Tchernobyl, destructeur de biodiversité
par Valéry Laramée de Tannenberg
Cet article est extrait du Journal de l’Environnement (ici), et m’a paru si clair, si net, à ce point informé que j’ai décidé de le mettre en ligne ici, espérant que l’auteur ne m’en voudra pas. En tout cas, bravo.
Au printemps, lorsque l’on visite la zone d’exclusion de Tchernobyl, c’est toujours le même rituel. Immanquablement, les guides s’extasient sur la richesse de la flore et de la faune. La preuve, selon eux, que les effets de la radiation s’estompent. Et chacun y va de son anecdote : les troupeaux de chevaux sauvages venus d’on ne sait où ; les bisons biélorusses qui préfèrent les parages de la centrale accidentée à leur forêt natale. Sans oublier les poissons-chats dont la taille dépasse sûrement celle de bien des requins. On ne compte plus non plus les cervidés qui se plaisent à hanter la ville fantôme de Tchernobyl. Bref, la zone la plus contaminée de la planète serait devenue le paradis perdu des animaux.
Incroyable, mais faux ! Depuis 20 ans, Anders Pape Moller, de l’Université Pierre et Marie Curie de Paris, évalue les effets de la contamination radioactive sur la faune des alentours de la centrale ukrainienne. Et d’après le biologiste danois, pas plus que pour les humains, les rayons bêta et gamma ne sont bons pour les animaux.
Ces dernières années, cet ornithologue patenté a publié de nombreux articles sur le déclin des populations d’oiseaux dans la région de Tchernobyl. « Nous avons réalisé de nombreuses campagnes de comptage dans et hors des zones contaminées. Et, à l’intérieur de la zone d’exclusion, les populations d’oiseaux sont, en général, inférieures de moitié à celles que l’on trouve à l’extérieur », déclare-t-il.
Jusqu’à présent, ses travaux n’ont porté que sur nos amis à plumes. Avec son habituel compère Timothy Mousseau, de l’université de Caroline du Sud, Anders Pape Moller a voulu en savoir plus. « En adaptant nos méthodes, nous avons estimé les populations de mammifères, insectes, arachnides, amphibiens et reptiles », explique-t-il. Trois années durant, les chercheurs vont observer et baguer des oiseaux, compter bourdons, sauterelles et libellules, traquer les traces des renards.
Publiés cette semaine dans la dernière mouture d’ Ecological Indicators, les résultats de leurs travaux sont édifiants. « Tous ces animaux sont touchés par les doses de radiations et cela se voit nettement. Dans la zone d’exclusion leurs populations, tant en nombre qu’en diversité, sont moindres qu’à l’extérieur des zones contaminées. Pour certaines espèces d’insectes, la population est 89 % moins importante autour de Tchernobyl que dans le reste de l’Ukraine », précise le Danois.
Tout aussi grave, de nombreux spécimens sont malades. « Voilà des décennies que je bague des oiseaux. Or, à Tchernobyl, plus de 10 % des hirondelles capturées étaient atteintes de tumeurs. Je n’avais jamais vu ça auparavant », reprend-il.
Plusieurs mécanismes expliquent cet affaiblissement biologique. L’exposition aux radiations détruit ou endommage l’ADN des animaux, ce qui entraîne des conséquences fâcheuses pour leur descendance. La radioactivité fragilise aussi la chaîne trophique. Parce qu’il y a moins d’insectes, les insectivores sont moins nombreux, de même que leurs prédateurs.
Le bilan définitif de la catastrophe du 26 avril 1986 n’est pas près d’être achevé.
En ce qui concerne les mutations chez les oiseaux. Dans le documentaire présenté sur ARTE concernant la biodiversité sur la zone d’exclusion de Tchernobyl, il est dit :
– « les oiseaux présentent des mutations dans les couleurs comme on trouve ces mutations dans de grandes villes polluées comme Moscou ou Paris »
Ca donne une idée de l’échelle.
Pour ceux qui lisent l’Anglais
La repopulation de la zone d’exclusion, côté Biélorussie.
