On a raison de se révolter

Pardon, à moitié pardon pour ce titre. Il a servi de masque à certains crétins du lointain mai 68. Et cette engeance-là, je l’exècre. Plus récemment, Alain Badiou l’a repris pour intituler un livre que je n’ai pas lu. Badiou, maoïste non repenti, n’est nullement un adversaire, c’est un ennemi. De la liberté humaine, de la morale, de la décence élémentaire. Bon, il va disparaître, et en peu de mois ou d’années, ne sera plus lu par personne. Je l’espère bien.

Restent ces paroles, qui n’appartiennent qu’à ceux qui s’en emparent. Et, oui, « on a raison de se révolter ». Et je vous invite et inviterai bientôt à le faire. Vous, je ne sais pas, mais moi, je ne supporte plus le gémissement. Nous pouvons agir, et nous allons le faire. Sur ce, cette dépêche de l’AFP qui me fait dire comme rarement qu’il faut y aller, relever la tête, monter au front et défendre la vie pour de vrai. POUR DE VRAI.

 

La vie marine sauvage est en train de disparaître

Sydney (AFP) – Il ne reste plus que 13% des océans de la planète pouvant être considérés comme sauvages, et ils pourraient disparaître complètement d’ici 50 ans, conséquence de l’augmentation du fret maritime, de la pollution et de la surpêche, selon une étude scientifique.

Une équipe internationale de chercheurs a analysé les impacts humains sur l’habitat marin, entre ruissellements et augmentation du transport maritime.

Les scientifiques emmenés par Kendall Jones, de l’Université du Queensland, ont établi une cartographie des zones sous-marines considérées comme intactes et les écosystèmes « pour l’essentiel libres de perturbations humaines ».

D’après leur étude publiée par le journal Current Biology, on trouve la plus grande partie des zones sauvages dans l’Antarctique et l’Arctique ainsi que près d’îles reculées du Pacifique. Les zones côtières proches d’activités humaines sont celles où la vie marine est la moins florissante.

« Les zones marines qui peuvent être considérées comme intactes sont de plus en plus rares à mesure que les flottes marchandes et de pêche étendent leur champ d’action à la quasi totalité des océans du monde et que les ruissellements de sédiments ensevelissent de nombreuses zones côtières », a déclaré M. Jones.

« L’amélioration des technologies du transport maritime signifie que les zones les plus reculées et sauvages pourraient être menacées à l’avenir, y compris les zones jadis recouvertes par la glace désormais accessibles à cause du changement climatique ».

Selon les chercheurs, seuls 5% des zones restées sauvages sont situés dans des régions protégées. Le restant est d’autant plus vulnérable.

Les chercheurs appellent au renforcement de la coopération internationale pour protéger les océans, lutter contre la surpêche, limiter les extractions minières sous-marines et réduire les ruissellements polluants.

« Les régions maritimes sauvages constituent un habitat vital à des niveaux sans égal, comprennent une abondance énorme d’espèces et de diversité génétique, ce qui leur donne de la résistance face aux menaces comme le changement climatique », a expliqué James Watson, de la Wildlife Conservation Society australienne.

« Nous savons que ces zones diminuent de façon catastrophique. Leur protection doit devenir l’objectif d’accords environnementaux multilatéraux. Faute de quoi, elles disparaîtront vraisemblablement d’ici 50 ans ».

En 2016, l’ONU a commencé à travailler sur un accord international qui régirait et protègerait la haute mer.

« Cet accord aurait le pouvoir de protéger de vastes espaces en haute mer et pourrait représenter notre meilleure chance de protéger la dernière vie marine sauvage », souligne M. Jones.

© AFP

39 réflexions sur « On a raison de se révolter »

  1. OK, « relever la tête et défendre la vie pour de vrai » !
    … Alors : on fait quoi ?
    Sachant que l’écologie associative ou politique n’a pas pu jusqu’à maintenant contrer la malfaisance des pouvoirs/firmes/lobbys/intérêts financiers/intérêts politiques…

  2. Que faire? En fait, la meme chose (« ecologie politique ou associative ») mais en plus coherent, que certains appelent « radical ». Ceux qui vous traitent de « radical » sont tout simplement moins coherent que vous, c’est tout. Ils ont une meilleure aptitude a dire une chose et faire une autre, sans eprouver de gene, et un intellect puissant est tres utile a ce partage des taches… D’une certaine maniere nous sommes tous des Soljenitsyne, mais nous ne nous en rendons pas compte. Son destin prefigure celui de nous tous: Refuser que le mensonge ambiant passe par soi, a tous les niveaux, personnel, professionel, civique, au lieu de negocier discretement (discretement a ses propres yeux) une portion moins avariee de la soupe du camp. Mais aussi tolerer que la coherence n’est pas la meme pour chacun, savoir respecter, meme admirer la coherence des autres, et essayer d’ameliorer la sienne. Je lis Badiou et je ne bois jamais (sauf cas d’urgence) de l’eau en bouteille, mais si Fabrice fait le contraire, je crois qu’il a sa propre coherence, et j’ai confiance qu’elle a un sens. Quand a moi, je viens d’accepter (encore) un billet d’avion, pour economiser 4 jours de train (pour un boulot de 3 jours), et je pense bien sur a Pierre-Emmanuel Neurohr, et je me dis que la prochaine fois je m’organiserais mieux…

