Un autre trou de mémoire (sur l’eau et l’aluminium)

Il est temps que je vous prévienne, vous les bouffeurs de curés. Je suis chroniqueur au quotidien La Croix depuis 2003, et j’en suis très heureux. J’y écris dans le supplément du mardi, Science et éthique, au rythme d’une fois toutes les six semaines, ce qui n’est pas harassant. Un grand nombre d’entre vous semble avoir regardé le documentaire Du poison dans l’eau du robinet ?, qui vient de passer sur France 3. Cela m’a rappelé quelques souvenirs. Dont la chronique qui suit, et que j’avais écrite dans La Croix du mardi 28 septembre 2004. La voici, cash.

On arrive un peu tard, après la bataille, après en tout cas l’annonce d’un vaste plan ministériel contre la maladie d’Alzheimer, cette terreur moderne. On arrive un peu tard, mais peut-être bien trop tôt quand même. Pour mieux se faire comprendre, il faut évoquer l’itinéraire saisissant d’un homme rare autant que précieux, Henri Pézerat. Qui est-il ? Un toxicologue, directeur de recherche honoraire au CNRS. Au milieu des années 1970, lorsqu’il travaillait à l’université de Jussieu, il mena un combat acharné, avec quelques autres, contre le flocage par l’amiante des bâtiments, et de proche en proche, pour l’interdiction de son usage.

Nul ne fit davantage que lui pour parvenir à ce résultat, obtenu en 1997, alors qu’on connaissait les dangers du matériau depuis des dizaines d’années. Plusieurs milliers d’hommes et de femmes continuent de mourir chaque année en France d’avoir été exposés à ce poison au cours de leur vie.Pézerat est une sorte de Juste, un homme qui a été bousculé, tout au long de sa vie, par les pouvoirs et les institutions. Et qui le leur a bien rendu. Depuis qu’il est à la retraite, il est à lui tout seul un service public. On le questionne, on le sollicite d’un peu partout. Ici – à Commentry, dans l’Allier -, un syndicat lui demande d’éclairer le mystère de 10 ouvriers d’un même atelier atteints d’un cancer rare. Là – à Vincennes – des mères de famille vivant au-dessus d’un ancien site industriel cherchent à comprendre pourquoi plusieurs enfants, parfois très jeunes, sont atteints d’affections exceptionnelles. Il répond, quand il peut, quand il sait, avec prudence, sans jamais oublier qu’il est un scientifique.

Alzheimer, donc : 800 000 personnes touchées, 165 000 nouveaux cas par an, un cataclysme sanitaire, social, psychologique. Qui ne peut, à court et moyen terme, que s’aggraver : d’ores et déjà, 30 % des plus de 90 ans sont atteints. Henri Pézerat n’est évidemment pas un spécialiste d’Alzheimer, mais il lit à peu près tout ce qui est publié dans le monde sur les liens entre contaminations au sens large et santé publique. En février 2004, il a rédigé une note de six pages qui a aussitôt été adressée à la Direction générale de la santé et à l’Institut de veille sanitaire. Restée sans réponse.

Que dit-il ? Surtout rien d’arrogant ou de définitif. Il se contente, si l’on ose dire, de rapporter une série d’études épidémiologiques, faites dans six pays différents, et qui concluent à une augmentation notable de l’incidence de la maladie d’Alzheimer quand l’eau de boisson, celle du robinet, contient trop d’aluminium.

Pas de malentendu : Pézerat ne prétend nullement que l’aluminium serait la cause d’Alzheimer. S’appuyant sur ces études, qui comportent des éléments de preuve, il signale que l’aluminium pourrait être l’un des cofacteurs de la maladie, ce qui serait déjà une nouvelle fracassante. Et il recommande en conséquence l’adoption d’une norme européenne fixant par exemple la concentration maximale d’aluminium dans l’eau de boisson à 50 µg (microgrammes) par litre. Telle était d’ailleurs la valeur guide retenue dans une directive européenne de 1980, jetée depuis aux oubliettes. Le retour à 50 µg d’aluminium par litre au maximum obligerait les deux industries concernées (celles de l’aluminium et celle de la distribution de l’eau) à de considérables efforts : une grande partie de l’eau distribuée en France dépasse largement cette limite toute théorique.

Que penser de ces menus événements invisibles ? D’abord se souvenir du tabac inoffensif, et du paisible amiante dont des générations de « communicateurs » nous parlaient jadis. Ensuite, se poser des questions, encore et toujours. C’est conforme à la science, c’est nécessaire à l’éthique.

30 réflexions sur « Un autre trou de mémoire (sur l’eau et l’aluminium) »

  1. Intéressant reportage sur l’eau en effet mais aucune mention des métabolites du glyphosate(A.M.P.A. etc) qui se retrouvent maintenant en augmentation constante dans tous les cours d’eau de France.
    Malgré des travaux universitaires qui prouvent leurs effets reprotoxiques, je me demande si les teneurs en sont mesurées dans les eaux ditribuées au robinet.

