Archives mensuelles : août 2007

La croissance, dit-il

Sarkozy. Je sais que je ne devrais pas, mais je ris déjà. Voilà un homme qui ne sait rien de ce qui se passe sur terre, et qui s’en fout royalement, sans jeu de mots. Il ne lit, pour l’essentiel, que les notes de synthèse écrites par ses employés. Surtout pas de littérature ! Pas le temps, TF1 attend. Il préfère Didier Barbelivien et Johnny. Il bredouille trois mots d’anglais lorsque c’est absolument nécessaire. Mais cela ne l’empêche pas de se voir en géostratège. Il faut dire que son point de comparaison, c’est W.Bush. Et à cette aune-là, bien entendu, il est l’aigle des cimes et nous tous des géants de l’Histoire en marche.

Hier, il a produit, comme disent les gazettes, une forte impression sur les patrons du Medef réunis à Jouy-en-Josas. Que pense Sarkozy ? Ceci : « Il nous manque un point de croissance pour résoudre nos problèmes (…) et il ne viendra pas tout seul. » Il n’y a, il n’y aurait idéalement rien à ajouter. Mais l’idéologie de la croissance est à ce point partagée, d’un bout à l’autre de la société, qu’il faut tout de même commenter.

Donc, la croissance actuelle ne suffit pas. 2 %, 2,5 % en rythme annuel, cela ne suffit pas. Il faut au moins 3 %. À ce taux-là, les entreprises embaucheront, le chômage baissera, le pouvoir d’achat tirera davantage la machine, qui tournera mieux, etc. Je ne vous ferai pas le déshonneur de croire que vous ne voyez pas les conséquences. La croissance économique, dans une société devenue folle, sans autre but que de consommer et jeter aussi vite qu’il est possible, n’est rien d’autre que destruction.

Si Sarkozy et ses amis patrons atteignent leur but, nous jetterons davantage de téléphones portables, de DVD, de bagnoles, de machines à laver à la poubelle que nous ne le faisons. Et nous vendrons davantage de turbines, de trains, de centrales nucléaires à qui les voudra au Sud, de manière à pouvoir jeter plus vite encore, etc.

Autrement exprimé, bien trop vite, Sarkozy et ses nombreux amis souhaitent accélérer la marche à l’abîme. En avant ! En avant comme avant ! Et plus vite, s’il vous plaît. Dans deux mois, si je ne m’abuse, Madame Kosciuko-Morizet et M.Borloo organisent ce qu’on appelle désormais le Grenelle de l’environnement. Je garde pour un peu plus tard ce que j’en pense vraiment, mais convenez que tout cela fait réfléchir.

Une autre fois, de même, je vous parlerai de Claude Allègre, qui le vaut bien. Non pour lui-même, car c’est un personnage insignifiant. Mais pour le rôle qu’il joue et qu’on lui fait jouer. Celui d’adversaire de la nature et d’ennemi mortel de la critique écologiste. Je ne résiste pas, dès aujourd’hui, à l’envie de saluer Jacques Attali, qui sur l’injonction de son bon ami Sarkozy, préside une commission destinée à libérer la croissance. Quel excellent homme nous avons là ! Je vous dirai, promis, comment, voici 18 ans, il tenta de « vendre » au monde un projet démentiel d’endiguement des trois grands fleuves du Bangladesh, au mépris des peuples, de l’hydrologie, de l’écologie et de la morale réunis. Promis, je le ferai bientôt. À cette époque, Attali avait un autre maître nommé François Mitterrand. Ne cherchez pas l’erreur, car il n’y en a pas. Belle journée !

Un loup vraiment anthropophage

Je ne suis pas très fier de moi, et voici pourquoi. Je lis en ce moment un livre remarquable, que je ne peux que recommander : Histoire du méchant loup, par Jean-Marc Moriceau (Fayard). Attention, morsure garantie. L’homme est historien, et détaille environ 3 000 attaques du loup sur l’homme, entre le XVème et le XXème siècle. En France seulement, je le précise.