  3. Vous semblez avoir autre chose en tête qu’une Xième petition ou un xieme défilé … Tant mieux parce que ça devient insupportable de gémir et de pleurer . Quel général disait quelque chose de ce genre  » mon aile droite est enfoncée , mon centre recule, j’attaque !  » … J’ai idée que vous préparez quelque chose d’un peu fou… donc ça peut marcher !

  4. « … Nous pouvons agir, et nous allons le faire. » Bonjour Fabrice. Comment vous rendre compte – de Lecteur à Auteur – à quel point cette phrase est lumineuse. Je crois, qu’elle a attendu patiemment vingt et un siècles pour se parer d’un éclat pareil ! Sous la plume de Flaubert, elle passait totalement inaperçue. Comment des mots si communs, agencés aussi simplement (très respectueusement) peuvent avoir une telle résonance si ce n’est la flagrante évidence de leur exacte opportunité ? C’est avec ces mots qu’on doit mener les hommes de bonne volonté. J’en vois des édifices trembler, des nantis faire sous eux, des bals populaires sans fin, cachés sous cette jolie phrase possédant la rareté de l’injonction qui vous libère. Alors, que tous les vents se conjuguent et vous portent, loin, où ça fleure encore bon l’humus, où les nuits sont bien noires, où un arbre peut pousser à sa guise, où l’auxiliaire être se conjugue avec le verbe contempler, où vit surtout notre bienveillante Mère, âgée …

  5. Un petit exemple de cohérence professionnelle: En tant qu’architecte « écolo » je n’ai rien contre l’acier et ciment, qui sont irremplaçables dans le béton armé, et tous mes bâtiments en terre, en pierre ou en bambou comportent un petit peu de béton armé, parfois en quantités homéopathiques, mais jouant un rôle si difficilement remplaçable qu’il serait absurde d’y renoncer. J’aime le ciment, donc. Mais j’ai banni le ciment et les produits Lafarge de mes chantiers, depuis que j’ai appris que la plus grosse entreprise de ciment au monde a été le fournisseur exclusif de l’état islamique, produisant 7000 tonnes par jour (150 a 200 semi-remorques par jour!) pendant presque 3 ans, dans leur usine ultra-moderne de Jalabiya, dont les équipements les plus sophistiqués étaient télécommandés en permanence depuis les bureaux de Lafarge en France, et qui détient le triste record mondial d’être la seule usine à avoir vendu l’intégralité de sa production à une organisation terroriste, dès 6 mois après son inauguration, jusqu’à son occupation finale par les forces spéciales françaises. Même IG Farben vendait au moins une partie de sa production à des fins civiles. De même qu’une construction écologique ne peut pas contenir de produits comme le chloropyrifos fabriqué par Monsanto-Bayer-IG Farben (l’histoire est dans le livre de Fabrice sur la chimie) et que les termites doivent être maintenues à l’écart par d’autres moyens, elle ne peut pas contenir non plus de ciment de l’état islamique, et si malheureusement un client insistait (mais ca n’est pas arrivé encore!), ça sera Lafarge ou moi, mais pas les deux. A ceux qui disent, Lafarge c’est 80000 employés, ils ne sont pas tous des djihadistes… mais c’est à eux de le prouver! Après tout, Renault a été nationalisé en 1945. Lafarge-Holcim, promoteur des « Lafarge-Holcim Awards », soit-disant « le concours d’architecture écologique le plus significatif au monde » d’après leurs propres mots…

  6. J’aimerais tellement qu’on puisse faire quelque chose… mais quoi ?
    Le problème n°1 n’est-il pas l’explosion de la population mondiale ? Doublé de la déforestation à grande échelle ?…

    1. Quand on ose parler d’explosion démographique on se fait traiter de triste malthusien, limite de crypto-fasciste… Et pourtant …

  7. Aujourd’hui nous avons épuisé les ressources que cette planète peut nous offrir pour l’année.
    Pour Dubaï c’est depuis février…
    Qui s’en soucie ?

  8. Mercredi 1er août 2018 :

    Climat : 2017, année de tous les records.

    Le rapport annuel de l’Agence américaine d’observation de l’océan et de l’atmosphère confirme la surchauffe planétaire.

    Les années se suivent et les records s’enchaînent, sans que rien ne semble pouvoir enrayer l’emballement climatique.