  2. 50ug et bien nous en sommes bien loin car leur minimum étant de 200ug et qu’ils le dépassent pratiquement tous ouille ouille ouille pour nous et nos enfants.
    Francois veillerette a dit que de boire de l’eau en bouteille n’était pas la solution, peut être mais c’est encore pire pour celle du robinet donc mon choix est fait (malheureusement).
    je ne suis pas encore allée voir en mairie les analyse de l’eau mais vu que je suis en beauce entourré de paysans dégainants très très rapidement leurs bras pulvérisateurs de poison, je me doute du résultat mais il y a une chose que je sais pas c’est si il traite l’eau à l’alluminium je vais faire ma petite enquête …..

    petite encartade : l’emission sur les abeilles était très bien mais super flippant car la synthèse de tout cela c’est la fin de la vie car sans insectes polénisateur point de nourriture….

  3. glyphosate que l’on retrouve aussi dans les plantes OGM et une étude anglaise a prouvé sa toxicité sur les animaux et donc chez l’homme elle recommande même une mise en garde de la santé publique dans le monde c’est pour dire.http://www.i-sis.org.uk/

  4. Hello,

    ASEF :

    L’Association Santé Environnement France (Asef), qui regroupe près de 2 500 médecins en France, a déjà annoncé son intention de lancer des « analyses sur 10 sites français » visant à déceler l’éventuelle présence de résidus toxiques de médicaments dans l’eau du robinet. Selon elle, il ressort du film que des millions de Français boivent une eau trop chargée en aluminium, nitrates, pesticides, médicaments, qui peut parfois même être radioactive.
La plupart de ces produits, rappelle-t-elle, « peuvent sur le long terme avoir des effets importants sur la santé de ceux qui la boivent en la pensant potable ». Pour le Dr Pierre Souvet, président de l’Asef, les pouvoirs publics « doivent prendre en compte la question des stations d’épuration », souvent anciennes. Selon lui, « nous devons penser nos normes en termes de durée d’exposition chronique et non plus en termes d’intoxications aiguës ».

    Bien a vous,Léa.

  5. Petit commentaire à propos de l’aluminium dans l’eau pour un peu dédramatiser.

    Le problème de la toxicité de l’aluminium a été révélé lors de l’apparition de symptômes neurologiques graves chez des dialysés. On a alors très vite constaté que l’eau de dialyse contenait des quantités notables d’aluminium. Par la suite, on a relevé également à de nombreuses reprises la présence d’aluminium dans les plaques séniles des malades d’Alzheimer, mais on n’a jamais pu déterminer si ce métal était la cause de la maladie ou une conséquence.

    Quoi qu’il en soit il faut savoir que l’aluminium est un métal ubiquitaire, il y en a partout (papier aluminium, capsules, casseroles, déodorant… ) et que tous les aliments en contiennent bien plus que l’eau. Le rapport serait de 1 (eau) à 100 (aliments). Quand on parle de l’aluminium, de quoi parle-t-on ? Il ne s’agit pas du métal Al, mais d’un sel du métal, soit Al3+. Or comme ce sel est chargé 3+, il est très peu absorbé par l’organisme et la quasi-totalité (heureusement) est éliminée. Parfois la charge peut être masquée, ce qui le rend plus biodisponible. Par exemple, le thé contient des quantités assez importantes d’aluminium, si vous y ajouter du citron, soit de l’acide citrique, vous favorisez l’absorption de l’aluminium. Si, par contre, vous ajouter un nuage de lait, vous précipitez l’aluminium, il ne sera pas absorbé.

    Les déodorants contiennent pratiquement tous de l’aluminium, alors préférez plutôt un stick qu’une bombe aérosol car dans ce dernier cas vous pouvez en respirer une belle quantité.

    Alors pour l’eau le problème des pesticides me semble plus sérieux que celui de l’aluminium.

  6. Bonjour à tous, je me permets une parenthèse :
    La commission européenne vient d’autoriser l’entrée et la culture d’OGM en Europe, contre le souhait des citoyens, et contre l’avis de plusieurs etats membres.
    La gouvernance européenne nous permet de déposer une demande officielle aupres de la Commission, pour peu qu’elle soit soutenue par un minimum
    de 1 million de citoyens europeens. Aujourd’hui, et après 1 mois d’action, Greenpeace et Avaaz ont réussi a rassembler pres de 710.000
    signatures
    Voila le lien vers la pétition : ça vous prendra 30 secondes, et nous laissera peut-être une chance d’obtenir un moratoire au niveau européen,
    et d’éviter l’entrée massive en Europe de cultures
    invasives (elles menacent la biodiversité), potentiellement nocives pour notre santé(de nombreux avis médicaux mettent en garde contre les
    conséquences de la consommation d’OGM), potentiellement dangereuses pour l’indépendance
    économique des agriculteurs (les semences sont chères car brevetées,doivent être rachetées chaque année, et demandent l’utilisation de produits spéciaux disponibles uniquement chez les
    semenciers), et polluantes (ces cultures nécessitent l’utilisation d’énormement de
    produits chimiques).

    http://www.greenpeace.org/international/campaigns/genetic-engineering/take-action/EU-Petition

    Et surtout, si vous soutenez cette initiative, faites passer le message.

