Aveux tardifs (sur un roman policier)

(À la demande générale de Raton et de Hacène, je me dois d’écrire ici que les aventures de tata Thérèse ne sont pas terminées. Il reste dans les placards quelques histoires vraies, dont une si hénaurme que je n’aurais pas été capable de l’inventer. Qu’on se le dise donc, tata va revenir. Pas tout de suite, parce que je n’ai pas le temps, et ce qui n’a pas été écrit, je ne vous le fais pas dire, ne l’est pas encore.)

So what ? Je passe aux aveux, car il est temps, plus que temps. J’ai écrit un roman policier qui sort ces jours-ci – ou qui est sorti, je ne sais pas trop – aux éditions Fayard. Pour mettre d’emblée de côté les rieurs que j’ai repérés parmi vous, sachez que la collection Fayard Noir abrite aussi Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel. Ce n’est pas une blague : moi, à côté de lui,  dans la même collection.

Bon. Contrairement aux apparences, cet avis n’est pas publicitaire. Je ne cherche pas à vous faire acheter un livre qui, je vous le précise aussitôt, n’est pas consacré à la crise écologique, obsession souveraine de mes jours et de mes nuits. Mais franchement, je ne pouvais quand même pas cacher que j’ai écrit ce livre. Si ? Bon, c’est fait. Il s’appelle Le vent du boulet. De quoi parle-t-il donc ? De la France, je crois. D’une certaine France qui existe bel et bien, selon moi en tout cas. Pour ne pas non plus paraître ingrat avec vous, qui me lisez avec plus ou moins de patience et d’indulgence, je vous donne en excusivité mondiale, ci-dessous, le prologue de ce roman-là. Ma mission est accomplie, et du même coup, elle est terminée. Le bonsoir.

PROLOGUE

Voilà. On est le 17 avril, je suis vivant. Si on veut. Cela fera bientôt un an qu’un ami a franchi ma porte, rue Lesage, Belleville, Paris, France, pour me rendre service. J’espère qu’Antoine De Bei regrette certains jours de ne pas être devin : il m’aurait laissé dépérir. J’aurais préféré peut-être, que tant souffrir.

Je vais mieux. Si. J’ai arrêté tous les médicaments dès octobre, au cul la chimie, et je n’ai jamais repris l’alcool, sauf en de rares occasions, quand le pleur menace, quand Antoine m’invite chez lui, et les deux fois où j’ai couché avec Maureen. La gauloise est toujours ma forteresse d’antan, la gardienne de mes prisons, elle s’agite en ce moment sous mes yeux.

Je suis encore vivant, c’est déconcertant. Je ne suis pas sûr de pouvoir compter dessus bien longtemps. Que s’est-il passé depuis la fin de l’été passé, quand j’ai échappé à ce bastringue ? Commençons par les morts, peut-être. Monsieur Ahmed Kebbour n’a toujours pas été retrouvé, selon Antoine, qui suit de près l’actualité locale. À l’heure qu’il est, que retrouverait-on de lui ? Ses dents jaunes ? Son haleine de rat ? Oublions.

Monsieur Christian Mathieu a officiellement été tué par un cambrioleur. La police n’a pas même cherché la vraisemblance, à croire que c’était au-dessus de ses forces maigrelettes. Un voleur chez un collectionneur de poids et haltères ? Retrouvé quasiment à poil,  ses vêtements éparpillés autour de lui, sa silhouette musculeuse criblée de trois impacts de balles ? Lui, l’ancien parachutiste d’exception, se serait laissé surprendre puis descendre comme un loulou de Poméranie ? Quelle belle enquête, et quelle jolie conclusion ! La police est grande, quand elle le veut.

L’amie de cœur de Popeye, une certaine Nicole N’Diaye, Sénégalaise selon le journal La Provence, aurait vu le meurtrier. Il aurait vingt-cinq ans, il aurait des lunettes, il aurait une casquette. Tout moi. Je me suis demandé pourquoi elle avait raconté de telles conneries, je me le demande encore. J’ai osé penser qu’elle était soulagée de ne plus sucer la queue de Popeye. J’ai osé.

