Un livre très spécial

Amis et lecteurs de Planète sans visa, je ne donne pas si souvent de mes nouvelles. Au temps jadis, je crois bien que j’écrivais ici un article chaque jour, et ce rendez-vous attirait des milliers de visiteurs. Vous qui venez ici, vous êtes les durs à cuire de ce rendez-vous devenu irrégulier.

Je prends la plume électronique, ce lundi 28 août 2023, pour une raison qui me paraît impérieuse. Vers le 20 septembre, je publie en effet un livre aux éditions LLL, dont vous trouverez la couverture plus bas. Le grand sabotage climatique n’a rien d’un livre ordinaire. Je n’entends pas faire ici la vulgaire promotion de sa forme – en ce domaine, chacun est juge -, mais de son contenu explosif.

Explosif ? On a bien dû vous faire le coup cent fois. Mais à la vérité, c’est le mot qui convient. De quoi s’agit-il ? J’ai tenté de comprendre pourquoi la mobilisation contre le dérèglement climatique avait si lamentablement échoué. Car elle a échoué, vous en êtes d’accord ? On sait depuis des décennies qu’un phénomène inouï est en route, et rien n’aura été fait. Rien ? Rien. Si cela ne vous paraît pas stupéfiant, cessez donc de me lire ici.

Pourquoi, oui pourquoi tant de sommets de la terre, de réunions et tribunes, de COP 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27 ? J’ai cherché, et croyez-le ou non, j’ai trouvé la preuve que rien ne serait tenté, car rien ne pourrait l’être. Il ne s’agit nullement d’un complot – certains existent, la plupart sont imaginaires – mais d’un vaste simulacre. On a fait semblant, on aura fait semblant. Et on continue.

Je ne peux évidemment tout vous raconter, mais sachez, et croyez-moi, que tous les premiers rôles, dans les si mal nommées « négociations » climatiques, ont été tenus par des personnages qui avaient partie liée, intimement, avec l’industrie transnationale, dont on sait le rôle si délétère dans l’aggravation de la situation. Deux exemples ? Deux, mais il en est quantité d’autres. Le Canadien Maurice Strong, organisateur des sommets de la terre de Stockholm (1972) et Rio (1992), fondateur et premier directeur du Programme des nations unies pour l’environnement (PNUE), ordonnateur de la conférence de Kyoto en 1997, sous-secrétaire général de l’ONU, a mené pendant toutes ces années une carrière industrielle.

Et quelle carrière ! Sans vraiment se cacher, il a en même temps créé et dirigé des sociétés pétrolières au Canada ou aux États-Unis. Certes, pas des majors comme BP ou Exxon, mais tout de même de très profitables entreprises. Son adjoint à Rio, en 1992 ? Le Suisse Stephan Schmidheiny. Ce dernier a dirigé dans les années 70 l’entreprise Éternit, dont les usines italiennes ont tué plus de 3000 prolos. Par l’amiante, car c’était là le fonds de commerce d’Éternit. Le tribunal de Turin a finalement condamné Schmidheiny à 18 années de prison, peine criminelle s’il en est. Vous avez bien lu : 18 ans. Il n’a jamais osé mettre un pied en Italie, et ses avocats sont parvenus à convaincre la cour de cassation qu’il y avait prescription. Il n’empêche. 18 ans. Et Rio.

Mon livre démontre par des faits irrécusables que le système formé par l’ONU, les transnationales, les gouvernements, est corrompu de mille manières. Mais je n’oublie pas notre moindre part de responsabilité dans l’essor délirant du commerce mondialisé et l’achat compulsif de tant d’objets inutiles, qui rendent les solutions de moins en moins évidentes.

Ce que j’attends de vous ? De l’aide. Non pour moi – on a le droit de ne pas me croire -, mais pour aider à diffuser des informations que je crois fondamentales. Nous ne pourrons commencer à avancer qu’après avoir compris ce qui s’était passé. Cela demandera des efforts qui me paraissent pour le moment hors de portée, mais vous vous doutez à quel point c’est essentiel.

Lecteurs, amis de Planète sans visa, je vous demande un coup de main personnel. Et je ne m’y autoriserai pas si ce livre n’apportait pas des révélations sur un domaine opaque où nous avons tous le devoir de pénétrer. Faites connaître ces quelques mots, que vous lisiez ou non mon livre lorsqu’il sortira. Oui, diffusez ce qui est un appel à la conscience de chacun d’entre vous. Solennel ? Oui, solennel.

48 réflexions sur « Un livre très spécial »

  1. Pour avoir animé pendant deux ans le mouvement des coquelicots à Prades, ville de Castex dans les Pyrénées Orientales, je sais combien ton travail est sérieux.
    A présent, on parle des métabolites et de l’eau « qui devient » non potable sur de nombreux territoires et pour de nombreuses personnes. Ce n’est pas pour ça qu’on a stoppé les pesticides mais de plus en plus de gens sont avertis.
    En ce qui concerne le fait que rien n’a été fait pour changer la trajectoire suicidaire actuelle, pointer les arnaqueurs relève du service public.
    Merci Fabrice de continuer ton travail si précieux d’investigation.
    Ce sera dit et répété !

  2. Même si nous avons parfois des idées différentes et en particulier sur le climat, je n’ai aucun doute, Fabrice, ayant lu trois de tes livres, du sérieux, de la profondeur et de la vérité factuelle de ton enquête et je recommande ce livre autour de moi !

  3. Bonjour Fabrice,

    Ho que non rien ne sera fait (à part la culpabilité et le doute pour les dépossédés, histoire de maintenir les spectateurs de leurs vies loin des décisions cruciales), et c’est bien sûr parce qu’il sera plus rentable de financer (de s’enrichir sur) des technologies de géo-ingénierie face à l’urgence.
    Urgence, donc contraint et forcé, soit peut-être ce fameux « éco-fascisme », lois d’exceptions à venir, plutôt que de réaménager les lieux de vie et de cesser l’injection du poison par sa source qui rapporte tout autant, et ce depuis des lustres. Mort à la bagnole, son faux symbole de liberté et son monde !
    Pompiers et pyromanes. Et le fin du fin de l’aliénation totale des peuples c’est de montrer sans scrupules de pouvoir faire les 2 en même temps sans être remis en cause.
    Un progrès qui ne se négocie pas est à ce prix.

    En vérité, c’est mort, «graviora manent», et nous n’avons plus que quelques années à peine pour se rendre compte de la faiblesse de ce calcul égoïste passé de plus de 40 ans et commencer à encaisser le choc à de petites échelles. Tous les scientifiques des sciences de la vie et de la terre sont surpris de l’emballement soudain actuel – ne serait-ce que le saut, depuis le début du printemps, des températures de surface des mers qui conditionnent grandement celles de l’atmosphère, la perte annuelle de 2 million de km² de glace de mer de l’Antarctique par rapport à une moyenne et la perte sèche de couvées des manchots.
    Exemple : https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-rechauffement-semballe-t-il
    Nous voir crever en masse, les élites en meurent d’envie. Méprisons-les, ignorons-les et donnons-leur la place qu’ils méritent : galérer avec nous. Dès que possible, cassons leurs jouets de destruction massive et leurs tirelires esclavagistes pour passer le temps, puisqu’il nous est compté.