  7. Ma Maman avait l’habitude de faire son café dans une cafetière en aluminium qu’elle récurait soigneusement après chaque usage, et si il lui restait du café elle avait l’habitude de le réchauffer dans une petite casserole en aluminium qu’elle récuarait tout aussi soigneusement que la cafetière et cela pendant plus de trente ans. Elle est décédée de la maladie d’Alzheimer.

  8. Ma maman à moi a toujours dit que « l’eau c’est pour les fleurs » aussi n’en bois-je que très peu, lui préférant le nectar de la vigne…bien évidemment pas OGM, n’est-ce pas sinistre Lemaire?
    Un Sylvaner OGMeisé 2045! c’est du bon! çà! beaurk mais comment peuvent-ils incuber de telles insanités?

  9. @Papypeinard.
    Une enquête de Science et avenir avait montré qu’après un quart d’heure d’ébullition dans un récipient en alu, la concentration en Al serait multipliée par 398 ! En France (et ailleurs), on peut acheter un récipient en alu sans savoir quoi que ce soit ; en Finlande, il y a un avertissement mettant en garde contre la cuisson d’aliments acides. (Difficile cpdt de bien repérer ce qui est acide et ce qui ne l’est pas : donc exit l’alu, y compris les papillotes)
    Ma grand-mère qui a cuisiné pendant des décennies avec des casseroles en alu est morte avec un Alzheimer sévère. Mais suite aussi à une consommation excessives de médocs pour dormir, ce qui n’a rien arrangé rien.
    Attention aussi à l’aluminium contenu dans les vaccins (hydroxyde d’aluminium)…

  10. j’ai installé une fontaine Melusine Auroville qui filtre les métaux et poisons divers,et dynamise eau ,j’ai fait analyse= impec,mais c’est cher,l’alu dans les vaccins,les cremes chimiques,,deos chimiques,alimentaire pas bio,etc,voui il font rien,et les uatres medics denoncer a l’Appel de Paris ca fait un baille ,etudes suedoises,pleins d’etudes,et ils font rien,de rien,ils nous vendent de l’eau dangereuse,et le savent,le cynisme n’a pas de limite,pour le Round Up il n’est pas exigé dans les etudes,et des millions de produits officielement,mais j’ai eu les chiffres par la Ddas ,dans indre et Loire,et les eaux en sont bourrées,cela est persistant puisque la matiére est grasse et se dilue pas,ils mettent des chimiques polluants pour le faire couler au fond de l’eau ,et oui,et voila,alors l’eau est le reflet de ce que l’on jette et consomme,tout y est et c’est immonde!

  11. Je n’ai vu que la fin de l’émission.
    Effectivement ils ont parlé de l’aluminium, mais ils auraient pu parler du fer.. qui se concentre dans le sang de certains malades, et l’issue est plus rapide qu’Alzheimer.. il faut faire des saignées à l’ancienne c

  12. Désolé de la coupure, ça part tout seul..
    Don ce des saignées « à l’ancienne ».
    Ils ont parlé aussi de produits perfluorés… ne pas boire d’eau… et surtout pas d’eau en bouteille car le plastique des bouteille contient du fluor..
    Moi, je croyais que le fluor c’était bon contre les caries dentaires..!!!
    Enfin ils ont cultivé l’art de coller la peur à Mme Michu..
    Les gens qui prennent un Alzheimer à 90 ans.. ils seraient morts depuis longtemps il y a seulement une trentaine d’années..

    @+

  13. « Henri Pézerat n’est évidemment pas un spécialiste d’Alzheimer »
    « Que dit-il ? Surtout rien d’arrogant ou de définitif. Il se contente, si l’on ose dire, de rapporter »
    « Pas de malentendu : Pézerat ne prétend nullement que l’aluminium serait la cause d’Alzheimer. »
    « il signale que l’aluminium pourrait être l’un des cofacteurs de la maladie »

    Tu vois, c’est ce que j’apprécie avec toi, Fabrice (si je peux te tutoyer – c’est un peu la norme sur le web) : pas d’affirmation, pas de certitude.
    Tu ne prends pas tes lecteurs pour des débiles à qui il faut faire croire une « vérité scientifique », mais pour des personnes assez mures pour accepter et comprendre le doute.
    Et tu ne te prends pas pour un génie de la science qui comprends tout à tout, mais simplement, tu laisses la parole à ceux qui s’interrogent, sans pour autant laisser entendre que tout est forcément exact et catastrophique.

