Même si j’étais le seul

Je remets le couvert ? Oui da. À propos d’une histoire qui n’intéresse pas grand monde ? Et qui, dans le cas contraire, divise les lecteurs de Planète sans visa ? Oui da. L’épisode Vincent Cheynet est symptomatique de ce que je nommerai sans trembler une certaine décadence de l’esprit public. Tout est possible, tout est permis. Une nouvelle chasse l’autre. On survole un article comme on survole la France du haut d’un avion de ligne. Sans y prêter la moindre attention sérieuse. On a le droit de mettre gravement en cause un homme dans l’exercice de son métier sans encourir aucune rétorsion. De traiter de fou qui vous ennuie sans être soumis à la moindre interrogation. On a le droit de violer les règles les plus élémentaires sans que cela soit suivi de la moindre conséquence. C’est la belle vie, dites-moi !

Je remets en circulation ci-dessous deux commentaires du texte précédent, suivis de deux courts ajouts de ma main. Je ne le souhaite nullement – je souhaite en réalité le contraire -, mais même si j’étais le seul à dire ce que je dis de monsieur Vincent Cheynet, je le dirais. Je le dirais, car sans clarté, sans honnêteté, sans confrontation authentique, rien ne changera jamais. Et l’avenir appartiendra aux petits marquis, aux petits censeurs, aux misérables esprits. Je continue de penser qu’il existe une autre voie.

 Jeddo le 23 juin 2010. Ces (petites) querelles de personnes sont bien dommages. Inutile d’aller vous — Fabrice Nicolino et Vincent Cheynet/La Décroissance — ruiner dans un procès. L’écologie et la gauche ont besoin de pluralisme et de débats, pas de puérilité ni de pugilats. De grâce, battez-vous pour vos grandes idées plutôt que pour vos petites personnes.

Jeddo, lecteur de tout ce petit monde.

Freddi le 23 juin 2010. Moi j’aime bien ton blog & j’aime bien aussi La Décroissance qui nous apporte comme toi des idées de réflexion sur ce monde en pleine déréliction et déliquessence. Ils sont certes parfois durs mais toi aussi. Et c’est tant mieux! Je ne te connais ni toi, ni Vincent Cheynet, Ni Mermet, ni personne. Peut être êtes vous tous des idéalistes et activistes pour “la bonne cause” mais malheureusement des êtres chiants & infréquentables personnellement. Je n’en sais rien et finalement ne veux pas le savoir car l’Histoire retiendra de vous et vos actions/écrits/enquêtes/combats pour sauver ce qui peut encore l’être mais aussi votre lucidité & clairvoyance. Dommage pour ces querelles de personnes qui ternit un peu tout le monde, mais je continuerai d’être un lecteur assidu de vos deux parutions. Animo!

Freddi et Jeddo,

Difficile d’être plus en désaccord avec vous que je ne le suis. Difficile. La question de savoir si je suis supportable dans l’espace privé ne concerne que moi et mes proches. En revanche, le débat public devrait intéresser chacun. Et la forme qu’il prend aussi.

Je préfère ne pas insister, mais si vous ne comprenez pas que se joue, à un niveau certes microscopique, la question de la liberté et de l’honnêteté, c’est navrant. Il n’y a nulle question d’ego de ma part. Non que je sois incapable de succomber à ce travers humain, bien entendu. Mais en la circonstance, non. Il s’agit de principes. De principes oubliés par une lente, mais irrésistible déliquescence de la pensée critique, dont à mes yeux le stalinisme et ses pseudopodes si nombreux sont parmi les premiers responsables.

Une question, qui n’est pas ici pour vous ennuyer : avez-vous réellement lu ce que j’ai écrit et ce que monsieur Vincent Cheynet a écrit ? J’ai comme un doute. Peut-être aurez-vous cru qu’il ne s’agissait que d’une guéguerre entre deux personnes ? En ce cas, vous vous trompez, et lourdement. Le texte de monsieur Cheynet contient des éléments de vérité essentiels qui touchent à la déréliction de la pensée humaine. Libre à vous de ne pas le voir. Libre à moi de le démontrer, car je pense l’avoir démontré.

Fabrice Nicolino

Un rajout,

Le net ne se prête évidemment pas bien à la réflexion. Je ne me fais aucune illusion, et sais bien que de nombreux lecteurs de blogs ne lisent pas, mais survolent et se font une idée en deux secondes sur ce qu’ils croient, éventuellement de bonne foi, avoir lu.

Je ne dis pas que tel est le cas de Freddi et Jeddo, car je n’en sais strictement rien. En l’occurrence, j’aimerais que cela soit le cas. Pour eux, pas pour moi.