Concernant les noyés de force, j’ai été surpris par la conclusion de l’enquête. Hartmann n’a pas abdiqué, il a œuvré, comme il avait promis. Il a fait son travail, en partie du moins. L’autopsie n’a pas été préfabriquée, elle a démontré que les poumons des deux plongeurs de Port-Cros contenaient de l’eau douce, qui se rencontre peu en haute mer. Je parviens désormais à écrire sans trop trembler que des petites ordures leur ont trempé la tête dans un quelconque récipient. L’enquête continue, bien qu’enlisée, bien que perdue dans le désert en plein soleil, car elle a été ouverte pour assassinat.

Du côté des vivants, Lando ne veut plus entendre parler de rien, et je le comprends. Du reste, à l’entendre, il n’a jamais fait la moindre analyse. Le genou de Kijo ? La machine s’est trompée, ou c’est lui. Stop, de toute façon, stop s’il vous plaît, stop. Stop est l’un de ses mots préférés, dans cette nouvelle étape de sa pauvre vie. La nénette qui l’accusait de l’avoir gravement tripotée a retiré sa plainte, et Lando parle d’exil. Il ferait mieux.

Kijo, justement. Je viens de recevoir une petite carte de lui, avec un couple d’amoureux de Peynet au recto. Il dit qu’il est heureux, que sa copine attend un petit. Une petite, en fait. Il a quitté sa supérette, il parle d’un BTS d’horticulture, il parle des Alpes-de-Haute-Provence. Pierre-Henri est bien allé au Canada, voir son frère installé là-bas, mais il n’en est pas revenu. Ou plutôt, il est repassé chez lui pour tout bazarder, personne autour de lui n’a compris. Il a vendu la maison, fermé le cabinet, il a rendu son tablier trop maculé. Je l’ai vu, et je dois l’aller visiter là-bas, à Trois-Rivières, où il travaille dans un hôpital. Il dit qu’il est soulagé, que le Québec est grand, que le Québec est libre. Il adore New-York, qu’il rejoint certains week-ends en avion.

Le Philippe à Marina, l’ancien Philippe à Marina a fini par m’écrire une longue lettre fin novembre. Auparavant, on s’était écharpés au téléphone, je lui aurais bien balancé un ou deux coups de boule, mais à distance, ce n’est pas évident. Dans sa lettre, il était calmé, apaisé pour de bon, et me donnait du cher Fred. Si. Il prétendait être en plein deuil, mais ajoutait qu’il fallait se tourner vers la vie. N’est-ce pas, mon cher Fred ? Je n’ai pas répondu, je crois bien que j’ai déchiré la lettre. Depuis, j’ai su par Pierre-Henri et son ancien réseau local qu’il s’était marié. C’est donc ainsi qu’il oublie. Requiescat in pace.

Antoine semble normal en tout point. Il rit. Il continue de bien aimer Domi, sa femme, bien qu’elle soit un peu chiante sur les bords. Je ne parle pas pour moi, cette fille a toujours été adorable à mon endroit. Antoine rit, Antoine aime, Antoine plaide. Il a récemment, en février, défendu Jean-Paul, un ami commun, un éditeur qui n’hésite pas à prendre les risques qu’il faut. Une sombre histoire de rétro commissions, concédées par l’Algérie dans le cadre d’un vaste contrat gazier, et dénoncée dans un livre au napalm. Jean-Paul et son auteur, un Algérien courageux, ont emporté le morceau grâce à une ruse de guerre, une faille formelle dénichée au dernier moment par Antoine. Il semble normal, mais les rares fois où l’on a abordé ensemble les événements passés, sa voix a flotté, son œil a cherché la fuite au loin, il a eu des soupirs pesants. Il a peur. Voilà, la chose essentielle est dite. Antoine semble normal, mais il a peur. Pour lui peut-être, et pour sa famille, sûrement. Il voudrait que l’affaire soit vitrifiée, enterrée pour 300 ans au cimetière de La Hague, au milieu de déchets électronucléaires, voilà ce qu’il voudrait, j’en suis bien certain. Rarement, mais tout de même, il parvient à m’arracher un rire d’avant.