    Tu bosses aussi pour La Croix ? Avec Bayard, faut croire que t’es apprécié des cathos… Tu as pensé à tenter d’écrire pour la Vie ou Pèlerin magazine ? 😉

  14. Lu dans SILENCE en 2004:

    Aluminium et maladie d’Alzheimer

    Plusieurs études épidémiologiques mettent en cause l’aluminium comme cause d’une augmentation notable de la maladie d’Alzheimer. Malgré cela, les autorités françaises continuent à nier le problème. Un point sur ce qui est sûr, possible et discutable.

    Selon une publication transmise par Henri Pezerat, écotoxicologue au CNRS, il y a actuellement un peu moins de 400 000 cas avérés de la maladie d’Alzheimer auxquels il faut ajouter probablement plus de 700 000 personnes présentant une démence intermittente.
    Si l’on est sûr aujourd’hui que le vieillissement a un rôle dans l’apparition de la maladie (elle touche 30% des plus de 90 ans), elle ne se développe pas de manière uniforme: elle est liée notamment aux sociétés industrielles développées ce qui fait supposer que des produits industriels peuvent participer au développement de la maladie.
    Des études sont ainsi menées sur différents produits. Depuis une quinzaine d’années, une dizaine d’études épidémiologiques, dans divers pays, montrent un lien entre la présence d’aluminium dans l’alimentation ou dans l’eau de boisson et le développement de la maladie.
    Dans les usines de traitements des eaux, l’aluminium est utilisé pour faire sédimenter des micro-particules en suspension. Une étude menée en Ontario (Canada) conclut qu’une baisse notable de l’aluminium dans l’eau de boisson pourrait faire baisser le nombre de malades d’Alzheimer. D’autres études montrent que la présence seule de l’aluminium ne suffit pas à faire le lien car les effets néfastes de l’aluminium peuvent être inhibés par la présence d’autres produits comme des silicates et des fluorures.
    La question reste aujourd’hui encore largement débattue, mais le principe de précaution voudrait que l’on abandonne le traitement de l’eau par des sels d’aluminium, d’autant que des solutions alternatives existent et sont déjà fréquemment utilisées, que l’aluminium n’est pas un élément essentiel à la vie, que sa toxicité pour le système nerveux ne fait plus aucun doute.
    Henri Pézerat rappelle que les premiers travaux sur les dangers de l’aluminium remontent à 1921 avec des observations dans le milieu professionnel de sa fabrication.

    La situation en France

    En France, une équipe publie en juillet 2000 dans une revue américaine une étude qui lie la maladie d’Alzheimer à l’aluminium hydrique. La Direction générale de la santé demande alors à l’Institut de veille sanitaire et aux Agences de sécurité sanitaire des aliments et produits de santé, de faire une expertise.
    Cinq groupes de travail se mettent en place. Leurs conclusions sont remises en novembre 2003. Les principaux sujets de discussion proviennent du fait que l’aluminium n’est pas présent dans l’eau ou l’alimentation sous sa forme métallique mais sous forme d’un cation AI+++ qui s’associe à d’autres éléments chimiques. Lié aux anions citrates (jus de citron acide), il est par exemple capable de passer la barrière intestinale et d’atteindre la circulation sanguine. Il devient alors neurotoxique. Mais ce qui se passe avec les citrates ne se passe pas forcément avec d’autres anions. Il y a plusieurs centaines de combinaisons possibles et toutes ne sont pas étudiées.
    L’institut de veille sanitaire conclut alors : « Si toutes les études présentées soulèvent des problèmes méthodologiques importants, les études dont la méthodologie est la moins critiquable sont en faveur d’une augmentation du risque de démence ou de maladie d’Alzheimer, risque estimé entre 1,5 et 2,5 pour une concentration hydrique d’aluminium supérieure à 100 ou 110 micro grammes par litre».
    Aucune mesure de précaution n’est prise. Pire, un rapport de 200 pages de la même agence diffusé publiquement conclut alors que le lien entre la maladie et l’aluminium n’est pas « plausible».
    Il y a donc eu une modification notable des textes entre le rapport initial et celui communiqué publiquement.
    Ce qui est sûr

