De quoi Haïti est-elle le nom ?

Je pense à eux, sous la pierre et les poutres, déjà placés dans leur cercueil, et qu’on enterrera comme du vrac. Haïti est un sac de gravats qu’on jette dans un trou, en se bouchant le nez. Si j’ose évoquer ici le sort des victimes innombrables de là-bas, c’est d’abord parce que je n’ai cessé, sur Planète sans visa, de parler du Sud. Et des pauvres, plutôt des miséreux de là-bas, qui « soufflent vides les bouteilles que d’autres boiront pleines ». Ceux qui « ont le pain quotidien relativement hebdomadaire ». Ceux qui ne savent pas, au moment de se coucher dans leur absence de draps, s’ils auront à manger demain.

Je n’ai cessé de parler d’eux, car je pense à eux chaque jour. On a le droit de ne pas me croire, mais je sais, moi, ce qui se trouve dans ma tête. Et je pense à eux, chaque jour. Le 26 octobre 2009, je consacrais un article à Haïti (ici), qui ne me donne évidemment aucun droit particulier d’ajouter quelques mots au drame biblique que vit ce bout d’île. Non, aucun droit d’aucune sorte. Je me contente d’expliquer que mon intérêt pour les gueux est immensément profond, et qu’il ne me quitte pas. C’est ainsi, et il m’aurait été douloureux de rester silencieux.

Ne parlons pas ici de la situation humanitaire, ni d’ailleurs du présent en général. D’autres le font, chacun est saturé d’images le plus souvent obscènes. On se foutait bien d’Haïti, et l’on fait semblant de s’y intéresser un peu, pour les raisons que chacun connaît ou devine. Et puis tout disparaîtra. Bientôt. Bientôt, deux ou trois millions de chemineaux tenteront de trouver leur route au milieu du désastre. Il restera l’aide officielle, institutionnelle, vaillante plus d’une fois, mais ridicule dans tous les cas. Ridicule. Nul n’a la moindre idée de ce que deviendra Port-au-Prince, ville tentaculaire de bidonvilles surpeuplés. Faudra-t-il, in fine, aider à reconstruire ce qui a été  ?

On verrait alors des équipes occidentales équipées des meilleurs outils et matériaux rebâtir les conditions de cette infravie où se déroulaient pourtant tant d’existences. L’ONU, Médecins du monde, l’Unicef bâtissant des murets de trois parpaings surmontés d’un toit de tôle. Variante : un toit de fibrociment contenant de l’amiante. Je ne dis pas cela au hasard : le vertueux Canada, qui a envoyé de nombreuses équipes en Haïti après le tremblement de terre, est l’un des grands producteurs mondiaux d’amiante. Et de fibrociment, que l’on appelle là-bas chryso-ciment, ce qui doit faire du bien aux poumons (ici). Je reprends : ou les gentils humanitaires construiront des bidonvilles, ou ils construiront une véritable capitale, ce qui impliquerait des maisons aux normes antisismiques, des routes, des feux rouges, des flics aux carrefours, des égouts, des canalisations, de l’eau potable au robinet, etc. Jamais cela n’arrivera, pour des raisons évidentes. Chaque jour suffit sa peine. Il n’y aura pas d’argent, pas de volonté, il n’y aura personne pour signer les chèques et tenir la truelle. Personne.

Notez avec moi qu’il reste une troisième possibilité, qui serait de laisser se démerder les Haïtiens, qui sont si bien, si complètement habitués au malheur. Mon petit doigt me dit que cette sombre histoire se finira de cette manière. Oui certes, Port-au-Prince aura son aéroport, son port, son Palais national et ses ministères, qui permettront de montrer à la télé la reconstruction de l’État haïtien. Mais pour le reste, dès que les projecteurs, coco, auront été remballés, on refera la même chose qu’avant, en pire, dans une zone perpétuellement menacée par un craquement de l’écorce terrestre. Des bidonvilles, à perte de vue.

En ce sens, au-delà de l’infinie tristesse qui m’accable, je crois pouvoir dire que l’île d’Haïti est une forme prévisible de notre avenir commun. Réfléchissons ensemble. Les millions de personnes sans toit ne préfigurent-ils pas les dizaines, les centaines de millions de réfugiés écologiques et climatiques de demain ? Il est d’autant plus intéressant de regarder de près comment un monde, riche encore – le nôtre -, a jugé bon de traiter cette catastrophe. Je ne sais pas si vous croyez à l’humanisme de façade de nos gouvernants, qu’ils soient de Paris ou de Washington DC. Moi, je dois l’avouer, guère. Il me semble donc légitime de se demander pourquoi les Américains ont lancé sur Haïti une opération militaire, avec un porte-avions et au moins 10 000 soldats.

La version angélique de cette mobilisation, c’est qu’il s’agit d’aider un peuple martyr. Mais qui lit en ce moment la presse américaine comprend que le pouvoir a grand peur d’assister à un exode massif qui conduirait des dizaines de milliers d’Haïtiens, peut-être bien plus encore, vers les côtes américaines, qui ne sont guère qu’à 1000 km. Pour ne citer qu’un exemple, les garde-côtes de Floride sont sur le pied de guerre. Alors, pourquoi une telle armada ? Peut-être, peut-être bien pour empêcher le peuple haïtien de fuir son enfer.

La France ne fait pas mieux. Il lui est très facile d’envoyer des pompiers et des chiens, et d’offrir ainsi à TF1, Jean-Pierre Pernaut et Laurence Ferrari de quoi remplir leurs spots publicitaires à la gloire de notre si noble pays. Mais il lui est impossible d’ouvrir les hôpitaux bien équipés de Martinique et de Guadeloupe, proches pourtant. On parlait dans les premiers jours d’un « Plan blanc » – blanc ! – susceptible d’accueillir 100 blessés graves de Haïti par jour en Martinique. Aussitôt annulé. Sur ordre politique. Les Haïtiens n’arrivent plus qu’au compte-gouttes (ici). La raison vraie est que la France officielle redoute un afflux. Redoute un débordement. Redoute une installation définitive des malades dans ces havres que sont les Antilles françaises.