  4. La science c’est ce que je comprends moi-même. Boire les paroles des scientifiques sans les questionner c’est de l’astrologie.

    Un bon scientifique sait expliquer sans trahir sa pensée. Être clair sans simplifier ce qui n’est pas simplifiable, cela fait partie de son travail. Un scientifique n’est pas différent de chacun d’entre nous : L’effort d’explication aux autres rend la pensée plus claire.

    Mais les scientifiques « officiels » (ceux qui sont cités par le pouvoir pour justifier leur politique, et souvent payés, indirectement ou non, par ce pouvoir) ressemblent de plus à des astrologues, conseillers du pouvoir, lui permettant de revêtir l’habit d’ambassadeur plénipotentiaire et d’intercesseur obligé auprès du Climat (à défaut de Dieu ou d’empereur Romain, figures désuètes) pour « négocier » et « obtenir » quelques années, quelques miettes de plus.

    Comme dit le proverbe:

    « Puisque ces mystères me dépassent, feignons d’en être l’organisateur » (Cocteau)

    La citation de Cocteau est extrêmement véridique : Elle décrit exactement cette farce, le véritable travail de ces organisations internationales, dont le seul but est de préserver l’autorité. C’est explicitement écrit dans le projet de la Commission Trilatérale (1973) : Préserver la « gouvernabilité » des peuples.

    Après la Terreur de la Révolution Française, le Bolshevisme, le Nazisme et maintenant le Covid, éclairés par tant de penseurs incisifs comme Simone Veil, Orwell, Arendt, Agamben, etc. et des scientifiques comme Stanley Milgram, nous savons que le combat est entre l’Autorité qui cherche désespérément des moyens d’approfondir son pouvoir, et l’Humanité qui seule peut nous protéger du mal, et ne peut le faire que si elle est libre.

    D’où ce sentiment de « malentendu » (Pierre Rabhi) qui s’aggrave et pénètre tout ce qui a été conçu pour nous « rassurer et nous protéger », créant ce sentiment de « ruine des institutions » (Bruno Latour) et la réaction des autorités qui accusent toute personne se méfiant d’elles, de « complotisme ».

    Ce qui me sépare (peut-être) de certains : Je m’en fous de savoir si la température va augmenter de 1 ou de 3 degrés, et s’il y a un point de catastrophe ou pas; La nature veille sur nous comme le covid l’a montré, elle s’autorégule, la vie est plus grande que nos actions destructrices, et va continuer.

    Mais tout ce qui nous enferme dans l’autorité, c’est le mal, « le mal absolu » comme écrivait Lucien Sfez sur le « tautisme » dans « critique de la communication », et cet enferment, cette anti-éducation nous promet un futur pire qu’aujourd’hui.

    Les histoires de climat ne m’intéressent que dans la mesure où elles sont un outil d’auto-éducation et d’autonomie. Dans cette exacte mesure, ces histoires sont « scientifiques » et brisent la tradition de plus en plus décadente des astrologues du pouvoir.

    Un exemple parmi tant d’autres, mais particulièrement choquant, de la manière dont la tentation de jouer à l’astrologue peut s’immiscer chez les scientifiques, avec bien sûr la complicité active et réjouie du pouvoir qui peut dès lors se cacher derrière le petit doigt de la science :

    https://nsarchive2.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB162/19.pdf

  5. Bonjour !
    Oui tous les jours ou presque je vais sur PSV et parfois (rarement) bingo un article !!
    Je n’ai rien à dire sur Total mais ici ds ma commune la mairie fait semblant de lutter contre le dés sèchement climatique : elle ramasse les « déchets verts » par une carriole tirée par un canasson et on devrait se pâmer devant cette grande écologie qui n’est que de l’escroquerie. En effet ces sacs de tontes de gazon ne contiennent quasiment que de l’eau ! Il suffirait de laisser ces brins d’herbe et autres brindilles sécher et se décomposer ds les jardins et tout le monde y gagnerait. ( surtout le cheval de trait)
    Marc Van Der Woerd

  6. Bonjour Fabrice, bonjour à tous.
    Moi, je relaie à qui veut l’entendre votre ouvrage (qui m’est tombé des mains) : « qui a tué l’écologie ». Et je crois reconnaitre certains acteurs ici. Je vais faire coup double alors.
    et re re écouter Louis Chédid :  » S’il ne tenait qu’à nous ».

    Pierre de Toulouse, un colibri en colère…

  7. Je partage totalement le point de vue de ZutHg.On ne fera rien. Au cours de la réunion avec les chefs des paris politiques organisée par Macron, aucun enjeu écologique n’a été évoqué d’après Marine Tondelier , secrétaire nationale d’E.E.L.V. Plus de 12 heures de discussion pour escamoter le sujet, il fallait le faire !

      1. Bien vu, Fabrice. Mais on ignore, même si c’est vraisemblable, si Marine Tondelier est intervenue sur ce point ou non. Si elle n’a rien dit, cela confirme bien que l’on ne fera rien.

        1. Même pas «hélas»,
          Cette Marine là est comme tous/toutes les autres.
          Dans cette cour de technocrates, participer c’est en accepter tout les atours et les modes opératoires.

          Elle est pour l’indutrie et sa production aveugle, spécialisée, hierarchisée, verte.
          Elle est pour l’énergie infinie, et acheminée partout et pour tout, verte.
          Elle est pour la croissance infinie, avec ou sans pauses, verte.
          Elle est pour les mines et ses traitements, verts.
          Elle est pour les transports, et ses voies mondiales, verts.
          Elle est pour les smartphones, les datacenters et un futur, verts.
          Elle est pour le billet et les technosciences, verts.
          Elle est pour la compétitivité, le capitalisme, et donc l’exploitation d’autrui, verts.
          Elle est cartésienne, et donc tout est ressource à mettre en ordre pour le monde humain et lui seul, vert.
          Elle est Total-ment verte, elle est écolo.

          Je déteste les écolos, ceux dans les hautes sphères comme leurs moutons dans les rues.
          Je suis suis nature et je suis rien, je suis naturien.

          Charbonneau avait vu très juste en 1980:
          «Un beau jour, le pouvoir sera bien contraint de pratiquer l’écologie. Une prospective sans illusion peut mener à penser que, sauf catastrophe, le virage écologique ne sera pas le fait d’une opposition très minoritaire, dépourvue de moyens, mais de la bourgeoisie dirigeante, le jour où elle ne pourra faire autrement. Ce seront les divers responsables de la ruine de la terre qui organiseront le sauvetage du peu qui en restera, et qui après l’abondance géreront la pénurie et la survie. Car ceux-là n’ont aucun préjugé, ils ne croient pas plus au développement qu’à l’écologie ; ils ne croient qu’au pouvoir, qui est celui de faire ce qui ne peut être fait autrement.»

          Merci roxich, je me contenterai des conditions matérielles du haut moyen-âge avec quelques bagages utiles accumulés dans le temps et à perpétuer (connaissances botaniques/entomologique, «écologiques» et médecines au format relié).
          L’âge du cantique plutôt que quantique.

