    Non, Fabrice, tiens bon, t’inquiète pas, continue et on est là.

  17. Hahahahahaha!
    Quel con vulgaire!

    Bise à toi, Fabrice et inutile de te dire: « fous toi de ça, vois grand », tu le fait depuis plus longtemps que moi…
    ps: je suis en train de lire Victor Serge, et c’est juste un pur bonheur de lecture!

  18. Fabrice,
    Sans rentrer dans la polémique: il semble que Daniel Schneidermann te propose de revenir « parler de l’essentiel ». Ce serait dommage de ne pas le faire. Tes chroniques, partout où elles peuvent être vues/lues/entendues sont importantes.

  19. Bon courage pour te remettre de ta chute ; je suis hors sujet mais je vois que ça fait longtemps que tu ne t’occupes plus du sort des animaux dans ces chroniques, alors juste un lien pour filer un coup de main (pétition, don, manif ) pour venir en aide à cet animal dont le comportent des hommes alentours est à l’image des prises de position de l’UE, c’est à dire à chier (ou à vomir, c’est selon).
    https://www.ladepeche.fr/article/2017/11/18/2687209-chaque-jour-qui-passe-est-une-souffrance-pour-maya.html
    Je n’interviens plus dans ce forum, n’étant pas assez intellectuel, « on » me l’avait bien fait sentir à une époque, mais j’apprécie toujours l’homme, et ses écrits, qui donnent lieu à de belles joutes intellectuelles (comme ici) mais au final, pas vraiment d’acte pertinent, et pour finir personne ne pose de bombe là où il faudrait.
    Hasta la victoria, siempre

    1. Bakoko, ce n’est pas que tu n’es pas assez intello, c’est que tu as tenté de soutenir ici des idées que nous avons été nombreux à ressentir comme relevant d’une idéologie d’extrême droite. Et ça… c’est incompatible avec une certaine vision de ce que peut et doit être l’écologie politique ou en actes ! Ce n’est pas du tout la même chose qu’un déficit d’intellectualisme qui, ici, ne serait bien évidemment reproché à personne, ne mélangeons pas tout STP 😉

  20. Oui, c’est vrai que Schneiderman est tres, mais vraiment tres con de suggerer a Nicolino de « dissocier l’eclope du 7 janvier ». On ne demande a personne de se dissocier de soi-meme, il n’a qu’a se « dissocier » a l’interieur de lui-meme s’il trouve ca important. Des milliards de personnes font ca tous les jours. Une blessure recue le 7 janvier vaut plus que n’importe quel certificat, prix nobel ou legion d’honneur. Si Schneiderman n’est pas capable de comprendre l’intelligence d’une personne sans exiger une adhesion totale a sa propre posture, il n’est pas journaliste mais militaire, il s’est trompe de vocation.

  21. Bonsoir,

    Compteur Linky : Hulot reconnaît avoir changé d’avis

    Le ministre de la transition écologique et solidaire a estimé, vendredi sur France Inter, qu’il n’y avait « aucun danger » à l’installation du nouveau compteur électrique.

    ^^

  22. Hulot n’en est pas (plus ?) à un reniement près. D’ailleurs, s’il avait un tant soit peu d’amour-propre il aurait démissionné depuis longtemps.

  23. Puisqu’il faut défendre le diable, si Fabrice était à ASI c’est pour ce qu’il y faisait pas pour ce qu’il avait vécu, c’est d’ailleurs en cela qu’il avait convaincu ASI qu’une chronique sur (disons) l’écologie y avait toute sa place. Les éloges sur Charlie occultent quand même beaucoup la période Val : cf le livre de Denis Robert « Mohicans » et ce que disait Siné de Val. On n’a pas eu le fin mot sur pourquoi être allé à TV5 si la chute ?
    La gauche (la mienne, la tienne, la nôtre, la leur…) sort, à coup sûr, grandie de toutes ces chamailleries. Schneiderman compte les points, nos ennemis d’en face aussi mais eux avec le sourire.

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