    Ce qui est sûr c’est qu’ingérer de l’aluminium est dangereux, même s’il n’est pas prouvé qu’il provoque la maladie d’Alzheimer. C’est un neurotoxique qui s’attaque aux liaisons nerveuses.
    On sait également que l’origine de la maladie d’Alzheimer est en grande partie due à la multiplication de micro lésions dans le cerveau provoquées par un déséquilibre entre oxydants et antioxydants. Or l’aluminium a un fort pouvoir oxydant.
    On sait que la barrière intestinale ne bloque pas tout l’aluminium et que 0,1% à 0,5% de l’aluminium alimentaire et hydrique passe dans le sang où il se substitue en partie au fer.
    On sait enfin que de l’aluminium a été mesuré au niveau des plaques séniles présentes en grand nombre dans le cerveau des malades d’Alzheimer.
    Pourquoi on ne fait rien

    L’aluminium n’est pas utile à la vie, donc autant que possible il faut s’en passer. Mais comme il existe une importante industrie de l’aluminium et une importante industrie de l’eau minérale, les pressions sont importantes pour ne pas parler des choses qui fâchent.
    En 1980, l’Union européenne avait fixé une limite de 50 micro grammes par litre d’eau pour l’eau de consommation. Mais, alors que l’on pourrait s’attendre à une baisse de cette limite, au contraire, sous la pression des lobbies, en 1998, cette limite a été montée à 200 micro grammes.
    Aujourd’hui, en France, environ la moitié des eaux distribuées au robinet dépassent la valeur de 50 micro grammes.
    Le parallèle avec le scandale de l’amiante (dont la première étude de toxicité remonte à 1905) est évident. Au fur et à mesure que de nouvelles études précisent de plus en plus la toxicité de l’aluminium, d’autres études l’innocentent… Encore faudrait-il se pencher attentivement sur qui finance telle ou telle étude.

    Francis Vergier.

    SILENCE N°3I5 Octobre 2004

  15. Bonsoir,

    Le lien entre le fluor et l’aluminium.
    Le fluor est un des principaux dérivé de l’aluminium.

    http://www.conspiration.cc/sante/fluorides_danger.html

    Les danger du Fluor

    Le fluor est l’une des « drogues » les plus courante qui est ajoutée à l’eau de la plupart des villes nord américaines dans le but de …
    soi disant améliorer l’hygiène dentaire (caries, plaque,…) de la population.

    Il est important de savoir que le fluor n’est pas un élément essentiel pour l’organisme.
    En fait, le corps n’a pas besoin de fluor pour se maintenir en bonne santé et pour conserver les dents sans caries.

    Le type de fluor que l’on retrouve dans la nature est le fluor de calcium. Le fluor de calcium n’est pas vraiment absorbé par le corps et n’est pas important pour une bonne santé dentaire.

    Notons que celui que l’on retrouve dans les eaux fluorées, est 85 fois plus toxique que le fluor de calcium.

    Le tout a commencé dans les années 1940 quand les industries de l’aluminium, des armes nucléaires et l’industrie dentaire se sont entendues pour convaincre la population que le fluor était important pour prévenir les caries.

    En d’autres mots, le fluor est un déchet des industries de l’aluminium et des armes.

    Étant donné qu’elles ne savaient pas comment s’en débarrasser (le fluor étant toxique!), ces industries ont convaincu la population que le fluor devait être ajouté à l’eau dans le but de maintenir une bonne santé dentaire.

    En plus de contenir du fluor, ces déchets contiennent aussi des métaux lourds comme le plomb et l’arsenic qui sont déversés dans les eaux traitées.

    Le fluor est considéré par l’agence américaine des substances toxiques ATSDR comme la 20e molécule la plus toxique et doit absolument être évitée.

    Bref, le fluor perturbe le développement et les glandes endocrines, il cause la fluorose dentaire, il diminue le quotient intellectuel et ralentit l’apprentissage, il augmente les risques de fractures, de cancer et il augmente les risques de troubles neurologiques (comme la maladie d’Alzheimer.

    Pour ces raisons, il est fortement recommandé de ne pas utiliser de l’eau fluorée pour dissoudre le lait en poudre des bébés.

    D’autre part, si vous buvez du thé, il faut consommer des marques biologiques vu qu’elles ne contiennent pas ou très peu de fluor.
    En effet, les marques commerciales sont connues pour contenir des quantités de fluor pouvant être toxiques.

    Il faut éviter également toutes les pâtes dentifrices contenant du fluor.

    Finalement, si vous habitez dans une région où l’eau est fluorée, il est primordial de l’éliminer à l’aide d’un bon système de filtration (article à venir).

    Il est également important de savoir que le fluor n’est pas volatile et qu’il ne peut donc être éliminé que grâce à un système de filtration.

    Cordialemente,Léa.