  8. Je vais bien sûr acheter votre livre. (Je vous lis depuis l’époque où vous écriviez dans Politis).

    Si son contenu me convient (ce dont je ne doute pas), je l’offrirai à Noël à tous les membres de ma famille à qui je fais un cadeau.
    L’an dernier, ce fut le livre  » De quoi avons-nous vraiment besoin ? » Auteurs: les économistes atterrés. Editeur « Les liens qui libèrent ». J’en avais acheté 7 exemplaires.

    Cette année il a a fort à parier que ce sera « Le grand sabotage climatique ».

  9. La « casse climatique » et non pas le « dérèglement climatique », comme le massacre de la biodiversité et tout le reste, il n’y a plus qu’une chose à faire « la décroissance » !
    Je sais, vous n’en voulez pas mais vous y passerez quand- même !

    La décroissance « choisie » comme modèle de vie !
    Ou la décroissance « subie-choisie » comme thérapie !
    Ou la décroissance « totalement subie » comme conséquence de l’effondrement !

    « La décroissance c’est la vie ! Ce mot débute par le préfixe « dé » : il sonne comme une chaîne que l’on brise. C’est la fin d’un mode de production primaire et mortifère basé sur le pillage des ressources naturelles, la puissance des machines, la consommation forcenée des énergies fossiles, le culte du profit et l’aggravation générale de l’inégalité entre les hommes. Je me délecte à l’idée de venir, un jour, humer le parfum des fleurettes qui crèveront l’asphalte des autoroutes abandonnées ou le béton des parkings déserts. » Yves Paccalet.

    Disons-le franchement la plupart des gens ne sont pas à l’aise avec ce mot « décroissance », se taisent, fuient, sans que jamais personne ne se risque à l’expliquer honnêtement, sauf à la présenter comme un épouvantable retour en arrière et traiter ses partisans de complotistes et pessimistes – bref, ce sujet est quasiment inaudible dans le camp occidental – voici, sans aucune prétention, pour faire court, mon interprétation et tant mieux pour ceux auxquels ça déplaira :
    1/ La seule décroissance heureuse, efficace et quasiment indolore, positive, donc aisément supportable et fortement souhaitable c’est quand on n’a pas besoin de décroissance, c’est la « décroissance choisie dès le départ et soutenue comme modèle de société » ;
    Cela correspond au fonctionnement normal des écosystèmes depuis toujours qui ont pour ainsi dire été réglés comme cela depuis le big-bang; c’est la norme, le respect des équilibres fondamentaux, originels ; Ce serait donc davantage une « stagnation », une « modération », ou éventuellement une « décélération » comprise comme une correction de trajectoire qui n’aurait que très légèrement devié, dans un écosystème sain » !
    Ce qui, pour être efficace et supportable, devrait être appliquée très tôt « dès le début et tout le long du cycle de vie » depuis l’apparition des espèces, dès que l’on s’éloigne d’un fonctionne normal, de base, qui est celui d’un refus quasi-total de toute croissance devant se traduire par une flèche de développement imperceptible, quasiment confondue avec l’horizontale ! Une a-croissance ! C’est de cela dont nous n’aurions jamais dû nous éloigner ! C’est comme cela que nous avons vécu pendant quatre ou cinq millions d’années !
    Tant qu’un lac reste oligotrophe (sain et pauvre) sa durée de vie est illimitée, mais dès que commence l’eutrophisation (enrichissement), si elle se poursuit, c’est le début de la fin qui se terminera par la dystrophie (pollution), l’effondrement, la mort de tout ou partie des espèces, voire la disparition du lac !
    Dans tous les autres cas (2-3), c’est lorsque l’on constate avec un certain vertige, que l’on est tout en haut de l’échelle du progrès, qu’on se retourne, et que l’on se rend-compte – avec effroi – que les échelons inférieurs de l’échelle ont disparu – pour redescendre il n’y a plus qu’à sauter ! c’est à dire « lorsque c’est le paradis des maîtres », « lorsque les fous sont devenus les maîtres de l’asile », « lorsque la connerie économique prend le pouvoir » et que la croissance qui est à son asymptote a explosé tous les compteurs pendant si longtemps – de manière exponentielle – anarchique (démographie galopante – epuisement des ressources – pollutions – déchets – casse climatique – massacre de la biodiversité – pandémie – cancers – artificialisation des sols – pénuries d’eau – canicules – sécheresses – obsolescence programmée – hors sol – hyper complexifiée – inégalités monstrueuses – guerres…) nous sommes alors en présence d’écosystèmes malades, agonisants, séniles, trop éloignés de leur point d’équilibre pour être rattrapables, ce sera une véritable sanction, extrêmement douloureuse, un effondrement au sens littéral du terme ! Et nous n’avons plus le choix, nous sommes désormais dans ce cas de figure !
    Dans la journée de l’humanité il suffit à homo sapiens, moins d’une minute pour tout bousiller !
    Il ne nous reste donc que de choisir entre la peste et le choléra !
    2/ La peste ce sera la « décroissance subie-choisie », repartir sur de bonnes bases, changer totalement de direction et de concept, en agissant sur tous les paramètres de causalité (sinon ça ne sert à rien), en provoquant sciemment un effondrement de la société actuelle afin d’anticiper et éviter le Big-Crunch inéluctable ; C’est-à-dire l’enterrement du capitalisme économique néolibéral mondialisé !
    Car nous sommes allés beaucoup trop loin dans les erreurs avec le capitalisme économique néolibéral mondialisé, et qu’il n’est plus possible ni de s’adapter, ni de modifier, ni de durer, ni que ce soit indolore (ça va saigner), ce sera comme je l’ai précédemment indiqué un pré-effondrement, mais qui pourrait sauver la vie sur Terre. Ce serait un peu comme provoquer artificiellement un contre feu dans un incendie qui a déjà quasiment tout dévoré sur la planète à cause de la casse climatique ! Mais je vous vois venir, attention à ne pas accuser la décroissance dans ce cas-là ; le responsable et coupable, c’est bien le capitalisme économique néolibéral mondialisé et son effondrement inéluctable !
    Il faut bien comprendre que la « décroissance subie-choisie (2) », parce qu’elle ne peut plus être une « décroissance douce », un mode de gestion, c’est déjà un constat d’échec, une horreur pour un monde qui sacralise la croissance, c’est celle cependant qui nous permettrait peut-être d’éviter le Big-Crunch – ça veut dire que malgré toute leur propagande il n’y a pas de plan B, que de toute manière il faudra expier nos pêchés, payer pour ce capitalisme économique néolibéral mondialisé le plus sauvage de tous les temps, ce sera d’autant plus douloureux que nous sommes allés beaucoup trop loin dans les aberrations, et qu’il n’y a plus de solution indolore, plus de correction possible que le chaos, pas d’autre Terre où migrer, après l’adrénaline et l’hémoglobine des trente glorieuses et au-delà, voici venu le temps de payer la note qui risque de durer beaucoup plus longtemps – ce sera la fin de la religion capitaliste néolibérale (le scientisme), la fin du progrès–marché-croissance–mondialisation–main invisible-ruissellement ! Le retour à un certain primitivisme, comme en décroissance totalement subie, qui nous pend au nez, que ça nous plaise ou non ! Parce que c’est comme cela que ça fonctionne et pas autrement !
    3/ Le choléra : ce sera le stade ultime : « la décroissance totalement subie », par effondrement total de notre écosystème, donc de notre modèle de société (le capitalisme économique néolibéral mondialisé), rendu au bout du bout, devenu complètement sénile, que nous aurons poussé jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’absurde, jusqu’au suicide collectif ! Ce sera terrible, probablement que peu d’entre nous survivront, ce sera le chaos, l’apocalypse pour l’ensemble du vivant mais insignifiant pour la Terre et le fonctionnement de l’univers qui est en perpétuelle expansion ! Mais attention dans ce cas de figure également ne nous trompons pas sur les causes (le déterminisme), c’est le capitalisme économique néolibéral mondialisé et son effondrement qui sont responsables et coupables et non pas la décroissance qui en résulte !
    En effet, dans sa conception naturelle, environnementale, l’effondrement qui se traduit par la décroissance subie ou forte, frappe, sanctionne les sociétés qui n’ont pas su, pas voulu limiter leur développement, qui n’ont pas compris ou pas voulu admettre que la seule façon de durer c’est de consommer peu, de posséder peu, de ne croitre que très faiblement, juste ce qui est nécessaire à la perpétuation de l’espèce de telle sorte que le « climax » ne soit jamais atteint (tout le contraire de la société actuelle qui a déjà basculé du côté obscur en dépassant la capacité de charge de la Terre) !
    Il est donc d’un contre sens absolu de présenter notre façon de vivre, notre modèle de société comme « la norme » « le progrès », en prônant comme remède à nos problèmes « la croissance et le retour à la normale », car rien n’est plus anormal que cette façon de faire, contraire à tout ce que j’appellerai les constantes universelles des écosystèmes !
    Ce fonctionnement en dents de scie (naissance – développement – mort) est inéluctable et si notre espèce et la planète Terre ont traversé quelques millions d’années pour les uns et quelques milliards d’années pour l’autre ce n’est pas du tout en vivant comme nous le faisons aujourd’hui, c’est exactement l’inverse ! Il faut des-américaniser le monde et décroitre de toute urgence !
    La preuve que personne n’a rien compris : ils ont tous la tête dans la télé, regardent le conflit Russo-Ukrainien (Etats-Unis-OTAN/Russie) comme si c’était un match de foot ou un jeu vidéo, excités et aliénés par la propagande Américano-Occidentale qui leur annonce les prochaines rencontres (la guerre des Etats-Unis et de l’OTAN contre la Chine, l’Iran, la Corée du Nord et tous ceux qui refusent de signer la feuille de route Américano-Occidentale comme en Afrique par exemple) !
    « Aujourd’hui, la propagande a pris des proportions inédites, car elle doit enterrer dans la conscience collective la confiscation du pouvoir mondial par une caste de prédateurs qui rançonnent les pays et les peuples grâce aux subterfuges du simulacre démocratique » ! La guerre éternelle !
    Rendez-vous à la fin, puisque c’est à ce moment-là qu’on fait les comptes !
    Tout le reste n’est que littérature. (Aout 2023)
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  10. Je joins un petit article de Lutte ouvrière sur le sujet qui pointe les vraies responsabilités du système capitaliste, ce n’est pas nouveau Marx et Engels ont dénoncé ce sytème irresponsable et irrationnel dès 1848.

