André Picot balance tout (sur les gaz de schistes)

La dernière fois que j’ai eu le bonheur de serrer la main d’André Picot, ce fut à l’enterrement d’un homme que je continue d’aimer, Henri Pézerat. Henri, qui me manque, et grâce à qui l’amiante est enfin devenu un scandale complet. Les deux hommes se connaissaient bien, et s’appréciaient hautement. Ils avaient tous deux mené une belle carrière scientifique au CNRS, et assumé, chacun à sa façon, une pratique différente de leur fonction. Henri, qui était au fond de l’âme un militant, relia sans cesse son extrême rigueur et la défense des exploités. André, plus réservé, mal à l’aise dans le conflit, demeura dans une ombre relative, non sans avoir constamment apporté sa pierre à l’édifice de délicates vérités.

Créateur et ancien directeur de recherche de l’Unité de prévention du risque chimique au CNRS (en retraite), il a fondé une association aussi remarquable que méconnue, ATC (ici),  à la frontière entre toxicologie et chimie. Un vaste triangle des Bermudes où disparaissent chaque année des milliers de prolétaires français, dans l’indifférence la plus totale de ceux qui paradent à la télé. André Picot – avec la collaboration de Jérôme Tsakiris, de Joëlle et Pierre David, d’ATC également – vient de publier un rapport de haute tenue, qui n’est certes pas une publication scientifique, mais qui n’a rien à voir avec Pif le chien. Vous pouvez la télécharger directement à l’adresse suivante : http://atctoxicologie.free.fr/, puis en cherchant le dossier Gaz de schiste, daté de mai 2011. C’est très facile.

Or donc, il s’agit encore de gaz de schistes. Les lecteurs de Planète sans visa commencent à connaître. Je ne vais pas commenter en détail ce document exceptionnel de 46 pages, qu’il me faudra d’ailleurs plusieurs jours pour digérer. D’ores et déjà, je peux vous garantir qu’il contient des informations remarquables. Et inquiétantes. Je n’en prendrai qu’une : l’affaire des morts subites d’oiseaux aux États-Unis. On a parlé au début de l’année de pluies d’oiseaux (ici), un peu comme ces pluies de poissons du merveilleux écrivain Haruki Murakami dans son célèbre roman Kafka sur le rivage. Plusieurs personnes, ici même – je songe à Ourse – ont tenté d’alerter sur ce phénomène. À ma grande honte, je n’y ai pas attaché d’importance.

Picot revient en scientifique sur cette affaire, c’est-à-dire sur le mode hypothétique, et voici ce qu’il écrit, à propos bien sûr de l’extraction des gaz de schistes  : « Concernant cette dernière éventualité, diverses roches en particulier riches en hématite (Fe2es O3), hébergent des colonies de bactéries quasi-anaérobies, sulfato-réductrices comme la Dulfovibrio desulfuricans, qui se nourrissant  de sulfures métalliques (pyrites…) libèrent du sulfure de dihydrogène (H2 S) gaz très toxique rencontré de temps à autre dans les gaz remontés au cours de la fracturation. Il ne faut pas oublier que ce gaz nauséabond (à l’odeur d’œuf pourri), tue plus rapidement que le monoxyde de carbone (CO), et est par ailleurs doué d’un effet anesthésiant puissant sur le nerf olfactif. Ceci pourrait expliquer certains décès dans la population vivant à proximité des exploitations, mais également certains événements comme les “pluies d’oiseaux” constatées aux Etats-Unis ».

Voilà qui apporte de l’eau – non polluée – au moulin des opposants et des refusants, dont je suis comme vous le savez. Pour le même prix, un extrait – page 240 – de mon livre Qui a tué l’écologie ? Cela ressemble à de la publicité, mais c’est de l’information. On va y retrouver, comme de juste, un certain André Picot. Attention, c’est parti.

Thierry Chambolle et les incinérateurs

Autre exemple plutôt extraordinaire : Thierry Chambolle. Cet ingénieur des Ponts a été le directeur de l’Eau, de la Prévention des Pollutions et des Risques au ministère de l’Environnement entre 1978 et 1988. Un poste évidemment stratégique. On le retrouve l’année de son départ du ministère au groupe Lyonnaise des Eaux, dont il a surveillé les activités pour notre compte à tous. Il en deviendra le numéro 3 et en fait  toujours partie aujourd’hui, bien que né en 1939. Est-ce moral ?