Un article intéressant http://www.21stcenturysciencetech.com/Articles_2010/Chernobyl_repopulation.pdf
par Zbigniew Jaworowski qui a été membre de l’UNSCEAR depuis 1973 et son président pendant 2 ans.
Le repeuplement de 2000 villages fantôme par 200 000 personnes en ordre de grandeur.
Il donne des éléments précis de comparaison de radioactivité.
On peut trouver aussi que ce physicien donne plutôt dans le climatosceptique..
Maintenant, il faut faire attention en remettant en cause le libre arbitre ou la crédibilité du physicien Polonais Zbigniew Jaworowski. Il a été président de l’UNSCEAR, qui est un organisme onusien exactement comme l’est le GIEC. Les experts y sont nommés suivant les mêmes méthodes.
Si vous remettez en cause la crédibilité de l’UNSCEAR en attaquant son président, vous remettez en cause parallèlement le GIEC…Terrain miné…
@+
Krolik,
Oserai-je vous l’avouer ? Vous me décevez gravement. Si je ne m’abuse, vous voilà pris en flagrant délit d’idéologie. L’article ci-dessus rapporte des travaux scientifiques publiés dans une excellente revue. En attendant qu’ils soient éventuellement réfutés, ce qui reste possible, ils font autorité. Or, et parce que cela gêne votre tropisme nucléariste, vous bottez en touche et citez une…émission de télévision.
Franchement, je trouve votre attitude inquiétante. Mais bien à vous,
Fabrice Nicolino
J’en étais sûr : Trollik ! Trollik ! Trollik !
On parle radioactivité..Et hop ! Le Zébulon monté sur ressort de défense de l’atome rapplique.
Vous qui visionniez la larme à l’œil, les soirs de mélancolie, en boucle la cassette de l’enregistrement de l’émission d’ARTE qui laissait croire que les végétaux, les insectes, les animaux s’adapteraient à un environnement de plus en plus toxique et hautement mutagène, et donc l’homme aussi.
Dans votre utopie, celui-ci s’adapterait à un environnement radioactif et de plus en plus dégradé.
Ce qui fermerait le caquet de tous ces écolos anxiogènes et résoudrait élégamment et de manière spectaculaire la quadrature du cercle des du problème des déchets nucléaires (l’homme devenant hyper-radioactif apres des génération de cancéreux, deviendrait insensible à l’hyper-radioactivité).
Et donc que vous n’aviez pas perdu votre vie à travailler pour une nécro-technique, que l’entreprise qui vous employait ne vous avait pas fait de la propagande.
Je suis triste pour vous.
@Fabrice,
Mais je cite une émission de télé, d’accord. Mais bien conscient de ce fait, je ne botte pas en touche du tout, je vous cite un papier par un Président de l’UNSCEAR (le comité onusien pour les radiation nucléaires..) histoire de donner du poids.. Et vous devez bien lire l’Anglais..
Mais pour une fois qu’une émission d’ARTE sur le sujet n’était pas complètement antinuc viscéral, je ne pouvais m’empêcher de la citer..
Bien à vous.
@+
Fabrice,
l’article du journal de l’environnement est en accès réservé pour qui n’est pas abonné. Du coup, tu passes outre leur système d’abonnement en le mettant en ligne en entier ici.
Ours blanc,
Je dois avouer – il faut me croire – que je n’avais pas pensé à cela. Je ne recommencerai donc pas. Faut-il se consoler en écrivant que cela aura fait un peu de pub – justifiée – à ce journal. Quoi qu’il en soit, juré, c’est la dernière fois. Bien à toi,
Fabrice Nicolino
Tiens, une bonne nouvelle pour les pro-nucléaires, les feux de forêt étaient hier à 4km d’une centrale nucléaire en Russie !!!
Heureusement qu’Ils ont tout prévu et que la Technologie sauvera le monde. Connaissez-vous une prière anti-feux ? Ca urge …
@Lionel,
Je constate avec plaisie que comme Fabrice vous récusez la validité des émissions d’ARTE sur le sujet du nucléaire.