    Climat : quels moyens devant la catastrophe ?
    30 août 2023

    Devant l’accumulation des catastrophes climatiques, incendies géants au Canada, à Hawaï, en Grèce et dans tout le bassin méditerranéen, inondations terrifiantes de l’Asie à la Californie, pics de chaleur inédits un peu partout, l’évidence du changement climatique s’impose.

    Comme s’imposent l’évidence de sa cause principale, l’activité industrielle et commerciale incontrôlée, et la gravité de ses conséquences pour l’humanité tout entière.
    Les quelques centaines de grandes entreprises qui dominent l’industrie, l’agriculture, les transports et le commerce et les quelques milliers de familles qui les détiennent sont les premières responsables de cette catastrophe car elles sont les héritières et les bénéficiaires de l’organisation sociale qui en est la cause. Elles ne tolèrent pourtant que des changements marginaux dans leurs activités et encore, à condition que les frais en soient assumés par la collectivité et que cela conduise à une augmentation de leurs bénéfices.
    Par exemple, les armateurs veulent bien être aidés pour changer de carburant, mais personne, et surtout pas eux, ne se pose la question de l’utilité sociale de transporter autour de la terre des centaines de millions de conteneurs. De même, les capitalistes de l’automobile acceptent d’être payés pour passer à l’électrique, sans aucune garantie sur le climat d’ailleurs, alors que c’est évidemment l’idée même du transport individuel généralisé qui est aberrante. Quant aux groupes pétroliers et gaziers, ils acceptent d’une main les subventions aux énergies renouvelables en continuant de l’autre à forer partout où ils sentent l’odeur du dollar.
    Après 28 COP (Conférence internationale de lutte contre le dérèglement climatique) ayant accouché de 28 souriceaux mort-nés, la prétendue communauté internationale a montré son incapacité totale à combattre le changement climatique. Quant aux gouvernements, aux appareils d’État des pays riches, quelle que soit leur nuance politique, ils ne font et ne feront rien contre les intérêts de firmes capitalistes avec lesquelles, chacun dans son pays, ils sont étroitement liés.
    De Biden à Macron, la défense de la planète consiste en un catalogue de mesures ridicules, d’impôts supplémentaires pour les travailleurs et de subventions nouvelles pour le patronat. Ce n’est pas par incapacité politique, car ils sont tout à fait capables de volonté lorsqu’il s’agit de trouver des centaines de milliards pour les budgets militaires, de faire la guerre ou d’imposer leurs lois aux pauvres. C’est par incapacité sociale, car tenter d’enrayer la crise climatique ne peut se faire que contre le capital, contre son organisation sociale et donc contre la classe dominante, en chair et en os.

  11. Le 20 septembre 2023 nous serons nombreux à acheter « Le Grand sabotage climatique ». Je vérifierai qu’au Divan rue de la Convention ton livre figure en bonne place. Ta voix compte et retentit, cher Fabrice. Lançon, Riss et toi, et Salman Rushdie avez un statut particulier dans la littérature, celui du spectre, du Commandeur, qui appelle d’outre tombe. Votre style illustre ces « grands exaspérés » que Jean-François Revel évoquait dans sa préface à « La Belle France » (réédité en 1965) de Georges Darien. Etres en sursis et à l’ombre, sous protection policière vous n’avez droit à aucune rémission de peine, la vie ordinaire vous ne connaissez pas. Grands exaspérés, dissidents qui frôlèrent la mort. « Et vous, d’où êtes-vous au juste ? « Vous n’avez jamais eu l’occasion d’y aller. Je viens d’une province qui s’appelle le Front. D’un patelin qui s’appelle la Tranchée. » écrit Soljenitsyne, page 290, dans « Le Premier cercle » (1968). « Planète sans visa », tes livres, tes articles, Fabrice, c’est ta guerre des tranchées. Celle que mène aussi Willem, avez-vous vu son dessin terrible sur Sarkozy et l’Ukraine, dans « Charlie-Hebdo » il y a deux semaines. Willem a dessiné la couverture du tome 3 des Lundis de Delfeil de Ton. Clin d’oeil à Reiser.
    Cf. https://montenlair.fr/2023/08/08/delfeil-de-ton-et-willem-lapcalypse-ddt-3-rencontre/
    Amitiés,
    Jacques Faule