Poursuivons. Chambolle, passé au service de la Lyonnaise, n’oublie pas le service public, pensez bien. On le verra, au fil des ans, occuper en même temps des postes aussi prestigieux que ceux de président du conseil scientifique du BRGM – public-, président du Cemagref – public – et responsable de quantités de structures hautement utiles.

En 1993, il est aussi membre du « Comité des applications de l’Académie des Sciences », le Cadas. Quasi-académicien, Chambolle va animer un groupe de travail sur la dioxine, dont sortira le 20 septembre 1994 un stupéfiant rapport appelé : « La dioxine et ses analogues ». S’il est stupéfiant, c’est qu’il exonère la dioxine de pratiquement tous les problèmes qu’elle pose pourtant. Au même moment, l’agence fédérale américaine en charge de l’environnement, la célèbre EPA, publie un document terrible de 2000 pages sur les dangers de la dioxine, même à des doses infinitésimales.

S’il est stupéfiant, c’est qu’il a délibérément écarté les éléments fournis par l’un des membres les plus éminents du groupe de travail, André Picot. Ce dernier, sans doute l’un des meilleurs connaisseurs de la dioxine en France, refuse dans un mouvement de révolte inédit que son nom figure dans le compte-rendu de l’étude.

S’il est stupéfiant, c’est que figure, au milieu de dizaines de pages techniques, un coup de pouce providentiel aux industriels de l’incinération. Citation : « Il est donc très souhaitable que soit évitée une réglementation excessivement contraignante » pour les émissions de dioxine dans les incinérateurs d’ordures ménagères.

S’il est stupéfiant, c’est que cet avis autorisé permettra le développement du parc d’incinérateurs le plus important de toute l’Union européenne. Avec émission de dioxine, bien sûr.

S’il est stupéfiant, c’est qu’à la date de publication du rapport de l’Académie des Sciences -1994 -, Chambolle est depuis six ans patron de la Lyonnaise. Laquelle fabrique aussi des incinérateurs. Est-ce moral ? La question a été posée plus haut.

L’extrait est fini. À la prochaine.

26 réflexions sur « André Picot balance tout (sur les gaz de schistes) »

  1. le bilan toxicologique d’André Picot est visible sur le site indiqué plus bas ; à la fin de la lettre il faut cliquer sur BILAN TOXICOLOGIE CHIMIE…

  2. ces lobbys sont a l’image de la grande faucheuse,mais ils le font pour leurs vanités.battons nous,et fesont le savoit

  3. Bonjour à tous

    le lien direct pour le rapport.
    http://atctoxicologie.free.fr/archi/bibli/BILAN_TOXICOLOGIE%20_CHIMIE_GAZ_DE_SCHISTE.pdf

    La chimie est une horreur, peu de choses sont stables, elles se dégradent, elles se recombinent, elles s’associent, elles se séparent, changent d’état…

    Les industriels balancent des molécules sur le marché et il faut attendre 30 ans pour qu’un bilan épidémiologique de sa toxicité soit fait.

    Les « autorités publiques », même si elle n’étaient pas noyautées par des « experts » qui sont juges et parties comme ce Chambolle et tant d’autres, seraient débordées.

    Mais il y a encore pire, même quand la toxicité est reconnue il faut des années avant que la molécule ne soit plus fabriquée et que les stocks existants soient écoulés.

    Et les tensioactifs des lessives et shampoing achèvent leur vie sous forme de gaz toxiques quand il entrent au contact de l’eau de mer…
    (fait reconnu depuis… 30 ans !)

    Je n’ai pas vu une abeille depuis 10 jours, tous les viticulteurs pulvérisent leur vigne.

    Aller encore une petite histoire. Vers la fin des années 90 (ou était-ce au début des années 2000?) une étude a montré que 80% des traitements pulvérisés sur les betteraves de Picardie se retrouvaient dans la pluie qui tombait sur Paris…

    La chimie est partout, les lobbys de la chimie tiennent le monde en otage, il n’est pas un domaine dans lequel elle ne se soit pas immiscée.

    Et au lieu de bâtir un monde meilleur, nous nous retrouvons à dénoncer sans relâche l’inadmissible sans que cela ne change rien globalement.

    Enfin, gazdarem lou moral quand même !