Maureen vit sa vie, regarde Charwa, sa pousse, commencer la sienne dans les éclats de rire, Maureen a un amant, ce n’est pas moi. Elle m’a lancé des appels de phare jusqu’en janvier, par là, on s’est retrouvés au lit deux fois, je me répète, mais je l’ai envoyée promener, une fois de plus. Et donc, elle a un jules, un mec que j’aimerais bien détester, mais ce salopard est si gentil avec elle que je n’y parviens pas. Putain, comment fait-il ?

Charwa m’a sauvé la vie, elle a planté des fleurs autour, et des rires, et des instants de bonheur. Je n’ai cessé de la voir, je propose sans arrêt à Maureen de la garder dans la journée, d’aller la promener, de la sortir, merde, je suis attaché par les fibres, je n’en reviens pas. Certains matins, je regrette, oh comme je regrette d’avoir refusé, avec Maureen. Trop tard.

Angelica m’envoie des mots, des flots. Je ne lis pas tout, car à chaque fois, je suis embarqué pour deux jours, la tempête souffle de bas en haut. J’aime cette femme, à un point qui m’inquiète, mais il faut 900 km entre nous, c’est mieux. On s’est téléphonés deux ou trois fois, elle est passée en coup de vent gargantuesque à Paris, je l’ai menée chez un Chinois. Ce jour-là, tout était d’un calme étrange. Elle continue de pleurer. Et Ange boit.

Hartmann m’étonne. Un peu avant Noël, je me suis autorisé à l’appeler au travail, je voulais ajouter deux ou trois phrases au merci du jour de mon départ. Il a été laconique au possible, réfrigérant, mais m’a recommandé d’attendre de ses nouvelles. Le mystère. Dès le lendemain, dans ma boîte aux lettres de la rue Lesage, il y avait un petit mot avec une courte phrase : « Pour continuer la conversation, appeler à 17 heures précises, d’une cabine publique éloignée ». Il y avait un numéro de portable à la suite. À dix-sept heures, j’ai appelé depuis une cabine au coin du Cirque d’Hiver, et de l’autre côté, on se doute, Hartmann. J’ai pu me libérer d’un peu de ma dette avec des phrases méditées et sincères.

Hartmann est un homme exceptionnel, pas la peine de chercher plus loin le compliment. Je le lui ai dit, à ma manière louche. Il m’a servi quelques sentences, mais aussi demandé des nouvelles de ma santé, j’étais touché plus que je ne saurais dire. Il a affirmé pour finir, en montant sur ses grands chevaux, que l’enquête sur les noyés de Port-Cros se poursuivait, et qu’elle se poursuivrait. J’ai gardé mes doutes pour moi.

Quant à moi, je vis, je vivote, je vis. En échange de menues conneries écrites, dont des corrections, Jean-Paul, l’ami éditeur, me délivre un petit salaire qui me suffit, d’autant que je ne paie rien pour la rue Lesage. Il n’est pas exclu, comme j’en avais la vague intention l’an passé, que je tente de coucher avec la voisine d’en face. Le mois d’avril recommence, bientôt mai, tout n’a pas disparu dans la vaste trappe des jours. Rien n’a disparu. Je pense à Marina Lourens, je rêve d’elle.

N’oublions pas la haine. Il ne faut pas haïr, dans une belle société pacifiée comme la nôtre. C’est barbare. Je suis un barbare qui n’oublie ni ne regrette rien. Ni Kebbour, ni Mathieu. Je suis un barbare qui se réveille la nuit quand il rencontre dans l’eau froide le visage d’hommes jamais vus. Je suis un barbare qui pense à la vengeance. On verra bien. Patience.

45 réflexions sur « Aveux tardifs (sur un roman policier) »

  1. Cachottier ! Suis allé voir sur Amazon, ils proposent non pas un « vent du boulet », mais « un immeuble en moins » ! J’ai vérifié ailleurs, c’est le même isbn et la même date de sortie. D’ailleurs, je t’informe que ton livre sera à la vente le 27 mai ! Ah ces artistes ! Bref, un peu bizarre. Un bug ou un titre remisé au placard en cours de route ?
    Et l’on apprend (« on » c’est « je ») aussi que ce n’est pas ton premier polar… Cachottier !

  2. Hacène,

    Bon, tu n’es pas obligé de me croire, mais je ne connaissais pas la date exacte de sortie. Je pensais que ce serait demain…
    Et pour le titre, ma foi, il a changé. En mieux, selon moi. Enfin, suis-je un cachottier ? Oui, c’est un fait. Bon dimanche par chez toi,

    Fabrice Nicolino

  3. Bonjour Fabrice, si je puis me permettre, bien sur que tu es un cachottier, la question ne se pose même pas;
    Par contre ce que tu as écris là, c’est chouette est un bon mix de drôlerie teintée de légère mélancolie…
    « Quant à moi, je vis, je vivote, je vis..
    Il n’est pas exclu, comme j’en avais la vague intention l’an passé, que je tente de coucher avec la voisine d’en face. Le mois d’avril recommence, bientôt mai, tout n’a pas disparu dans la vaste trappe des jours.

    Chouette.

  4. Marie, merci à vous mais mon idée est déjà faite – je suis simplement sidéré de voir ces gens-là traiter une fois de plus leurs opposants d’obscurantistes (c’est le coup classique du retour à la bougie) et, de plus, se présenter comme voulant régler les malheurs du monde (ici, la faim).

  5. Bah ça alors ! Savais pas que S. Brunel était Mme Besson. Ca me la rend encore plus sympathique. Grrr…
    Bon, elle pose parfois des questions qu’il faut en effet poser, mais en tire des conclusions affligeantes. Elle me fait sérieusement penser à tous ces pseudo-intellectuels qui trouvent une formule et pensent avoir trouvé une idée.
    Elle a raison de dire qu’il y a un discours parfois religieux, des deux (ou plus) côtés d’ailleurs. Mais il y a aussi un discours de l’ignorance, ce qu’elle ne peut souligner, elle est en plein dedans. Voilà ce qu’elle écrivait il y a peu dans un billet d’humeur : « (…) la biodiversité et les forêts se maintiennent d’abord grâce à l’action des hommes. » Mme Brunel, n’y a-t-il pas un biogéographe compétent à Paris IV pour vous enseigner les bases d’une dimension non négligeable de votre discipline ?

  6. Tiens , voilà je m’énerve, c’est le genre de dire le bio c’est trop cher, les pauvres ne peuvent pas en manger , donc le bio est mauvais.Par contre ce genre de châtelaine quand elle voit une bavaroise(BMW) ou un merdessesse elle ne dirait jamais ça.

  7. J’ai vu la vidéo 2 minutes et ça m’a beaucoup énervée. Quel parti pris ! à la base, accuser les écologistes « de ne pas vouloir toucher à la nature », c’est poser un postulat qui n’est pas le bon. Comme quoi, on peut dire tout est son contraire, selon les idées toutes faites qu’on a avant même d’ouvrir un débat…

    Fabrice, j’adore le roman noir, ça tombe bien ! Je pense que tu as un style d’écriture qui s’y prête parfaitement. Je saute sur ton bouquin dès qu’il sort. Tu dois connaître également des auteurs comme Jean-Hugues Oppel et Thierry Jonquet ?

  8. Hélène,

    Je ne veux quand même pas jouer les rabat-joie, et je suis très heureux que tu lises ce livre, mais je rappelle quand même qu’il ne parle PAS de la crise écologique. Je connais bien Jonquet, par ailleurs. Beau lundi !

    Fabrice Nicolino

  9. À la lecture du prologue j’ai pensé à un sous-titre : « Le livre de l’intranquillité »… mais il parait que c’est déjà pris! En quelques lignes nous voilà liés au destin de l’intranquille narrateur, à ses mots fiévreux. La suite mercredi chez tous les bons libraires 🙂

  10. S’il vous plait, Bernhard « merdessesse », Kesak? Quant à votre énervement cela doit peut-être provenir des blondes bouclettes de madame.

  11. Hacène. La lampe à pétrole ( ben alors le Lutin Suédois…il « méthanera » toujours!..)étant un  » Lux  » et un Homme éclairé en valant deux, il n’y a aucune hésitation entre basse tension et basse consommation.Pour les basses ( ampoules ) consommations, dommage que l’on ne nous donne pas les distances influencées par les divers champs. Autant que je me souvienne, il faut respecter , minimum, 1,20 m par rapport à la source. Donc attention aux lampes de chevets. Je planche un peu là-dessus, en ce moment, car les beaux parleurs m’agassent. Ce qui me semble inéluctable, en fait, ce sont les centrales solaires…Ce que j’en pense ? sais pas encore de façon définitive…mais peu-être que Philou est plus avancé que moi…

  12. @ Stan; l’utilisation de ces ampoules; qu’elles soit à deux mètre où non pose problème de santé…Juste un léger problème en plus; un plus tous les autres; mais ce n’est pas grave…

    Non seulement l’utilisation de ces ampoules n’est pas sans conséquences pour la santé; mais elles ont surtout des conséquences écologique dont beaucoup semble passer complètemment à côté!

    Dabord la dissémination du mercure dans la nature n’est pas anodin dutout (oui, ce mercure là qui fini dans l’eau ou la nourriture et on se demande comment?); le recyclage de ces ampoules est plus couteux au bout du compte que leur économie d’énergie; de plus cette thecnologie à aussi un cout de construction qui ne se répercute pas que sur le prix, mais aussi sur l’environnemment!(combien d’eau; de matière première; d’énergie en plus pour une tel thecnologie qui en plus, change tous les six mois et donc où il faut chaque fois remodernisé l’entreprise qui les fabrique! Avec de nouvau tous les cout matériaux que cela implique! Oui vous n’avez pas remarquer qu’on en sort des nouvelles à peu près tous les six moix?) D’autent plus que leur durée de vie varient vraimment avec leur utilisation! (dans un endroit où on les allume et étteint tous de suite, elle ne dure pas plus qu’une ampoule à incandescence!)

    Non seulemment il n’y a aucuns véritable avantages à utiliser ces ampoule pour la santé; mais aussi aucuns pour l’envirronnement. Et pour votre lampe de chevet vous ferrez quoi lorsqu’il n’y aurra plus que cela sur le marché??? Puisque c’est bien ce qu’on nous prévoit! (d’autent plus que pour bien isoler il faut rabaisser les plafonds!)

    Une belle démonstration du dévloppement durable qui permet de mieu polluer; même pas moins et plus longtemps; simplemment polluer mieu!
    Super le progrès!

    Une petite ampoule à incandescence allumée juste quand on en a besoin consomme bien moins d’énergie qu’une maison éclairée comme un sapin de noël au fluorescent; mais c’est sure c’est moins bon pour la relance économique!

    J’en ais déjà parler plein de fois ici; et je ne comprend toujours pas que l’on trouve ça annodin!C’est sure, qu’est-ce que c’est que quelques ampoules multipliée par des millers de foyers qui les utilisent; sans toujours avoir conscience que cela se jette à la décheterie! Alors qu’on a déjà du mal que tous le monde jettent ses piles au bon endroit…Un petit plus, plus un petit plus; ect

  13. Petits commentaires sur les ampoules basse consommation.

    Défaut supplémentaire : elles polluent le réseau électrique par émission d’harmoniques qui ont des effets néfastes (surconsommation, surcalibrage des installations…)