  12. Très Cher Monsieur,
    Ayant lu la plupart de vos livres édifiants, je vous suis infiniment reconnaissant de votre courage et de votre détermination ainsi que des informations étayées que vous nous apportez. Continuez, s’il-vous-plait, même découragé !
    Celles -ci sont désastreuses et, écologiste convaincu depuis plus de 20 ans, je suis, comme vous, consterné de constater que – comme les autres informations toutes aussi consternantes – elles glissent sur nos dirigeants et les dirigeants, leurs complices, à la tête des multinationales, comme l’eau sur les plumes d’un canard.
    Ces gens là ont pourtant des enfants et des petit-enfants ! Mais, ils s’en foutent ! Ils sont clairement « aprèsmoiledélugistes ».
    Comme vous (et bien d’autres : voir l »‘humanité disparaitra, bons débarras » d’Yves PACCALET), je cherche en vain depuis de longues années, ce qui pourrait les contraindre : la Kalachnikof en désespoir de cause ? Mais ils auront les moyens de nous opposer des robots tueurs et ils n’hésiteront pas…Et les révolutions résolvent rarement les vrais problèmes.
    En même temps, citoyens consommateurs, même si nous avons tous été manipulés depuis notre plus tendre enfance à consommer n’importe quoi sans modération, une fois adulte, nous devenons responsables.
    Aussi, à quoi sert de taper sur TOTAL si nous pensons avoir encore besoin de leur pétrole (pour nos voitures, nos avions et le plastique) ou sur MONSANTO si nous persistons à croire que leurs poisons « phytosanitaires » sont indispensables pour nourrir la planète ?
    A rien. Ces gens la font leur métier en répondant à notre demande.
    Aussi, suis-je convaincu, aujourd’hui, que pour faire bouger les choses, la solution la plus efficace serait de s’adresser aux consommateurs pour les convaincre les de la nécessité, pour leur survie, de faire l’effort de consommer bio (il est facile de leur démonter que le bio est mille fois moins cher que le conventionnel, malgré le bourrage de crane de nos médias sous la férule de la FNSEA (le bio généralisé – que les Etats n’imposeront jamais – est le seul moyen de voir les pesticides disparaître !) ou encore de refuser systématiquement le sac plastique que le commerçant vous propose. Cela évitera à leurs enfants de l’avaler plus tard sous forme de microparticules…
    Vos livres sont lus par des lecteurs convaincus, comme moi. Les politiques se feront peut-être faire des résumés. Mais il penseront toujours :
    « Fabrice NICOLINO, Combien de divisions ?
    Les grandes idées étant inaudibles, essayons les petites ?

    Je lirai et conseillerai bien évidemment votre nouvel ouvrage, au risque d’accentuer ma propension à la collapsologie. Je suis convaincu que notre planète est une merveille
    et l’humanité la merveille des merveilles. Simplement elle n’en est pas majoritairement consciente, d’où ses déboires.
    Le fait d’avoir enfants et petits enfants me condamne à l’optimiste, qui reste ma nature
    profonde. Disons que je suis collapsoptimiste !
    Soyez convaincu de ma profonde considération.
    Bonne fin de journée.
    Dominique Bon

  13. Cher Fabrice, te voici cité dans « Ouest France » du 5 août 2023. L’article est recensé dans la base de données « PressReader » consultable par les titulaires de la carte de lecteur de la Bibliothèque nationale de France. « …le risque est moindre tout simplement parce qu’on ne boit pas continuellement de l’eau de mer, affirme un universitaire » (sic)
    Amitiés, J. Faule

    Les zones de baignade, « bouillons chimiques » ?

    Ouest France (Challans / Saint-Gilles-Croix-de-Vie)5 Aug 2023 Hadrien HUBERT.

    Médicaments, pesticides, cosmétiques et microplastiques… forment un mélange peu ragoûtant r nos plages, pour le baigneur ou la baigneuse.

    Récemment encore à Saint-Nazaire, deux plages ont été interdites à la baignade. En cause, les rejets des stations d’épuration qui finissent dans les mers et rivières. Les eaux usées sont déversées loin du littoral mais parviennent à affecter les zones de baignade.

    Les « déjections » des stations d’épuration sont pointées du doigt par Fabrice Nicolino dans son enquête publiée sur Charlie Hebdo à l’été 2022. Le journaliste et écrivain spécialiste des questions environnementales, déplore les transformations des zones de baignade en « bouillon chimique ».

    Deux amputations, des gastro, des infections…

    Médicaments, pesticides, cosmétiques et microplastiques forment un mélange peu ragoûtant, qui n’est en réalité qu’un risque mineur pour le baigneur ou la baigneuse selon Bernard Legube : « Il n’y a pas de risque mortel. Le plus grave, ce sont des problèmes intestinaux ou des vomissements », affirme cet universitaire spécialiste de l’eau.

    Fatima M’Zani, responsable scientifique d’Aquitaine Microbiologie, estime, elle, que le danger est bien réel. Ses équipes ont retrouvé sur les côtes d’Aquitaine 2 630 micro-organismes d’espèces différentes devenues résistantes aux antibiotiques.

    D’après leurs recherches relayées par Fabrice Nicolino, après la « consommation de produits de la mer, de blessures avec des coquillages, ou inhalation d’eau de mer », les bactéries résistantes ont provoqué des « gastro-entérites, des infections cutanées, des infections osseuses, deux amputations, des otites, des infections cardiaques, pulmonaires ou bien encore des septicémies chez des personnes immunodéprimées ».

    Au-delà, des contaminations chimiques, le changement climatique influe sur les eaux de baignade, dans les mers, rivières et lacs d’eau douce. « Il y a des risques de développement microbiologique, qui vont des algues aux bactéries, assure Bernard Legube. En France, il y a des fermetures de zones de baignade à cause d’apparition progressive de cyanobactéries. Ce sont des bactéries naturelles qui se développent quand l’eau est supérieure à 20 °C. »

    Le nébuleux Pavillon bleu ?

    Garde-fou de la qualité de l’eau de baignade, le Pavillon Bleu est un label attribué à une commune ou port de plaisance après évaluation de la candidature sur des critères environnementaux. Gage de qualité pour beaucoup, il s’avère insuffisant pour d’autres. Les seuls paramètres évalués par le Pavillon Bleu sont des indicateurs d’Escherichia coli et d’entérocoques intestinaux, révélateurs d’une contamination d’origine fécale.