  4. La stampa poste des photos sur elles; celles qui nous donnent leur lait tellement victimes de ce qui se passe au Japon..on a du les laisser pendant tous ces jours sans traite ; elles sont totalement radioactives, ainsi que les autres animaux domestiques survivants ! obligés. désolée: c’est NOTRE réalité. celle que nous avons infligée aux innocents (enfants et bêtes)
    http://multimedia.lastampa.it/multimedia/la-zampa/lstp/43157/

  5. Le rassemblement dans les Cevennes est-il réellement envisagé? Comment aider pour l’ organiser? Nos amis des autres pays ont besoin de prévoir leur déplacement… Que peut-on faire pour avancer avec ceux qui ont commencé à oeuvrer ?

  6. Chondrina écrit : « Je n’ai pas vu une abeille depuis 10 jours, tous les viticulteurs pulvérisent leur vigne »

    Un grand Merci à tous ceux qui participent à ce discret génocide.je ne boirais pas mon verre de vin (bio, dérisoire?)à leur santé.

    que pense DSK (choix de certains écolos) de tout cela; sait-il seulement que les abeilles existent?

  7. @ jg

    Tu parles de technoscience sous dépendance économistique je suppose?
    L’amalgame avec la démarche scientifique n’a sans doute pas d’importance vu le niveau de culture anthropologique et de sagesse de trop nombreux scientifiques – qui se cantonnent à leur champ, ce tout petit pré-carré qu’ils voudraient isolé du reste.

  8. salut Eugène

    je pense juste qu’une personne comme André Picot change des clichés habituels, qu’ils soient technoscientiste dépendant ou autres.

  9. Pour les abeilles et les pollinisateurs en général, c’est une hécatombe, et ça s’accélère, mais ce n’est peut-être pas assez visible sur le paysage pour qu’on s’en occupe vraiment… il faudra attendre que la diversité dans nos assiettes soit elle bien visible, et encore.

    Soyons des pollinisateurs d’idées.
    Plus d’infos sur :
    http://abeillesetpapillons.free.fr/wordpress

  10. Hello,

    Merci Fabrizio. Merci aussi pour tout les commentaires.

    Hola!

    (H2 S) gaz très toxique rencontré de temps à autre dans les gaz remontés au cours de la fracturation. Il ne faut pas oublier que ce gaz nauséabond (à l’odeur d’œuf pourri), tue plus rapidement que le monoxyde de carbone (CO), et est par ailleurs doué d’un effet anesthésiant puissant sur le nerf olfactif. Ceci pourrait expliquer certains décès dans la population vivant à proximité des exploitations, mais également certains événements comme les “pluies d’oiseaux” constatées aux Etats-Unis ».

    Ta, ta, ta …. Désolée, pas d’accord. Ces émanations de gaz cibleraient une seule espèce? Les autres  » variètés de zoizeaux » ne respirent pas du bec? Vous m’en direz tant! Ce sont des effluves mortifères intelligentes, alors? Idem pour les poissons, ils nagent en eaux troubles sélectives.

    Fabrice, je suis entrain de lire votre livre, je vous ferais une mini tartinela semaine prochaine.

    Reste a savoir si je me permettrais de vous habiller pour cet hiver, ou vous déshabiller pour cet été! 🙂 Rien de salace … merci.

    Bonne fin de semaine a toutes et tous, Léa.

  11. Trop c’est trop. La desulfuvibrio désulfuricans m’a énervé.
    Je vais me faire traiter d’Eric Zemmour mais tant pis !.

    J’avais écrit ici dessus, il y a quelque temps, que la liste des cochonneries que l’on trouvait dans les réservoirs pétroliers n’était pas encore épuisée, et qu’on pouvait en mentionner d’autres. Je citais entre autre l’hydrogène sulfuré. Mais comme je n’étais pas du CNRS et que je concluais en disant que de toutes façons, les produits chimiques « naturels » ou injectés n’étaient pas LE problème, je n’ai évidemment pas été écouté. Moyennant quoi, on continue à égrener la longue liste des polluants potentiels, en fustigeant les Produits Chimiques objets de tous les ressentiments.
    Alors je craque et tant pis !.
    D’abord la desulfuvibrio désulfuricans : Oui elle existe, et même à l’état endogène dans le corps humain. Je ne sais pas si elle y est active pour fabriquer de l’hydrogène sulfuré, mais certaines odeurs peuvent m’en convaincre. On la retrouve aussi dans les composts lorsqu’ils sont mal aérés-ce qui est le cas de quasiment tous ceux que l’on élabore dans des « composteurs industriels en plastique récupéré »-impossibles à remuer. Je serai curieux de connaître la composition des gaz qui sortent de ces composteurs, mais il ne doit pas être très bon de mettre son nez dessus.
    Pour ceux qui ne me croiraient pas lire l’article ci-dessous qui relate un accident de cet ordre. http://www.liberennes.fr/libe/2009/07/un-cheval-meurt-asphyxi%C3%A9-par-les-algues-vertes.html.