    A l’échelle du globe, 2017 a été l’une des trois années les plus chaudes de l’histoire moderne, se classant, selon les données utilisées, à la deuxième ou à la troisième place sur un podium où figuraient déjà, dans l’ordre, 2016 et 2015.

    C’est ce qu’indique le rapport sur l’état du climat en 2017, publié mercredi 1er août par la National Oceanic and Atmospheric Administration, l’agence fédérale américaine chargée de l’observation des océans et de l’atmosphère.

    Une synthèse annuelle établie en collaboration avec l’American Meteorological Society et à laquelle ont contribué plus de 450 scientifiques de soixante pays qui ont compilé plusieurs dizaines de milliers de mesures.

    La surchauffe planétaire est d’autant plus notable que, cette fois, elle ne doit rien au phénomène El Niño, ce cycle naturel de réchauffement des eaux du Pacifique qui, tous les trois à sept ans, tire les températures vers le haut et dont l’influence s’était fait fortement ressentir en 2015 et 2016.

    Les douze mois de 2017 se hissent donc au rang d’année sans El Niño la plus torride depuis le début des relevés, à la fin du XIXe siècle.

    « Le rapport établit que les principaux indicateurs continuent de montrer des tendances confirmant un réchauffement planétaire », soulignent les chercheurs. Revue de détail d’une planète en ébullition.

    https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/08/01/climat-2017-annee-de-tous-les-records_5338388_1652612.html

  9. Oui, et le problème de la surpopulation c’est que les gouvernements des pays surpeuplés sont aveuglés et corrompus, et nous précipitent tous vers le chaos!

    Regardons l’explosion démographique avec une mesure simple: le « jour du dépassement ».

    Chaque année, ce jour est la date à partir de laquelle les citoyens d’un pays surpeuplé auraient finit de manger les ressources de la terre entière, si chacun en faisait autant:

    https://www.overshootday.org/newsroom/country-overshoot-days/

    La méthode de calcul est très simple, même si l’idée de base est discutable (puisqu’elle suppose que la terre est une « ressource » à « consommer »), mais ca donne quand même une idée, qui peut servir à comparer les pays, ou un pays d’année en année. Les données complètes sont ici: https://www.footprintnetwork.org/licenses/public-data-package-free-2018/

    Et bien, croyez-moi ou non, mais cela fait maintenant presque 3 ans que je demande au président français, qui dirige un pays qui cette année fut surpeuplé dès le 11 mai 2018, d’arrêter d’attaquer la Syrie, qui n’est pas surpeuplée puisque son jour de dépassement est le 24 février 2019! C’est-à-dire que les Syriens, non seulement ne dépassent pas la capacité de la terre, mais peuvent même encore accueillir des gens sans dépasser la capacité portante de la terre! Quel pays extraordinaire, quand même!

    Mais la France, sans doute par « malthusianisme » et « crypto-fascisme », a décidé de s’allier avec les pays les plus surpeuplés de la terre (Royaume-Uni – 8 mai, Etats-Unis – 15 mars, Arabie Saoudite – 30 janvier, Quatar – 9 février, Belgique – 2 avril, Suède – 4 avril, Israël – 12 mai, Australie – 31 mars, Norvège – 12 avril, Allemagne – 2 mai, etc.) pour attaquer ce pays qui non seulement ne les avait pas attaqués, mais a une des empreintes écologiques la plus légère au monde.

    Comme si cela ne suffisait pas, le même gang de pays surpeuplés fait depuis 3 ans la guerre au Yémen, dont le jour de dépassement est le… 1 septembre 2019!!! Oui, le Yémen est encore plus vertueux que la Syrie! Et les forces speciales francaises sont au Yemen.

    Mais c’est probablement une habitude, car cela fait maintenant plus de 15 ans que l’Afghanistan, pays dont le jour de dépassement est le 5 mars 2020, est sous une violente occupation par l’OTAN. Si tout le monde était Afghan la population mondiale pourrait plus que doubler.

    Est-ce pour ca que les pays surpeuplés s’acharnent à détruire ce pays? Par jalousie? Pour effacer les possibilités de comparaison?

    Le Luxembourg, plaque tournante du trafic mondial d’armes, et de blanchiment de l’argent de la drogue (dont l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial sous occupation de l’OTAN) est le second pays le plus surpeuplé de la planète après le Qatar: Cette année son jour de dépassement fut le 9 février!!!

    L’Inde, quand à elle, a encore une bonne marge, son jour de dépassement est le 2 juillet 2019.

    Le Bangladesh pèse encore moins sur la terre, son jour de dépassement est le 11 février 2020, et le Pakistan est encore mieux: le 17 février 2020.

    Il faut que je demande à Nicolas Hulot de signer ma pétition, et aussi de convaincre Macron de retirer les forces spéciales françaises de Syrie, et de laisser enfin les refugiés Syriens à rentrer chez eux… En plus d’alléger la souffrance humaine de familles entières qui ne nous ont rien fait, ça réduira aussi l’empreinte écologique de la population mondiale. On gagnerait sur les deux tableaux.

    Cliquez sur mon nom à gauche pour signer ma pétition. Elle est profondément écologique!

    Même trois tableaux: Les forces spéciales françaises pourront aussi rentrer chez elles, et on économisera de l’argent, dont on a bien besoin ailleurs.

    1. Je me doutais bien que l’empreinte écologique du Yémen n’était pas la même que celle de la France. Mais je ne connaissais pas cette étude du  » jour de dépassement  » , pays par pays. Très intéressant . Je vous remercie

  10. Si cher Fabrice,
    Contribuer, participer, réagir et comprendre pour agir maintenant…
    À la lecture de Gilles Clément, le plaisir des mots, la flânerie et le rebond : allure, c’est celui qui me vient et convient pour dire le temps sans vanter la vitesse, pour évoquer la beauté. Belle allure ou vive allure ? Coïncidence des deux, c’est cela que je recherche. Demain, ce grand jour, pour remplacer TGV, train à grande vitesse, qui contient à lui seul aujourd’hui tout ce que j’exècre, je proposerai pour alternative le TBA, le train de bonne allure, celui du temps des choses, celui de l’observation distraite ou attentive au travers duquel on perçoit la beauté du monde… Où se situe l’urgence si elle nous éloigne de la nature du monde ? Quelle besoin doit-on combler si le désir profond de beauté n’est assouvi ? Pourquoi cet oubli ?

    1. En complément de mon précédent message, le livre de Gilles Clément (jardinier, ingénieur et écrivain) auquel je fais référence, et qui vient tout juste de sortir, s’intitule « Le grand B.A.L. » B.A.L. étant pour Banques, Assurances, Laboratoires. En cet endroit sans visa, la parole de Gilles Clément me semble importante. Un pas de côté et il nous propose un roman d’anticipation, délirant, fantasque et néanmoins totalement ancré dans la tragédie écologique au sens le plus large. Délicieuse “tragicomie“ humaine que je recommande, bien sûr.
      Autre lien, un coup de gueule qui (me) fait du bien, c’est celui de Marie Depleschin dont je n’ai jamais rien lu, sinon ce pamphlet qui annonce, pour ce qui est de monter au front :

      https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20180730.OBS0332/europacity-c-est-le-projet-tout-entier-qui-debloque-par-marie-desplechin.html

      Bonne lecture cher Fabrice et tous et merci encore pour ce “non lieu“ si important
      Nicolas

  11. Que voulez-vous dire par « défendre la vie pour de vrai. POUR DE VRAI. »? Qu’avant, vous la défendiez pour de faux? Ou que désormais vous avez enfin compris qu’il ne faut pas sauver la nature mais sauver la (vraie) vie?

    1. 🙂

      Parmi les traits culturels qui permettent d’expliquer pourquoi la culture dominante, la civilisation industrielle mondialisée, a pu faire et peut faire ce qu’elle fait actuellement — à savoir ravager le monde naturel, dévaster les habitats de toutes les espèces vivantes au point de se rendre coupable d’une destruction massive de leur diversité et de leurs populations, d’une magnitude sans précédent depuis qu’une météorite a frappé la planète il y a des millions d’années — la psychopathie figure en bonne place.

      Une description commune du psychopathe explique :« Les psychopathes ne ressentent rien pour les autres mais seulement pour eux. Ils ressentent bien biologiquement des émotions mais psychologiquement les troubles caractériels de leur maladie viennent troubler et altérer le ressenti de ces émotions. Ils n’ont aucun sentiment envers les autres. Toute émotion est ramenée à eux de n’importe quelle façon. Les autres ne sont que des objets qui servent à assouvir leurs envies. Ce problème d’absence d’empathie explique pourquoi ils n’ont aucune morale et donc aucune limite à faire du mal à autrui physiquement et moralement. D’où leur dangerosité. »

      http://ace.hendaye.over-blog.fr/2018/08/le-narcissisme-pathologique-de-la-civilisation.html

      http://partage-le.com/2015/02/1084/

      La civilisation est une culture du contrôle. Dans les civilisations, une poignée d’individus contrôle le plus grand nombre à l’aide des institutions propres aux civilisations [ce n’est pas sans rappeler ce que racontait notre cher Voltaire, « Un pays bien organisé est celui où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui, et le gouverne », NdT]. Si ces gens se trouvent au-delà des frontières de cette civilisation, alors ce contrôle prendra la forme d’armées et de missionnaires (des spécialistes religieux ou techniques). Si les populations à contrôler se trouvent dans des villes, dans l’enceinte même de la civilisation, alors le contrôle pourra prendre la forme de militarisation domestique (i.e., la police). Il est cependant moins coûteux et moins ouvertement violent de conditionner certains comportements à l’aide de la religion, de l’école, ou des médias, et d’autres moyens du genre, que par l’usage de force pur et simple (qui nécessite un investissement conséquent en armement, en surveillance et en travail).

      Bien à vous toustes,

  12. En complément de mon précédent message, le livre de Gilles Clément (jardinier, ingénieur et écrivain) auquel je fais référence, et qui vient tout juste de sortir, s’intitule « Le grand B.A.L. » B.A.L. étant pour Banques, Assurances, Laboratoires. En cet endroit sans visa, la parole de Gilles Clément me semble importante. Un pas de côté et il nous propose un roman d’anticipation, délirant, fantasque et néanmoins totalement ancré dans la tragédie écologique au sens le plus large. Délicieuse “tragicomie“ humaine que je recommande, bien sûr.
    Autre lien, un coup de gueule qui (me) fait du bien, c’est celui de Marie Depleschin dont je n’ai jamais rien lu, sinon ce pamphlet qui annonce, pour ce qui est de monter au front :
    https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20180730.OBS0332/europacity-c-est-le-projet-tout-entier-qui-debloque-par-marie-desplechin.html
    Bonne lecture cher Fabrice et tous et merci encore pour ce “non lieu“ si important
    Nicolas

  13. L’intelligence artificielle bientot pres de chez vous!

    Il y a quelques mois, « le vent » avait mis un lien sur une video (de fiction) d’assassinats cibles d’etudiants par un essaim de drones. Je n’arrive pas a la retrouver.

    L’annee derniere, la premiere operation militaire officielle et « pour de vrai » a eu lieu, contre la base russe en Syrie. L’attaque fut repoussee, mais au prix de missiles coutant 100 ou 1000 fois plus que les drones… (c’est a dire, sans compter l’avion-radar « awacs » qui surveillait l’operation d’un peu plus loin, et qui lui, pour des raisons politiques ne pouvait pas etre detruit).

    Hier c’etait le tour du president du Venezuela, en plein defile militaire. Seule la presence d’esprit des snipers lui a sauve la vie. 7 militaires ont quand meme ete blesses.

    Dans le monde entier des milliers de chercheurs travaillent a l’amelioration du systeme, mais les resultats publies ne sont que la partie emergee de l’iceberg, par des chercheurs en recherche de notoriete et de finance, et ca parle de « surveillance des recoltes », ou des animaux sauvages, jamais des gens, et jamais pour les tuer.

    Sauf que ca revient toujours au meme: identifier et atteindre une cible. Pour la prendre en photo ou la pulveriser, n’est qu’un detail, non technique par nature. Le vrai, le seul travail est deja fait.

    La Syrie, le Venezuela… l’intelligence artificielle bientot a Paris?

    Google-Jigsaw nous tient deja tous. Comment proteger les activites, les informations importantes, devient une vraie question.

    1. Laurent, merci,

      Slaughterbots

      https://www.youtube.com/watch?v=9CO6M2HsoIA

      Info. C’est tout frais,

      Selon les chercheurs, cette technologie pourrait permettre d’améliorer la livraison par drone, d’optimiser l’efficacité des drones pour lutter contre les feux de forêt ou surveiller les cultures agricoles.

      https://www.lemonde.fr/pixels/video/2018/08/02/trente-drones-volent-en-groupe-sans-pilote-grace-a-une-intelligence-artificielle_5338780_4408996.html

      Version le vent, 🙂

      Selon les cinglés cupides, cette technologie pourrait permettre d’améliorer le ciblage par drone, d’optimiser l’efficacité des drones pour lutter contre les récalcitrants en forêt ou surveiller les saumonsansnageoires qui vont contre courant.

      Bises,

  14. Bonjour Fabrice, bonjour Laurent Fournier,
    Que pensez de cette jolie mairie ancienne, que les élus veulent démolir ? Il semble que les murs s’écartent. Commune de 180 habitants, budget réduit, mais on peut sûrement faire autre chose que de démolir. C’est à Guéblange Les Dieuze(57).
    Qui conseille les élus ?
    Et s’empêcher de penser au sujet de cette hydre à 1000 têtes qu’est Wackes Seppi, l’anti-Vie
    MNoël

    1. J’habite en Inde, je ne peux pas faire grand-chose sur un batiment en France.

      Sur « les murs qui s’ecartent », prenez cet argument avec un peu de recul.