    Bernard Legube assure pourtant que les eaux sont contrôlées avec beaucoup de sérieux. « La qualité du traitement d’eau est aussi poussée que celle de l’eau potable pour laquelle la France est exemplaire, explique Bernard Legube. Ici, le risque est moindre tout simplement parce qu’on ne boit pas continuellement de l’eau de mer. »

    Si les interdictions de baignade sont nombreuses sur les plages cet été, Fabrice Nicolino l’assure, ces contaminations sont « loin d’être la fin du monde, mais il faut que la surveillance soit accentuée ».

  14. « Le canard enchaîné » de ce jour a publié une excellente critique
    de votre livre « Le grand sabotage climatique ».
    C’est bon signe… Bravo !!!

  15. Encore un livre qui va faire date ! Un pavé en travers de la gueule des Macroneux et autres margoulins qui nous empoisonnent et contribuent tant au suicide collectif !
    Deux demandes à tous :
    1 – faites l’effort de le proposer aux bibliothèques et médiathèques municipales, départementales, régionales partout autour de vous !
    2 – Mettez un bandeau ou une mention en signature de vos courriels pour appeler à sa lecture et à sa diffusion !
    3 – Déposez une copie de la couverture sur votre lieu de travail !
    Et puis… ne faiblissons pas, l’enjeu en vaut la peine, il reste si peu pour éviter encore pire que pire !
    Courage à tous. Grand courage !

    1. Oups ! Ce sont 3 demandes et non 2, chacun aura corrigé de lui même.
      Occasion pour dire à tous que ces 3 actions sont déterminantes et efficaces pour aider à la diffusion du livre « Le grand sabotage climatique » 🙂

  16. Fabrice bonjour, ton livre est cité dans « Ouest France » – 20 Sep 2023 – Christelle GUIBERT – Extrait de l’article intitulé «  »Y a-t-il un leader politique pour sauver le climat ? » :
    « L’Onu peut- elle rappeler à l’ordre ces membres récalcitrants ? « Non, rien de contraignant ne sort jamais de ces institutions internationales », assure à Ouest- France le journaliste français Fabrice Nicolino. Pire, révèle-t-il dans son livre « Le grand sabotage climatique », en librairie aujourd’hui : « L’artisan de la lutte onusienne contre le climat, le Canadien Maurice Strong (mort en 2015), avait des intérêts dans le pétrole; il a laissé les entreprises du fossile et de la chimie s’immiscer dans les négociations. Et la boucle est en quelque sorte bouclée avec la Cop28, présidée par le sultan al-Jaber, patron de la compagnie pétrolière d’Abu Dhabi. »
    Amitiés,
    Jacques Faule

  17. Cher Fabrice, dans « Le Monde », daté d’aujourd’hui samedi 30 septembre 2023, l’article de Stéphane Foucart (page 32) -sur 3 colonnes- est consacré à ton livre. Il est intitulé « Trouble diplomatie environnementale ».
    Son lead : « C’est à une cruelle archéologie que se livre Fabrice Nicolino dans son dernier ouvrage. Le journaliste de « Charlie Hebdo », et une des figures du journalisme environnemental en France, plonge dans l’histoire des grands organismes et traités internationaux chargés depuis quatre décennies de coordonner la lutte mondiale contre la destruction des écosystèmes, la perte de biodiversité et le changement climatique. » […]
    Et la chute: « Mi-pamphlet, mi enquête, « Le Grand sabotage climatique » est un livre emporté et parfois décousu… ». « Emporté » je confirme. Tel qu’en toi-même.
    Amitiés,
    Jacques Faule

  18. https://www.nationalgeographic.fr/environnement/climat-la-limite-des-15degc-pourrait-etre-atteinte-dici-2025-selon-lonu

    Ça date, mais visiblement ça se concrétise.
    https://www.tellerreport.com/news/2023-09-25-climate–2023–farewell-to-the-goal-of-staying-below-1-5%C2%B0c-.SJQuIrNkeT.html

    L’anomalie de température pour l’hémisphère s’est approchée de 1.5°C au dessus des «normales» ces derniers jours.
    Avis aux derniers optimistes et fin de partie pour les techno-croissantistes.

  19. Merci, M. Nicolini, pour votre travail d’enquête révélant les « dessous des cartes » onusiennes …

    Nous travaillons à l’émergence du Développement Durable (promu par le rapport Bruntland de l’ONU édité en 1987 !) et … nous avons l’impression de prêcher dans le désert !

    Mais nous n’avons droit au découragement : continuons collectivement notre travail qui est le notre, que l’on soit simple citoyen, penseur, élu, décideur …

    (question à M. Nicolini : peut-on envisager de votre part l’organisation d’une conférence publique à Villeneuve-sur-Lot ? Ce serait avec plaisir que nous vous accueillerons. On pourrait envisager, vu l’éloignement, une visio-conférence … ?)

    J’ai donc pris ma plus belle plume et invité le roi et le reine d’Angleterre à nous rejoindre (voir courrier ci-après). (Même démarche auprès de M. Macron et d’autres grands de ce monde …)

    _____ _____ _____

    Villeneuve-sur-Lot, le 14 septbre 2023

    à Madame Menna Rawlings, ambassadrice britannique à Paris :

    Bonjour, Madame,

    Président de l’ association VCTB-VIVIER (https://vivier47.org), je sollicite votre aide pour faire connaître notre projet de VIVIER au Roi Charles III et à la Reine Camilla qui vont bientôt venir en France et les inviter à le parrainer et le marrainer. (VCTB est l’acronyme de «Villeneuvois, Coopération pour un Travail sur le Bien-vivre» et VIVIER, celui de « Vivre en Villeneuvois avec les Énergies Renouvelables »)

    Des Jeanne d’Arc, des Marie Curie, des Christophe Colomb … voilà ce que nous sommes !!!
    L’une s’était mis dans la tête de « bouter les Anglais hors de France », l’autre de comprendre l’origine du rayonnement provenant de minerais, l’autre a passé des années de sa vie à rechercher une route des Indes en navigant vers l’ouest …

    Nous, association VCTB-VIVIER (https://vivier47.org), de Villeneuve-sur-Lot, avons décidé d’oeuvrer en faveur du Développement Durable (mais nous préférons parler d’ « Équilibre Durable du Vivant ») pour « mieux vivre » sur notre Terre nourricière : nous essayons, nous aussi, d’être inventifs en «pensant globalement et agissant localement » (selon la phrase attribuée, en 1977, à René Dubos) …

    1- localement : il y a des bâtiments inoccupés dans notre bonne vieille ville de Villeneuve-sur-Lot, notamment notre ancien hôpital Saint-Cyr, et nous proposons d’en faire un Centre-Village pour y lancer une Recherche-Développement sur le Développement Durable : c’est le projet VIVIER (acronyme de « Vivre en Villeneuvois avec les Énergies Renouvelables ») destiné à dynamiser notre ville en y attirant des activités économiques, commerciales, culturelles …

    Voici le dossier de présentation :

    2- globalement : le Développement Durable étant un problème planétaire, nous souhaitons, dès le départ, inscrire ce projet local de VIVIER dans un travail en réseau avec des entreprises, des écoles, des organisations, des états et l’ONU (avec son PNUE)

    Nous savons, et nous comprenons très bien que, en ce moment, vous êtes surchargée de travail avec la venue en France du Roi et de la Reine, mais, sachant que le Roi porte une attention ancienne et renouvelée à la protection de l’Environnement, nous espérons vivement que notre demande ne va pas rester lettre morte et que nous aurons une réponse personnelle de leur part et des propositions de coopération entre nos deux pays sur ce domaine essentiel du Développement Durable.