Amicalement.
@+
@ Krolik;
Pris en flag; dommage; moi je l’ai vue cette émission de télé…Il faut se calmer gamin.
Il y est bien fait mention de l’étude sur les oiseaux et le hirondelles; celle-ci ont bien des taches d’albinismes; mais pas que…On y dis aussi qu’elles ont des tumeurs; des malformations (deux cm de diferences sur chaque ailes pratique pour un oiseau migrateur!); elle ont leur vie raccourcie; il y est fait mention de 17 malformations dont 10 spécifique à Tchernobyl!
Il faut le regarder ce reportage; ça vaut la peine; on est devant des scientifiques tout étonnés que la nature remplisse les vides; ils s’attendaient à quoi franchemment???
La bio-diversité y est existante; mais ne s’y porte pas si bien; certaines espèces plus résistantes que d’autres y on remplacés d’autres.
Par exemple le bouleau à remplacé le pin; parce que ses chromosomes sont très enroulés massivement; et donc moins sujet aux cassures dûes au rayonnement…Ben oui c’est une espèce qui arrive toujours en premier sur un vide; elle est donc très rustique!
Donc certaines espèces y survivent mieu parce que leur évolution leur a donner des stratégies de défenses.
Par exemple le cheval de Prévalski…Il est là parce qu’en 1998 dans une réserve d’Ukraine; il y en avait trop; et plutôt que de les éliminer, parce qu’il n’en reste que 1000 sur ce monde; on a déplacé une vingtaine d’individus en mauvaise santé sur le site de Thernobyl; sans savoir si ils allaient survivre!
Il s’agit d’une des race de chevaux les plus rustique au monde; parce que jamais aprivoisé par l’homme; il n’a subit aucuns affaiblissement; c’est un cheval archaïque…Il y survit pour deux raisons; dabord parce qu’il possède des chromosomes en plus par rapport à un cheval domestiqué. Il posède donc plus de gènes de réparration des cassures d’ADN; ensuite parce qu’ils ne digèrent pas complètement les alimants qu’il ingurgitent; ils sont donc moins soumis à la radio-activité de l’intérieur!
Et oui autre sujet d’étonnement des chercheurs; les nucléotides de césium et de strontium ne reste pas gentillement à leur place; il migrent…La vie du sols les a enfouit à trente cm de la surface; où ils sont absorbés pas les végétaux; qui sont absorbés par les herbivores; puis par les carnasiers…La bio-diversité de thernobyl est radio-active!!!
Sans parler des nucléotides qui migrent à cause du ruisselement de l’eau; on est sure que c’est une cloture qui va les arrêter!
Les autres espèces sont très peu étudié; parce qu’il n’y a pas d’argent; on sait que le loup, l’ours et les lynx sont présent; mais on ignorent dans quel état; ils ne sont même pas compté; faute de moyens! Alors autopsié; n’en parlont pas!
Une autre espèce fort étudié parce qu’elle a étonner les chercheur de sa résistance est la souris; en plus 40 générations depuis la catastrophe; tous le monde s’est dit que se serrait un bon indicateur…Mais c’est sans compter sur les stratégie du vivant…
Trois paramètres à la grande résistances des souris; dabord elle sont en espèces très diversifiées; parce qu’elles ont remplis les vides; qui n’était pas uniformes géographiquement; ensuite elles ont aussi des gènes de réparation de la chaine ADN; et surtout elles stoquent des antioxidants qui réparent les radicaux libre! Contrairement au hirondelles; qui les consomment massivement lors de leur migration!
Non ce n’est pas parce que la bio-diversité de Thernobyl est présente qu’elle est en bonne santé; c’est juste du au fait d’une longue évolution de la diversité de la vie qui fait que certains individus résiste mieu que d’autres. A noté aussi que si les fameuse souris semble bien vivre; elles ont quand même les glandes surénales et la thyroïde anormales; elles vivent; mais ce sont quand même des individus malades!