Il faut encore aller au-delà. Haïti administre la preuve, et le démontrera au fil des années, que le territoire si restreint de l’opulence n’entend pas se laisser envahir par la misère. Comme il n’entend pas répartir les richesses et accorder de vraies chances à ces si nombreux trous du cul du monde, il lui faut bien essayer de contenir la poussée irrésistible de la misère. À partir de 1947, l’Amérique de l’après-guerre avait inventé la politique dite de containment, c’est-à-dire d’endiguement de l’influence communiste stalinienne sur le monde. Ce containment aura été la cause de guerres – en Indochine -, de grands massacres – en Indonésie -, de coups d’État – au Guatemala, en Iran – d’assassinats ciblés – Ernesto Che Guevara -, de production massive d’opium, de ventes illégales d’armes,  et d’immenses réseaux de corruption, dont certains existent encore.

Eh bien, j’ai le sentiment écrasant que les stratèges de l’armée américaine, incapables qu’ils sont d’agir sur les causes du malheur planétaire, entendent bien combattre ses conséquences au mieux des intérêts de l’Empire. Mais surtout ne pas oublier la France ! Ne vous y trompez pas, notre état-major sait très bien, depuis au moins vingt ans, qu’une menace d’immigration massive, venue pour l’essentiel d’Afrique du Nord, menace à terme, de leur point de vue, notre douce France. Voyez comment sont d’ores et déjà traités les Comoriens qui tentent de rejoindre Mayotte clandestinement (ici). Les uns sont Français, les autres d’inquiétants étrangers dont le nombre atteint peut-être 60 000 illégaux sur une population totale, à Mayotte, de 186 000. Songez au sort fait aux clandestins, souvent Brésiliens ou Surinamiens, en Guyane, où ils forment une part considérable de la population locale, théoriquement française. On se prépare de barbares rencontres entre miradors, fil barbelé, mitrailleuses lourdes et poitrails d’humains.

Il existe une morale capable de conclure ces quelques phrases. Elle n’est pas gaie, mais elle existe. Notre Nord gavé n’entend toujours pas distribuer les cartes de manière que tous les humains puissent enfin gagner quelque chose. Nos chefs rêvent encore de châteaux-forts et de mâchicoulis, de douves et d’oubliettes. Ou encore d’une ligne Maginot à l’abri de laquelle ils pourraient continuer la triste fête où nous convie chaque matin cet art du mensonge qu’est la publicité. Seulement, voilà : le moment de vérité se rapproche à vive allure. Où nous ouvrons notre âme pour de bon, ce qui implique évidemment de changer de système et de décrocher de leurs sinécures nos classes politiques de gauche et de droite. Ou nous allons droit au chien policier. Pas celui qui sort un survivant de sous les ruines. Celui qui mord la main qui réclame son dû. On le cache encore, mais on l’entraîne. Si nous ne trouvons pas les moyens d’une véritable humanité, nous sombrerons inéluctablement dans le soutien aux mesures les plus infamantes. Qui osera dire le contraire ?

84 réflexions sur « De quoi Haïti est-elle le nom ? »

  1. Bonsoir,

    « Qui osera dire le contraire »?

    La majorité,celle qui fait encore confiance en ceux qui gouvernent,et qui les suis aveuglément.

    Cordialement,Léa.

  2. Je partage totalement cette analyse de Fabrice.
    J’avais trouvé dans le traité européen une clause, dont j’ai perdu la référence, qui faisait des derniers pays inclus, des boucliers zélés chargés d’arrêter l’immigration. Autrement dit en cas de nécessité c’est eux qui feraient le sale boulot de tirer sur les foules pour que les « Européens de souche » gardent les mains propres.
    On n’a pas fini de gerber.

  3. Le point de départ des malheurs d’Haïti semble être la somme colossale que ce pays a dû verser à la France, pays des Droits de l’Homme, pour acheter sa liberté. Qui, parmi nos hommes politiques, va suggérer qu’on rembourse cette somme à Haïti ?

  4. « Si nous ne trouvons pas les moyens d’une véritable humanité, nous sombrerons inéluctablement dans le soutien aux mesures les plus infamantes. »

    Fabrice,

    C’est déjà fait en grande partie. Non? (le « Ministère de l’immigration et de l’identité nationale », les charters, les camps de rétention, pour ne citer que ce qui se passe en France).

  5. Ossian,

    Là, je crains que vous ne soyez très loin de la réalité, pardonnez-moi. Ceux qui, en France, sont nés après la guerre, vivent malgré eux dans l’idée que le monde est immuable et – plus ou moins – pacifique. Il ne s’agit que d’une illusion. L’histoire des hommes est le plus souvent tragique, mille fois hélas. Et ce que vous évoquez n’est qu’epsilon par rapport à ce qui pourrait se passer. Qui pourra se passer. Qui arrivera probablement sauf sursaut gigantesque.

    Nous n’avons encore rien vu, telle est en tout cas mon opinion.

    Fabrice Nicolino

  6. Le problème, c’est que cette fois ce n’est pas dans le dos du peuple, mais avec son assentiment, ses encouragements même !
    Ouvrir nos frontières est un sacrifice équivalent à l’abolition de l’esclavage. Et malgré l’inhumanité de l’esclavage, il a fallu un sacré bout de temps pour que les exigences humanistes soient plus fortes que les besoins économiques, et encore a-t-il fallu l’aide de la révolution industrielle, qui rendait ma main d’oeuvre blanche corvéable pour pas cher, et l’esclave noir dans une branche économique moins cruciale…
    Nos semblables sont trop crispés sur leur opulence.

  7. Je vous rejoint dans l’idée,mais est -ce si simple de tout partager?Sur le plan économique,et structurel?Cela mettrait longtemp,il faudrait tout changer de A a Z ,ce qui évidemment toucherait au confort de occidentaux,et des nantis.presque personne veux changer,et je crains que l’édifice craquèle ,et que cela ne fait que renforcer le coté barbare et cruel de l’homme.demain ne sera pas rose.

  8. Fabrice,
    Comprenons-nous bien: je n’ai pas dit que le sort réservé actuellement aux immigrés dans nos sociétés ne pourrait jamais être pire que ce qu’il est. Ce que je dis, c’est qu’une société qui accepte et même réclame l’existence en son sein d’un « ministère de l’immigration » et de « camps de rétention » (ce n’est pas anodin, tout de même) a déjà consenti au pire. Le reste (fils barbelés, miradors et chiens policiers, lesquels sont déjà présents, d’ailleurs, aux frontières de l’Europe), n’est que différence de degré, pas de nature.
    Voyez, je ne suis pas plus optimiste que vous ne l’êtes.

  9. « On se prépare de barbares rencontres entre miradors, fil barbelé, mitrailleuses lourdes et poitrails d’humains. »

    On les entend deja.

    « il faut ouvrir un grand débat sur l’identité terrienne. qui a le droit de rester, qui doit être reconduit poliment dans l’espace, etc », ironisait ce matin un ami, sur fessebouc.

  10. Ossian,

    Je continue de penser, et je sais que je vais vous choquer, que le ministère de l’immigration n’est qu’une petite infamie. Et je crois qu’il existe une différence de nature entre une paix armée, précaire, au cours de laquelle on donne des coups de canifs dans les nobles proclamations de toujours, et la guerre elle-même. On peut parler d’un gouffre entre ce que nous vivons et ce que nous risquons.

    Fabrice Nicolino

  11. Fabrice,
    Petite rectif. : les Mahorais sont les habitants de Mayotte. Ce sont les Comoriens qui tentent d’entrer illégalement à Mayotte.

  12. Difficile de parler d’Haïti sans songer au Vaudou. Pour ceux que cela intéresserait je recommande vivement l’excellent petit livre de Claude Planson : « Vaudou, un initié parle » paru en 1975 aux Editions J’ai lu.

    J’ignore si Claude Planson est toujours en vie. C’était un homme de théâtre. Il était marié à une mambo, une (superbe) et authentique prêtresse vaudou.

    Dans ce livre (très riche), elle répondait, sans langue de bois, à quelques questions. Je dois me retenir pour ne pas en citer quelques extraits, tellement ce qu’elle nous balançait à la figure était et reste approprié.

  13. Hélas, Marie, triste constat, encore une fois, mais pas étonnant. L’indifférence des humains au sort des animaux non humains n’est plus à prouver.

  14. Vous avez remarqué? Les images d’Haiti montrent des cadavres d’hommes, de femmes, d’enfants noirs. Lors du séisme de L’Aquila en Italie, pas une image de cadavre blanc… 

  15. oui chanee mais le plus grave c’est qu’il y des humains qui se disent de la protection animal et qui en realité en font commerce, encore une tare humaine, j’enquête actuellement sur une , c’est navrant.

    et c’est vrai sylvie , lors du seisme en italie nous n’avons pas vu de morts blanc, je ne cherche plus à comprendre ….

    bien à vous sophie

  16. Qu’insinuez-vous, Sylvie ? Que la vue d’un cadavre noir serait moins traumatisante aux yeux d’un blanc qu’un cadavre blanc ? Que les médias ont encore moins de scrupules à diffuser les images insoutenables de cadavres noirs ? Même si, toutes proportions gardées, l’ampleur du seisme et le nombre de morts en Haïti, sont de loin plus spéctaculaires que le dernier seisme en Italie ?

  17. Je n’insinue rien je constate… Et ce que je pense, c’est que les cadavres de noirs n’ont pas droit à la même considération, à la même dignité, que les cadavres de blancs.

  18. Je ne sais pas si vous vous êtes fait la même réflexion que moi en voyant les Américains débarquer ainsi à Haïti, avec une telle armada, la livraison d’une tour de contrôle pour l’aéroport, etc. etc., mais je me suis dit, forcément, qu’il y avait quelque chose à gagner pour eux dans cette histoire. Je vois le mal partout, n’est-ce pas ? Bon, je viens de prendre le temps de fouiller un (tout petit) peu sur internet et je suis tomber sur des articles (souvent peu développés) datant d’avant le séisme, il y a un an ou deux en général (donc pas en réaction à la manifestation de puissance humanitaire US actuelle). Sous réserve de pouvoir être recoupées avec d’autres sources indépendantes des premières (ce qui reste à faire en ayant un peu le temps), il semblerait que Haïti soit riche, très riche en pétrole, plus encore (???) que le Vénézuéla, dont elle partage le bassin pétrolifère. Il semblerait (???) que cette manne ait été déclarée réserve stratégique des États-Unis, que ceux-ci auraient autorisé son exploitation en 2005. Il faut être dubitatif, essayer de trouver des sources fiables s’il y en a, mais je ne serais guère étonné si des éléments motivants identiques ou proches de ces hypothèses étaient mis à jour prochainement. On verra bien de toute façon ce que feront les Américains (qui ne sont pas forcément pires mais ont bien plus de moyens)… Wait and see…

  19. Article bouleversant et malheureusement visionnaire… une lucidité qui fait mal et qui réveil encore une fois.

    Et si pour 2010, tous les enfants des pays riches commandaient au Père-Noël la fin de la faim dans le monde ? Pas de cadeaux cette année, l’argent destiné pour, sera versé aux associations type oxfam, et à d’autres, pour résoudre en grande partie le drame de la faim. Pour une fois vraiment le Père Noël existerait… et cet événement entraînerait un mouvement de solidarité planétaire qui aurait force de révolution des consciences.

    J’sais bien que je peux paraître ridicule avec mon idée, mais ça fait du bien d’y croire un instant.

  20. « laisser se démerder les Haïtiens »:

    Qui sait si ce ne serait pas la solution la moins pire? Surtout à la lueur de ce que vient d’écrire Hacène.

    Il est assez clair, à la manière dont les étasuniens ont débarqué, prenant les choses en main de façon énergique, qu’ils sont là pour un bout de temps. Instruits par l’expérience, on peut penser qu’ils y ont un intérêt sonnant et trébuchant et que l’humanitaire a bon dos.

    Quelle magnifique occasion, qui refuserait (qui oserait refuser) leur « aide » dans un tel contexte?

  21. BONIFACIO – Eric Besson réclame un «sommet de crise»…
    « Quelque 124 personnes originaires du Proche-Orient ou du Maghreb ont été découvert ce vendredi matin sur la plage de Paragnano, au sein d’une réserve naturelle située entre Bonifacio et Pianottoli-Caldarello, à l’extrême sud de la Corse, non loin de la Sardaigne, selon les services de secours. »

    124 clandestins? et un sommet de crise pour çà? on se demande ce qu’il ferait s’il était à lampedusa?

  22. Je me demandais comment on en était arrivé là. Comment l’humain, sa bible sous le bras en est arrivé là. Ayant perdu son statuts d’Animiste, se retrouvant tout à coup avec trop de biens, l’homme devient commerçant et perdit son âme et détruisit la Terre.
    Je n’ai jamais rien compris au commerce. Plutôt si je crois avoir trop bien compris en fait.
    Mon premier Patron trouvait que je remplissait bien mon rôle mais déplorait mon manque d’esprit commerçant.
    Le commerce c’est ça:
    Un mois avant de recevoir pour deux moi une colonie de vacance Equestre, vous achetez des chevaux de réforme, de course de préférence, le PMU après les avoir bien pressés ne sait plus quoi en faire. Entre 500 et 1000 euros. Pendant deux mois vous les louez chère ces bons chevaux, 50 euros par jours par 40 jours égale 2000 euros.
    A la fin de l’été bien crevés et gentils vous les vendez. Entre 600, à l’abatoire et 4000 euros selon le pigeon. En moyenne avec les frais un cheval fabrique en deux mois 1500 euros en voyant petit, par douze, 18 000 euros dans la popoche.
    On peu aussi faire mieux:
    Des journaux agricoles propose des petites annonces à éplucher précieusement: »donne contre bons soins vieux chevaux » doit faire tilt dans la tete d’un bon commerçant.
    Vous envoyez un ami inconnu de la filière, vous récuperez les betes, le propriétaire ne va jamais demander de nouvelles car il a trop honte d’avoir abandonné ses chers animaux, et vous les exploitez ou les vendez direct à l’abatoire. Le benef est meilleur mais ça arrive pas trop souvent, dommage.
    Chui trop triste de pas etre un bon commerçant…

  23. Courses de chevaux pour le fric,… on peut ajouter toutes les autres exploitations de l’animal pour le fric; du lèvrier, du combat de coq, de la corrida en passant par les cirques, et tous les documentaires animaliers des Cousteau et consort qui se sont remplis les poches; certains producteurs en Afrique organisent même des scénarios, en livrant aux carnassiers des animaux préalablement blessés pour que l’image soit plus « captivante »… Une banalité: je vous la livre quand même: l’homme n’a pas évolué depuis Néanderthal.

  24. arnaud, hier j’ai pris commaissane qu’un ssocpour savver les chevax en fait en faisait commerce sous couvert de les sauver, ils ont certainement fait un marcer avec le maquigon et disent au adhérent qu’ils n’en n’ont plus pour longtemps avant l’abattoire, là les adhérents prenent pitié font tout pour les sauver et alors il faut voir le prix 1000 euros une ponnette de 17 mois elle ne pèse même pas 200 kl je leur ai fait la remarque ils m’ont répondu qu’ils valait mieux les acheter + cher comme celà le maquignon ne les enverraiant pas à l’abattoire, en fait ils en font un commerce il n’y qu’à voir leur camion de transport flambant neuf même nous à la spa qui avons des moyen nous n’en n’avons pas de pareil, c’est désolant de constater que le monde du cheval mais des animaux en general est vraiment truffé de pourrit qui se cache derriere la défence de ces même bêtes.

    bonne journéé

    sophie

  25. Si je comprend bien,vue la surpopulation et le monde qui se prepare,faire un enfant est un non -sens ,qui résume l’espoire ou l’inconscience égoiste.

  26. tout à fait slinder lorsque je dis celà on me traite de mère indigne mais c’est l’inverse je suis conciente des epreuves qui les attends, j’en ai deux je sais de quoi je parle.

  27. jeanot Lapin écrit : »Je dois me retenir pour ne pas en citer quelques extraits, tellement ce qu’elle nous balançait à la figure était et reste approprié. » Dommage, de ne pas faire passer…un peu

  28. Attention ! Tout ça va vite être réglé, le PPR (petit Père des Riches, comme l’appelle Bernard Langlois) arrive :

    « Le chef de l’Etat et ses conseillers envisagent de combiner plusieurs événements pour une tournée régionale qui valoriserait à la fois la relation de la France avec Haïti et celle avec les Etats-Unis. Outre la participation à la conférence, il y aurait ainsi un déplacement de M. Sarkozy en Haïti. »

  29. @ Marie. Pour répondre à ta demande, avec la permission de Fabrice, je vais extraire deux paragraphes des six pages de réponses données par Mathilda Beauvoir, mambo et épouse de Claude Planson, à des questions simples qui lui étaient posées dans le restaurant – en fait un temple vaudou – qu’elle tenait à l’époque à Paris.

    « Comment peut-on être vaudouisant ?

    Il y a trois bonnes raisons : la fidélité aux ancêtres, l’amour du peuple et de sa culture et la reconnaissance de la force des « loa » (Nb : les « loa » sont les esprits du vaudou, prononcer : loi).

    Fidélité aux ancêtres, cela signifie que nous nous refusons à être coupés de nos sources. Un peuple coupé de son passé est comme un arbre déraciné : il dépérit très vite. Or tout peuple qui périt est « un manque » pour l’humanité entière. Lorsque j’apprends qu’on continue à détruire la culture des Indiens du Brésil (et donc les Indiens eux-mêmes) sous le prétexte absurde de construire des routes qui ne serviront qu’aux privilégiés, je souffre dans ma chair, comme si l’on m’arrachait un ongle. Il faudrait créer une association internationale pour la protection des peuples soumis à une tentative de génocide culturel. »

    Et encore ceci, pour un peu plus de clarté :

    « Quant à la force des « loa » elle est si évidente que je me demande chaque jour comment les blancs font pour s’en passer. Ou plus exactement, je réalise pourquoi, vous en passant, vous vous portez si mal et avez un comportement si aberrant. Il me semble qu’il ne vous reste plus que très peu de temps pour effectuer le grand virage qui vous ramènera à vos vraies sources (et non à celles qui vous ont été imposées artificiellement). Sinon je pense, très sincèrement, que le monde va à la catastrophe. »

    Voilà, cela est paru en 1975. Et je recommande vivement la lecture du livre de Claude Planson.

    J’ajouterai que, personnellement, je m’interroge sur les causes profondes du nazisme, et je me demande si cela ne viendrait pas de la perte du contact de nos sociétés avec certaines énergies qui, laissées sans contrôle ou manipulées par des inconscients, conduisent aux pires horreurs. Je peux me tromper.

  30. « Si je comprend bien,vue la surpopulation et le monde qui se prepare,faire un enfant est un non -sens ,qui résume l’espoire ou l’inconscience égoiste. »
    « tout à fait slinder lorsque je dis celà on me traite de mère indigne mais c’est l’inverse je suis conciente des epreuves qui les attends, j’en ai deux je sais de quoi je parle. »

    …c’est aberrant de lire ces conneries. Les commentaires sur ce blog sont de plus en plus cons. Bientôt l’écologie va devenir une religion avec ses propres dogmes. Certains sont complètement barrés ici.
    Entre ceux ou celles qui veulent abolir la chasse ( au lieu de lutter pour une chasse éthique et virer la majorité de ceux qui s’auto-proclament chasseurs et qui en ont rien à faire de la Nature. Il existe des chasseurs dignes de ce nom hein, avec un respect pour la faune et la flore, mais c’est vrai ils tuent des animaux et ne sont sûrement pas végétariens les pauvres !! ), et que dire des végétariens de service, qui chialent et gueulent sur le principe même de manger de la viande ( au lieu de lutter contre la surconsommation évidente de celle-ci dans les pays occidentaux ainsi que sur sa qualité qui est une aberration en soi ), certains qui chialent sur le fait que l’Homme n’aurait pas évolué depuis des millénaires, ca me fait marrer quand même, vous qui versez dans le monothéisme, en particulier ici, judéo-chrétien, avec toutes ses aberrations, conneries, dogmes, votre bible et votre dieu… paradoxe ou hypocrisie ?
    Une dernière chose, arretez de voir l’Homme sous la lorgnette de vos religions monothéistes et penchez vous plutôt sur d’autres conceptions de la Nature humaine, présentent par exemple chez d’autres peuples et cultures du monde.
    Pour les plus ouverts d’entre vous : http://www.lyber-eclat.net/lyber/sahlins/nature1.html

  31. C’est vrai que les commentaires sans discernement, à l’emporte-pièce des écolo-malthusiens sur la bombe P alarmiste (qui pourraient regarder dans les manuels de 5° ce qu’est une transition démographique) et qui refusent de remettre en question ne serait-ce que la bagnole, le portable ou les grandes surfaces, par exemple sans avoir jamais tendu le pouce et essayé le stop, commencent à me fatiguer aussi.
    Tout en se plaçant du côté des gentils, victimes à coup sûrs des méchantes transnationales, des Bilderberg…

    Même en sachant qu’un Français a une empreinte écologique 30 fois supérieure à un Burkinabé, que les occidentaux ont un taux de fécondité inférieur à 2 et donc qu’ils ne reconduiront pas leur population, qu’on va avoir 400 millions de chinois en moins, que la fertilité se casse la figure à cause des reprotoxiques, le monde-machine-travail, l’urbanisation galopante…
    On conserve la foi en la croissance démographique comme si celle-ci était une loi naturelle et supra-historique.
    Avec en prime des phrases nihilistes et abjectes du style « L’humanité disparaîtra, bon débarras » de Y.Paccalet.

    Donc plutôt d’accord avec vous Manuel et mon regard « saute » ces commentaires: le contrôle de la natalité (comment ? par qui ?) n’est jamais la solution.
    Cela-dit sur la religion, pour moi elle est largement devenue l’économisme de croissance capitaliste mondialisé.

  32. @Lionel. La baisse attendue (et inéluctable si la fécondité se maintien en l’état) de 400 millions de personnes que vous évoquée est attendue pour dans combien de temps environ ?

    Sur la démographie, il n’est pas illégitime de s’interroger, voire de s’inquiéter. Mais il ne faut pas perdre de vue que l’on a largement les moyens, par exemple, de nourrir 2 milliards d’habitants supplémentaires, surtout si cela s’accompagne d’une évolution de l’alimentation chez les « Occidentaux » et qu’ailleurs, on nous copie un peu moins. Par ailleurs, il est vrai aussi qu’il ne faut surtout pas oublier de voir ce qu’il en est réellement. La hausse du niveau de vie des plus pauvres s’est jusqu’à présent toujours accompagnée d’une baisse du taux de fécondité. Il apparaît par ailleurs de plus en plus que des pays n’ayant pas les mêmes rythme et niveau de développement ont des évolutions démographiques de plus en plus proches, avec des taux très faibles. À terme, la tendance sera à la baisse, naturelle, sans qu’il y ait eu besoin de prendre des mesures contraignantes.
    La répartition actuelle du nombre de pays en fonction du taux de fécondité est le suivant : http://bit.ly/67wKJH
    Il aurait été intéressant aussi de pondérer tout cela en fonction du nombre d’habitants de chacun de ces pays, mais je n’ai jamais pris la peine de le faire. S’il y a un volontaire…

    Quant au titre de Paccalet, je vous rappelle que c’est un pamphlet. Je ne suis certes pas d’accord sur tout avec lui, mais faut pas perdre de vue cet élément.

    Et puis franchement, si c’est si terrible pour vous de lire les commentaires de ce blog, rien ne vous y oblige. Je vous le dis en étant moi-même pas follement emballé par les « si vous aimez vos enfants, n’en faites pas ! » Mais la diversité des opinions est ici réelle et les gens se parlent, échangent…

  33. manuel votre remarque reflète bien la pensée politico-correct du moment,qui confère en crédiblilité ,la meme parole que pourrait avoir l’ambitieux capitaliste sue un sujet comme la voie du millieux.En observant la logique de ce qui se passe ,la surpopulation est tres grande et du point de vue scientifique ,le surnombre est conséquent;le chomage est de plus en plus térrible,et évidemment notre mode de vie est dévastateur pour la biosphère.Que préconiséz vous.de faire la politique le l’autruche et évoqué le fait que faire des enfant est un acte gratuit.OUi peut etre hier,mais pour demain,les boulversements ne seront pas droles tout les jours(réchauffement, »j’adore conduire mais pourtant je m’applique quelque règles:pas de voitures,tres peu de viande etc.. »,probleme sanitaire,eaux,violence suite aux inégalité,pollution chimique-d’air,d’eau,perte de a biodiversité)et pleins d’autres,et ce n’est pas absurde de ce posé la question.dans qu’elle monde vivront t’ils.5 °c de plus pour 2050 et les conséquence auront la démesure de pires catastrophes du passé. Votre remarque se superpose aux commentaires des pubs a la télé,sur les voitures ,meme m’enfoutisme ,meme bétise.Pour la chasse,votre réponse évoque celle des chasseurs . »chacun fait ce qu’il veux »,mais l’acte de porter un fusil n’est pas anodin,a l’heure ou la nourriture ne manque pas.C’est pour le bien de la nature qu’ils disent,pour réguler;hypocrisie de celui qui aime tuer,qui se défoule .L’agressivité est le nerf de la gueurre non?Les faisans d’élevages relacher,et les sanglier aussi ,résume l’utilitarisme qui touche les hommes,d’ou les problèmes actuels.

  34. Je suis allé lire le blabla intelectuel sur le site référencé par Manuel.
    En gros on comprend rien c’est pour dire quoi? Rien, étaler sa science en expliquant par un langage tellement complexe que l’inculte que je suis n’a rien compris et ne peu rien comprendre.
    Les problèmes qui vont nous tomber sur la gueule, a oui c’est vraie ya pas de problème, ne vont pas se régler à coup d’étalages philosophiques pour comprendre qu’est-ce que l’humain. J’ai une amie qui attend un enfant, désolé mais elle est plutôt morte de trouille et se demande si c’est une bonne chose. Bien sur que l’humain à le droit de s’interroger sur le fait d’avoir un enfant c’est quoi, un acte délibéré, un acte inconscient dicté par des pressions sociales, une fatalité animale? Non c’est une décision et si une femme décide de ne pas avoir d’enfant parce qu’elle a peur pour son avenir alors MERDE, c’est son droit le plus strict.

  35. j’ai eus deux enfants parceque je les ai eus il y a 14 ans voilà pourquoi mais ce serait aujourd hui crois moi niet

  36. Lionel vous savez écrire je présume?compté aussi?je commence a douté ;allez je vous aide,et pas d’inquiètude je vous demande pas de lire entre les lignes:1 milliard d’habitants sur terre en 1810
    -2 milliard en 1920
    -3 milliard en 1940
    -4 ——– en 1960
    -5 ——– en 1980
    -6 ——– en 2000
    -7 maintenant,ça illustre bien la tendance non?

  37. Chacun dégainant ses références alors voilà pour les esprits forts Lionel et Manuel qui semblent avoir tout compris quelle chance!
    quelqu’un de très référent vous lirez (si vous le voulez évidemment) ce que LUI dit de la surpopulation.EXTRAITS; et attention, c pas des cacahuètes.

    http://agora.qc.ca/reftext.nsf/Documents/Nicholas_Georgescu-Roegen–Fondements_de_la_bioeconomie_par_Nicholas_Georgescu-Roegen
    Lionel? D’où sort votre indignation? avez-vous des actions chez syngenta? c’est louable à vous en tout cas de défendre ces belles transnationales, mais il est vrai que je reste curieuse de comprendre pourquoi vous en venez à prendre (par ricochet) leur défense; sérieux!
    « Tout en se plaçant du côté des gentils, victimes à coup sûrs des méchantes transnationales, des Bilderberg… »..

  38. Manuel t’arrives t il de reflechir.

    Si tu n’arrive pas à comprendre que la surpopulation est evidente alors c’est que tu s idiot.

    Nos ne pourron pas indefiniement nous reprodur sans que celà ai des repercution sur notre environnement et sur nos comportement.

    Ex : si la terre peut nourrir 9 milliard de personnes et n’en nourrira pas 10 parce que ce sera impossible donc ta reflection à deux balle est nulle.

    Et puis l’écologie n’est pas une religions justes un respect de la nature donc des autres et il est stupide de croire que c’est une religion car je suis athé là aussi si tu comprends pas……..
    oui 80% DES CHASSEURS SONT DES VIANDARES je les vois tous les dimanches et en plus d’^tre des viandares ils boivent pour la plupart plus que de raison et ce avant d’aller chasser.

    L’OMS a reconnu que les végétariens etaient en meilleure santé que ceux qui consomment de la viande tu parles vraiment pour ne rien dire….

    Pour ce qui est de la bible et tout le reste je me répète je ne suis pas croyante et pourtant celà ne m’empêche pas de croire que l’hommes est vraiment stupide et vu ses agissements et ses dires(surtout lorsqu on te lis ) nous nous appercevons vraiment qu’il n’a pas évolué.

    Les autres peuples comme tu les appels, sont restés à un stade que nous nommons nous autres les occidentaux primaires mais respectueux de la nature et d’eux mêmes et crois moi ce qu’ils pensent de nous se rapproche vraiment de ce que disons sur ce blog, et lorsqu’on te lis on peut vraiment se faire du soucis sur l’avenir car ceux qui nous gouvernent sont unpeu comme toi c’est d’ailleurs pour celà que nous sommes dans cette merde.

  39. lionel est peut etre plus que daltonien ,et ne voit qu’en noir et blanc.la nuance est de mise,et plus on sera nombreux,plus les problemes seront difficiles a gérer.

  40. …et blablabla et blablabla. Continuez à rêvasser et à vous immerger dans le « rêve de fausse Nature » dixit Claude-Marie Vadrot. Les animaux sont tous mimis, les méchants chasseurs, les méchants mangeurs de viande, les méchants humains, mangez bio, devenez végétariens, si possible avec votre bible sous le coude. Bref, j’insiste, vous êtes complètement barrés. Vous avez une vision de la Nature humaine pervertie et une vision de la Nature carrément faussée. Mais continuez à rêvasser donc et à vous complaire dans vos dogmes.

  41. mais quelle mouche vous pique manuel? il faut élargir un peu les fichiers! Slider, j’adore l’adage tourangeau : quand l’orage gronde, Cupidon sort de chez lui! cool!
    …si çà ne défrise pas trop le manuel.
    on n’est pas sortis de l’auberge, çà c sur!

  42. Pour Manuel (éventuellement d’autres),

    Je ne participe pas au débat, que je n’ai d’ailleurs pas eu le temps de suivre. Mais, bon, comme l’a très justement rappelé Hacène, s’expriment ici différents points de vue. Certains me déplaisent, d’autres m’épatent, et cela n’a pas la moindre importance. S’il s’agit de délimiter un cercle où ne se trouveraient que ceux-ci ou ceux-là, il faut aller voir ailleurs. Et il me semble que le ton qu’on utilise a une grande importance. De fond.

    Fabrice Nicolino

  43. Bonsoir,

    Vous avez quel âge?
    Chamaillerie de gamins…
    Pour un monde meilleurs,il faut faire des efforts de part et d’autres.
    Le terrain d’entente,ou est il?
    A chaque problème,il y a solution!

    Cupidon est de sortie,tant mieux!
    Je trouve qu’il ne l’est pas assez en ce moment.

    Faites l’amour,c’est ce qu’il a de plus beau!
    C’est gratuit et ne fait de mal a personne!

    Bonne soirée.Léa.

  44. Quand on commence à se dire que l’on regrette d’avoir fat des mômes, désolée mais ça veut dire qu’on va très très mal…

    Je suis atterrée de la tournure que prennent certains commentaires. Là on va droit à un intégrisme écologique, et je ne me sens pas proche de ça…

  45. hélène dit : « à se dire que l’on regrette d’avoir fait des mômes, désolée mais ça veut dire qu’on va très très mal… »çà peut aussi vouloir dire que ce que l’on observe du monde qui nous entoure et de la société telle qu’elle va et fonctionne nous inquiéte, justement pour le futur de nos enfants. mais il n’y a peut-être pas de quoi pour vous d’où votre réflexion;
    intégrisme écologique, et je ne me sens pas proche de ça…
    Hélène je ne pense pas qu’il faille vous inquiéter; tout cela reste virtuel; les dégats occasionnés à la nature sont eux en cours et s’il faut s’inquiéter de quelque chose je pense que c de cela; bizarre, toutes ces différences.à croire que l’on ne vit pas dans le même monde! Philippe K dick et « blade runner » fortement conseillés.

  46. oui helène, j’adore mes deux enfants mais je me demande ceux qu’ils vont devenir dans un monde aussi pourrit, mais il est vrai que si j’avais 22ans aujourd hui j’y reflechirai à 10 fois et je crois bien que je ne maitrai pas d’enfants au monde car vraiment j’ai peur de l’avenir et non pas un integrisme écolo du tout car de nature je ne suis pas extremiste mais j’observe autour de moi et ce que je constate c’est qu’avant j’étais une jeune femme pleinne de beaux idéaux, je croyais en la justice et que les « méchants » seraient toujours punis mais badaboum aujourd hui j’ai vieillis et j’ai bien observé et bien écouté et c’est pas beau du tout, mais je me bat toujours contre les mauvais traitements contre les enfants et aussi comme déléguée SPA depuis 15 ans donc quelques part il y a un d’espoir….petite lueur

  47. fabrice, il est vrai que de s’emporter n’est guerre intelligent mais manuel a poussé je trouve et de le remettre en place m’a fais un bien fou, je n’ai pas été vulgaire mais seulement très explicite vu les anneries  » limite insultantes » qu’il a dites.

    bien a vous

    sophie

  48. dire que sophie regrette d’avoir fait des enfants est déformer la réalité(apparemment)elle dit que maintenant si l’occasion se présentait elle n’en ferait pas,mais àa n’exprime pas de regret .

  49. Je garde que deux chiffres en tête issus du livre de Serge Latouche « Le pari de la décroissance »,2007 :
    600 millions d’Australiens suffiraient à dépasser la capacité de régénération de la biosphère et
    23 milliards de Burkinabés y arriveraient à peine (et encore en leur fourguant nos déchets).

    Je ne prends pas la défense des transnationales, je dis que tout n’est pas si manichéen.

  50. J’ai aussi deux liens que je ne parviens pas (après plusieurs reprises) à faire passer qui expliquent la transition démographique due à l’économie de marché mondialisée, pourquoi la démographie n’est pas le problème et le contrôle des naissance n’est pas la solution.
    Dommage.

    @Slider
    « -2 milliard en 1920
    -3 milliard en 1940
    -4 ——– en 1960
    -5 ——– en 1980
    -6 ——– en 2000
    -7 maintenant,ça illustre bien la tendance non?
     »

    De la futurologie ? :o)
    J’ai fait suffisamment de mathématiques pour savoir que si les 6 premiers éléments d’une suite sont croissants, cela n’implique sûrement pas qu’elle est strictement croissante.

  51. Lionel: « je dis que tout n’est pas si manichéen. » tu veux dire quoi exactement? j’ai soif d’entendre ce que tu veux dire.

  52. Morts noirs et blancs! faut pas poussser! Channee et Sylvie, restons objectifs! il y a à la base une différence de taille: 100 000 et quelques morts en Haiti; comment les éviter? la ville de PAP est jonchée de cadavres, et 228 en italie! avant de faire des interprétations amères et il me semblent fausses..faut quand même vérifier, c simple.

    http://www.france-info.com/monde-europe-2009-04-07-le-seisme-d-aquila-a-fait-228-morts-dont-une-jeune-francaise-275879-14-15.html

  53. Chaque fois qu’on parle de surpopulation dans un blog, ça attire aussitôt une foule de personnes très en colère. Et qui caricaturent. Je peux aussi caricaturer : En serrant bien, je parie qu’on pourrait loger 1000 milliards d’humains sur la planète. Ils seraient couchés dans des cellules, à température constante, dans des immenses pyramides, et des machines distribueraient des doses de glucose en intra-veineuses. Plus la place pour une seule mouche ni brin d’herbe. Le sommet de l’évolution, un idéal d’humanisme réalisé.

  54. @Marie J’ai pris l’exemple de L’Aquila parce que c’est le premier qui me venait à l’esprit, étant le plus récent séisme en Europe. Mais il ne me semble pas non plus avoir vu ces images d’horreurs, et je ne m’en plains pas, lors du tsunami de 2006, qui a touché beaucoup d’Européens en vacances en Thaïlande.
    De la même façon, on a présenté commez pillards des gens qui cherchaient juste de quoi manger… et c’est comme ça qu’une gamine de 15 ans a été tuée par l’armée.

  55. Sylvie, il est vrai que les européens répugnent à montrer les morts ..trop grande répugnance peut-être?, mais c un autre sujet.dans les guerres menées par l’ouest jamais un mort …

  56. elhiero ,on dirait que le but de l’évolution humaine,est le déssein que tu décrit pour certain,le grall,la juissance ultime,d’etre privé de tout,conditionner encore plus,et emprisonné par ces propres ambitions.

  57. @Marie Non, j’aimerais bien que les médias aient les mêmes scrupules vis-à-vis des Noirs ou, plus largement, vis-à-vis des gens vivant dans les pays du tiers-monde. Vous vous rappelez de cette petite fille agonisant en direct lors d’une coulée de boue en Colombie, il y a une quinzaine d’années? Vous imaginez que les mêmes images seraient possibles si cela se produisait chez nous? Non, bien sûr et c’est heureux — si je puis dire — mais il y a eu des vautours pour filmer ça, là-bas, et d’autres pour passer les images. A moins qu’il faille en passer par là pour que nos concitoyens se rendent compte de la misère dans laquelle on les fait vivre? C’est sûr qu’en allant passer ses vacances dans un club sur les plages de Saint-Domingue, on a du mal à s’imaginer — et on n’ a pas envie de « se prendre la tête avec ça »– ce qui se passe à quelques kilomètres

  58. @marie :
    Je voulais dire que nous ne sommes pas des gentils petits travailleurs représentant le Bien parce qu’on aime les gentils animaux et que les multinationales / les patrons sont le Mal par essence comme on le lit souvent sur des commentaires récents.

    Nous sommes tous impliqués dans cette économie mondialisée, des rouages dans une interdépendance généralisée par notre hyper-spécialisation et notre travail abstrait et total.

    Clément de SDE en parle mieux que moi ici :

    ============================
    La méga-machine échangiste et ses sujets automates.
    ============================

    On connaît aujourd’hui le sentiment d’impuissance, le confusionnisme, le désarroi, les béquilles analytiques ordinaires pour beaucoup, l’incapacité finalement à se représenter de quoi dépendent maintenant nos vies dans leur devenir complexuelle que provoque la dépossession générale de la vie dans la société du Travail et de consommation. Dans ce sentiment d’impuissance devant les agencements conditionnant maintenant la simple possibilité de nos vies, et qui maintenant dépassent largement l’agir réel des individus (ainsi par exemple du problème de la traçabilité des marchandises ou celui des innombrables intermédiaires que l’on ne connaîtra jamais en première personne), c’est là cette situation ordinaire de la quotidienneté de chacun où nous sommes tous devenus interdépendants et irresponsables du fait de cette interdépendance échangiste sur laquelle nous n’avons désormais plus aucune prise. « Ce que nous produisons excède notre capacité de représentation et notre responsabilité », écrivait G. Anders [3]. Comment en effet se représenter simplement ce que nous sommes tous devenus dans nos vies, complexuellement ? Un monde où les activités autonomes non-économiques étaient l’essentiel, mais aussi où l’économie n’avait jamais existé avant son invention au XVIIe siècle [4], et dans lequel l’échange (et notamment marchand) n’avait qu’une place subsidiaire et complémentaire à l’autonomie, a laissé place progressivement au cours des trois derniers siècles de « modernisation », à la transformation de l’organisation sociale en une société économique (ou « industrielle », ce qui est à mon sens synonyme), où le principe de l’échange a pris toute la place dans nos vies pour en devenir la relation obligatoire et totalisante. Et c’est alors que dans cette situation de dépossession de tout pouvoir-capacité sur nos vies du fait de la place totale qu’a pris l’échange dans celles-ci, dans notre spécialisation nous trouvant une place dans la chaîne productive de l’interdépendance, ce qu’il nous reste de responsabilité n’est plus que celle de notre poste de travail spécifique, de notre discipline, de notre domaine de spécialité (pratique ou intellectuelle), de notre objet de recherche gardé jalousement, c’est-à-dire l’endroit où par des diplômes, des « formations professionnelles », des honneurs, des recommandations, des « compétences », des pots de vin et des passes-droit, des cooptations ou des coucheries, la machinerie et sa méritocratie de la gestion, nous ont reconnu une responsabilité limitée sur un micro-secteur de la vaste chaîne-travaillante de l’irresponsabilité permanente. Car dans le reste de la chaîne d’interdépendance dans laquelle s’insère notre vie et dont ne sommes plus qu’un rouage, nous y sommes totalement irresponsable, c’est-à-dire que nous ne la maîtrisons plus, ni ne la connaissons. Et comme notre connaissance est imparfaite, nous ne sommes plus crédités d’aucun pouvoir, nous sommes opaques à nous-même, tout nous échappe, si bien que nous sommes spontanément coopératifs, naturellement empathiques, fatalement solidaires et mécaniquement militants du Grand-n’importe-quoi qui nous croque.

    Car plus encore, tel le cheval aux œillères tirant derrière lui la charrue de la forme-valeur dans les champs de l’équivalence, le « travailleur-consommateur collectif » que nous sommes, ignore ce qui se passe concrètement en amont, en aval, même en dessus et au dessous, de ses postes successifs de production et de consommation : situation structurelle [5] qui est finalement celle du bureaucrate Eichmann-le-rouage-que-nous-sommes-tous-devenus, comme l’avait déjà brillamment entraperçue Hannah Arendt. Et notre responsabilité dans le référendum ou l’élection d’un jour, n’est rien par rapport au plébiscite quotidien sans paroles et sans bulletins, consistant simplement à se lever chaque matin au son du bip-bip de la montre que nous avons tous, pour aller travailler notre cœur synchronisé sur le rythme des cadences infernales du travail, de l’efficacité et de l’accroissement illimité de la production abstraite de valeur [6].

    notes et texte disponible en entier : http://sortirdeleconomie.ouvaton.org/brochure-porte-conteneurs.pdf

  59. D’accord avec toi pour ce qui est des » espaces infinis  » entres les gens ,et surtout entres les différent postes de beaucoup d’entreprise,et des responsabilités moribondes qui nous laissent dans un flou existentiel.Mais l’espect favorable a ce dilemme est que ça fasse réfléchire sur notre place au monde,et donc d’apporter un renouveau.Par contre cette formule éloquente « du grand n’importe quoi »,reste subjective,et singulière,et résume ton avis sur la question.Echanger c’est d’abord écouter,comprendre,et d’évoluer .que l’on soit daccord ou pas.

  60. Je te rejoint en tout point sur ce sujet Fabrice.

    Haïti j’en entends parler depuis des années par un ami curé qui depuis bien avant ma naissance organisait des petits concert de musique des ventes de ses propres peintures au profits de ce pays. Une petite action certes,une goutte d’eau peut être face au problème de ce pays mais au moins il agissait.
    Mes souvenirs remontent à plus de 15 ans et durant cette période les seuls moment ou l’on a parlé de ce pays c’est que quand il y a des catastrophes grave.

    On sait qu’Haïti est dans la misère et cela depuis des décennies mais nous pauvre occidentaux que nous sommes nous ne voyons que notre nombril et n’intervenons que lorsque l’on peut tirer un profit médiatique de cette action.

    L’homme ne changera pas il restera cette animal cupide et égocentrique que l’on connait.

  61. Le vrai problème d’Haïti c’est la surpopulation, sans elle pas de déboisement, sans elles pas de concentration urbaine qui aggrave les conséquences des catastrophes naturelles. Si Haïti n’abaisse pas fortement sa natalité de manière à revenir à des effectifs plus réalistes, alors tous les efforts faits par ailleurs pour la reconstruction seront réduits à néant, et d’autres drames comme ce séïsme auront les mêmes conséquences.
    Voir l’analyse sur
    http://economiedurable.over-blog.com/article-une-catastrophe-tres-humaine-43077272.html

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