Fabrice Nicolino

23 réflexions sur « Même si j’étais le seul »

  1. Je ne sais pas si j’ai tout compris, mais une chose est sur cheynet n’aime pas les journaux qui savent se rebeller et comme tu écrit pour eux il ne t’aime pas, mais tu as raison de te foutre de leur sentiments mais de leurs raisons non je suis d’accord.

    Pour le reste je n’ai pas tout suivi, pourtant j’ai relu les textes deux fois mais bon..

    continues à informer les gens, ceux qui veulent comprendre et savoir, s’ouvrir à d’autres connaissances, les autres evidemment ils sont chiants, mais je comprends que tu veuilles te défendre et prouver ta bonne foie et aussi défendre tes valeurs j’en ferai autant.

    amicalement

    sophie

  2. Je partage ton point de vue, point de lèche dans ces mots, mais j’avoue que toute cette histoire me fait reconsidérer mon opinion sur cheynet, casseurs de pub et décroissance. Attention, je reste persuadé que seules des idées proches de la décroissance sont actuellement viables dans le monde présent en voie d’implosion. J’ai été lire la réponse de cheynet, qui n’en est pas une car il ne répond pas sur le fond, à savoir le rejet d’un texte particulièrement intéressant et qui relève de l’évidence: la gauche (productiviste) nous mène dans le mur. Par ailleurs, je le rejoins sur un seul point, son allusion à tes textes conciliants pour Jouanno. Moi aussi, j’avoue que je n’avais pas bien compris à l’époque, car Jouanno est au mieux une marionnette destinée à amuser la galerie…
    Pour finir, je pense que Cheynet se trompe de combat (quand il tente de ménager la gauche). Politiquement, c’est mort: il faut taper sur la gauche et la droite, sur tous ceux qui veulent augmenter la taille du gâteau, que ce soit pour se l’approprier entre riches ou pour redistribuer les miettes aux pauvres. Je pense qu’il faut diminuer le gâteau et changer la recette. désolé pour les comparaisons pâtissières…

  3. Eh,bien alors?

    « Si tu savais, oui, si tu pouvais savoir comme je me fiche de Vincent Cheynet ! Bien à toi, »

    Fabrice Nicolino

    :))

  4. // Je me permets de copier-coller ici mon second commentaire au billet précédent. //

    Fabrice, je suis comme vous pétri de principes et très attaché aussi bien au fond qu’à la forme que prennent les idées. J’aime aussi la polémique, jusqu’à un certain seuil.

    J’ai bien lu les deux textes ainsi que celui de Vincent Cheynet. Je me suis abstenu de commenter la première « salve » qui, au-delà du contentieux de personnes, m’avait permis de saisir une divergence de fond entre vous et La Décroissance.

    La Décroissance apparaît être plus qu’un journal d’opinion puisqu’il développe un programme politique d’objection de croissance, dont Paul Ariès semble être le principal artisan. La Décroissance serait-elle à l’objection de croissance ce que L’Humanité est au communisme ? En tout cas, on apprend avec les échanges mis en lumière que ce journal est doté d’une charte et qu’y déroger peut conduire à une certaine forme de censure.

    (Cela me rappelle une affaire assez récente. Le directeur d’un hebdomadaire satirique agitait la charte du journal pour tempérer certaines chroniques engagées d’un dessinateur. Celui-ci a accepté sans broncher pendant dix-sept ans, puis a fini par se faire licencier pour une sombre histoire d’amalgame supposé Juifs/argent. Je vous laisse deviner le nom du journal, de son ancien directeur, et du dessinateur en question.)

    Quoi qu’il en soit, avec ce système quelque peu rigide de charte, la ligne, c’est la ligne. On adhère ou pas, mais mieux vaut être au courant avant. Fabrice Nicolino — et d’autres, semble-t-il — l’a appris à ses dépens. Vous avez, dites-vous, cru possible l’horizontalité des relations entre les contributeurs d’un nouveau journal d’opinion. Or, expliquez-vous, ce journal s’est rapidement hiérarchisé, Vincent Cheynet prenant la direction des opérations. En fait, l’ours actuel du journal ne laisse planer aucun doute là-dessus.

    Pour conclure, j’ai la faiblesse de penser que des lecteurs capables de s’infliger des textes intelligents sur l’écologie politique et la décroissance sont dotés d’un minimum d’esprit critique, leur permettant de trier le bon grain de l’ivraie. En l’occurrence, il n’y a pas, selon moi, grand chose à tirer de cette vieille histoire, hormis le hiatus entre le journaliste “professionnel” que vous êtes et le journalisme “politique” pratiqué par La Décroissance.

    (Sur l’éthique et la déontologie, je ne me prononce pas, n’ayant pas suffisamment d’éléments en ma possession. Je rappelle simplement que La Décroissance a gagné son procès contre L’Âge de faire à la régulière.)