C’est un peu comme quand on détruit une forêt primaire; mais en pire; la forêt est remplacée; mais ce n’est plus aussi diversifiés, ni aussi résistantes!
Alors non, Krolik; désolé mais sur ce coup là vous êtes d’une malhonnêteté crasse; et pas de chance; je fait partie de la masse qui regarde des émisions télé! En plus les conclusions font flipper; pas bcp d’argent pour étudier les effets de la radio-activité chroniques sur le vivant; alors qu’on en trouve toujours pour construire de nouvelles centrale; et comme l’Ukraine est vraimment fauché; ils envisagent d’ouvrir le site pour en faire un site d’enfouissement des déchets nucléaire; histoire de rendre cette bio-diversité plus rentable! C’est sur que c’est plus inteligent que d’en faire un laboratoire mondial à ciel ouvert!
Fabrice; merci pour cette article; enfin on ose dire que ce n’est pas parce que la nature remplis les vide qu’elle se porte bien; je me demande si je ne vais pas m’abonner rien que pour lire l’article sur l’étude des oiseaux de Tchernobyl; un peu de vérité ça fait du bien!
@Sylviane,
Ce qui est consolent tout de même, c’est que l’homme est très résistant à la radioactivité.
Chaque celule répare son ADN deux fois par seconde, et si la cellule n’est pas réparée, c’est l’apoptose (le suicide de la cellule).
D’ailleurs dans cette même émission on voit une toubiba américaine se pencher fortement sur l’utilisation de l’hormésis, l’aspect renforcement des défenses naturelles qui pourrait être utilisé pour améliorer la résistance aux effets collatéraux désastreux des chimiothérapies et radiothérapies.
Maintenant quant aux effets des rayonnements sur les hirondelles, les mutations et autre albinisme, je tiens à votre disposition un rapport complet par un académicien de médecine russe sur les hirondelles suite à un accident sur l’usine de Tomsk-7 en 1993. C’est bien connu et vérifié de diverses sources.
Mais comme vous dîtes : il faut lui rentrer dans le lard.
Un plaisir.
Cordialement.
@+
Coucou,bonjour,
Je viens mettre un peu le bordel…:)
Entre ciel et terre
L’après midi termine son agonie. Aux dessus des prairies de Cadi, à 1530 mètres d’altitude, Daniel, assis dans l’herbe, surveille son troupeau qui se la coule douce au pied de la montagne sacrée des catalans : « Le Canigou 2784 mètres au mieux de sa forme ».
Il va falloir que je rentre sous peu, le soleil commence à jouer à cache-cache avec les pics environnants et l’atmosphère s’humidifie, déshabille le soir et installe sa fraîcheur.
Pour le retour, il va longer le GR10. Celui là même, où ce matin, il a croisé un groupe de touriste se rendant au refuge des Cortalets. Marrant les touristes, même ici, l’un d’eux avait des écouteurs sur les oreilles et deux autres jouaient avec leurs téléphones portables. Dommage qu’ils ne profitent pas du silence, qu’ils n’entendent pas la montagne qui leur parle. Kosar son chien vient lui lécher la main. Toi, tu as un réveil dans l’estomac ! Allez, rassemble le troupeau on rentre, c’est que je n’ai pas terminé la journée, moi ! Arrivé à l’embranchement avec le ruisseau, il repère les reliefs d’un repas citadin, sac plastique, papier, boites de conserves et canette de coca. C’est vrai, il ni a pas de poubelle, mais tout de même, font chiez ! Il entasse les détritus dans le sac plastique qu’il range au fond de sa musette et continue la descente vers Casteil. Le cri strident d’un chocard à bec jaune lui fait lever la tête. Il fonce droit sur l’arrête du Quazemi. En fond, derrière ses ailes déployées, se croisent deux avions de ligne. C’est bien pratique quand on veut aller loin, mais pour quoi faire ? Daniel, peut rester des heures à contempler la montagne, à guetter les isards ou écouter le sifflement des marmottes. Se presser, à quoi bon, je vais tout de même pas courir pour aller au cimetière ! Il le voit bien avec ses frères qui vivent à Paris et à Lyon. Toujours stressés, à courir après des chimères qu’ils veulent acquérir et, qu’ils oublient dés qu’elles sont en leurs possessions pour courir à nouveau après d’autres choses. Cette agitation est sans fin et il ne l’a comprend pas. Lui, ici, il ne manque de rien et il ne sait même pas ce qu’est le maloox que ses frangins ingurgitent comme lui mâche les feuilles de menthe. Il a apprit que si il y a une chose a laquelle tu tiens, faut pas essayer de la retenir. Si elle te revient, elle sera à toi pour toujours. Si elle ne te revient pas, c’est que dès le départ elle n’était pas pour toi.