      Lorsque je travaillais en France pour un grand bureau de controle, la premiere chose que mon patron demandait a un client qui voulait un « diagnostic de la structure » (c’est a dire, savoir si le batiment est solide ou pas) c’est: « Ce batiment, vous voulez le garder, ou non? » Quand le client voulait demolir, le rapport etait vite fait, genre copier-coller. Au besoin, s’il fallait convaincre un comite exigeant, ou des opposants, on faisait quelques mesures de resistance de la pierre, du mortier, etc. On trouve toujours quelques morceaux un peu abimes, et faire un rapport inquietant est la chose la plus facile du monde! Si le client voulait conserver, alors c’etait plus de travail. Dans les cas ou le batiment etait vraiment en tres mauvais etat, et le client voulait quand meme conserver, alors c’etait moi qu’on envoyait! J’etais le seul a aimer suffisament les vieilles pierres pour passer des journees a faire des releves detailles, et trouver des qualites, des arguments en faveur du batiment. Demander au client, avant meme de voir le batiment, s’il veut le garder ou non, et decider en fonction de la reponse qui on envoie sur place, est-ce ethique ou pas, je ne sais pas, mais c’est une approche pratique, c’est le seul moyen d’etre sur que le rapport ne sera pas rejete. Et mon patron etait un homme tres sympathique, mais qui n’aimait pas le risque, et qui se souciait plus de payer les salaires que de sauver le patrimoine…

      Bref, juste pour dire que la seule question qui compte, c’est la valeur esthetique, sentimentale, historique, du batiment. Des murs qui s’ecartent, ca arrive en permanence a des batiments centenaires qui sont notre fierte et qui nous survivront! Alors ne vous laissez pas impressioner par des arguments d’apparence technique ou par un rapport, qui est souvent, et c’est difficile a eviter dans la societe ou nous sommes, 90% politique et 10% technique.

  15. Et pendant ce temps, le Monde Diplo s’attaque à… Pierre Rabhi.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2018/08/MALET/58981

    C’est vrai qu’avec la température qui grimpe, les pôles qui vont bientôt nous déverser méthane et autres virus préhistoriques à la gueule, les océans qui se vident de toute vie… Le plus urgent, en ce moment, c’est de taper sur un pépère écolo qu’on soupçonne d’être vaguement réac’.

    C’est un symptôme de cette gauche la plus bête du monde, qui n’en fini pas de se chercher des ennemis partout, dans une espèce de course à la pureté idéologique.

    1. J’aime beaucoup et j’admire beaucoup Pierre Rabhi, et il est un de mes heros. Je n’ai pas acces a l’article, mais peu importe, le Monde Diplo a ses limitations, tant pis pour eux, ca n’en fait pas des ennemis! Chacun ses limites, la plupart du temps les gens consacrent beaucoup d’efforts a circonscrire avec beaucoup de precision leurs propres limites, et ils en sont fiers… Il faut l’accepter, quand ils ne sont pas des ennemis.

      1. Lisez au moins l’article.
        Il n’est pas parfait certes mais a le mérite de mettre en lumière cette mouvance de l’écologie non agissante qui a plutôt pour effet de stériliser les luttes que de les renforcer. D’ailleurs « luttes » est un mot banni, et Rabhi fricote avec ce qu’il y a de pire dans le monde économique.
        Où sont les milliers de gens qui assistent à ses conférences ? Vous les voyez dans les manifs ? A Bure contre le nucléaire ? A NDDL quand la ZAD est attaquée ? Surtout pas, ça les ferait sortir de leur zone de confort.
        Ce que Rabhi vend, c’est de la bonne conscience, du développement personnel, il trouve que Macron est un gentil garçon, etc. Que peut t’on en attendre ?

        1. Cher Felipe,

          Je ne suis pas d’accord du tout et j’envisage de faire une réponse détaillée au mauvais article de Jean-Baptiste Malet dans le Diplo. Un lecteur m’a envoyé la lettre suivante et vous verrez ce que je lui ai répondu. Il n’y a pas de mal à polémiquer sur un sujet pareil. Donc, d’abord la lettre et ensuite ma réponse. Je le répète, il y a matière à une critique plus approfondie.

          D’un lecteur :

          Bonjour Monsieur,

          J’ai lu récemment avec intérêt votre ouvrage « Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture « . Ouvrage par ailleurs aussi apprécié par mon père( quoique un peu fort à son goût), vieux bonhomme de 75 ans, fils de petits paysans auvergnats, mais aussi ancien professeur d’agriculture enseignant 40 ans durant le système conventionnel honni.
          Toutefois, page 119, vous vous faites l’apôtre de « la si haute valeur du paysan Pierre Rabhi « . À ce sujet, je vous invite si ce n’est déjà fait de lire le fort instructif article de Jean Baptiste Malet dans le Monde diplomatique de ce mois d’août intitulé « Frugalité et marketing :le système Pierre Rabhi « .

          Ma réponse :

          Je crains que vous ne fassiez une confiance aveugle au Diplo. J’ai lu l’article de Malet. Il y a des infos intéressantes, ce qui est bien le moins, mais l’ensemble appartient à un genre que je ne connais que trop bien. On sait à l’avance ce que l’on veut dire, et l’on saisit dans le réel tout ce qui vient à l’appui. Et l’on « fabrique » ainsi, pour un public qui comprend à mots parfois couverts, un monstre social.