  16. @Léa,

    En ce qui concerne le fluor, et d’une façon générale comme disait l’alchimiste Paracelse : Tout est une question de dose..!!
    Maintenant, personnellmeent , les premières caries à 12 ans, mes premières couronnes dentaires à 16 ans, mes premières extractions à 30 ans… sans fluor..
    Et mes enfants « avec fluor » à plus de 35 ans en sont encore à attendre leur première carie..
    A moins que ce ne soit l’évolution de la qualité de l’huile des frites..???!!!
    L’arsenic est toxique aussi, mais il entre dans la composition de nombreux médicaments.. et ainsi de suite..
    @+

  17. L’eau est un poison? Alors buvons du vin…bio!…
    Puis-je me permettre de suggérer à Fabrice d’ajouter le site du Crac à ses liens?C’est un voeu personnel d’une déléguée régionale…( http://www.anticorrida.com)Je sais bien que cette cause s’éloigne de celle de l’écologie pure mais « tout est lié »(Le respect du vivant tel que nous l’a « prêché » Théodore Monod…Aux antipodes de l »évangélisation » des salésiens pédophiles du pensionnat de Michel Onfray…)La boucle est bouclée!

  18. @ Krolik;

    On ne sait jamais trop si vous vous exprimé à titre personnel; c’est dommage!

    Un élément toxique peut l’être en fonction de sa quantité; et aussi en fonction des associations; les pesticides à faibles doses; entrent en interaction entre eux; cela commence pourtant bien à se savoir! (et n’importe quel médicamment à des effets secondaires!)

    Cela semble bien le cas de l’aluminium et du fluor…

    Je fait partie d’une famille qui à la particularité d’avoir des défauts d’émail dentaire; sans aucunes autres pathologies…Les deuxièmes dents sortent avec des endroits sans émail; les dents de lait sont bien. Depuis au moins ma grand-mère paternel; certains ont ça; d’autre pas! Avec les même habitudes alimentaires et la même éducation dans la fraterrie! Aucun dentiste ne semble penser que c’est un problème génétique; mais ils constatent tous la même chose!

    J’ai assez de métaux en tous genre dans les dents; pour me flinguer le cerveau et le reste; et ça depuis que mes dents définitives sont sortie…On a donner du fluor à ma fille; comme on le fait maintenant; j’ai laisser faire en me disant que ça où des métaux lourds plein la bouche, c’était un moindre mal…
    Pas de chance; l’a voilà avec ses premiers plombages; elle a des plombages en résine; et je ne sais pas si c’est mieu que ceux que j’ai; et plus aucun fluor; ni dans le dentifrice; ni en complément; ça n’a servi à rien! En plus on en retrouve dans l’alimentation et l’eau. Et le fluor en grande quantité peu aussi donner des « défault d’émail »…

    Vos enfants ont sans doute appris a se brosser mieu les dents que vous; parce qu’il s’agit d’un combat publique; et que notre génération était moins « poursuivie » pour apprendre à se brosser les dents! Et ne me dite pas que dans ma famille on ne se brosse pas bien les dents; sinnon je vous envoie mes radio dentaire; où on voit des dents pas encore sortie qui ont des trous dans l’émail sous des dents de lait en parfait état.

    A l’heure actuel des conaissance scientifique; on est aussi en train de se rendre compte de l’influence de l’environement sur l’incidence des pathologie génétique; c’est la génétique environementale! Si un individu est soumis à un élément environementale; il peut déclenché une pathologie génétique; et l’a transmettre à sa descendance; c’est très bien étudié; en ce qui concerne l’obésité…Il peut s’agir de ça aussi en ce qui concerne alzeimer; puisqu’il s’agit d’une maladie plurifactoriel; qui est en partie génétique!

  19. Je lis dans les commentaires un certain nombre de choses comme « Le fluor est un des principaux dérivés de l’aluminium » qui n’ont aucun sens. Je suis persuadé que la qualité de l’eau est souvent détestable par suite de la présence de quantités excessives de nitrates, pesticides ou autres micro polluants. Mais il faut aussi hiérarchiser les problèmes et ne pas paniquer inutilement le consommateur. Sinon il faut se poser la question s’il est encore raisonnable de continuer à boire et à manger. Je ne crois pas que l’on puisse comparer le problème de l’aluminium à celui de l’amiante. L’homme a été de tout temps en contact avec l’aluminium (même s’il l’est sans doute davantage aujourd’hui) puisque l’aluminium est le troisième constituant de la croute terrestre et même en est le premier élément métallique, il y en a par exemple plus que de fer.
    Je ne suis pas en train de dire que l’aluminium est inoffensif, mais simplement qu’il faut raison garder.
    Une dernière remarque : dans les sphères sensibles aux problèmes de l’environnement on met souvent la science et surtout la technoscience à mal. Soit, c’est un sujet intéressant et on pourrait en discuter longuement. Ce que je réprouve c’est de prendre la science à témoin quand ça nous arrange. Cela est intellectuellement malhonnête.

  20. J’ai découvert Henri Pézerat il y a un mois environ lors d’un magnifique reportage sur France Culture.

    Lors de l’emission  » Sur les docks » :
    Voici ce qui reste en page 4 de l’emission :
    Première partie d’un documentaire proposé par Inès Léraud et réalisé par Guillaume Baldy
    « Sur les Docks » propose la biographie sonore en deux épisodes d’un personnage marquant du 20ème siècle, mais encore méconnu : Henri Pézerat. Parmi les hommes qui ont essayé de contribuer à améliorer le monde en le rendant plus juste et humain, et qui y sont parvenu, il y a Henri Pézerat. Disparu l’année dernière à l’âge de 80 ans, il a passé 35 ans, oui 35 ans, à travailler sur des questions de santé au travail. Si des milliers d’ouvrières et d’ouvriers de divers industries ont été reconnus en France comme victimes de maladies professionnelles, s’ils ont obtenu la reconnaissance de la faute inexcusable de leurs employeurs qui avaient conscience du danger au moment où ils les exposaient à des cancérogènes, c’est en grande partie grâce à lui.
    Sa première lutte, la plus longue et la plus importante est celle contre l’amiante. Elle commence dans le climat politique des années 70 à Jussieu et aboutit à l’interdiction du minéral en 1996 ouvrant au droit à la réparation des victimes.

    La première partie de ce documentaire, intitulée « Le temps des prises de conscience », raconte la jeunesse d’Henri Pézerat, son entrée au CNRS en 1968 comme chimiste spécialiste des cristaux et le mouvement qu’il organise contre l’amiante à l’université Jussieu où se trouve son bureau et sa venue à la rencontre des ouvriers de l’amiante pour leur apprendre les dangers qu’ils encourent.

    Avec :
    Josette Roudaire et Marie-Jeanne Outurquin, ouvrières à la manufacture d’amiante Amisol ;
    Chantal Perrichon, militante contre l’amiante dans les années 70 à l’université Jussieu ;
    Pierrette Pézerat, épouse d’Henri Pézerat ;
    Gilles Pézerat, fils d’Henri Pézerat ;
    André Picot, collègue d’Henri Pézerat, directeur de recherche au CNRS, président de l’Association Toxicologie-Chimie (ATC).

    et celle -ci :
    Seconde partie d’un documentaire proposé par Inès Léraud et réalisé par Guillaume Baldy
    La seconde partie de ce documentaire, intitulée « Le temps de la lutte » raconte le réseau d’acteurs de la santé au travail qu’Henri Pézerat parvient à former, avec notamment sa compagne Annie Thébaud Mony sociologue de la santé au travail en santé publique, Jean-Paul Teissonnière qui devient l’avocat des victimes regroupées au sein de l’Association Nationale de Défense des Victimes de l’Amiante (l’ANDEVA) et plusieurs journalistes (François Malye, Roger Lenglet), qui saisissent d’une part la justice par des procès en masse, d’autre part les médias, afin de rendre visible la catastrophe de l’amiante.
    Sous la pression médiatique, l’amiante est interdit en 1996. Mais le combat d’Henri Pézerat et d’Annie Thébaud Mony ne s’arrête pas là, puisqu’ils se mobilisent aux côtés des victimes pour la réparation et la prévention des maladies de l’amiante (par exemple aux côtés des militants indiens et Greenpeace pour le rapatriement du porte-avion Le Clémenceau en France), et accompagnent avec un succès exemplaire dans les années 2000 une lutte dans l’usine de chimie ADISSEO à Commentry, qui produit des suppléments alimentaires pour animaux, provoquant une épidémie de cancer du rein chez les ouvriers.

    Le couple Henri Pézerat / Annie Thébaud Mony questionne finalement là en profondeur le rôle du chercheur dans la société. Selon eux, toute recherche même quand elle ne l’avoue pas, a une finalité. Clairement la leur est du côté de la prévention, de la santé et de la dignité, en contre-pouvoir des puissances de l’argent. La Fondation Henri Pézerat travail-santé-environnement a été crée en 2009.

    Les 15 et 16 mars, un grand procès autour de l’amiante se tenait à Turin : un village italien se refusait à compter ses morts sans demander des comptes aux responsables.

    Avec :
    Josette Roudaire, Marie-Jeanne Outurquin, Pierre Tison, Brigitte, Joël, et tous les autres ouvriers de l’amiante membres du CAPER-Clermont ;
    Annie Thébaud-Mony, compagne d’Henri Pézerat, sociologue de la santé au travail en santé publique ;
    Roger Lenglet, philosophe, journaliste, auteur de L’affaire de l’amiante ;
    François Malye, journaliste, auteur de Amiante : 100 000 morts à venir ;
    Jean-Paul Teissonnière, avocat de victimes de l’amiante.

    j’ai trouvé aussi une émission de  » Terre à Terre », où Fabrice est intervenu.
    Ce qui est bien dommage c’est que ces émissions ne sont plus diffusées sur le site de France Culture.