  5. J’ai bien lu l’article de Fabrice sur les intellectuels et je me dis qu’il faut effectivement en avoir fait une lecture bien distraite ou être de bien mauvaise foi pour faire à leur auteur les reproches qui lui ont été faits. Ce texte est d’une grande qualité et dit avec une grande justesse des choses essentielles que l’on aimerait voir évoquées plus souvent. De plus il était une invitation au… débat, tout avis différent pouvait être exprimé aussi. Je remarque la langue de bois qui sert la mauvaise foi de ceux qui ont voulu une modification de ce texte et du suivant. C’est désolant de tout rabaisser pour des raisons bien dérisoires à l’aune de la situation du vivant sur terre.
    Quant aux critiques d’aujourd’hui, elles n’élèvent pas plus le débat.
    Il est fréquent que l’on traite de fou celui que l’on ne peut ou ne veut pas comprendre et surtout celui contre qui on ne peut se battre autrement quand on ne peut rien lui reprocher de solide. (Pourquoi se battre serait aussi une bonne question, mais bon…) Fou d’écrire trop, Fabrice ? Comme Tolstoï, comme Soljenitsyne (vous situez mes lectures) et heureusement d’autres encore?

  6. Pour ma part je crois que je vais dorénavant consacrer à la méditation le temps que je passais jusqu’ici à lire tout ce petit monde.

  7. Je lis ce blog, j’interviens rarement, et je lis aussi le journal »La Décroissance ».Ce journal est intéressant(pour moi) car j’y trouve de bonnes informations et les articles de certains intervenants ne me semble pas, loin de là, en contradiction avec ce que je lis sur ce blog de Fabrice:écrits par Alain Gras, jacques Testard, et quelques autres. Mais il est vrai que je fait des réserves sur les écrits de Paul Ariès et de Vincent Cheynet: le dogmatisme y transparait. J’ai écrit au journal il y a quelques mois pour faire part de mes désacorts sur certaines approches. Evidemment ma lettre n’ pas était puibliée dans le couurrier des lecteurs. Dans ce courrier ne sont publiés que les éloges…

  8. Pour Stéphane,

    Je comprends très bien. Mais ce n’est pas, malgré les apparences, une querelle subalterne. Il s’agit de savoir dans quel cadre il est loisible de parler, d’échanger et de tenter de comprendre ce qui nous arrive. Ce serait mieux d’y parvenir sans affrontement, mais c’est impossible.

    Fabrice Nicolino

  9. C’est exactement cela le problème : la plupart des gens ne LISENT PAS , et Vincent Cheynet, publicitaire de formation, le sait bien .

    Aussi, après avoir lu l’article de Fabrice qui lui est consacré, il a épluché « planete sans visa » pour ne retenir que deux slogans parmi plus de 600 articles, qu’il retire soigneusement de leurs contextes, à la manière d’alerte-environnement : « Chavez et un salaud » et « Des fleurs pour Jouanno » .La méthode Cheynet c’est une technique de petit commerçant pour flinguer .

    Oui, Fabrice Nicolino a écrit cela, mesdames et messieurs , au trou ! au pilori ! Oui, aucune proposition de débat ou de réflexion , juste des slogans . fabrice Nicolino se fait ainsi traité de fou, de traitre de droite, juste après avoir vu son blog conseillé par le journal de « la décroissance » dirigé par …Vincent Cheynet . Mais après quelques slogans, qui se souvient de quoi , n’est-ce-pas ?

    Fabrice Nicolino a osé le critiqué à haute voix , il mérite donc d’être coulé dans le béton , et Vincent cheynet averti même , au cas où d’autres oseraient s’attaquer à son icône .

    L’idée de décroissance n’est pas d’hier et perso, je n’ai pas d’idole .

  10. à propos de décroissance, je vous transmets une référence de livre, que je n’ai pas encore lu, mais que je compte acheter , ou emprunter à la médiathèque s’il y est, et lire pour me faire une opinion (comme j’ai déjà acheté et lu « pesticides,révélations sur un scandale français » et « la faim , le blé , la bagnole et nous » qui m’ont permis aussi de me faire une opinion sur des sujets cruciaux aujourd’hui)
    Voici donc cette référence trouvée sur le site « reporterre.net »: de Tim Jackson, « Prospérité sans croissance ». La transition vers une économie durable (De Boeck, 248 p., 17 euros).
    Lire ou délire :il faut choisir pour vivre et aimer.

  11. @ Blanc M-r; je serait curieuse d’avoir votre avis sur ce livre; on m’a montré une des conférences de ce monsieur…J’ai rien contre lui; mais c’était assez « soporifique »; donc je ne dois pas avoir tous compris!