Moriceau distingue deux catégories d’agresseurs. Les loups enragés, devenus à peu près cinglés. Et les loups proprement anthropophages qui, après avoir dégusté dans diverses occasions un peu de chair humaine, y ont pris goût. Disons-le tout de suite : la diversité des sources, leur cohérence, leur crédibilité souvent indiscutable règlent une question que je pensais naïvement ouverte. Oui, le loup a souventes fois boulotté certains de nos ancêtres. D’innombrables registres, témoignages, descriptions l’attestent.

Mes aïeux, quel massacre ! À Rosporden, en Bretagne, en 1773, une gosse de 8 ans, puis une de 10, sont emportées par une louve. Et le 23 septembre, « on a découvert la retraite de cet animal dans les bois. On y a trouvé cinq petits louveteaux et des ossements d’enfants avec le crâne d’une personne qui paraissait être plus âgée ». Idem à Berd’huis (Orne), où l’on enterre en 1739 un  » enfant de dix ans, noyé dans la rivière, lequel avait été tiré hors de l’eau par un loup qui lui a mangé mains et bras, jambes, cuisses et reins ». Pareil au Mesnil (Meuse), en 1690, où « Jean Bigot, âgé de huit ans, a esté dévoré du loup et l’on n’a retrouvé qu’une de ses mains et ses entrailles qui ont été inhumés sous un carreau de l’autel, le reste du corps ayant été emporté et mangé dans le bois ». Etc, etc.

Le livre fourmille donc de faits, de dates, d’événements. Le plus souvent, les victimes sont comme on peut l’imaginer des adultes affaiblis, d’une façon ou d’une autre. Ou des enfants. Au cours de ces siècles, la campagne était beaucoup plus habitée et parcourue qu’elle ne l’est aujourd’hui. Et les risques de croiser un loup on ne peut plus quotidiens.

Reste que 3 000 attaques répertoriées en cinq siècles, même si, d’évidence, il y en eut bien davantage, cela semble peu. Et le nombre de tués, comparé aux guerres, pestes et famines, omniprésentes, est dérisoire. Il n’empêche, et je me permets de revenir à moi : c’est la première fois, à l’âge canonique qui est le mien, que je lis un texte documenté sur ce sujet polémique.

Et je ne suis pas fier. Car j’ai collaboré bénévolement, il y a quelques années, à une revue très favorable au retour du loup en France, La Voie du loup. Et j’ai répété pendant tout ce temps ce que j’entendais perpétuellement. Qu’aucune preuve ne permettait de penser que le loup s’en prenait aux humains, en dehors de terribles périodes de guerre. Ou en cas de rage. Que ceux qui parlaient de loups anthropophages propageaient rumeurs et balivernes. Eh bien, j’avais tort.

Et je suis un peu triste de constater le grand silence fait autour du livre de Moriceau dans les milieux naturalistes. En effet, à ma connaissance, nulle recension, et du même coup, aucune critique. Les défenseurs du loup, après avoir juré que l’animal ne pouvait, ne pourrait jamais s’en prendre à l’homme, préfèrent visiblement se taire, espérant peut-être que le livre sera oublié. Quelle courte vue !

Pour ce qui me concerne, j’ai donc radicalement changé mon point de vue, et j’en remercie sans détour Jean-Marc Moriceau. Mais je demeure un défenseur convaincu du loup, heureux qu’il soit revenu d’Italie en 1992, après avoir franchi les Alpes. Je crois que le mouvement de protection de la nature – et du loup, en l’occurrence – ferait bien de s’interroger sur lui-même. Car défendre le loup, ce n’est pas défendre un personnage de dessin animé. Ce n’est pas nier cette évidence qu’un animal sauvage, doté de grandes dents et d’un bel appétit, ne fait pas de différence majeure entre un cuissot de chevreuil et un mollet de bambin. Eh non ! Défendre le loup, c’est défendre la vie. Et la nécessité absolue, pour une humanité malade, ivre de sa toute-puissance, de reconnaître ses limites. Et d’accepter de partager l’espace avec d’autres qu’elle-même. Or donc, vive le loup ! Or donc, évitons d’envoyer le Petit chaperon rouge chez sa mère grand. Car on ne sait jamais.

Coïncidence ou signal ?

Connaissez-vous James Hansen ? C’est un éminent scientifique américain, directeur de l’Institut Goddard pour les études spatiales. Considéré comme l’un des meilleurs spécialistes mondiaux du climat, il a eu maille à partir, à la fin de 2006, avec la Nasa, son principal client.

La Nasa, selon Hansen du moins, voulait alors l’empêcher de s’exprimer publiquement sur la crise climatique en cours. Il est vrai que la question, sous le règne misérable de W. Bush, est devenu un enjeu politique décisif. Bref, Hansen était menacé du baîllon, sous la forme d’une sanction financière pénible à ce niveau de recherches.

On comprend mieux pourquoi aujourd’hui. Cet été, Hansen a signé avec cinq co-auteurs une retentissante étude appelée Climate change and trace gases (1). Je me vois contraint de la résumer, à mes risques et périls. Hansen met en cause le consensus officiel, péniblement obtenu par les scientifiques du Groupe Intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), qui fait autorité en la matière.

Selon Hansen et ses co-auteurs, la situation réelle est bien plus grave. Notamment à cause des risques d’inversion de l’albedo. Pour simplifier, disons qu’aux pôles, une grande partie des rayons du soleil sont renvoyés dans l’atmosphère par la masse blanche des glaces gelées. Or le réchauffement fait disparaître de plus en plus vite la banquise de l’Arctique et commence à disloquer des morceaux de calottes au Groënland et en Antarctique. Ce qui est redoutable, car l’eau libre absorbe, elle, la chaleur solaire, ce qui accroît le réchauffement global, lequel augmente la fonte des glaces, etc. Ce qu’on appelle une boucle de rétroaction positive. Positive, façon de parler.

L’étude de Hansen rapporte bien d’autres faits angoissants. Le GIEC aurait tort, et le niveau des mers pourrait monter, d’ici 2100, de cinq mètres au moins, et peut-être bien plus. Or le GIEC, empêtré dans de multiples considérations étatiques, diplomatiques, tenu par l’application d’un consensus mondial de ses chercheurs pour chacun de ses rapports publics, en reste pour l’heure à une estimation de 59 centimètres d’élévation à la fin de ce siècle.

Si Hansen a raison, et je n’en sais rien, la situation est en train d’échapper à tout contrôle humain, et nous connaîtrons de tels désastres que je préfère me boucher les oreilles, et les yeux. Il n’est en tout cas pas seul à évoquer le pire. Le grand journaliste anglais Fred Pearce publie ces jours-ci à Londres un nouveau livre, With Speed and Violence. Coïncidence ou vrai signal ? Il y émet l’hypothèse, hélas sérieuse, que le GIEC sous-estime quantité de phénomènes qui ne peuvent qu’aggraver le dérèglement climatique. Et parmi eux, cette fonte incroyable des sols gelés du nord du Canada et de la Sibérie, qui libèrent un gaz à effet de serre bien plus puissant que le CO2 : le méthane. Il constate en outre que le niveau des mers, il y a 14500 ans seulement, est soudainement monté à une folle allure, ne laissant pas le temps de s’adapter aux nouvelles conditions. Faut-il rappeler qu’à cette époque, la planète était à peu près vide d’humains ?

La question que je me pose ce matin, alors que brille le soleil derrière ma fenêtre, est un brin obsédante. Comment convaincre nos peuples, qui ne pensent qu’à consommer davantage, qu’il faut briser là ? Trouver d’autres voies. Imaginer à bride abattue une autre manière de conduire nos vies ? Ne parlons pas de nos (ir)responsables politiques, car à quoi bon ? Tous se battent pour que nous vendions davantage de bagnoles aux Chinois. Après Sarkozy et tous autres, le Déluge ! Remarquez que le Grenelle de l’environnement commence dans deux mois environ. Sûr qu’une solution va en surgir. Sûr, sûr, sûr. Rions, en attendant mieux.

(1) www.planetwork.net/climate/Hansen2007.pdf

Ceux qui croient au Père Noël

Je ne sais si vous faites partie de la catégorie. Peut-être. D’un côté, croire au Père Noël est une bien belle aventure individuelle. Mais lorsqu’elle touche un peuple entier, cela devient plus embêtant.

Depuis qu’existe la blogosphère, il n’a pas manqué de commentateurs pour écrire à propos du Net toutes les sottises du monde. Parmi elles, cette idée qu’en « dématérialisant » de nombreux échanges, en limitant certains déplacements, en se contentant d’échanger des baisers par le réseau, on contribuerait fatalement à soulager la planète.

Hum. Une quarantaine de poids lourds de l’industrie informatique mondiale, dont Dell, Google, Intel, Hewlett-Packard, IBM, ont créé un machin appelé Climate Savers Computing Initiative (CSCI), censé lutter contre le gaspillage d’énergie des ordinateurs. Le WWF, ou Fonds mondial pour la nature, les conseille.

L’initiative paraît excellente, mais elle est en réalité consternante. Car ce qui se cache derrière elle n’est autre qu’un immense gaspillage de plus. L’auriez-vous imaginé ? 50 % de l’énergie des PC du monde entier disparaît purement et simplement sous la forme de chaleur. Elle se dissipe dans l’éther. Et faut-il parler des systèmes de veille, de ces centaines de millions d’ordinateurs qui ne s’éteignent jamais ?

Autre chiffre proprement hallucinant : selon un rapport du cabinet Gardner Group, le Net et les nouvelles technologies de l’information émettent 2 % de la totalité des gaz à effet de serre de la planète. Autant que la totalité des transports aériens !

Comme ces excellents industriels de l’informatique sont aussi de bons citoyens, ils ont accepté un plan qui prévoit d’améilorer l’efficacité de leur matériel. À les coire, mais nul n’est obligé, 54 millions de tonnes de gaz carbonique pourraient ainsi ne pas rejoindre l’atmopshère d’ici à 2010. À les croire. Mais je ne les crois pas. D’ici là, j’en fais le pari, quelqu’un aura trouvé un nouveau truc sensationnel qui aura le léger inconvénient de gravement nuire au climat. Vous vous souvenez des délirantes campagnes, chez nous, en faveur de la climatisation dans les automobiles ? En quelques années, alors que nous vivons dans un pays tempéré, la pub est parvenue à nous faire croire que c’était in-dis-pen-sable. Or la clim’ augmente la consommation d’essence d’environ 15 % en moyenne.

Amis du Père Noël, bonne journée derrière l’écran. Et surtout, n’oubliez pas la veille !

Une déclaration d’intention

Il n’y a plus d’ailleurs. Et voilà pourquoi ce site s’appelle « Planète sans visa ». Cette expression n’est pas de moi : je l’ai découverte chez Victor Serge, mais elle est antérieure à lui. À ma connaissance, elle a été utilisée dès 1929 dans un tract surréaliste, probablement écrit par André Breton, ainsi que dans un livre de Léon Trotsky. N’importe. Révolutionnaire, antistalinien, foncièrement démocrate, Serge était aussi un notable écrivain. Et j’ai retenu cette phrase, sous sa plume : « Planète sans visa, sans argent, sans boussole, grand ciel nu sans comètes, le Fils de l’homme n’a plus où reposer sa tête…».

C’est un fait : la planète est devenue une banlieue où s’entassent les peuples. Jadis, c’est-à-dire hier, franchir une frontière vous mettait à l’abri d’une guerre. En 1917, après avoir passé cinq années dans les prisons de France, Serge prend un train pour Barcelone et découvre un pays épargné par la boucherie. Oui, à cette époque si proche que certains parmi nous l’ont connue, la condition humaine pouvait être refusée, dans une certaine mesure. D’autres que Serge, convoqués en 1914 pour le grand massacre européen, refusèrent les tranchées, préférant l’exil. Comme ils avaient raison ! Et comme avaient tort ces soldats partant la fleur au fusil !

Tout a changé. La planète est une, les prouesses technologiques nous ont définitivement cloués sur place. L’homme, devenu un agent géologique de première puissance, a inventé l’ère anthropocène. Ce site parlera donc de la crise écologique, à ma manière. Sans concessions, sans inutiles précautions, sans vain respect pour les hommes et les institutions qui ne le méritent pas.

S’il doit avoir un sens, ce sera celui d’écrire librement. De décrire et de dénoncer ce qui se passe. Car il se passe un événement si considérable, tellement inédit, à ce point stupéfiant que la pensée refuse de l’admettre. Ce qui nous arrive peut se résumer, même si aucun esprit n’est capable de le concevoir pleinement : nous sommes les contemporains de l’anéantissement de la vie. De la destruction des conditions de vie de l’humanité. De l’asservissement des autres êtres vivants à notre bon plaisir imbécile. D’une crise d’extinction des espèces comme la planète n’en a pas connu depuis la fin des dinosaures, voici 65 millions d’années.

Je n’ai pas l’illusion, ni l’outrecuidance, de savoir quoi faire. Je ne sais pas. Mais je pense, mais je suis convaincu qu’il faut marquer au plus vite une rupture complète avec notre manière de penser la société. Et cela implique de se détacher au plus vite des formes politiques anciennes. Je vise la droite comme la gauche. Et les Verts aussi, évidemment.

Ce n’est pas un programme, c’est un drapeau. Il nous reste peu de temps, je le crains, pour imaginer un avenir qui ne soit pas de guerre et d’affrontements majeurs. Comme j’aime la liberté, et parce que je défends l’égalité, et même la fraternité, je souhaite que ces valeurs soient conservées. Il faut donc défendre les droits de l’homme, assurément, mais on ne peut plus en rester là. Le rêve né en France autour de 1789 atteint sous nos yeux ses limites. L’individu est une limite, une triste et terrible limite qu’il nous faut dépasser. L’individu n’a pas, ne peut plus, ne doit en aucune manière avoir tous les droits que lui reconnaissent, pour le plus grand profit des marchands, la publicité et la propagande. Lesquelles ne sont en réalité – qui peut encore l’ignorer ? – qu’un seul et même mot.

Nous devons, dès qu’il sera possible, travailler ensemble à une Déclaration universelle des devoirs de l’homme. Car l’homme a désormais la responsabilité de protéger et de sauver ce qui peut l’être encore. Les plantes et les arbres. Les singes et les colibris. Les fleuves et les pierres. Le vent et les abysses. Les étoiles et les saisons. Sans oublier lui-même. Sans nous oublier nous-mêmes.

C’est peut-être difficile. C’est sûrement moins prometteur, pour les divas de la télé et les margoulins de la presse officielle, que de clamer combien le monde est beau et comme il continue d’aller de l’avant. Mais je n’imagine pas d’autre chemin. Or donc, suivez-moi dans le dédale, et nous tenterons ensemble de ne pas perdre notre fil d’Ariane. Je vous promets de vraies informations. De la dérision et du rire. De la polémique. Et peut-être un peu d’espoir.

FABRICE NICOLINO, le 27 août 2007

  1. Calissia le 29 juin 2013 Editer

    Bonsoir Fabrice, un tout petit amendement à cette déclaration – un bémol qui pèse bien peu en regard du drapeau hissé et de la parole promise… Le tract surréaliste qui donne son nom au blog n’est pas de 29 (date de l’expulsion de Trotski d’URSS) mais de 34 (date de son expulsion de France, avant le refuge mexicain), voir le facsimilé : http://www.andrebreton.fr/fr/item/?GCOI=56600100381330