Les écologistes sont une aberration

Je me vois comme une aberration, et je pense, et j’espère même que nombre d’entre vous ressentent la même chose. Je n’écris pas cela pour le (douteux) plaisir de me pousser du col, histoire de me distinguer par le paradoxe, sous les applaudissements. Non, je jure solennellement que je le crois. Une aberration.

Les hommes normaux, quelle que soit leur couleur politique, jouent le rôle que la vie leur a octroyé. Les écologistes, non. Je précise que je ne place pas dans cette dernière catégorie ceux d’Europe-Écologie ni bien entendu, malgré quelques exceptions, les Verts. Non pas. Pour d’innombrables raisons que je ne peux ni ne souhaite d’ailleurs expliciter, ce courant politique n’a rien d’écologiste. Post-soixantuitard – très tard -, individualiste, hédoniste, « environnementaliste » peut-être, mais écologiste, sûrement pas. Voyez plutôt la plaisante et désespérante pantomime jouée au cours des Journées d’été des Verts, à Nantes. Ces mensonges, ces trucages, ces traquenards, ces scènes mille fois jouées et rejouées depuis la création du mouvement, en 1984.

Dans ce conglomérat, je connais certains de près, j’ai même de vieux amis, mais considéré globalement, il n’est qu’une queue de comète dérisoire de mouvements nés il y a quarante ans. Au reste, la plupart de ces gens, Cohn-Bendit en tête, sont des papys et des mamies. Ne rêvons pas : ils incarnent la critique modérée d’un monde extrémiste, qui menace tout, et finira par emporter ce qui tient encore debout. Non, je vous en prie, ne nous trompons pas. Les écologistes sont ceux qui entendent soumettre la politique d’aujourd’hui aux vastes impératifs de demain. Ils prétendent s’occuper du tout qu’est la vie, faite de toutes les vies de tous les êtres vivant sur terre, et la sauver. Ce projet délirant ne peut que s’opposer aux misérables combinazioni qui font le quotidien des réalistes.

S’il est à ce point délirant, c’est que les humains ne sont pas programmés pour cela. Quand j’écris programmé, je ne sais pas ce que je veux dire. S’agit-il de génétique, de culture, plus probablement d’un mélange aléatoire des deux ? Il est en tout cas manifeste que l’action humaine se porte sur l’immédiat. Sur le jour même, souvent, et l’on comprend cela sans peine chez eux qui ont « le pain quotidien relativement hebdomadaire ». Même chez ceux qui mangent, même chez ceux qui consomment comme et quand on leur dit de faire, l’horizon ne dépasse pas, dans le meilleur des cas, celui des enfants de la famille. Encore entend-on rituellement, chez la plupart, cette phrase sacramentelle : « Ils se démerderont, comme on a fait ». Où l’on voit bien que l’aveuglement ne saurait être plus total. Car ces excellentes personnes, que nous connaissons tous, ne voient pas que, précisément, on ne pourra pas se démerder. Pour la raison bien simple qu’un tsunami aura entre-temps emporté la plupart des esquifs disponibles.

Que se passe-t-il ? Exactement les mêmes phénomènes qu’à toutes les périodes de l’histoire connue des hommes. On s’intéresse à son sort, on joue des coudes pour obtenir un peu plus d’air, de bouffe et de confort, et l’on imagine ce que l’on est capable d’imaginer, c’est-à-dire la répétition du même. Or la crise écologique, par un extraordinaire coup du sort, n’est pas une répétition. C’est une radicale nouveauté. S’y adapter nécessiterait de rompre mentalement avec des millénaires de tradition humaine. Peut-être bien davantage. Au cours de ce si long passé, il s’agissait pour l’essentiel de s’emparer de ce qui pouvait se présenter. Comme nous n’étions jamais sûrs que la chance passerait une seconde fois, nous engloutissions au plus vite, en se cachant éventuellement, ce que nous trouvions sur le chemin. Toujours ça de pris !

Rien n’a changé, sauf que plus rien n’est pareil. Il faudrait apprendre en quelques années ce que des dizaines de siècles nous ont appris à dédaigner. Le temps long. La coopération définitive. La paix. Les liens cachés entre toutes les créatures et tous les êtres. La supériorité ontologique de la vie sur la mort. On n’y est pas. Je vois bien que mes contemporains n’entendent pas faire passer le sort des chauves-souris et des Mongols, des vautours et des Lapons, des ours bruns et des Bantous, des chimères et des Achuar, des licornes et des Penan, avant les élections de 2012.