    J’ai juste retenu qu’il s’agissait de moraliser l’économie et de créer plus d’emplois dans les service aux personnes…

    Moi personelement je commence à ne pas aprécier dutout ce qu’on fait des « service au personnes »; dabord se sont des emplois très mal payer; par exemple « femme d’ouvrage » (j’aime bien certains vieux mots)…Ensuite la comercialisation de ces services amène à des abérations…Si on a le double malheur d’être au chomage; et qu’une personne de sa famille est malade; on n’a pas le droit de s’occuper de son proche pour être disponible pour le marché; et on est obligé de payer un service pour qu’un inconnu s’occupe de son proche!
    Ducoup je me méfie de plus en plus de la « commercialisation » de ces services aux personnes…

    Et « moraliser » l’économie de marché tel quel; est-ce vraiment possible???

  12. A Sylviane,

    Service aux personnes ? En forçant à peine le trait, c’est le rétablissement de la domesticité.

  13. @ René; au départ; je ne pense pas que cela parte d’une mauvaise intention; cela vient d’un vieu débat; sur les services gratuits que donnait les femmes; alors qu’en générale; elles ne travaillaient pas (il a bien fallu mettre un prix sur ces services pour démontrer à la société que ce n’était pas rien non plus!)…Mais bon sans tomber dans la caricature; ici il est claire qu’il y a des dérrive…Je ne dis pas qu’il ne faut pas de personnel aidants les personnes du troisième age par exemple…Mais ils pourraient être mieu payer; par rapport à leur compétences! Et en aucuns cas se substituer au proches…On a tous besoin à un momment donner d’un peu d’aide; ce n’est pas de l’usage de « domestiques » non plus!
    Dans le meillieur des monde; un service devrait rester un service; sans que cela n’ai de valeur financière; et sans asservir personne!

  14. Il faut quand même rendre à césar ce qui lui appartient et
    Nicholas Georgescu-Roegen est considéré comme l’inventeur du concept de décroissance[2] et son principal théoricien[3]. Il publie en 1971 un ouvrage titré The Entropy Law and the Economic Process. En 1979, Jacques Grinevald traduit l’ouvrage sous le titre Demain la décroissance. Entropie, écologie, économie.[4].

    Nicholas Georgescu-Roegen estime que le modèle économique néoclassique est fondé sur le paradigme de la mécanique newtonienne[5] et ne prend pas en compte le principe de la dégradation de l’énergie et de la matière. Il se fonde quant à lui sur le paradigme de la thermodynamique et introduit le principe d’entropie (deuxième principe de la thermodynamique) dans son modèle économique. Il associe aux flux économiques de la matière et de l’énergie qui par le biais des différents processus de production se dégradent de manière irréversible. Par exemple les matières premières utilisées pour la construction des ordinateurs sont fragmentées et disséminées à travers toute la planète et il devient pratiquement impossible de reconstituer les minerais d’origine. Quant à l’énergie utilisée pour leur fabrication, elle est dissipée à jamais[6].

  15. @ marie, en parlant de César, on peut retourner bien plus loin : Thoreau, Tolstoï , Gandhi bien-sûr …et même avant Diogène !

  16. @ marie, ce que je veux dire, c’est qu’il n’y a ni père ni génie de la décroissance .

    la décroissance est une idée, récurrente depuis la nuit des temps ,simplement dictée par le bon sens .

    je ne crois pas que l’homme aurait survécu au paléolithique sans une culture de l’économie solidaire .

    Aussi, les réunions de décroissance où chacun pense être merveilleux parce qu’il éteint sa lumière en sortant du salon, parce qu’il prend le temps de ne rien faire parfois ou de trier ses poubelles, parce qu’il écrit des textes …novateurs ? …..

  17. tu fais erreur Benedicte c’est comme si tu disais le « père » de la relativité n’est pas Einstein..mais bon il suffit de patrouiller sur le web pour trouver de l’info sur ce type génial qui a frisé le prix nobel. et je te précise que ce n’est pas mon opinion, mais une réalité Roegen a écrit sur le concept de la décroissance etson texte ne tourne pas sur le thème boboiste de  » comment éteindre la lumière ».avec Schumpeter d’ailleurs.
    cela dit, tu as raison il n’a pas inventé la frugalité!

  18. @ Marie, je ne suis pas d’accord , nuance . Tu parles , par exemple, du prix nobel comme de la référence absolue. peux-tu rappeler qui est l’inventeur de ce concept, et qui, entre autre à reçus des prix nobel ?

    En toute chose, économie comme en science ou en religion, je me méfie de la notion de dogme . cela ne diminue en rien la réflexion de Nicholas Georgescu-Roegen dont je suppose que tu as lu « la décroissance » .

  19. @ Marie, ouaps le style ! Mais en effet, il fait chaud et c’était fête …. j’aime bien le ratafia !

  20. Diogène n’a pas non plus inventé la frugalité . En tant que philosophe cynique, il souhaitait à l’homme d’être libéré de ses désirs, et il moquait son manque d’humilité .

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