    Par contre, je ne suis pas du tout convaincu par la dernière phrase du reportage : en quoi une explosion mondiale (c’est marqué sur l’article) du cancer de la prostate pourrait-elle être due à l’utilisation de telles ampoules en France ?
    Voir les débats en cours dans la presse médicale sur l’utilisation de tests de dépistage spécifiques pour ce cancer incroyablement plus efficaces qu’autrefois…

  14. @dm. J’avais compris qu’à l’échelle mondiale, on observait un pic en Guadeloupe, pouvant être mis en relation avec le plan de développement de ces ampoules dans cette île. Ce qui au final serait difficile à mettre en évidence. Comme aussi dans les cas où c’est assez évident.

  15. Pour ce qui est du cancer de la prostate, les pesticides dont les bananeraies sont inondées au delà de toute raison sont peut-être à interroger AVANT les ampoules à basse consommation.

    Ce qui n’empêche pas bien sûr de réfléchir et de s’informer aussi sur elles.

    Au Vietnam, du moins en ville, pratiquement TOUTES les ampoules sont à basse consommation, mais je ne sais pas depuis combien de temps, ni s’il y a là bas des cancers de la prostate… dont la dioxine généreusement répandue pendant la guerre pourrait aussi être accusée.

    Nous vivons dangereusement et nous n’avons qu’un choix très limité.

  16. URGENT F1 !!!
    Bonjour,

    Le Figaro fait un sondage pour savoir si on est favorable à un GP en Région Parisienne : autant dire “à Flins”, car c’est la seule option en RP réellement envisagée.

    Allez vite donner votre avis :

    http://www.lefigaro.fr/sport/2009/05/26/02001-20090526QCMWWW00577-etes-vous-favorable-a-la-tenue-d-un-grand-prix-de-formule-1-en-region-parisienne-.php

    et article du parisien :

    Circuit de F1 : Fillon soutient le projet de Flins

    Les grandes manoeuvres s’accélèrent en prévision de l’Euro 2016 de football et de la création d’un nouveau circuit de F1. François Fillon réunissait mardi les ministres et secrétaires d’Etat directement concernés par ces deux dossiers : Jean-Louis Borloo (écologie, énergie, développement durable et aménagement du territoire), Patrick Devedjian (plan de relance), Bernard Laporte (sports), Christian Blanc (développement de la région capitale) et Chantal Jouanno (écologie).

    A l’issue de cette réunion, le gouvernement a rendu public son choix :  » Le projet du Conseil Général des Yvelines de construire un circuit sur le site de Flins, répond aux exigences techniques des organisateurs du championnat du monde, assure le communiqué de Matignon. Il convient que les porteurs de ce projet apportent des réponses précises aux problématiques techniques et environnementales que pose le choix de ce site dans le respect strict des procédures existantes. » Le texte précise que « tout projet de circuit devra en tout état de cause concilier respect de l’environnement, logique de développement et ambition sportive. »

    Bref, une honte !!!La F1 à FLins , l’affaire des tutures du premier ministre ? (à défaut de collier…)

    @ Fabrice , merci de nous confier ces quelques pages . J’aime bien cette façon un peu scénique de poser « les acteurs » (?) en confidence . Le « héros », s’il l’est, m’agace . Donc j’ai envie de le connaitre .

  17. @ P.P. tu le trouve généreux et lucide toi Coupat ? J’ai lu l’interview et quel prétentieux ! Quel ton suffisant et quel bouillie idéologico-je-ne-sais-quoi. Ce n’est pas une raison pour le laisser croupir en prison bien sûr mais ce que donne à voir le personnage ne m’est pas sympathique du tout !

  18. Pour Suzan,

    Ce n’est pas pour me faire mieux voir de toi qu’au cours de notre engueulade passée, mais je te rejoins. Coupat, qui doit bien entendu sortir de prison au plus vite, utilise une langue morte. Celle, à peine remaniée, de l’ultragauche des années 70 et de ceux qu’on appelait dans mon jeune temps les prositus.

    Je trouve cela d’une tristesse à pleurer. Par exemple ces références à « la rue », pauvre avatar du prolétariat de jadis. Et puis, franchement : pas un mot sur la crise écologique ! On donne une page du journal Le Monde à Coupat, et il oublie ce qui est, d’évidence, le principal. P.P, cette fois, pas du tout d’accord avec toi.

    Fabrice Nicolino

  19. @ Fabrice
    Et bien, ça me fais très plaisir de voir qu’on se rejoint (sur plein de sujets, sauf le smic……………..) des bises Fabrice !

  20. hello

    je vais parler du livre….:)))
    prologue fort intéréssant et blog aussi
    dans la surproduction policiere je crois que je vais tenter on en reparlera donc
    a peluche

  21. Sur la prose de Coupat… en effet, il oublie l’essentiel. Cela dit, sa manière de parler du pouvoir en place me plait bien. Même après une nuit de réflexion et de recul que je n’avais pas hier et qui me rend davantage critique aujourd’hui, aussi parceque vous avez livré votre analyse sur le sujet. Merci !

  22. Sur Coupat : lui reprocher de ne pas parler de la crise écologique est à mon sens lui faire un mauvais procès. Ce n’est pas parce qu’il n’en parle pas dans ce cadre-là qu’il n’a pas d’idée sur ce sujet. Et j’aime bien la réponse qu’il fait à la question (je cite de mémoire): Pourquoi s’installer à Tarnac ? « Allez-y et vous comprendrez. Et si vous ne comprenez pas, je ne peux rien pour vous. »
    Pour le reste, je ne suis d’accord ni avec Suzan ni avec Fabrice. Je trouve qu’il analyse de façon très lucide l’état du pays dans lequel nous vivons.

  23. coucou
    le titre
    c’est un immeuble en moins ou bien le vent du boulet ?
    désolé de vous interrompre en plein dé veloppement durable 🙂

  24. Brr! il me fout les j’tons Julien Coupat! je retourne au creux de mon arbre. Reveillez-moi quand tata Thérèse et sa troupe de poilus et plumeaux seront de retour.

  25. Sympa l’exclusivité.
    J’y retrouve votre style, devenu familier au fil de la lecture de vos articles, à tel point qu’il me fallait, en lisant ce prologue, garder à l’esprit qu’il s’agit de personnages de roman et de fiction.
    « L’engrenage du secret où s’affrontent les intérêts de la justice, du pouvoir et de l’argent » (extrait de la présentation du bouquin). Ok, ça parle p’têt pas de crise écologique, mais je pense qu’on va y croiser certains malfaisants qui vont nous en rappeler d’autres.

  26. « Brr! il me fout les j’tons Julien Coupat! je retourne au creux de mon arbre. » …Reveillez-moi »…. quand Monsanto et ses affidés accolytes auront pris le pouvoir sur mes jardins et le vivant. Il ne me restera alors que mes yeux pour pleurer.

  27. Vous devriez essayer la méditation au creux d’une bonne vieille souche Marie…Oui, prendre le temps de réfléchir, s’éclaircir l’esprit, ne plus frétiller à chaque mot prononcé par un petit maître libérateur, et rire de bon coeur quand on nous refait le coup des « masses plébéiennes ». Quelle indigeste bouillie!

  28. Oh Ratounet! »: « ne plus frétiller à chaque mot prononcé par un petit maître libérateur, et rire de bon coeur quand on nous refait le coup des “masses plébéiennes”.
    Je ne frétille pas du tout et Coupat n’est pas un maitre, même petit, et tant qu’à faire, je préfère un « jeune » mec qui réfléchit, même mal, qu’à tous ces beaufs, croisés en majorité, même pas gentils à caddy, et à bricoles « made in China » qui ne pensent qu’à leur bagnole et qui vous traitent de fainéant parce que vous demandez poliment et calmement des comptes sur certaines de leur activité.

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