          Je connais Pierre Rabhi depuis environ 25 ans. Ce n’est pas un argument, c’est un fait. J’ai vu grandir sa réputation. C’est un homme qui appartient à cette catégorie que l’on nomme généralement « prophètes ». Il montre par son existence qu’une autre façon de vivre est possible. Ce qui n’interdit nullement de le critiquer. Il n’est pas dans la politique et, ainsi que Malet le constate – et moi, je le sais -, il ne s’est nullement enrichi. Ce qui me semble plutôt un bon point.

          Puisque vous semblez appartenir à certaine tradition, je vous parlerai d’Antonio Gramsci, qui plaidait pour l’hégémonie culturelle dans la société, sans laquelle aucun changement – et pour lui, c’était la révolution prolétarienne – n’était possible. Eh bien, Rabhi prépare « ce changement de paradigme », cette révolution culturelle et morale sans laquelle l’écologie ne l’emportera jamais. Avec des alliés improbables, j’en conviens, mais qui montrent essentiellement la profondeur de la crise où nous sommes plongés. Les bolcheviques, voyez-vous, n’ont pas fait différemment, et de mémoire, il me semble qu’un de leurs congrès a été payé par un capitaliste russe. Et alors ?

          Défend-il ce monde ? Non, évidemment non. Il défend des valeurs essentielles de coopération, de solidarité, et de sobriété. Ce pauvre Malet, qui n’a visiblement aucune conscience claire des limites physiques de la planète, entend ridiculiser Rabhi en rappelant qu’il oppose radicalement la pauvreté – sinon souhaitable, désormais inévitable – et l’insupportable misère. Mais enfin, Rabhi a raison, pour sûr ! (Re)lisez Majid Ranhema !

          Enfin, car je n’ai pas toute ma journée, je trouve lamentable que l’article ne s’intéresse pas au fondement de « l’entreprise Rabhi », c’est-à-dire le combat réel et concret au côté des paysanneries du Sud. Dans ce domaine décisif, il y a plus d’une approche. Celle du Diplo, depuis des décennies, est purement idéologique, et a surtout montré son éloignement du sort des campagnes du monde. Rabbi a aidé à former des dizaines de milliers de formateurs en agro-écologie dans des pays comme le Maroc, la Mauritanie ou le Burkina. Ce qui semble n’intéresser aucunement Malet !

          Puis, un dernier mot. Le Diplo a soutenu – et souvent mordicus – des dictatures staliniennes et néostaliniennes dont le bilan réel se compte en dizaines de millions de victimes. Rabbi est-il responsable d’une seule mort ? Je crois qu’il est important d’apprendre à balayer et nettoyer humblement devant une porte pareillement ensanglantée.

          En bref, Pierre Rabhi est un homme bon. Un homme excellent. Et un ami que je m’honore de fréquenter. Et ce papier du Diplo, malgré, je le répète, certaines informations utiles, est finalement une oeuvre de désinformation.

          Bien à vous,

          Fabrice Nicolino

        2. Ca alors! Vous etes surs que c’est pas le contraire? Il n’y a pas plus d’admirateurs de Rabhi que de lecteurs du « Diplo » parmi les gens qui « agissent » et surtout, qui « prennent des risques » de maniere pratique et concrete? Et puis ces oppositions, n’est prendre une pose pour se rassurer soi-meme sur son propre engagement, pour se conforter dans l’idee qu’il n’est pas si superficiel que ca?

          1. Certes, mon constat part surtout du fait que les très nombreuses personnes qui vont à ses conférences sont les mêmes que celles qui sont à fond dans le développement personnel, sans jamais s’engager dans le collectif.
            J’en côtoie énormément et c’est vrai que j’en veux à ces personnes de ne jamais bouger dans les luttes concrètes de terrain. Les colibris par exemple, ou les incroyables comestibles, rassemblent des centaines de personnes dans mon coin, mais presque aucune ne se mobilise contre le projet d’autoroute qui pourrait ravager la splendide forêt d’à côté et beaucoup de bonnes terres agricoles.
            Les petits gestes ne suffisent pas…
            On ne peux rester en dehors des conflits, s’entendre avec tout le monde, quand nos intérêts sont exactement opposés de ceux des bétonneurs et de leurs soutiens… Dans ces cas là il faut s’opposer, on a pas le choix, de manière non violente si on le préfère mais il faut sortir de chez soi !
            Parce qu’en face, il n’y a aucun scrupule à nous rouler dessus, ou envoyer la troupe si l’opposition est un peu consistante, je ne vous fait pas de dessin. Les enjeux sont trop graves pour s’en tenir à s’occuper seulement de sa ligne (même si bien sûr il faut s’occuper aussi de sa santé physique et mentale).
            En tout cas c’est comme ça que je vois les choses, et je pense qu’au fond parmi les lecteurs/trices de ce blog, nous avons tous la même préoccupation en tête : Comment à partir du constat sur l’état de la nature et de ce que cela signifie, faire bouger la situation pour sauver ce qui peut l’être et tant qu’à faire améliorer les relations entre les humains ?
            C’est en cela que je pense que l’idéologie véhiculée par les colibris, celle des petits gestes individuels, est totalement insuffisante pour affronter la gravité de la situation.
            Je n’en suis pas pour autant soutien de toute la ligne du « diplo », loin de là, et par exemple l’article du numéro de juillet sur la biodynamie m’a gonflé au plus haut point. Tout droit dans la lignée des opposants à l’homéopathie, partisans aveugles des vaccins, etc. Sans se donner la peine d’aller voire ce qu’il y a derrière la biodynamie, et des intérêts formidables qu’elle peut présenter en certaines situations.

          2. Cher Felipe,

            Merci de votre réponse. Je crois sincèrement que vous avez tort. D’abord pour la raison que Pierre Rabhi – et les Colibris – défendent de vraies idées d’avenir, ce qui n’a jamais été le cas du Diplo. Ces idées ensemencent pour nous tous. Par ailleurs, le public de Pierre Rabhi n’est certes pas militant, mais je connais – moi aussi – quantité de ces auditeurs qui sont également des vrais acteurs du changement à venir.

            Très bonne journée,

            Fabrice Nicolino

    2. Le Diplo ne « s’attaque » pas à Pierre Rabhi.
      Le Diplo produit un dossier parfaitement documenté sur le personnage, ses idées, le système qu’il a mis en place et ses implications.
      Ensuite, rien n’interdit d’aimer et admirer P. Rabhi, mais au moins c’est connaissance de cause, en sachant ce qu’il y a derrière.

  16. Lundi 6 août 2018 :

    Comment la Terre pourrait basculer vers un climat incontrôlable.

    Même si l’humanité réduit les émissions de gaz à effet de serre comme prévu par l’accord de Paris, la planète elle-même pourrait perturber les efforts des hommes et basculer dans un état durable d’étuve, selon une étude publiée lundi.

    Avec un tel scénario, la hausse de la température moyenne de la Terre pourrait se stabiliser à +4°C ou +5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, bien au-delà de l’objectif de l’accord de Paris sur le climat (+2°C maximum), selon cette étude de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

    Les émissions de gaz à effet de serre ont déjà provoqué une hausse de 1°C de la température moyenne de la Terre, augmentant les probabilités et l’intensité des canicules, des sécheresses ou des tempêtes.

    https://www.romandie.com/news/Comment-la-Terre-pourrait-basculer-vers-un-climat-incontr-lable_RP/943220.rom

  17. Sinon, j’ai vu passer ça… Sauf erreur de ma part, Fabrice, tu n’en n’as jamais parlé sur ton blog ? https://climat-2020.eu/fr/

    Tu en as déjà entendu parler ? Quelqu’un sait quelque chose à ce sujet ? Le discours porté sur l’économie et les têtes affichées sur la page d’accueil me rendent plutôt méfiant…

    1. Cher François,

      Celui qui prétend lutter contre la crise climatique sans annoncer tout de suite des mesures d’urgence permettant de diminuer drastiquement nos émissions – as-tu vu comment les SUV débarquent en France : http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-suv-fleaux-pour-le-climat-et-les-pietons,93154 – est un marchand d’illusions. Le cas Jouzel est plutôt affligeant, car il a plaidé pour la COP21 de 2015, qui ne fut qu’un funeste mensonge de plus. Un plan finance-climat ? Mais commençons par poser les bonnes questions !

      Fabrice Nicolino

  18. Coucou,

    David a battu Goliath.

    Le jury d’un tribunal de San Francisco a condamné vendredi le géant de l’agrochimie américain Monsanto à payer 289 millions de dollars de dommages pour ne pas avoir informé un jardinier américain atteint d’un cancer de la dangerosité de son herbicide Roundup, qui contient du glyphosate. L’entreprise a annoncé qu’elle avait l’intention de faire appel.

    Entre 2012 et 2014, il a vaporisé sur des terrains scolaires d’une petite ville de Californie, dans l’ouest des Etats-Unis, du Roundup, dont le principe actif est le glyphosate, une substance soupçonnée d’être cancérogène, ainsi que du RangerPro, un autre produit du même type.

    Dewayne Johnson est l’un des rares particuliers dans le monde à parvenir à mettre Monsanto sur le banc des accusés dans un procès. Et s’il est le premier à voir son cas autour du glyphosate arriver jusqu’au tribunal, c’est parce que la loi californienne oblige la justice à organiser un procès avant le décès du plaignant. Des milliers d’autres procédures sont en cours, à divers degrés d’avancement.

    Bien à vous,

    Entre 2012 et 2014, il a vaporisé sur des terrains scolaires d’une petite ville de Californie. A quand le réveil des parents, des profs, des maires?

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