Un bruit de fond monte de la vallée, la nationale digère les automobilistes qui rentrent du travail et les gros culs chargés de fruit en provenance des serres d’Espagne. Pas très naturel tout ça, des fraises fin octobre, comme ce soleil de plus en plus agressif sur les hauteurs ainsi que la névé qui devient de plus en plus rare et se noircie de poussière, étrange…
L’angélus de Casteil sonne les 20H00, Râ a mis le feu aux sommets avant de tirer sa révérence pour la nuit. Les hirondelles volent bas et la terre sent l’humus signes qu’un orage se prépare. Dans sa musette, une poignée de mûres, les dernières airelles et quelques cèpes. Daniel pousse la porte de la grange ou s’engouffre le troupeau sous les aboiements réguliers du bâtard. Il s’assied sur le banc au dehors, sort de sa poche le papier à rouler et du tabac pour confectionner la petite dernière avant le souper.
Demain, il remontera dans les pâturages, comme chaque jour, enfin en apparence, parce que dans la montagne, il ni a pas deux jours qui se ressemblent.
Petit extrait de la vie d’un berger.
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/entre-ciel-et-terre-79376#forum2639708
On respire….
Bises,Léa.
A Sylviane. Valski, tout comme moi, était peinard avec son cheval dans son Przé. Pour obtenir son pain généralement cela représente pas mal de boulot. Mais Tchernobyl est une vraie merde! Je m’explique. Récemment je discutais dans une sortie sur le castor avec un jeune qui se donne beaucoup par ses études et ses actions en faveur de la nature, de Tchernobyl. Après un moment de discussion où je tenais le « crachoir », le sentant quelque peu pétrifié, mon regard interrogateur obtint cette réponse: stan…stan…je ne sais quoi te répondre…Tchernobyl…je n’étais pas né!!! Voila Sylvaine. Saloperie de Tchernobyl.
kROLIC pour l’apoptose des cellules justement celle ci ne fonctionne pas toujours d’ou les tumeurs.
Tu devrais lire le livre du Professeur cancerologue « oups j’ai oublié son nom et je ne suis pas chez moi mais je le donnerai » nous avons eus un grand cours de biologie cellulaire super.
Et pour info la radioactivité endommage notre adn d’ou la mauvaise duplication de nos cellules.
bien à vous
sophie
En ce qui concerne la copie de l’article par fabrice, et bien je suis allée voir le site pour eventuellement m’abonner mais 230 euros c’est énorme pour un lecteur lambda.Je ne doute pas de la qualité de ce journal mais vraiment trop cher.
Merci fabrice
@krolik: bien sû que l’homme s’adapte… comme il s’est toujours adapté. La preuve ? (âmes sensibles s’abstenir) :
http://www.google.com/images?q=tchernobyl%20enfant&oe=utf-8&rls=org.mozilla:fr:unofficial&client=iceweasel-a&um=1&ie=UTF-8&source=og&sa=N&hl=fr&tab=wi&biw=1680&bih=859
Quelle alternative au nucléaire?
à lire
« le sens du vent, notes sur la dénucléarisation de la France au temps des illusions renouvelables » aux éditions de l’Ençyclopédie des nuisances 10 euros seulement!
@Sophie45.
Oh le Pr bien connu dans ce genre de chose c’est Dominique Belpomme il me semble. Chaque fois qu’il tient une conférence les gens de Philip Morris et American Tobacco se frottent les mains. Il oublie de parler des cancers dus au tabac et à l’alcool..
Mais il faudrait un peu se détendre en ce qui concerne la relation radioactivité-cancers.
Il y a une grande différence entre les doses efficaces administrées rapidement (exposition brutale) et les doses efficaces administrées à faible débit sur le long terme.
Les courbes comme la Relation Linéaire Sans Seuil ont été établies pour des doses administrées rapidement.
Alors que pour les doses à faible débit mais tout aussi importantes, on retrouve les avantages des cures thermales,l’hormésis, et puis des trucs surprenants comme cette affaire de Taïwan ou des gens ont été irradiés méchamment si l’on fait le cumul sur les années, suite à la présence non souhaitée de cobalt 60 dans les fers des bâtiments.
Voici ici le lien avec un papier scientifique repris d’ailleurs dans 43 autres publications scientifiques donc considéré comme très sérieux :
http://cerrie.org/committee_papers/INFO_14-C.pdf
Le taux de cancers dans la population irradiées est 32 fois inférieur au taux de cancer du reste de la population de Taïwan.
C’est le phénomène qu’approche d’un autre côté la toubiba américaine dans l’mission sur la diversité biologique dans la zone Tchernobylet qui voudrait développée des thérapies préventives..
Ce serait domage de passer à côté !
Mais même parmi les débits de doses rapide comme les scintigraphie à l’iode 131 où l’on administre quelques centaines de millions de becquerels à des patients.. ils ne développent pas de cancer pour cela.
Donc faire la différence entre les doses flash et les doses administrées lentement. C’est la même différence que vous faites entre :
– j’avale une bouteille de vodka d’un litre cul sec. je suis mort si l’on ne fait rien.
– j’avale la même bouteille en un an, en buvant quelques gouttes chaque jour. Rien même pas une cirrhose.
@+
@Claude.
La collection de photos d’enfants malformés. je crois avoir déjà expliqué cette affaire ici même.
mais apparemment vous avez manqué le paragraphe, alors je vous le ré-écris :
A l’époque de l’URSS, il ne naissait aucun enfant avec malformation génétique, impossible de trouver la moindre trisomie 21 sur toute l’URSS.
Pour la simple et bonne raison que du fait du dogme de la priorité à la production il fallait que chacun puisse travailler.
Les naissances se passaient dans des maternités fermées, la parturiente était rasée,aseptisée, et aucune visite autorisée, pas même le mari ; fenêtres hermétiquement closes.
Le mari pour voir le bébé devait téléphoner à son épouse, elle lui donnait par téléphone le numéro de la chambre affiché à la fenêtre, et lorsque le mari venait il envoyait des gravillons contre la fenêtre pour attirer l’attention de sa femme. A ce moment l’épouse nouvelle mère pouvait lui faire voir le bébé par la fenêtre (sans l’ouvrir bien sûr).
Alors comment surveiller ce qui se passait à l’intérieur des maternités !!!!
Mais à partir de la chute de l’URSS en 1991 les méthodes ont changé, les toubibs se sont mis à ranimer tous les nouveaux-nés.
Et là ils ont commencé à en avoir beaucoup, et plus que chez nous !
Pourquoi plus que chez nous? Tout simplement parce qu’à l’Ouest au troisième mois il est pratiqué une première échographie, si cette échographie conduit à une doute grave, il est pratiqué une amniocentèse sur le génome du fœtus. Et là les parents sont mis en face de leurs responsabilités.
Personnellement j’ai eu à connaître deux cas proches qui se sont terminés par des IVG.
Mais en ex-URSS ils n’ont pas le matériel de suivi, échographie, amniocentèse, donc ils ont plus de cas « monstrueux » que chez nous.
Nous sommes mal équipés pour recevoir ces enfants, mais eux ne l’étaient pas du tout du fait de non antécédents historiques expliqués plus haut.
Alors ils ont tout mis sur le dos de Tchernobyl.
Et l’on a vu des collections de photos sortir.
Ils ont rassemblé tous les enfants « anormaux » spécialement en Ukraine, en les faisant venir par exemple de l’extrême du côté de Donetsk qui n’a jamais de trace de tchernobyl.
Les occidentaux se sont laissés attendrir dans un premier temps et puis des recherches ont été entreprises et l’on est arrivé aux conclusions que je viens de vous donner.
Alors qu’en plus il y ait des malformations dues à des intoxications aux métaux lourds c’est très possible…
Dans le même style on peut se pencher sur le cas de la Roumanie. Là, la politique de Ceausescu était de vouloir multiplier la population roumaine par quatre en 20 ans, il avait fait passer une loi en 1977 qui se devait d’obliger les ménages à avoir cinq enfants !! Les accoucheurs avaient des primes pour toutes les naissances « vivantes ».
Et à la chute du « Danube de la pensée » il a été trouvé 100 000 enfants atteints de malformations croupissants dans des orphelinats-mouroirs. L’horreur la plus complète.
Et il n’a jamais été dit que le « nuage » ait atteint la Roumanie. Le « nuage » est passé au Nord et à l’Ouest mais pas au Sud sur la Roumanie. qu’en Roumanie aussi la pollution par métaux lourds soit importante c’est évident également.
Alors il est facil de lancr un lien sur une sélection de photos de gamins mlformés si l’on ne connait rien rien sur l’URSS.
Mais vous devriez vous tenir un peu informé.
@+
Non krolick ce n’est pas le professeur Bellepomme c’est le professeur kayak.
Et l’homme ne s’adaptera jamais sur une si courte periode.
Il existe un seul organisme indépendant qui tente de sauver les enfants atteints par la radioactivité de Tchernobyl au Bélarus , c’ est l ‘Institut BELRAD de Minsk, crée par A.Sakharov, le pére de la bombe H, et le Professeur Nesterenko, physicien nucléaire de renommée internationale , auteur du Plan Pamir etc ..Tous deux avaient compris -tardivement – l’ extreme dangerosité de la radioactivité.
Ils ont alors decidé de venir en aide aux enfants (aujourd’ hui , 80% de la population infantile dans les territoires contaminés , est victime de la radioactivité par absorption d’ aliments contaminés )et ont crée BELRAD ; une visite sur le site de cet organisme(aussi sur « les Enfants de Tchernobyl-Bélarus ) , -aujourd hui tres menacé par le pouvoir Bélarus,- vaut mieux que les sempiternels discours des fanatiques du nucléaire; pour « Frolick « , je tiens à préciser que les photos visionables plus haut sont pour la plupart extraites de « The Legacy of Tchernobyl »prefacé par Kofi Anamm et financé par la Croix Rouge Internationale et l’ONU; Remettre en cause la véracité des photos est de la pure malhonneté .Je m’ inscrit en faux également contre les allégations de ce mm personnage osant affirmer que ces photos « seraient » dues à une approche différente et plus complete que du temps de l’ URSS .
Car le Bélarus était le SEUL pays à tenir un registre épidémiologique précis sur la Santé au Bélarus avant la catastrophe de Tchernobyl .Et les scientifiques de l' » Est »ont depuis longtemps montré la cause des pathologies qui affecte toujours et de plus en plus les populations du Bélarus .Mais la France est ainsi un chef d’ oeuvre lobotomisé par le pouvoir nucléaire , incapable d’ imaginer une autre source d’ énergie, et d’ imaginer qu’ il existe ailleurs dans le monde des scientifiques de tres haut niveau qui ont étudié de pres les causes des pathologies qui frappent les enfants de Tchernobyl ;
Ces ouvrages ne sont pas traduits dans la langue de Moliére et du Pr Pellerin … Dormez tranquilles !!
Mais les pro-nucléaires fanatiques sont comme les anti-sémites, vous aurez beau argumenter et leur mettre le nez dedans , ils persisteront quand même dans leur fanatisme .