    Bien cordialement et je vous remercie, par avance, pour ce travail que je vous demande d’accomplir au nom de la communauté humaine et du monde vivant.

    Mr Francis CAZEILS,
    président de l’association VCTB-VIVIER (https://vivier47.org)
    RanVQV – association « Villeneuvois à vélo » (https://www.villeneuvois-a-velo.fr)

    11, rue Paul Claudel 47300 Villeneuve-sur-Lot
    cazeils.fr@free.fr
    Tél = 06 45 43 22 85

  20. La religion néolibérale est appliquée par tous les gouvernements du monde, pour satisfaire à la monarchie boursière (qui tient les ficelles du monde).
    Il faut trouver une autre religion économique qui respecte l’écologie de la planète et l’imposer. Peut-être faut-il avant couper des têtes de cette monarchie.
    https://lejustenecessaire.wordpress.com/2023/04/13/on-ne-freine-pas-on-accelere/
    Nous payons depuis 46 ans un loyer qui augment le capital de 11% par an.

  21. à Cavaillon la communauté de communes s’apprête à bétonner 120 hectares de terres agricoles classées à potentiel agronomique » excellent ou très bon » et irrigables de manière sécurisée par gravitation naturelle -grâce aux canaux existants depuis le 12° siècle- pour faire une nouvelle ZAC avec des hangars dont un dépasse 4 hectares d’un seul tenant et un autre s’en approchera en face du futur « pôle santé »…et à proximité de 2 établissements ESAT dont « un jardin en Provence qui fournit plants et plantes en pot aux particuliers
    et dans le même temps on demande une IGP melon de Cavaillon!
    et on dit qu’il faut améliorer la beauté des entrées de ville…
    cf https://www.youtube.com/watch?v=4TriaE2c_oE

  22. A propos de la Chine : à la question que Fabrice Nicolino pose dans son livre « Le Grand sabotage climatique » (pages 58-59) -« …le parti communiste chinois a lancé il y a deux décennies déjà ce qu’on appelle le « land grabbing ». L’accaparement de terres forestières ou agricoles partout dans le monde, par millions d’hectares. Surtout en Afrique. Le cauchemar chinois, à ma connaissance, n’a jamais été décrit en langue française. », à cette interrogation donc, Pierre-Antoine Donnet répond en partie (pages 333 et suivantes). Son livre vient d’être réédité, il s’intitule « Chine, le grand prédateur » (Editions de l’aube).
    Amitiés,
    Jacques Faule
    Nb En exergue du livre de P-A Donnet page 7 :
    « Je dédie ce livre à Véronique, veuve de Cabu, assassiné le 7 janvier 2015 avec ses amis de Charlie. J’ai eu le bonheur de le rencontrer et nous partagions une fascination pour l’Asie orientale. Sa bonté et sa bienveillance restent gravées dans mon coeur. Sans qu’il le sache peut-être, il m’avait donné une sacrée leçon de vie. »

  23. Bonsoir Fabrice, je termine juste votre livre, avalé en moins de 3 jours tant il est difficile de l’interrompre. Nous avons presque le même âge et si je vous dis que j’ai tous vos livres depuis « le tour de France d’un écologiste », vous n’aurez pas de mal à deviner mon adhésion complète à cette démonstration. Incapable de l’effectuer, je m’en doutais depuis déjà plusieurs années et je salue encore et toujours ce travail d’investigation qui signe un grand journaliste. Abordé par un autre angle, finalement vous rejoignez la position de Juan Branco, juste un petit désaccord, sur les partis politiques, François Asselineau avec l’UPR (union populaire républicaine) sort résolument du lot incarnant le courage et la cohérence de ses positions avec une intégrité morale sans faille : Une véritable intelligence géopolitique permettrait des lendemains moins difficiles. J’ose l’espérer et y croire. Merci pour tout ce chemin parcouru ensemble.

  24. Technologie:

    Le truc de la technologie est de nous faire croire que c’est magique. Alors que la seule magie, ce sont les humains. Nous faire croire à la magie d’un objet ou d’un système, c’est capter notre propre magie, et la transmettre à la machine.

    Georgescu-Roegen nous a montré comment seul le travail peut être non polluant, alors que les matériaux sont toujours et inévitablement polluants.

    Le paradigme/plateforme « logiciel » est une opération magique conçue pour nous faire croire qu’il s’agit de magie, alors qu’il ne fait que capter notre propre magie humaine et la transformer à son propre bénéfice.

    L’éducation est une vraie magie. Le logiciel est une anti-éducation, une contre-magie.

    Appelons magie ce qui apporte au monde quelque chose de nouveau, qui n’a jamais existé auparavant.

    Seuls les humains peuvent faire de la magie dans ce monde.

  25. Pendant ce temps quelque part dans ce qui fut il y a encore 10 ans, des prairies permanentes normandes…

    Quinze octobre un rugissement continue à 700m au nord ouest et une odeur intense de jardinerie industrielle…
    Un vent de 15 à 20km/h, des éoliennes qui tournent, peinardement.
    Malgré les haies, cette odeur qui pourrit nos automnes, quand, avant, on profitait de cette bonne odeur de feuilles arrivées au terme de mission saisonnière.

    « Quel, est ce produit » Diego, ferme ses fenêtres…

    Bref, c’est la semaine du 15 au 20 octobre, un festival à la ronde.
    15/10 Vent de nord est : ça traite !
    16/10 ça traite, 17/10 ça traite, 18/10 ça traite…
    Bernay centre, tiens, ici aussi ça vient cuver dans la vallée, encore cette odeur.
    19/10 ça traite, 20/10 ça traite, mais maintenant c’est au sud.
    Cernés !
    21/10 il pleut sur ces sols nus arrosés préventivement ? Guerre chimique.
    On les boira ces pesticides.
    Quel est ce pesticide épandu ?
    Quelles seront les conséquences ?
    Qui se rend compte de ce qui est en train de se jouer là?

    Ce monde est atrocement fou.

  26. L’année dernière , du verger intensif, du fond ce ce verger, venait une odeur.
    Une fumée.
    Un brave conducteur d’engin, un agriculteur disons, avait eu la même idée que son prédécesseur : cramer ici toutes ses poubelles : du tube pvc, en passant par les sacs de tue limaces, et un joli tas de semences traitées bien rouges.

    Les gendarmes y sont allés. Forcément, un con, (devinez qui), les a appelé.
    Le gaillard des champs : « ah bah dites donc, qui a donc pu faire ça, car c’est pas moi ».
    Fin de l’histoire. Ou bien, à suivre?

  27. Je viens de commencer de lire Le grand sabotage climatique. L’introduction est magnifique, le corps du livre est d’une telle noirceur, il faut de l’estomac pour le finir… je ne l’ai pas encore fini, et n’ai fait que parcourir la troisième partie, qui redonne de l’espoir. Merci pour ce travail d’histoire contemporaine, qui personnellement me renforce profondément dans mon travail, et je crois que nous sommes très nombreux dans mon cas !

  28. Ce que j’aime dans ce livre, c’est son énergie. On a envie de le continuer, de le compléter dans tout ce qui lui manque. Par exemple, l’architecture éphémère, qui retourne au compost après usage, ou l’architecture bioclimatique, où encore l’architecture « anti-fonctionelle » (une tentative de néologisme), où l’usage des pièces change tout le temps, avec l’heure du jour, les occasions et les saisons… 3 manières de balayer vigoureusement la soi-disant « architecture durable » qui ne vise qu’à faire « durer » une seule chose : le régime politique en cours.
    Mais ce livre à compléter, c’est à chacun de nous de le faire, chacun dans son domaine, dans son métier, dans sa région !

  29. Fabrice j ai lu ton dernier livre et pourtant je ne sais ps lire ,et n aime pas lire
    je l ai fini ,j en ai commandé une dizaine a ma petite librairie (tier lieu) de la chapelle en vercors (sinon que vendra t elle?? ). je suis remonte comme un coucou !!! et pourtant mon « reste  » est déjà gratiné . je monte a montier en der compte sur moi

    fraternelement

  30. Il me semble que les questions que pose ce livre sont liées à notre rapport à la science.

    Est-ce que tous les crimes du XX et de ce début dU XXI siècle, tous justifiés par « La Science », de la « Science » des nazis à la « Science » stalinienne à la « révolution scientifique » – selon le journal Le Monde – qu’inaugurent les bombardements de Hiroshima et Nagasaki, à l’élimination « scientifique » des populations indigènes des régions labellisées « nature vierge » (qui n’existent quasiment plus depuis 12,000 ans) et jusqu’au soudain empoisonnement « scientifique » de 75% de la population de la planète, d’abord par un virus artificiel, ensuite par des injections pires que le mal, ces deux derniers maux – élimination des populations indigènes et empoisonnement de la population mondiale – justifiés par une « écologie » misanthrope qui pose l’humain et la nature comme des ennemis mortels, est-ce que tous ces crimes auraient été possibles sans les caractéristiques politiques très particulières de notre croyance présente, en occident, en la science ?

    « La Science » conçue comme un ensemble de « lois » avec lesquelles on ne discute pas, auxquelles le bon citoyen ne peut que se plier.

    Un mathématicien comme Chandra Kant Raju
    https://ckraju.net/usm/PSc-minutes.html
    peut nous aider à nous débarrasser du carcan conceptuel des « lois de la Nature », croyance irrationnelle justifiée par une vision politique, surtout après que des auteurs « écologistes » comme Bruno Latour, comme pressentant un mouvement, aient consacré leur vie à imprimer cette croyance plus profondément encore.

    La seule révolution scientifique c’est quand les gens arrêtent de « suivre La Science » et commencent à « faire » de la science. Elle a commencé depuis si longtemps que l’on ne s’en souvient pas, et il faut la continuer sans arrêt.

  31. Je viens donc de terminer la lecture du « grand sabotage climatique’ et vous remercie de l’avoir écrit. Comme annoncé précédemment, je vais donc en commander sept exemplaires comme cadeaux de Noël autour de moi.

    Mais l’objet de ce courriel est autre. Le voici:

    Les macronistes (si tant est que les macronistes ne sont pas de droite…), la droite et l’extrême-droite nous fatiguent les oreilles avec leur formule magique « Non à l’écologie punitive » chaque fois que des écologistes (des vrais…) avancent des propositions légèrement contraignantes pour les êtres humains afin, précisément d’en assurer leur survie face au réchauffement climatique en action.
    « L’écologie punitive » est leur formule magique, leur argument-massue, auquel leurs interlocuteurs n’opposent rien.. Comme s’ils étaient pétrifiés.
    Et de fait personne, à ma connaissance, n’a trouvé de parade à cet argument bidon. En tout cas, pas sous la forme d’une de ces formules-chocs que les médias les affectionnent et qui restent dans la mémoire des gens.
    Or, il y a un argument que l’on peut opposer à ces chantres de l’économie libérale, c’est celui-ci:
    Ce n’est pas l’écologie qui est punitive, c’est le libéralisme économique qui nous punit déjà depuis des décennies avec les dégâts quasiment irréversibles qu’il provoque dans les sociétés partout dans le monde: inondations en séries, incendies à répétition, sécheresses, pollutions de toutes sortes de l’air , des eaux et de la terre, perturbateurs endocriniens, chute de la biodiversité, artificialisation inutile des terres, malbouffe, etc.

    Aussi je pense que , forts de tous ces exemples d’atteinte dramatique à la vie sur terre, les écologistes (les vrais !) devraient mettre en avant le slogan :
    « NON À L’ÉCONOMIE PUNITIVE ! » .
    Et d’énumérer si nécessaire quelques unes de ces punitions que nous inflige ce libéralisme économique.

    1. Absolument ! Très bien dit ! L’écologie est si dangereuse parcequ’elle nous rend maîtres du rapport à la nature, rapport qu’on nous a volé, pour le remplacer par un système d’autorisations et de punitions. Les gens se décrivent souvent eux-mêmes sans le vouloir. C’est plus fort qu’eux. Le concept qui les domine leur « sort par tous les trous » ! Macron « jupitérien », « plus punitif que moi tu meurs » !

  32. J’ai acheté votre livre, Fabrice, lecture en cours… Merci pour ce beau travail.
    Finalement, le dérèglement du climat est un problème écologique relativement simple :
    on a parfaitement identifié les causes (et depuis longtemps d’après votre livre), on sait que le mal qui est fait l’est pour longtemps
    et à peu près comment faire pour ne pas trop augmenter le désastre.
    Une fois encore, le sujet a été traité en 3 phases : déni, puis circonvolutions, atermoiements et allumages de contrefeux tous azimuths (plus de 50 ans quand même)
    et enfin transformation du problème en opportunité-alibi de poursuivre la destruction autrement.
    Par exemple :
    https://www.usinenouvelle.com/article/jimmy-recoit-32-millions-d-euros-de-france-2030-pour-industrialiser-sa-chaudiere-nucleaire.N2198613
    ou :
    https://www.lesechos.fr/monde/europe/le-gaz-et-le-nucleaire-font-leur-entree-officielle-dans-la-liste-des-energies-vertes-de-leurope-1775009#:~:text=Enjeux%20Internationaux-,Le%20gaz%20et%20le%20nucl%C3%A9aire%20font%20leur%20entr%C3%A9e%20officielle%20dans,taxonomie%20de%20la%20Commission%20europ%C3%A9enne.
    C’est pas magistral ?

  33. Petit à petit, le rôle majeur que les humains ont joué, et jouent encore, pour l’accroissement de la biodiversité, est reconnu.

    Le mythe de la « nature vierge » comprise comme cette impossibilité de « nature sans humains », idée inventée par l’ère industrielle, se découvre pour ce qu’il est : un récit pour justifier l’inévitabilité de la continuation de la destruction.

    https://phys.org/news/2023-11-slash-and-burn-agriculture-forest-biodiversity.html

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