    Et bien moi, se sera un nuage de lait dans mon thé…

  21. Il ne me paraît pas bien couteux d’éliminer les ustensiles en aluminium (et le papier alu) des cuisines … surtout si on les récure ou si on y cuit des aliments acides.
    Pour l’aluminium dans l’eau, soyez attentifs à la différence entre microgrammes et milligrammes. Voici un site canadien très documenté (mais attention, le Canada est le 3e producteur du monde d’aluminium )
    http://hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/water-eau/aluminum/aluminum-aluminium-fra.php
    Par exemple, je cite :
    « (…) valeurs cibles opérationnelles de moins de 0,1 mg/L (100 µg/L) d’aluminium total sont recommandées pour les stations de traitement conventionnelles et de moins de 0,2 mg/L (200 µg/L) d’aluminium pour (…) »

    (Comme Fabrice, j’aurais préféré 0.05 mg/L (50 µg/l) )
    Et
    « (…) des niveaux d’aluminium dans l’eau potable traitée s’échelonnant entre 0,003 mg/L et 4,6 mg/L avec une concentration moyenne de 0,16 mg/L  »

    (4,6 mg/L ça fait 4600 µg/L !)

    La page parle aussi du thé, des aliments et des médicaments.
    « on a signalé que l’exposition à l’aluminium par les antiacides pourrait être de 840-5 000 mg/j »
    ( 5 000 000 de µg ! )

    Un mot sur l’amiante; dans les années 1965, un vieux plombier m’avait dit, en me montrant la plaque d’amiante qu’il utilisait  » ce truc, c’est mauvais pour la santé » était t-il mieux informé que le ministre de la santé ?

  22. Bonjour,

    L’eau est un poison?Alors buvons du vin….bio!

    STRASBOURG (AFP) – Le député européen José Bové a qualifié de « mauvaise décision » l’autorisation prochaine du ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire pour la poursuite en Alsace d’essais en plein champ de plants de vigne transgéniques qualifiée de « décision irresponsable » par les Verts Alsace.

    « Je pense que c’est une mauvaise décision », a dit José Bové. « Au niveau de l’ensemble de la viticulture, personne ne veut de ces vignes OGM. C’est donc une mauvaise idée que d’autoriser la poursuite en Alsace d’essais en plein champ », a-t-il affirmé à Strasbourg où il se trouve à l’occasion d’une session du Parlement européen.

    « Pour les écologistes, cette décision est inadmissible et irresponsable », a souligné Alain Jund, porte-parole des Verts Alsace. « Irresponsable pour la santé publique de tous nos concitoyens compte tenu des risques avérés de dissémination en plein champ. La santé des populations est mise au rencart », a-t-il ajouté dans un communiqué.

    Bruno Le Maire a indiqué mardi sur RMC qu’il allait donner son autorisation pour la poursuite en Alsace d’essais en plein champ de plants de vigne transgéniques.

    « Je vais autoriser, et j’ai signé l’arrêté, les essais en plein champ sur une vigne OGM. Cette décision, prise en accord avec (le ministre de l’Ecologie) Jean-Louis Borloo, est entourée de toutes les garanties nécessaires », a-t-il déclaré.

    L’expérimentation colmarienne, qui associe chercheurs, vignerons, syndicats agricoles, enseignants, élus et associations regroupe 70 plants ceps de vigne transgéniques porteurs de greffe.

    Il vise à rendre les porte-greffes résistant au court-noué, une maladie virale présente dans la quasi-totalité des régions viticoles du monde où elle provoque la mort des vignes et rend les terres impropres à la viticulture.

    Aucun traitement efficace contre cette maladie n’existe à ce jour, selon l’Inra alors que José Bové a affirmé mardi qu’il existe aujourd’hui d’autres méthodes de lutte contre cette maladie virale.

    Le 19 novembre 2009, un militant anti-OGM avait été condamné par le tribunal correctionnel de Colmar à 2.000 euros d’amende et un euro symbolique de dommages et intérêts pour avoir cisaillé début septembre les 70 ceps, plantés dans l’enceinte de l’Inra de Colmar qui a depuis fait appel du jugement.

    L’Institut national de recherche agronomique (Inra) de Colmar avait demandé au ministère de l’Agriculture la poursuite de ces essais, achevés fin 2009, qu’il a mené depuis 2005.

    © 2010 AFP.

    Ciao,Léa.

  23. Bonjour,
    A ceux qui nient l’évidence épidémiologique de la relation entre Al3+ dans l’eau et la maladie d’Alzheimer en s’appuyant sur l’absence de relation de cause à effet (en fait démontrée chez la souris transgénique exprimant le peptide humain marqueur de la maladie depuis 2002 [Pratico et al., (2002) FASEB J 16, 1138-1140])… pouvez vous me citer la référence de la relation de cause à effet entre tabac et cancer du poumon?…
    Bonne chance,
    GB

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