    Mais cette bactérie ne supporte que très moyennement la chaleur. Or, lorsqu’on fait de l’injection d’eau à 3000m de profondeur comme sur le bassin parisien, la température avoisine les 80°C. Dans ces conditions l’activité de la BSR (bactérie sulfato réductrice) est nulle. Il n’y a donc pas de fabrication d’hydrogène sulfuré. Et normalement pas besoin d’injecter de bactéricide dans l’eau.
    Qu’en est-il des autres permis d’exploration, je n’en sais rien, personne ne sait à quelle profondeur est la couche de roche mère. Mais peut être serait il bon de ne pas affoler volontairement les citoyens pour mieux défendre ses idées.

    Pour ce qui est des produits chimiques en général, il est bon de lire complètement ce qui a déjà été publié ici : http://democrats.energycommerce.house.gov/sites/default/files/documents/Hydraulic%20Fracturing%20Report%204.18.11.pdf
    On voit, et ce n’est pas de l’humour, que parmi les produits injectés figurent : le café soluble et la coque de noix. Ceci montre déjà à quel point les producteurs US ont fait n’importe quoi.

    Mais et je le répète encore, si la fracturation hydraulique pouvait être propre, c’est-à-dire si le puit est correctement cimenté, donc étanche, et que la fracture créée ne met pas en communication la couche de marne avec la couche supérieure, alors quel est le problème avec les produits chimiques ?.
    Par contre, si la fracture débouche, quels que soient les produits injectés, c’est-à-dire même s’il s’agit de café soluble et de coques de noix, la pollution par les fluides de fond est très largement plus importante que celle, par exemple, créée par les traces de benzène présents dans le gazole injecté.
    Par ailleurs, ceux qui croiraient, en plus, que le « chimiste » de Halliburton ou de BGservice est suffisamment « Eric Zemmour » pour manipuler volontairement des produits dangereux peuvent se poser la question.
    Pour ceux qui parleraient du traitement des eaux usées, je rappelle que nous ne sommes pas, dans la situation des Etats-Unis. En France il est interdit de rejeter les eaux provenant du sous sol, tout doit être recyclé ou traité et réinjecté.
    Il faut quand même savoir que la production de pétrole sur le bassin parisien produit 10 fois plus d’eau que de brut. Ce qui veut dire que si la production de pétrole cumulée de tous les opérateurs est de 2000 m3/Jour (je n’ai pas vérifié, mais je ne dois pas être bien loin), ces mêmes opérateurs manipulent 20000m3 d’eau. Et PAS UNE GOUTTE de cette eau ne finie dans une rivière ou une station d’épuration. Alors vous voulez parier que recycler ou réinjecter les fluides de fracturation de poserait aucun problème ?.

    Surtout que sur les quantités, j’ai aussi un gros doute. Lorsqu’on parle de 10 à 15000 m3 de fluide de fracturation, on est dans le cas d’une très grosse épaisseur de marne à fracturer. Dans le cas du bassin Parisien, il s’agit de 20 à 30m de roche mère. Sachant que l’eau ne peut pas aller ailleurs que dans les fractures, la perméabilité de quelques micro Darcy ne permet pas de la faire pénétrer la roche. Avec 10000 m3 ce n’est plus de la fracturation, c’est du tunnelage. Donc je pense là aussi à une grosse exagération.

    Alors, s’il vous plait arrêtez d’utiliser la même stratégie de communication que l’amicale des foreurs lorsqu’il prétendent qu’on est assis sur une mine d’or et que la produire serait sans danger. Ils ne connaissent pas cette exploitation, et ne savent même pas quelles structures géologiques ils vont rencontrer.

    Le danger existe, il faut bien le cerner, et mettre en rapport cette production avec la nécessité d’arrêter ou de limiter la consommation des énergies fossiles, sans pour autant les remplacer par le nucléaire, incommensurablement plus dangereux.

  12. les oiseaux qui meurent sans raison …
    c’est ainsi que commence le magnifique livre de Rachel Carlson : le printemps silencieux
    c’était en 1963
    quels progrès dans la démence depuis …

  13. J’espère vraiment que nous pourrons faire ce rassemblement international, je reste volontaire pour aider à l’organiser

  14. en attendant ce matin grande manif devant l’Assemblée nationale,Palais Bourbon contre cette loi scélerate que mR Cochet ,dixit dans le Monde, »on pouvait pas faire autrement avec cette loi »,ben si,ce texte est nul,il fallait proposer une loi qui interdise tout ,forages,etc

  15. Pierre

    Nous sommes avec mon épouse, au travers de l’association ATC Toxicologie Chimie Paris, les co-auteurs et “chevilles ouvrières” de André Picot pour l’élaboration du bilan Toxico-chimique des conséquences de la technique de fracturation hydraulique pour la recherche et l’exploitation des huiles et gaz de schiste. En ce moment, nous ne parlons plus de ce sujet, car il a été endormi par le quotidien et par des affaires défrayant la chronique…. mais ne nous trompons pas, ce sujet est là et bien là,aux USA, cette semaine au Québec, dans les semaines à venir, en Europe dont la Pologne, en Algérie et dans bien d’autres pays…..Il ne tardera pas à revenir en France , peut-être sous une autre forme mais avec les mêmes risques…. Je suis, depuis quelques jours trés énervé d’entendre nos politiques ou élus parler de la sécheresse, contrarié d’entendre des éleveurs dire qu’ils doivent abattre leurs chèvres ou leurs vaches faute de nourriture et “d’eau”…..Plus personne ne parle du risque énorme de destruction des réserves d’eau lié au “fracking”…. Je pense que c’est aujourd’hui qu’il faut marteler sur ce sujet. Ne nous trompons pas, ce problème est un problème international qui aura des conséquences que nous ne pouvons imaginer à ce jour pour nous , nos enfants et petits enfants.
    J’ai pris ce sujet car je crois bien le connaitre, mais comme le disent certains scientifiques avertis, nous subissons actuellement une accélération du processus qui semble être un processus de “fin”, lié à un cocktail de problèmes environnementaux: recherches non résonnées des énergies fossiles avec les risques chimiques, les recherches des métaux rares, les accidents nucléaires type Fukushima, les consommations outrancières d’eau, la diminution de l’eau potable sur la planète, l’agriculture et l’élevage intensif, de fait la disparition de la biodiversité,le cumul de disparition des espèces aquatique et terrestre, l’augmentation des gaz à effets de serre et surtout du Co2, l’augmentation de la population sur la planète “9 milliards d’habitants dans trois décennies ” alors que beaucoup de scientifiques pensent que notre planète “GAÏA” ne peut en nourrir que sept, pour rappel nous étions 2,5 milliards en 1950, 4 milliards en 1975…. J’ai lu “Harmonie”, celà fera rire certains, car ce livre a été écrit par le “Prince Charles”, mais ce livre est un “cri d’alerte” mais aussi un livre d’espoir et qui rejoint d’ailleurs le “Indignez-vous” de Joseph Hessel, cris d’alerte pour nous informer qu’ils faut que nous rentrions dans un processus de changement d’attitude générale: politique, financière, sociale, environnementale….
    IL SERAIT BIEN TEMPS QUE LES CONSCIENCES S’EVEILLENT…
    Nous sommes actuellement dans un monde dirigé par un petit nombre qui ne pensent pour certains qu’à court terme et pour leurs intérêts propres…. Juste un exemple pour conclure et sans être excessif, n’arrivons pas à une situation comme au Pérou ou à Lima, ou les pauvres du fait de la pénurie doivent acheter leur eau à des citernes, et ou les riches ont l’eau courante…Je sais que, ce que je viens d’écrire n’aime pas être lu, le monde des “Bisounours” est beaucoup plus apprécié, mais il n’est pas bon de fermer les yeux ou de regarder à courtes distances……

  16. gaz de schiste le respirer tue mes commentaires restent indifferents ou ne sont visibles ?je ne metonnerais guere fone et courrier qui deconne ! tout est cacher étouffer CES DEGATS de ce gaz chimique les ampleurs a nen révélé quil tue ! humanitées solidaritées? se trouve ou ? jen creve souffre de respirer cette merde

  17. Bonjour,
    J’essaie de contacter M. André PICOT pour lui demander d’intervenir à Lille lors d’une Journée d’études sur « Santé et développement durable » (une intervention sur le gaz de schiste).
    Quelqu’un pourrait me transmettre ses coordonnées?
    Je vous remercie par avance,
    I. Calvo-Mendieta
    association « Développement durable et territoires »

Répondre à slider Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *