« Le nucléaire et l’homme ne sont pas compatibles »

Cet entretien a été publié par Charlie Hebdo le 27 novembre 2013

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Charlie a interrogé longuement Janick Magne, qui vit au Japon depuis 35 ans. Elle s’est rendu à quatre reprises dans la zone interdite de Fukushima, et raconte l’horreur nucléaire dans un pays de haute technologie et de brillants ingénieurs. Comme est la France.

Vous êtes au Japon depuis une vie. Combien d’années, en fait ?

35 ans. Je rentre en France, bien sûr, pour des vacances ou de courts séjours, mais pour le reste, oui, j’habite ici. Rien ne me prédestinait à ce pays. Entre autres choses, j’ai fait en France des études de russe et à un moment donné, j’ai obtenu une bourse d’études pour suivre une année universitaire à Moscou. C’est comme ça que j’ai rencontré celui qui allait devenir mon premier mari japonais, professeur de russe à Tokyo.  Nous avons toujours parlé cette langue, y compris, plus tard, devant nos enfants, qui le comprenaient sans le parler. (rires)

Vous êtes immédiatement partie avec lui au Japon ?

Non. Jamais je n’aurais imaginé m’installer dans un pays comme celui-là. On parlait beaucoup de la maladie de Minamata, du nom de cette baie contaminée par le mercure pendant des décennies. Des amis m’avaient apporté des articles pour me prévenir que je partais vers les Enfers (rires). En vérité, le Japon était un pays bien plus hospitalier que ce que l’on pouvait imaginer. J’ai débarqué ici le 18 décembre 1978, et ma première impression a été la stupéfaction. Je ne pensais pas qu’il pouvait y avoir dans la capitale autant de bâtiments vétustes, de maisons en bois et même de logements franchement pourris ! Les quartiers étaient sympas, mais bâtis n’importe comment, comme bricolés. Cela donnait vraiment une impression de pauvreté. Comme j’avais vécu en Union soviétique, je disais sans rire que j’avais le sentiment d’être encore en Russie (rires). Étonnant, n’est-ce pas ?

Oui, en effet. Venons-en à l’objet de cet entretien. Comment en êtes-vous arrivée au nucléaire ?

Je me suis intéressée à ces questions bien avant Fukushima. En réalité, toute jeune, en France, j’appartenais à la mouvance antinucléaire. Et par la suite, comme j’ai vécu dans l’ancienne Union soviétique et que  je parle le russe, j’ai été évidemment marquée par la catastrophe de Tchernobyl, en 1986. Mais dès avant cette date, j’avais le sentiment que nous vivions sur un volcan, au sens propre puisque le Japon connaît constamment des tremblements de terre. Je me suis vite posé la question : mais où sont donc les centrales nucléaires au Japon ? Et en regardant la liste, j’ai aussitôt eu une peur terrible. La centrale de Hamaoka, à 200 kilomètres au sud-ouest de Tokyo, est construite au point de jonction de trois plaques tectoniques, ce qui en fait peut-être la plus dangereuse au monde.Dès qu’on touche au nucléaire, ici, tout est aberrant.

Pour en revenir à mon itinéraire, j’ai eu la chance, grâce à mon mari, qui était membre du parti communiste japonais, de rencontrer des Japonais antinucléaires. Les communistes d’ici sont résolument antinucléaires, même si cela peut surprendre. Quand je viens en France et que je rencontre des militants communistes ou du Parti de Gauche, je ne loupe pas une occasion de le placer. Il serait temps qu’ils comprennent un peu les choses, non ?

Parallèlement, j’ai commencé à m’intéresser au mouvement écologiste français grâce à mon…père. Mon père, qui a toujours été de gauche, était passé à Génération Écologie, et a été élu conseiller régional d’ Île-de-France, en 1992. J’ai toujours eu beaucoup  de discussions avec lui, qui a été résistant communiste pendant la guerre, et j’ai été très marquée par son évolution, que je juge admirable. Car il a été profondément stalinien, et rompre avec cet univers a été pour lui une grande souffrance.

Et la bagarre au Japon, quand a-t-elle commencé ? Avec Fukushima ?

J’ai 61 ans, et avant Fukushima, je pensais rester au Japon jusqu’à l’âge de 70 ans, date de ma retraite de professeur d’université. Tel était mon plan de vie.  Fukushima est tombé sur la tête de beaucoup d’étrangers vivant ici, car brusquement, ils ont compris qu’ils seraient peut-être obligés de quitter le Japon définitivement. Le 15 mars – la catastrophe a eu lieu le 11 mars 2011 et les explosions de réacteurs du 12 au 15 -, je suis allée me réfugier à Osaka, dans la famille de mon ex-mari. C’était l’époque, on l’a su après, où le gouvernement japonais envisageait d’évacuer Tokyo !

Je ne suis rentrée définitivement à Tokyo que le 30 mars, après un détour par la Nouvelle-Calédonie. Il y avait des images à la télé, mais très peu d’explications. À cause des tremblements de terre qui avaient coupé les routes, il régnait un début de panique, car à Tokyo, l’approvisionnement venu du Nord, où se trouve Fukushima, était bloqué. Jour et nuit, et pendant des semaines, la terre tremblait ! Nous dormions habillés ! C’était l’enfer !

J’ai participé à un premier rassemblement antinucléaire dans les tout premiers jours d’avril, où il y a avait quelques milliers de personnes, mais c’est passé très vite à 50 000, 100 000, 200 000. On n’avait jamais vu ça. Très vite, la protestation s’est portée sur la centrale d’Hamaoka, dont je vous ai parlé. Il fallait obtenir sa fermeture immédiate [Hamaoka a été fermée en mai 2011 sur ordre du Premier ministre d’alors, Naoto Kan. NDLR].

Par la force des choses, j’ai réussi à créer un groupe d’une trentaine de Français vivant au Japon, qui se retrouvaient dans les manifs. Je distribuais des pancartes et j’ai ensuite fait fabriquer des banderoles.  J’ai également adhéré à Europe Écologie Les Verts, et me suis présentée aux élections législatives de 2012 dans la 11ème circonscription des Français de l’étranger.

Puis les gens ont commencé à acheter des compteurs Geiger. Moi, quand j’ai mesuré chez moi, j’ai été stupéfaite de voir que dans la pièce centrale de mon appartement,  qui n’a pas de fenêtre, j’avais un taux de radioactivité plus élevé que celui des autres pièces et très supérieur au bruit de fond naturel, de 0,05 à 0,08 microsieverts par heure : j’étais à 0,3, soit entre quatre et six fois plus.

Janick, vous êtes allée quatre fois maintenant dans la zone interdite de Fukushima. Vous nous racontez la première fois ?

C’était en février 2012. Une amie, dont la famille paternelle est originaire de Futaba, juste à côté de la centrale, m’a proposé de l’accompagner sur place, avec son père, ses oncles et tantes.  À Futaba se trouvent les réacteurs 5 et 6 de Fukushima-1. Petite, mon amie y allait passer ses vacances, car cette région des bords du Pacifique, montagneuse et boisée, est magnifique. Je savais que la visite proprement dite ne pourrait durer que cinq heures : j’avoue que cela m’a fait peur. Je suis partie quand même avec eux, en voiture, en prenant l’autoroute du Tohoku  quatre heures pour faire les 250 kilomètres jusqu’à la sortie d’Iwaki.

Au check-point, on a présenté nos autorisations, et les employés civils de Tepco – le gestionnaire de la centrale – nous ont donné des tenues de protection: couvre-chaussures, trois paires de gants en fonction de ce qu’on ferait sur place, masque facial très simple pour bloquer la poussière, bonnet, dosimètre, et un talkie walkie par voiture.

Vous avez pu entrer dans la maison familiale de Futaba ?

Non. J’ai pris des photos, mais je n’ai pas voulu être indiscrète. Tout était sens dessus-dessous. Des aliments avaient pourri, certains animaux étaient morts. L’étrangeté est terrible à voir. Beaucoup de maisons sont intactes, avec des rideaux aux fenêtres. Le linge sèche pour l’éternité dehors, à côté des vélos des gosses. Vous avez cette impression atroce que les gens vont revenir d’un instant à l’autre. Mais non, la ville est habitée par des fantômes. À d’autres endroits, comme dans la rue principale, certaines bâtisses sont impeccables, mais d’autres ont perdu leur toit, carrément  posé sur la route.

Votre amie et ses parents n’ont pas eu envie d’emporter des souvenirs personnels ?

Les autorités leur avaient dit de ne surtout rien prendre,  mais une dame a voulu emporter un manteau d’hiver. Au check-point de sortie, la dame au manteau a dit qu’elle n’avait rien, et comme elle avait placé le vêtement dans le coffre, elle a pu passer. Plus tard, un proche qui travaille dans la décontamination a pu faire des mesures, et lui a dit : « Ton manteau est trop contaminé, mais si tu le passes trois ou quatre fois dans la machine à laver, ça pourra aller ». Et c’est ce qui s’est passé.

Comment jugez-vous en cette fin d’année 2013 l’évolution de l’opinion japonaise ? On est passé en effet d’un Premier ministre antinucléaire, Naoto Kan, à un gouvernement de droite (PLD) franchement pronucléaire, après les élections de décembre 2012. L’atome ne fait pas assez peur ?

Pourquoi le PLD de Shinz? Abe a-t-il obtenu une majorité aux deux Chambres ? Ce que je peux dire, c’est qu’Abe a beaucoup tiré sur la corde nationaliste, profitant des tensions avec la Chine et la Corée, et qu’il a promis par ailleurs une relance massive de l’économie, ce qui en a convaincu plus d’un. Ajoutons une très forte abstention et de nombreuses irrégularités qui ont conduit à une quinzaine de procès qui réclament de nouvelles élections. Vous le saviez ?

Non.

Le sentiment général est très complexe à saisir. On a l’impression que beaucoup ont baissé les bras, mais il y a toujours des manifestations. La dernière à laquelle je suis allée, fin octobre, a réuni quand même 40 000 personnes. Et une nouvelle mobilisation se met en place autour du projet de loi sur la protection des secrets d’État. M. Abe veut faire voter cette loi au parlement le 6 décembre. Si elle passe, le gouvernement pourra nommer secret d’État ce qui lui convient. Ce sera le cas pour la sécurité des centrales nucléaires, ça a été annoncé, et il ne sera pas difficile de prétendre que telle information est en lien avec la sécurité nucléaire. Et donc secret d’État. Dans le cas où cette chape de plomb s’abattrait sur le Japon, les contrevenants seraient passibles de dix années de prison.

En attendant, tous les réacteurs sont à l’arrêt, n’est-ce pas ?

Oui. Aucun des 50 réacteurs nucléaires restants n’est plus en activité depuis le 15 septembre. Et les enquêtes nationales, par exemple celle récente du quotidien Asahi Shinbun, montrent qu’une majorité de Japonais continuent à vouloir l’arrêt définitif du nucléaire. Ils sont aux alentours de 60 %, contre 80 % il est vrai juste après Fukushima. Même dans le grand parti de droite au pouvoir, la discussion fait rage. L’ancien Premier ministre Junichiro Koizumi, l’une de ses principales figures, a appelé M. Abe, qui fut son bras droit, à renoncer à cette « horreur nucléaire », comme il l’appelle.

Pour autant qu’on peut le savoir, la situation, à Fukushima, est-elle sous contrôle ?

Comment pourrait-elle l’être ? Le corium des trois réacteurs explosés a traversé le fond des cuves, et nul ne sait où ce magma fondu est passé. Aucun spécialiste ne peut dire si cela va durer cinquante ou cent ans. Ou plus. Ce que je vois, sans vouloir exagérer une seconde, c’est qu’ils ne savent pas ce qui se passe. Ils le reconnaissent, voyez-vous. Ils le reconnaissent ! Ils versent de l’eau pour refroidir les ruines, et remplissent des citernes avec l’eau radioactive récupérée : il y a sur place plus de 1000 réservoirs pleins, et qui fuient. Et puis 11 000 barres de combustibles usés.

Je suis sûre pour ma part que la tromperie a été organisée, et elle est criminelle. Des villes entières auraient dû être évacuées. À commencer par Fukushima, qui compte tout de même 290 000 habitants. Avec les mêmes mesures que celles que j’ai prises sur place, Tchernobyl a été évacuée. Pas Fukushima ! La moitié de la ville, soit 150 000 personnes, souhaite partir, mais elles ne le peuvent pas, car on n’évacue pas sans aide matérielle.

Le gouvernement a tout au contraire rehaussé les normes de radioactivité admissibles, de manière à permettre le retour de populations évacuées dans les premiers jours, mais même ainsi, il est obligé de faire machine arrière. Sur les 11 villes où la population devait revenir, on a appris que dans 8 d’entre elles, il faudrait attendre au moins plusieurs années. Vous savez ce que m’a dit l’ancien maire de Futaba ? « Témoignez partout et dites aux gens que le nucléaire et l’homme ne sont pas compatibles ». Il a raison. Le nucléaire et la vie sont irréconciliables.

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(encadré)
Un si grand désastre

Pour les nucléocrates, à commencer par les nôtres, Fukushima n’est pas supportable. Tchernobyl, en 1986, avait été attribué à l’incurie des bureaucrates soviétiques, mais comment faire avec des ingénieurs et techniciens japonais, dont l’excellence était vantée dans les discours officiels d’EDF et Areva ?

Rappelons les faits : le 11 mars 2011, un tremblement de terre, suivi d’un tsunami, détruit les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima, au bord du Pacifique. L’affaire est classée au niveau 7 de l’échelle des accidents nucléaires, le plus élevé. La suite n’est qu’une colossale série de dissimulations et de mensonges.
L’entreprise privée qui gère Fukushima, Tepco (Tokyo Electric Power), est contrainte de publier en octobre 2012, 18 mois après le drame, un document autocritique. On y apprend que ces salopards ont sciemment minimisé les risques d’un tsunami avant le 11 mars,, de peur de payer de coûteuses mesures de sécurité. Après le  11 mars, reconnaît Tepco, « il y avait cette inquiétude que si de nouvelles et sévères mesures étaient imposées, la sécurité de toutes les centrales existantes serait devenue un sujet de préoccupation », ce qui aurait pu « donner plus de vigueur au mouvement antinucléaire ».

Depuis cette date, tout montre la perdition. Il faut des quantités massives d’eau pour renouveler celle des piscines d’entreposage, et constamment refroidir les combustibles irradiés. Mais cette eau se charge de radionucléides et en l’absence de toute solution véritable, elle est récupérée et injectée dans un millier de réservoirs de 1 000 tonnes chaque.

Le menu problème est que ces cuves sont presque toutes remplies, et que beaucoup fuient déjà. La nappe phréatique et le Pacifique sont pollués pour l’éternité, et les déversements continuent sans qu’aucune autorité ne soit capable de les empêcher. Quant au corium, le mystère est total. Le corium est un magma provenant de la fusion des réacteurs, mais contrairement à celui des volcans, qui refroidit très vite, il continue à produire une extrême chaleur ultratoxique pendant des décennies. On a toutes les raisons de penser que le corium des trois réacteurs détruits de Fukushima a percé le fond des cuves et qu’il se balade sous terre, en grignotant tout sur son passage.
La situation reste hors de contrôle.

38 réflexions sur « « Le nucléaire et l’homme ne sont pas compatibles » »

  1. Bonjour,

    Merci Fabrice.

    A toutes et tous,

    Mis a part la gravité de cette cata,

    N’y a t’il rien qui vous titille en lisant le texte?
    Qui vous saute aux yeux?

    Bien a vous,

  2. Bonjour,

    N’allez pas vous moquer, hein?

    http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20110318.OBS9907/tsunami-cartographie-d-un-desastre.html

    Les dégâts sont moins importants sur la partie sud de la côte cartographiée. Ainsi la région où est installée la centrale de Fukushima-Daiichi n’a pas subi d’incursion du tsunami (cf carte ci-contre). Pour cette zone, la hauteur de la vague est estimée à 3 ou 4 mètres.

    Donc si le SERTIT dit vrai, la catastrophe nucléaire viendrait seulement du tremblement de terre qui a provoqué à la fois un défaut de refroidissement des réacteurs dû à une panne électrique et un affaiblissement des structures non prévues apparemment pour une telle secousse.

    http://cryptome.org/eyeball/daiichi-npp/daiichi-photos.htm

    Dans le texte,

     » Beaucoup de maisons sont intactes, avec des rideaux aux fenêtres. Le linge sèche pour l’éternité dehors, à côté des vélos des gosses. »

    J’aimerais que quelqu’un m’explique comment qu’il se fait que de simples petites maisons soient restées intactes, alors qu’un bâtiment construit en dur, dont la sécurité devait être pensé pour le moindre tremblement, a été réduit en miettes?

    Vous ne trouvez pas que quelque chose cloche?

    Bonne soirée,

  3. Le nucléaire et LA VIE sont incompatibles.
    On qu’on ne vienne pas me raconter le contrairte parceque « la nature reprend ses droits » à Tchernobyl : c’est un tout autre sujet que le nucléaire, simplement ce que l’on sait déjà.
    Quoi ? Et bien tout simplement la chose rebattue mille fois que lorsque’on fout la paix à la Nature, elle peut reconstruire seule des merveilles. Résilience.
    Mais attention aux illusions : des mervielles avec des brins d’ADN endommagés et transmis tels quels à leur descendance, ça n’a rien de merveilleux…
    Merci pour ce témognage du Japon en tout cas. Infinie tristesse.
    Je vis dans le « rayon d’action » de 6 réacteurs nucléaires français.
    Je suis de plus en plus persuadé que si ça pète un jour, j’irai directement régler leurs comptes à TOUS les responsables possibles et imaginables (des politiques aux technocrates). J’ignore comment, mais je pense qu’on sera plusieurs et nous n’aurons plus rien à perdre.
    Que les INSUPPORTABLES nucléophiles d’hier et d’aujourd’hui qui nous imposent cette infâme épée de Damoclès le sachent bien.

  4. Un reportage dans la belle tradition de Charlie Hebdo! Je regrette de ne pas avoir la version papier, pour les dessins, les croquis faits sur place… C’est fou comment le fait d’avoir des dessins et pas des photos change radicalement la posture d’un journal, eleve sa perception de la realite, son acuite! Bravo.

  5. @LBL
    Bonjour
    J’étudie cette catastrophe de près depuis le début, et je peux vous assurer que la vague faisait bien 14 à 15 m de hauteur à la centrale de Fukushima Daiichi. C’est d’ailleurs la première question que je me suis posée en 2011.
    Voici les trois billets que j’ai publié à cette occasion :
    http://www.fukushima-blog.com/article-quelle-etait-la-hauteur-de-la-vague-a-fukushima-dai-ichi-71171900.html
    http://www.fukushima-blog.com/article-quelle-etait-la-hauteur-de-la-vague-a-fukushima-dai-ichi-2-71407318.html
    http://www.fukushima-blog.com/article-quelle-etait-la-hauteur-de-la-vague-a-fukushima-dai-ichi-3-71601058.html
    Suite à l’article que vous mentionnez, j’ai contacté Bernard Allenbach qui m’a répondu que les premières estimations avaient été faites dans l’urgence, avec une résolution qui ne permet pas de donner des détails.
    Quand on regarde dans le détail la photo du METI, on ne peut plus mettre en doute la hauteur de la vague.
    En fait, il n’y a pas besoin de s’appuyer sur la vague pour savoir que le séisme a causé les premiers dégâts sur la centrale. Une vidéo montre qu’à l’arrivée du tsunami, la centrale fumait déjà à divers endroits. Voir l’analyse de cette vidéo ici : http://www.fukushima-blog.com/fukushima-une-vid%C3%A9o-in%C3%A9dite-et-des-vapeurs-suspectes

  6. Bonsoir,

    Merci Mr Fetet, c’est gentil de votre part,

    Conclusion

    Ma conclusion aura la forme de questions :
    Quelle est l’origine de ces panaches de vapeur, à deux endroits différents de la centrale ?
    Pourquoi le BR6 a une cheminée qui dégage de la fumée peu après le tsunami ?
    Quelle est la nature de ces rejets atmosphériques, et sont-ils volontaires ?
    Tepco doit le savoir évidemment, pourquoi n’a-t-il jamais rien dévoilé sur ces sujets ?
    Pourquoi cela reste-t-il caché ?
    Cette vidéo compromettante pour l’industrie nucléaire ne va sans doute pas faire long feu. Amis de la vérité, sauvegardez-la avant que les nettoyeurs de la révision historique ne passent à l’action ! Je viens de me rendre compte que sur les 2 vidéos que je proposais dans un de mes premiers articles en avril 2011, 100% ont été supprimées (cf. ci dessous). C’étaient des comptes youtube, et à l’époque, je ne savais pas télécharger une vidéo. L’une montrait la vague arriver sur la centrale, l’autre montrait les dégâts causés sur les quais de la centrale. Encore un bel exemple de la « transparence » de l’industrie nucléaire.

    Pierre Fetet

    C’est très grave ce que je vais écrire et cela me fend le coeur, croyez moi!

    Ce sont les enfants du « futur » qui sauront toutes les vérités.

    A condition que leurs handicaps leurs laissent encore la capacité de pouvoir prendre connaissance de ce dossier, et d’en déduire le plus juste.

    Cordialement,

  7. LBL, je crois qu’il faut essayer de s’empecher de croire que nos enfants devenus grands resoudront les problemes que nous ne savons pas resoudre (tentation qui inspire cette horrible tendance « catechisante » a inculquer les idees politiquement correctes a nos enfants). Ils auront leurs propres problemes, que nous n’imaginons meme pas. Bien sur, on aimerait avoir une sorte de reponse a la question: « les problemes seront-ils resolus? » mais je crois qu’il faut avoir l’humilite d’accepter que les problemes que nous ne savons pas resoudre, se posent a nous et a personne d’autre et que personne ne peut les resoudre a notre place, pas meme dans le futur. Les enfants voient les choses d’un oeil neuf, posent les questions differemment, et souvent le probleme d’hier devient une solution, et la solution d’hier devient un probleme. Je ne veux pas suggerer que notre generation n’a pas bousille les conditions de vie sur terre d’une maniere terrible. Et c’est d’autant plus touchant que des enfants continuent a naitre malgre tout, comme s’ils n’avaient pas peur! En fait ils verront les problemes de maniere differente, de sorte que ce ne seront en fait plus les memes problemes. Donc, comment les problemes seront-ils resolus, le seront-ils seulement? Et bien je n’en sais rien…

  8. Vous pouvez depuis chez vous et avec google street view, vous balader autour de la centrale de Fukushima et entre autre dans les rues de Futaba. Les images de google datent de juin 2013, la végétation reprend ses droits, c’est la désolation totale, à voir.

  9. Bonsoir Mr Fournier,

    Merci. Je ne dis pas autre chose, Laurent. C’est a nous, en tant que personne intelligente et responsable de ne pas laisser aux générations futures toute les « saloperies » accumulées au fil du temps.

    « En fait ils verront les problemes de maniere differente, de sorte que ce ne seront en fait plus les memes problemes. »

    Mais ils resteront toujours des problèmes. Les générations a venir auront leurs problèmes, plus les problèmes que nous n’avons pas pu résoudre. Pas voulu résoudre, par fainéantise, incompétence, rentabilité, etc ….

    C’est comme si demain, je me permettais de mettre ma poubelle devant votre pas de porte et vous dirais …. voila, débrouillez vous avec ceci, pas eu le temps d’y réfléchir, d’y acter! Mr Fournier, vous avez du bol, j’ai bien une poubelle, mais elle est toujours vide!

    Bien a vous,

    http://dailygeekshow.com/2013/12/01/le-monde-ne-tourne-plus-rond-des-illustrations-satiriques-poignantes-denoncent-les-horreurs-de-notre-societe/

  10. Bonjour les amis.
    Je pense que le titre, s’il reprend une citation du texte, ne va pas assez loin. La phrase suivante est d’ailleurs « Le nucléaire et la vie sont irréconciliables ». C’est cela, la réalité. C’est pour cette raison que le Japon entier est condamné, pas seulement le sud du Tohoku.

    La boîte de Pandore a été ouverte. Nul ne pourra jamais la refermer complètement. Cela pose tout simplement la question du devenir de l’Humanité tout entière. Peut-être les autorités en sont-elles conscientes, au point de se dire « Après tout, au point où nous en sommes jouissons comme des malades, crevons comme des porcs, et peut-être dans un million d’années ou plus un nouvel animal acquèrera-t-il l’intelligence consciente à son tour ». J’ai utilisé volontairement des mots crus, pour qualifier cette situation si révoltante.

  11. Comment les gens les plus brillants, sur-qualifies, sur-diplomes, et pas particulierement « mechants » au plan personnel, voire parfois remarquables, ont-ils pu develloper le nucleaire, sur tous les continents?

    On a toujours du mal a resoudre la contradiction entre cette perception quotidienne que le mal vient essentiellement d’en haut, et la croyance en l’education qui « guerirait » contre le mal, le racisme, etc. D’ou le succes de la legende des « illuminati » etc. qui controleraient les manetes du monde, une facon naive de donner corps a cette contradiction. Bien sur il y a lontemps qu’on le savait, puisque Rabelais ecrivait deja « science sans conscience n’est que ruine de l’ame », mais c’est toujours aussi difficile d’articuler cette contradiction, et le combat d’un Assange reflete cette ambiguite: En investissant internet, on se mele a quelque chose dont il n’y pas beaucoup de bien a attendre, mais c’est mieux que d’y laisser une elite occulte y jouer toute seule. (Pour la meme raison, c’est certainement plus risque aujourd’hui au plan personnel d’ecrire un texte ou un commentaire sur internet sous un pseudo que sous son vrai nom: Mieux vaut pour votre securite que le plus grand nombre de gens possible vous voie au grand jour, plutot que seulement quelques individus que l’on ne connaitra jamais, a la NSA, au GCHQ et a leurs antennes locales, DGSE et autres).

    Desole, le lien avec le sujet est tenu, et je n’ai meme pas de conclusion bien claire…

  12. Le nucléaire ? Les grands hommes qui l’ont découvert n’ont pas suffisamment réfléchi à ses conséquences. Le processus est habituel : quelqu’un découvre quelque chose, un autre y ajoute ses travaux;, puis un autre…. mais qui parmi ces précurseurs prend suffisamment de champ pour découvrir tout le panorama ? Cela arrive pourtant, au bout de pas mal d’années, mais entre-temps d’autres, intéressés, financiers, ingénieurs soucieux avant tout de briller : alors la parole de mise en garde est mise sous le boisse

  13. alors la parole de mise en garde est mise sous le boisseau et le Grand Précurseur est médaillé, adulé, avec l’ordre de se taire. N’est-ce pas ainsi que s’est passe l

  14. (des problèmes)
    alors la parole de mise en garde est mise sous le boisseau et le Grand Précurseur est médaillé, adulé, avec l’ordre de se taire. N’est-ce pas ainsi que s’est passée l’avancée du nucléaire ? D’autant que les militaires s’en sont mêlés bien entendu, avec des méthodes parfois un peu… raides.

  15. Imaginons, l’histoire de chacun.
    Des grands parents prêtent leur très belle et très vaste maison à leurs petits enfants. Dans cette maison, il ne manque rien, nourriture en surabondance, eau à volonté, de quoi alimenter la chaudière qui produit aussi l’électricité, des filtres pour purifier l’air etc…..
    Puis les grands parents reviennent 1 mois après et retrouvent leur maison totalement saccagée. Et bien j’ai l’horreur de penser que c’est ce que nous avons fait, et pire, que c’est ce que nous continuons à faire en toutes connaissances de cause.
    Voila voila bonne soirée à tous
    J. G

  16. SOS ROUMANIE !
    LES OPPOSANTS AU FORAGE CHEVRON VISANT DU GAZ DE SCHISTE
    EN APPELLENT A LA SOLIDARITE INTERNATIONALE
    Le 08 12 2013 à 13h26
    Rédaction : des citoyens roumains souhaitant l’anonymat, avec l’aide de Françoise Lienhard
    Ce matin au réveil, les nouvelles de Roumanie sont
    mauvaises. Malgré le communiqué de
    presse de Chevron, datant d’hier à 14 heures, annonçant la suspension de ses travaux sur
    le site, la police anti émeute roumaine a terrorisé
    la population de Pungesti durant la nuit,
    comme en témoignent des personnes présentes sur place.
    « La terreur s’est installée à Pungesti et dans toute la Roumanie avec les opérations de
    Fracking de Chevron. C’est une véritable guerre que Chevron a déclarée au peuple
    roumain, soutenue par le gouvernement de notre pays qui recourt à la police anti émeute,
    branche lourde et brutale de la police militarisée.
    Dans un pays où les droits de propriété sont manifestement violés, la liberté d’expression
    bafouée, le droit à la libre circulation entravé, nous avons désespérément besoin de la
    solidarité internationale !
    Hier, le 7 décembre, nous avons connu un jour de guerre, peu médiatisé ni débattu dans
    les médias roumains, ce qui n’est as une surprise.
    Dans un premier temps, les gens qui s’étaient réun
    is à Pungesti pour envoyer un message fort à Chevron et au gouvernement roumain,
    qui a tout fait pour imposer le
    projet de fracturation hydraulique de Chevron, ont
    fait tomber en l’arrachant la clôture
    entourant le terrain où Chevron a commencé à ériger sa première plateforme sur le
    territoire roumain de manière abusive et malgré la
    très forte opposition locale. Vingt
    personnes ont été arrêtées, d’autres blessées dans
    les échauffourées qui ont suivi ces
    arrestations, en particulier lors de tentatives de
    libération des personnes arrêtées sans
    ménagement.
    https://www.youtube.com/watch?v= Qnznd_5hiw#t=178
    Le camp a été entièrement évacué et détruit par la
    police anti émeute pour cause
    d’insalubrité ! Ils ont accusé les gens de possession d’armes blanches (ce qui est
    totalement faux) et de matériaux inflammables. Or dans le camp, il n’y avait que du gaz
    pour la génératrice d’énergie.
    La police a attendu que la nuit tombe pour envoyer
    ses troupes dans les maisons du
    village à la recherche d’hôtes (pas de réels activistes, souvent de simples citoyens venus
    par solidarité en soutien aux habitants de ce Pungsti), ils ont tabassés ces gens dans leur
    propre cour, sont entrés dans leurs maisons et ont
    fait payer des amendes à ceux qui
    accueillaient des personnes étrangères au village,
    pendant que tout le monde se cachait
    apeuré dans les maisons, lumières éteintes et chuchotant dans l’obscurité.
    Auparavant, en fin de journée, les policiers anti émeute ont prétexté sans preuves que les
    manifestants avaient jeté des pierres sur un de leurs camions pour intervenir
    brutalement : ils sont arrivé au magasin local où les personnes expulsées du camp
    s’étaient réunies, et ont emmené et battu violemment certains des dirigeants du
    mouvement politique et environnemental qui voit le
    jour en ce moment en Roumanie,
    arrivés depuis peu. L’appareil photo de l’un d’eux
    a été cassé. Onze personnes ont été
    arrêtées. Des dossiers pénaux seront ouverts pour beaucoup d’entre eux, et ils sont
    condamnés à 29 jours d’incarcération, comme s’il s’agissait de vrais criminels,
    contrairement à ce qui s’est passé jusqu’à maintenant. Les dirigeants du camp ont
    clairement été ciblés.
    Dans le même temps, à Bucarest, des centaines de personnes envahissaient les rues en
    solidarité avec Pungesti. Elles ont tout de suite été condamnées par la police anti émeute
    à payer une amende, et les forces de l’ordre ont essayé de dégager les manifestants gens
    de là en utilisant la violence. Toute protestation
    est donc muselée, quel que soit le type
    de protestation, toute résistance de la population
    roumaine brutalement réprimée.
    Nous soulignons qu’il ne s’agit pas d’une situation
    locale, que le pays tout entier soutient
    Pungesti ! Ce que la dictature roumaine veut faire
    à Pungesti, c’est obtenir une vitrine de
    la répression, permettant, par l’exemple, d’ouvrir
    la voie à d’autres projets dans tout le
    pays.
    Le peuple roumain ne renoncera pas à la lutte , mais nous avons besoin de tout type de
    solidarité internationale.
    Le camp de Pungesti doit résister et il résistera.
    Aidez nous et soutenez cette résistance.
    Faites savoir au monde que les Roumains s’opposent
    à la fracturation hydraulique et qu’ils
    souhaitent que leur exemple inspire chacun à faire
    de même.
    Aujourd’hui 8 décembre, de vastes protestations sont prévues en Roumanie. Une
    répression massive par la police anti émeute est prévue pour empêcher nos protestations.
    Ce sera ainsi cette fois encore, mais la situation
    s’aggrave et le désespoir de ne plus
    parvenir à nous bâillonner s’installe.
    La guerre se poursuit et nous avons besoin d’aide sur place pour affronter cette situation
    désespérée.
    « No gazaran!!! »
    (en français dans le texte)
    De fait, la situation à Pungesti n’est pas prête de
    toucher au dénouement : après le
    communiqué de presse de Chevron http://www.realitatea.net/compania chevron anunta
    suspendarea activitatilor pe terenul detinut la silistea pungesti_1334551.html
    , annonçant
    hier après midi sa décision de suspendre ses activités à Pungesti, on apprend ce matin,
    selon une information parue sur le site roumain REALITATEA.NET,
    http://www.realitatea.net/chevron reia astazi operatiunile de la pungesti_1334735.html
    que Chevron reprenait ses travaux en utilisant des
    technologies conventionnelles.
    « Notre priorité est de mener des activités de manière sécurisée et respectueuse de
    l’environnement. Nous respectons le droit des individus à exprimer leurs points de vue,
    mais nous pensons qu’ils doit être exercé dans les
    limites de la loi », a déclaré la
    compagnie. Les clôtures que les manifestants avait
    fait tomber sur le sol hier ont été
    réinstallées. Des témoins annoncent que les opposants ont décidé d’organiser une autre
    manifestation dans un village voisin de Pungesti, Armăşoaia. Les gendarmes bloquent
    toujours l’accès à la terre actuellement louée par
    Chevron.
    Les opposants à ce projet qui cristallise le ras le bol des citoyens roumains, considèrent
    cette dernière déclaration de l’entreprise américaine comme une réelle déclaration de
    guerre.

  17. Merci a Janick Magne pour cet entretien. J’avais vote pour elle en 2012, je suis contente de lire que je ne m’etais pas trompee : cette femme est une passionnee.

  18. Sauf que les militaires ont ete, en general, beaucoup moins enthousiastes pour le nucleaire civil ET militaire que les politiques. (On parle des politiques au pouvoir, pas dans l’opposition, et des militaires de haut rang en fonction, pas a la retraite) Et cela semble etre le cas un peu partout dans le monde, en tout cas dans les democraties. Et les commerciaux n’ont pas ete plus aveugles que les « grands savants ». (Pareil, en laissant de cote les gens a la retraite). Donc on ne peut pas resumer le nucleaire a « une belle idee qui a ete devoyee », ni a des « genies idealistes trahis par la masse belliqueuse et mercantile »… meme si cette interpretation permettrait de sauvegarder l’idee de l’education qui nous sauve automatiquement.

  19. Bonjour, je ne suis pas certaine que cette info sur post-Fukushima soit déjà passée dans les commentaires :

    « Le site français « Vivre après Fukushima » nous informe que le Japon met en place une loi visant à assimiler la révélation de faits concernant la centrale nucléaire de Fukushima à un délit, le même qui concerne ce qui a trait au secret militaire. »

    http://blogs.mediapart.fr/edition/japon-un-seisme-mondial/article/021213/fukushima-une-loi-du-silence

  20. Sur le vote des députés européens qui ont voté contre l’interdiction de la peche en eau profonde : marielle de Sarnez…les lepen père et fille…l’ancien animateur télé Jean marie CAVADA catherine trautman…NOTER que Rachida DATI a voté pour l’interdiction ainsi que Philippe de Villiers et que JL Mélenchon s’est abstenu ainsi que Harlem désir…je ne reprends pas les votes des écolos qui ont tous voté pour, bien sur sandrine bélier, eva joly, riviasi, jadot …

    : Marielle GALLO Gaston FRANCO Jean-Paul GAUZÈS Bruno GOLLNISCH Sylvie GOULARD Eric ANDRIEU Sophie AUCONIE Jean-Pierre AUDY Alain CADEC Philippe BOULLAND Nora BERRA Françoise CASTEX Jean-Marie CAVADA Jean Louis COTTIGNY Michel DANTIN Joseph DAUL Christine DE VEYRAC Gaston FRANCO Marielle GALLO Jean-Paul GAUZÈS Bruno GOLLNISCH Brice HORTEFEUX Liem HOANG NGOC Françoise GROSSETÊTE Philippe JUVIN Jacky HÉNIN Marine LE PEN Jean-Marie LE PEN Patrick LE HYARIC Constance LE GRIP Agnès LE BRUN Alain LAMASSOURE Véronique MATHIEU HOUILLON Younous OMARJEE Elisabeth MORIN-CHARTIER Franck PROUST Maurice PONGA Tokia SAÏFI Marielle de SARNEZ Marie-Thérèse SANCHEZ-SCHMID Dominique RIQUET Catherine TRAUTMANN Patrice TIROLIEN Isabelle THOMAS Bernadette VERGNAUD Marie-Christine VERGIAT
    source

    http://www.votewatch.eu/en/north-east-atlantic-deep-sea-stocks-and-fishing-in-international-waters-draft-legislative-resolution.html

  21. « Le gouvernement s’apprête à valider un code minier visant à favoriser l’acceptabilité sociale des projets miniers, et donc du gaz et pétrole de schiste.

    Derrière cette jolie expression se cache en fait la volonté d’imposer un modèle industriel et énergétique rétrograde : on dépoussière un code minier dépassé pour favoriser le retour d’énergies du passé.

    Pourtant c’est maintenant qu’il faut lancer une troisième révolution industrielle et on n’y parviendra pas avec les énergies des deux révolutions industrielles précédentes! »

    Françoise Lienhard

    http://www.michele-rivasi.eu/medias/gaz-de-schiste-on-depoussiere-un-code-minier-depasse-pour-favoriser-le-retour-d%E2%80%99energies-du-passe/

  22. je précise mélenchon ne s’est pas abstenu il était absent, à hénin liétard pour son procès avec lepen! priorité..idem harlem désir absent

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