J’en reviens au point de départ. Les écologistes sont une aberration culturelle et chromosomique. Ils ont donc tort, et on leur rira encore longtemps au nez. Mais l’évolution est d’un mystère insondable, et tire profit, parfois contre toute attente, d’une minuscule altération que personne n’avait jusque-là remarquée. Aussi bien, la distance entre une aberration et une altération n’est pas si grande que cela. Nous n’avons pas la moindre chance d’être entendus par ce monde imbécile et cruel. Mais il suffira d’une seconde, d’une fraction de seconde, d’un lumignon, d’un fenestron. Et tout le reste suivra. Voyez, je suis dans un jour de trêve, et de rêve.

28 réflexions sur « Les écologistes sont une aberration »

  1. Allez, c’est pas si grave … Dans l’univers, des milliards d’amas de galaxies, composés de milliards de galaxies, composées de milliards de systèmes planétaires. A chaque instant, ici ou là, probablement, de magnifiques planètes disparaissent, brûlées par l’explosion de leur soleil. Alors une de plus ou de moins …
    Ce qui serait dommage, c’est que toute cette misère et tout ce sadisme dure longtemps.

    1. L’incarnation de la connerie humaine porte un nom On nage dans la connerie la plus totale, tous ces pseudos écolos sont a minima aliénés ou schizophrènes, le réveil de mai 68 est difficile pour certains

  2. Encore une fois, tout est dit. C’est clair. Limpide. Et j’envie cette facilité d’expression.
    Certes, ça ne suffit malheureusement pas encore à convaincre tout de suite et maintenant. Et tout ceux qui ont essayé savent ce qu’est un « grand moment de solitude ».
    Le sujet, ce rapport au temps, le néanmoins essentiel « rôle » tenu par chaque être éphémère dans cette dimension systémique, et que les nombrils surdimensionnés refusent de d’entrevoir, est fondamental.
    Désolée, ça fait un peu « groupie », mais je pense ne pas être la seule à ressentir du soulagement, de la motivation, en lisant cet article. Et si j’exprime ici ce que je ressens – un peu de vin rouge à l’apéro aidant 🙂 -, c’est parce que je souhaite que Fabrice ne se décourage pas !

  3. Bravo et merci pour cet article, Fabrice.
    J’adhère complètement à ce que tu y écris.
    Oui nous sommes une aberration, car nous refusons d’oublier le tout qu’est la vie.
    Oui, la crise écologique est une radicale nouveauté, et opportunité aussi, puisqu’il s’agit de vivre la supériorité ontologique de la vie sur la mort – chemin ô combien nouveau-, alors même que tout s’effondre.
    Oui, l’évolution est un mystère insondable et il suffit, dès à présent, d’accueillir la lumière qui point, grâce à tous ceux qui éclairent le chemin, et dont tu fais partie, Fabrice.
    Sois-en remercié!

  4. Appelons les choses par leur nom: c’est d’une révolution spirituelle dont tu rêves… Nous ne sommes pas nombreux, c’est vrai, mais il suffit d’un petit peu de levain dans la pâte!

  5. Coucou,

    « Nous n’avons pas la moindre chance d’être entendus par ce monde imbécile et cruel. Mais il suffira d’une seconde, d’une fraction de seconde, d’un lumignon, d’un fenestron. Et tout le reste suivra. Voyez, je suis dans un jour de trêve, et de rêve. »

    Merci,c’est joliment dit.
    Fabrice,serait il possible que cela soit tous les jours ainsi?

    Soyons heureux avec peu,c’est une déja une belle révolution.Rien de mieux pour embêter pacifiquement les « hauts gradés » du système.

    Bien a vous tous,Léa.

  6. « Les écologistes sont une aberration « , pas pour moi, je ne me considère pas comme une aberration, même si je suis souvent ulcéré par la connerie ambiante.
    Quand à la majorité de la population, elle préfère persister dans l’aveuglement actuel, mais pourrait évoluer, même dans le cadre d’une contestation modérée(cf les ogm) ce qui est nécessaire pour lutter contre la crise actuelle.
    un désaccord sur les verts, s’il est vrai que bon nombre d’entre eux sont gangrénés par des querelles d’égo, par le libéralisme, le manque d’ouverture d’esprit, le sectarisme et l’écolotartufferie, ce n’est pas le cas de tous. Certains agissent notamment madame Eva Joly ou José Bové, qui sont des personalités qui me font voter pour un candidat et non contre un autre comme c’était le cas lors des 2 derniers seconds tours des présidentielles.

  7. J’aime l’histoire de la forêt de Tronçay .
    Il faut 150 ans pour qu’un chêne donne un arbre apte à la construction de navire. Un ministre de Louis XIV, qui avait le sens de la politique à long terme, décrète donc la plantation d’un grand nombre de chênes pour que les descendants de son roi puissent construire des navires de guerre .
    Or , 150 ans après, le régime politique a changé, les techniques de construction navale aussi et personne ne songe à tronconner Tronçay devenue un havre de paix, .
    Ce qui me plaît c’est l’idée qu’une planification guerrière jugée raisonnable à un temps T puisse devenir une « aberration » stratégique en un autre temps. Ce que je comprends d’aujourd’hui c’est un retournement : dans les prétendues « aberrations » actuelles résident les plantules pour demain.
    Le temps sera juge , ici on dit « il n’y a jamais de tant pis sans un tant mieux »

  8.  » …Or la crise écologique, par un extraordinaire coup du sort, n’est pas une répétition. C’est une radicale nouveauté. S’y adapter nécessiterait de rompre mentalement avec des millénaires de tradition humaine. »

    Superbe texte, M.Nicolino. Tout y est magnifiquement dit en quelques lignes…

    Le pb. c’est de faire comprendre à des humains que la planète ne leur appartient pas et que sans tout le reste, càd toute la diversité du vivant pour faire simple, l’homme n’existerait pas plus d’une seconde !

  9. ah, c’est tellement facile de critiquer les verts et tous ceux qui tentent quotidiennement d’infléchir les choses du mieux qu’ils peuvent. Bien entendu, seul l’auteur sait ce qu’est l’écologie, les verts sont tous idiots et arrivistes… Si cela soulage l’auteur face à un monde en perdition, c’est déjà cela mais ça reste bien court non ?
    Pour le reste, ET CONCRETEMENT, les volontaires pour faire mieux sont attendus, y compris chez les Verts !

  10. Si facile,

    Vous êtes d’une tristesse à pleurer. Je plaisante, car j’ai (hélas) vu pire. Le fait est que vous ne tentez pas même d’envisager qu’il y a peut-être derrière les mots une pensée, et un engagement différent du vôtre. Une pensée critiquable – ô combien – limitée pour sûr, mais une pensée néanmoins.

    Deux clics sur le Net, trois mots qu’on parcourt en courant, par ennui dominical, un pseudonyme ad hoc, et l’éternelle pleurnicherie, appuyée sur l’éternelle disqualification de celui qu’on vise. Avec de telles « armes », on ne peut manquer sa cible. Je préfère rire de vous, je le confesse. Et je le fais sans me faire prier.

    Fabrice Nicolino

  11. c’est un plaisir rare pour Bifurc, qui se sent tellement seul à penser différement du troupeau, de trouver les mêmes accents que les siens dans ton très prégnant et juste « les écologistes sont une aberration ». Merci à toi.

  12. Il y a sur notre Terre un homme irréprochable qui va réussir là où les autres ont échoué (Hulot, les Verts, Vincent Cheynet…). Alléluia !

  13. Fabrice,une baignade dans un lac Cevennol avec Joly,Rivasi et Dufflot,qui causent que marre de marre de ces jeux droitiers et pas ecolos de Dany et sa clique:les copai,s de Hulot =UMP,les copains de Dany:Lepage and co droitiére et croissante,un un monde fini,,alors les femmes sont solidaires elles,c’est la difference avec les hommes,et elles vont faire equipe,tu verras,tu verras,la sociéte civile feminine et ecolo s’organise,alors le reste on s’en fout!

  14. l’abberation entendu laisse entendre que tous les etres vivants ,etres humains compris,pense a vivre ou survivre et dans un present égoiste,et un avenir flou,ou se lit seulement l’idée de l’autre « moi »,plus fort ,plus réussis que maintenant?et c’est tout.je ne croit pas que tout soit génétique donc programmé avec » des changement du génome aléatoire »,et culturel,il y a aussi une troisieme facteur .la conscience qui est peut etre plus libre?que sait je?
    nous sommes conditionnables,mais pas que!!!!

  15. Salut,

    Avant d’aborder la rentrée de pied ferme, et pour ajouter un peu de poésie philosophique au billet de Fabrice, je vous propose ces quelques lignes d’un authentique représentant de l’écologie. La vraie.

    (…) L’été est pour moi un moment de plénitude. Je cesse de voyager pour être avec les miens, dans notre ferme ardéchoise. Je suis alors dans le rapport à la terre le plus intense. J’entretiens mon jardin, je l’arrose, je m’occupe de mes arbres. Je reprends ma vie de paysan et m’y consacre presque entièrement. Au printemps, la pluie est revenue. J’ai fait mes petits plants sous une serre et ai repris ainsi, doucement, mon idylle. Quand je suis absorbé dans mes tâches, j’ai l’impression d’être né pour cela.

    Mes engagements actuels me détournent un peu de mon aspiration première. Je m’étais fait, il y a longtemps déjà, une feuille de route très simple : mener une vie de paysan, de la terre et pour la terre, dans la beauté de la nature. Le fait d’intervenir ailleurs dans des projets de développement m’a transformé en petit thérapeute et en avocat de la terre qui essaie de convaincre d’autres de la défendre, d’en prendre soin. Mais je n’aime rien tant que d’être avec elle dans un rapport direct, tactile, charnel. Je suis, avec mon jardin, dans un rapport amoureux qui mêle tout ce que l’on connaît de l’amour : l’envie de donner et de recevoir dans une mutuelle « énergisation », l’attrait pour le mystère insondable de ce qui l’anime.

    Plus je travaille la terre et plus je me rends compte qu’il existe un seuil indépassable dans la compréhension de ce qui s’y accomplit. On peut décrire des phénomènes, développer des savoir-faire, mais ce qu’il y a derrière tout cela, ce qui fait qu’une graine germe ou qu’un arbre pousse, que les fleurs arrivent au moment où elles doivent arriver…, cette intelligence fascinante nous est à jamais inaccessible. C’est ce qui nourrit notre esprit. L’incompréhensible devient langage, nous fait entrer dans un songe. S’il ne s’agissait que de produire des denrées alimentaires pour les mettre sur la table, tout cela n’aurait aucun intérêt pour moi. La vie de paysan est ma voie initiatique.

    De même que nous nous éloignons, en grandissant, de la fusion avec la terre, nous nous éloignons de la fusion avec nous-même, avec notre propre corps. Si nous étions attentifs à lui, nous nous émerveillerions de la même manière devant le miracle qui s’y déroule. Nous sommes nous-même nature. J’en fais l’expérience puissante lorsque je suis dans mon jardin, galvanisé par les éléments. Je sens alors que j’habite un espace très large, plus vaste que ma maison et que les limites de mes plantations. Je sens l’énergie de la terre en attente d’être fécondée, l’énergie des graines qui germent en son sein, appelant les énergies célestes, soleil, lune, étoiles…

    Tout est en tout. Et, du contact le plus tangible, le plus concret avec le sol, j’accède à l’universel. Je me sens dans une vastitude immense, conscient à la fois de l’insignifiance de mon petit corps perdu dans le cosmos, mais capable, par mon esprit, d’appréhender l’univers.

    Pierre Rabhi (juillet 2010) extrait d’un article paru dans le magazine Psychologies.

  16. « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil à toi ! Ou comment peux-tu dire à ton frère : Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille qui est dans l’œil de ton frère. »

    changer de regard sur l’autre, ne pas l’enfermer dans ses actes mauvais, regarder en face mes propres limites : c’est « l’altération » que je m’efforce de mettre en pratique dans mon quotidien

  17. On peut être un « papy » et être crédible (Pierre Rabhi).

    Ce n’est pas l’âge de ses leaders, ni le politique, qui discrédite l’écologie. C’est le manque de cohérence entre les paroles et les actes. Ainsi, certains écologistes purs et durs ne se gênent pas pour dénoncer les excès de la société de consommation, la logique de la croissance, le « tout-jetable »… tout en collectionnant les conquêtes féminines !

    Rien de cela chez Pierre Rabhi : c’est quelqu’un d’intègre dans tous les aspects de sa vie. Et l’humilité même. Méfiez-vous des imitations !

  18. @ Celine, à peine le temps de reposer le pied que l’on tombe sur des commentaires, comment dire tellement lassant .

    En voilà donc un argument de réflexion : la vie sexuelle des critiques . J’attends la suite avec impatience !!Que nous avez vous concocté pour la suite ? Monika Levinsky ? les pierres de la lapidation ?

    Ca n’a l’air de rien, mais c’est à cause de réactions comme la votre que j’ai quitter « des grands mouvements de réflexion écolo » .

    car voyez vous , je me fous de savoir qui est un éco-tartuffe, qui pédale en hélico et qui couche avec qui, qui est de gauche ou de droite .

    de tels « débats  » (qui s’éternisent en plus ! )à l’heure des cataclysmes me laissent sans envie de combattre , quelle perte d’énergie !

    Comment voulez vous motiver les foules si vous leur rappeler en permanence combien l’homme est un animal stupide ?

  19. @ Céline, et pour une femme, induire l’idée qu’elle est un produit de consommation jetable!!!un sans faute .

  20. toujours de l’excès en copiant ou en s’opposant,ce n’est pas comme cela,que l’on évolue .céline a raison de souligner l’hypocrisie qui regne ,et ce dans tout les milieux.mais les conquètes sexuels n’ont rien a voir avec l’engagement et la conscience écologique

  21. @ Slider, permets moi de ne pas être d’accord avec tes propos . Fabrice reproche trop de compromis avec le pouvoir en place de la part des écologistes . Céline lui rétorque qu’il n’est pas un saint car il a une vie privée manifestement riche .

    1- chacun est libre , dans notre démocratie, de mener la vie privée qui lui semble tant qu’il ne porte pas atteinte à la liberté d’autrui .

    2- et surtout !!!le rapport avec le débat en cours ? L’enrichissement , l’avancée de la discussion ?

    Sérieusement, j’en ai marre des débats qui tournent si souvent aux commérages . et pour reprendre La fontaine dans sa fable sur les rats , beaucoup délibèrent, peu excécutent .
    Alors si en plus, il faut délibérer perpétuellement sur des bêtises …voilà, moi aussi je ne suis pas parfaite, comme toi, et les autres, mais cambrone quoi !

  22. Bénédicte,

    Hé ! Je n’ai pas bien regardé les commentaires précédents, et je le regrette bien, car il y a du grand n’importe quoi là-dedans. Je ne sais pas DU TOUT ce que veut dire Céline, mais je sais qu’elle ne connaît strictement RIEN de ma vie personnelle, pour la raison qu’elle ne me connaît pas le moins du monde. Peut-être vise-t-elle quelqu’un d’autre, je ne sais, et je m’en moque. Je crie en attendant : halte aux fantasmes ! Et je tenterai de me montrer plus vigilant à l’avenir.

    Fabrice Nicolino

  23. @ Fabrice, nous sommes d’accord .En effet rien ne précise de qui parle Céline . mais mon propos est simplement de dire : halte aux débats sur tout et n’importe quoi . L’écologie, ce n’est pas la vie privée des gens .
    Et je suis vraiment lasse de voir d’un coté une écologie du greenwashing, et de l’autre celle qui épingle les éco-tartuffes ou autre sans arguments construits ou valables et sans que cela apporte quoi que ce soit à l’avenir .

  24. « Nous n’avons pas la moindre chance d’être entendus par ce monde imbécile et cruel. Mais il suffira d’une seconde, d’une fraction de seconde, d’un lumignon, d’un fenestron. Et tout le reste suivra. Voyez, je suis dans un jour de trêve, et de rêve. »

    MAGNIFIQUES,CES MOTS… VRAIMENT.

    Pour ma part je suis une véritable erreur de toutes parts… 30 ans, pas mariée, pas d’enfants (et tout ceci est bel et bien volontaire),
    écologiste du quotidien, animale jusqu’au bout des doigts, du coeur, des ongles, folle de rage de voir ce qui se déroule dans ce monde… mais je ne peux vivre qu’ainsi…. je crois que je suis aussi une aberration, et j’espère le rester.

    merci pour ces articles, celui là bien entendu, et les autres.

  25. « L’écologie, ce n’est pas la vie privée des gens »

    un peu quand meme, car posséder 3 voitures sans néccessité, manger du jambon Herta sous sachet et des légumes non bio, et ne pas être du tout sensible à la cause des papillons..laisse rêveur sur l’interface d’un personne qui serait, « socialement » tenté de se définir « écolo, ou vert ».
    ceci n’est pas théorique. un peu à l’image de ces communistes, qui n’ont pensé qu’à eux, ou des pharisiens qui ne célèbrent dieu que du bout de leur langue, mais avec le coeur sec.
    ou tout précisèment de monsieur Borloo, qui se fiche pas mal de l’écologie, lorsqu’il dine avec je ne sais quel ami,bien placé de ce monde.
    Hors de l’aspect  » (love) affairs » , il me semble que la vie privée, est un révélateur.

Répondre à Blanc M-r Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *