Foutre la paix aux iguanes (et aux autres)

Je n’ai guère de temps, car je lis en ce moment un livre inouï et la biographie – inouïe – de l’auteur du livre. Je ne vous en dis pas plus, c’est tout simplement fabuleux. J’y reviendrai, comptez sur moi. N’ayant pas de temps, je vous renvoie à une étude à la fois sérieuse et loufoque, remarquable sans doute, mais effrayante pourtant,  qui porte sur les iguanes des Galápagos (lire ici). Elle vient de paraître dans une revue sérieuse, Proceedings of the Royal Society B.

Les auteurs, L. Michael Romero et Martin Wikelski, ont soumis 98 iguanes adultes capturés à une série de mesures. Il s’agissait de tester leur «gestion » de glucocorticoïdes naturels, des hormones qu’on appelle chez les hommes cortisol. Les glucocorticoïdes sont de petites merveilles qui permettent de lutter contre la fièvre, la douleur, les inflammations, le stress. Entre autres. C’est cette dernière fonction qui était visée par les chercheurs. Qui ont soumis les animaux à divers stimuli destinés à voir comment ils réagissaient face à des situations de grand stress – capture et manipulation -, jusqu’à quel point ils pouvaient secréter des hormones antistress, et la vitesse à laquelle ils étaient capables de les éliminer.

Le tout était examiné en relation avec les effets du courant océanique El Niño. Au bout de quelques mois,  23 iguanes étaient morts, apparemment et selon l’étude, ceux qui n’avaient su expulser assez vite cette hormone pourtant très protectrice dans un premier temps. Bon, assez joué comme cela. La vérité franche, c’est que je m’en fous, de cette étude. Plutôt, elle aurait tendance à m’angoisser sur les bords. Car des petits malins, qui sont de braves « communicants », vendent de par le monde ces résultats en les extrapolant, de manière sauvage, à ce qui se passe dans le golfe du Mexique, en Louisiane et en Floride.

Formidable, disent-ils. Cette étude est formidable, car elle permet d’imaginer, d’anticiper peut-être comment les animaux vont faire face – ou non – à la terrifiante marée noire en cours. Et telle me paraît bien devoir être l’attitude des humains au temps du choléra planétaire. Puisqu’on ne peut éviter, puisqu’il est d’évidence impossible d’empêcher, du moins étudions. Au moins regardons mourir les bêtes, et applaudissons les quelques-unes qui s’en sortent, qui nous permettront de publier, de briller une seconde ou deux avant de laisser la place au suivant, et de la sorte jusqu’à extinction finale de tous les feux de la vie brûlant encore à la surface de la terre.

Je vous choque ? J’abhorre cette science pervertie qui ramène toutes choses au scalpel, à l’examen, à l’objectivité supposée du microscope électronique. Moi, je m’en fiche bien, que les iguanes se débarrassent ou non de leurs glucocorticoïdes. Il sera toujours temps de le savoir demain, s’il est un demain. Ou dans 10 000 ans pourquoi pas, quand nous aurons tout, ainsi que le chante ce vieux frappadingue de Léo. Je rêve de scientifiques nouveaux, qui ne feraient plus semblant. Semblant qu’il est encore temps de passer sa vie à des examens qui ne serviront jamais à personne s’ils ne prennent pas, dés aujourd’hui, le chemin du maquis. Le chemin du maquis de l’esprit. Je n’en vois pas d’autre. Je n’en connais plus aucun autre.

31 réflexions sur « Foutre la paix aux iguanes (et aux autres) »

  1. Et donner la paix aux autres animaux.
    Oui, de quelle science s’enorgueillit-on ? de quelles découvertes et à quel prix ? le mé-prix de la vie. A quel stade d’évolution avons-nous chus pour tester , manipuler, extraire de leur milieu naturel, inoculer, massacrer, expérimenter et tuer les animaux ? à quelle fin ? pour quelle petite éphémère gloriole ?
    La science faite ainsi , est une science barbare.La recherche médicale s’appuie sur le m^me type de fonctionnement. Autrement dit la négation et l’ignorance quasi totale de ce qu’est la vie.
    Encore une fois , et je suis pleinement en accord avec toi Fabrice, nous sommes responsables de ces actes.Chacun d’entre nous. Nous les cautionnons en faisant confiance en cette science et en cette médecine.
    Est-il possible de leur donner le moindre crédit ? Non. Pas de la manière dont la « recherche scientifique » pense , fonctionne , s’organise, et agit. La tuerie et la torture comme principe scientifique, rejoint la logique mortifère de l’industrie agro-alimentaire et des élevages industriels.
    Ou nous agissons à la marge, en dehors de ce circuit morbide, ou nous sommes complices. Nous sommes bien trop informés aujourd’hui pour regarder ailleurs et ne rien faire. Nos sensibilités sont touchées , aussi. Cela fait mal à l’humanité de connaître cela, de se confronter à cette réalité.
    Oui pour une lutte. Pas contre. Pour. Seulement pour. Pour le vivant, pour tous les êtres qui partagent avec nous cette vie sur cette Terre. Pour cette Terre qui est notre maison à tous.
    Agir. Maintenant. Demain. Après-demain. et les jours suivants , les semaines suivantes, les mois , les années. La « Journée de l’Environnement » n’existe pas, c’est seulement une idée, certes portée par une noble intention, qui , hélas, nourrit de manière éphèmère une bonne conscience dont la Terre n’a que faire.
    Chaque jour doit être dédié à ces intentions. A retrouver cette conscience que nous avons perdu, collectivement. Nous nous sommes égarés, mais nous pouvons reprendre le chemin le plus juste;contre personne, j’insiste , mais pour ce qui nous porte de l’intérieur. Pour ce qui nous fait vibrer.
    Sin desistir jamas.

  2. Bonsoir,

    Léo Ferré

    IL N’Y A PLUS RIEN

    Écoute, écoute… Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l’heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur peau, qui tirent la couverture.

    Immobile… L’immobilité, ça dérange le siècle.
    C’est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.
    Les amants de la mer s’en vont en Bretagne ou à Tahiti…
    C’est vraiment con, les amants.

    IL n’y a plus rien

    Camarade maudit, camarade misère…
    Misère, c’était le nom de ma chienne qui n’avait que trois pattes.
    L’autre, le destin la lui avait mise de côté pour les olympiades de la bouffe et des culs semestriels qu’elle accrochait dans les buissons pour y aller de sa progéniture.
    Elle est partie, Misère, dans des cahots, quelque part dans la nuit des chiens.
    Camarade tranquille, camarade prospère,
    Quand tu rentreras chez toi
    Pourquoi chez toi?
    Quand tu rentreras dans ta boîte, rue d’Alésia ou du Faubourg
    Si tu trouves quelqu’un qui dort dans ton lit,
    Si tu y trouves quelqu’un qui dort
    Alors va-t-en, dans le matin clairet
    Seul
    Te marie pas
    Si c’est ta femme qui est là, réveille-la de sa mort imagée

    Fous-lui une baffe, comme à une qui aurait une syncope ou une crise de nerfs…
    Tu pourras lui dire: « T’as pas honte de t’assumer comme ça dans ta liquide sénescence.
    Dis, t’as pas honte? Alors qu’il y a quatre-vingt-dix mille espèces de fleurs?
    Espèce de conne!
    Et barre-toi!
    Divorce-la
    Te marie pas!
    Tu peux tout faire:
    T’empaqueter dans le désordre, pour l’honneur, pour la conservation du titre…

    Le désordre, c’est l’ordre moins le pouvoir!

    Il n’y a plus rien

    Je suis un nègre blanc qui mange du cirage
    Parce qu’il se fait chier à être blanc, ce nègre,
    Il en a marre qu’on lui dise:  » Sale blanc! »

    A Marseille, la sardine qui bouche le Port
    Était bourrée d’héroïne
    Et les hommes-grenouilles n’en sont pas revenus…
    Libérez les sardines
    Et y’aura plus de mareyeurs!

    Si tu savais ce que je sais
    On te montrerait du doigt dans la rue
    Alors il vaut mieux que tu ne saches rien
    Comme ça, au moins, tu es peinard, anonyme, Citoyen!

    Tu as droit, Citoyen, au minimum décent
    A la publicité des enzymes et du charme
    Au trafic des dollars et aux traficants d’armes
    Qui traînent les journaux dans la boue et le sang
    Tu as droit à ce bruit de la mer qui descend
    Et si tu veux la prendre elle te fera du charme
    Avec le vent au cul et des sextants d’alarme
    Et la mer reviendra sans toi si tu es méchant

    Les mots… toujours les mots, bien sûr!
    Citoyens! Aux armes!
    Aux pépées, Citoyens! A l’Amour, Citoyens!
    Nous entrerons dans la carrière quand nous aurons cassé la gueule à nos ainés!
    Les préfectures sont des monuments en airain… un coup d’aile d’oiseau ne les entame même pas… C’est vous dire!

    Nous ne sommes même plus des juifs allemands
    Nous ne sommes plus rien

    Il n’y a plus rien

    Des futals bien coupés sur lesquels lorgnent les gosses, certes!
    Des poitrines occupées
    Des ventres vacants
    Arrange-toi avec ça!

    Le sourire de ceux qui font chauffer leur gamelle sur les plages reconverties et démoustiquées
    C’est-à-dire en enfer, là où Dieu met ses lunettes noires pour ne pas risquer d’être reconnu par ses admirateurs
    Dieu est une idole, aussi!
    Sous les pavés il n’y a plus la plage
    Il y a l’enfer et la Sécurité
    Notre vraie vie n’est pas ailleurs, elle est ici
    Nous sommes au monde, on nous l’a assez dit
    N’en déplaise à la littérature

    Les mots, nous leur mettons des masques, un bâillon sur la tronche
    A l’encyclopédie, les mots!
    Et nous partons avec nos cris!
    Et voilà!

    Il n’y a plus rien… plus, plus rien

    Je suis un chien?
    Perhaps!
    Je suis un rat
    Rien

    Avec le coeur battant jusqu’à la dernière battue

    Nous arrivons avec nos accessoires pour faire le ménage dans la tête des gens:
    « Apprends donc à te coucher tout nu!
    « Fous en l’air tes pantoufles!
    « Renverse tes chaises!
    « Mange debout!
    « Assois-toi sur des tonnes d’inconvenances et montre-toi à la fenêtre en gueulant des gueulantes de principe

    Si jamais tu t’aperçois que ta révolte s’encroûte et devient une habituelle révolte, alors,
    Sors
    Marche
    Crève
    Baise
    Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l’inconforme
    Lâche ces notions, si ce sont des notions
    Rien ne vaut la peine de rien

    Il n’y a plus rien… plus, plus rien

    Invente des formules de nuit: CLN… C’est la nuit!
    Même au soleil, surtout au soleil, c’est la nuit
    Tu peux crever… Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.
    Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d’études et le catéchisme ombilical.
    C’est vraiment dégueulasse
    Ils te tairont, les gens.
    Les gens taisent l’autre, toujours.
    Regarde, à table, quand ils mangent…
    Ils s’engouffrent dans l’innommé
    Ils se dépassent eux-mêmes et s’en vont vers l’ordure et le rot ponctuel!

    La ponctuation de l’absurde, c’est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l’atterrissage: on rote et on arrête le massacre.
    Sur les pistes de l’inconscient, il y a des balises baveuses toujours un peu se souvenant du frichti, de l’organe, du repu.

    Mes plus beaux souvenirs sont d’une autre planète
    Où les bouchers vendaient de l’homme à la criée

    Moi, je suis de la race ferroviaire qui regarde passer les vaches
    Si on ne mangeait pas les vaches, les moutons et les restes
    Nous ne connaîtrions ni les vaches, ni les moutons, ni les restes…
    Au bout du compte, on nous élève pour nous becqueter
    Alors, becquetons!
    Côte à l’os pour deux personnes, tu connais?

    Heureusement il y a le lit: un parking!
    Tu viens, mon amour?
    Et puis, c’est comme à la roulette: on mise, on mise…
    Si la roulette n’avait qu’un trou, on nous ferait miser quand même
    D’ailleurs, c’est ce qu’on fait!
    Je comprends les joueurs: ils ont trente-cinq chances de ne pas se faire mettre…
    Et ils mettent, ils mettent…
    Le drame, dans le couple, c’est qu’on est deux
    Et qu’il n’y a qu’un trou dans la roulette…

    Quand je vois un couple dans la rue, je change de trottoir

    Te marie pas
    Ne vote pas
    Sinon t’es coincé

    Elle était belle comme la révolte
    Nous l’avions dans les yeux,
    Dans les bras dans nos futals
    Elle s’appelait l’imagination

    Elle dormait comme une morte, elle était comme morte
    Elle sommeillait
    On l’enterra de mémoire

    Dans le cocktail Molotov, il faut mettre du Martini, mon petit!

    Transbahutez vos idées comme de la drogue… Tu risques rien à la frontière
    Rien dans les mains
    Rien dans les poches

    Tout dans la tronche!

    – Vous n’avez rien à déclarer?
    – Non.
    – Comment vous nommez-vous?
    – Karl Marx.
    – Allez, passez!

    Nous partîmes… Nous étions une poignée…
    Nous nous retrouverons bientôt démunis, seuls, avec nos projets d’imagination dans le passé
    Écoutez-les… Écoutez-les…
    Ça rape comme le vin nouveau
    Nous partîmes… Nous étions une poignée
    Bientôt ça débordera sur les trottoirs
    La parlote ça n’est pas un détonateur suffisant
    Le silence armé, c’est bien, mais il faut bien fermer sa gueule…
    Toutes des concierges!
    Écoutez-les…

    Il n’y a plus rien

    Si les morts se levaient?
    Hein?

    Nous étions combien?
    Ça ira!

    La tristesse, toujours la tristesse…

    Ils chantaient, ils chantaient…
    Dans les rues…

    Te marie pas Ceux de San Francisco, de Paris, de Milan
    Et ceux de Mexico
    Bras dessus bras dessous
    Bien accrochés au rêve

    Ne vote pas

    0 DC8 des Pélicans
    Cigognes qui partent à l’heure
    Labrador Lèvres des bisons
    J’invente en bas des rennes bleus
    En habit rouge du couchant
    Je vais à l’Ouest de ma mémoire
    Vers la Clarté vers la Clarté

    Je m’éclaire la Nuit dans le noir de mes nerfs
    Dans l’or de mes cheveux j’ai mis cent mille watts
    Des circuits sont en panne dans le fond de ma viande
    J’imagine le téléphone dans une lande
    Celle où nous nous voyons moi et moi
    Dans cette brume obscène au crépuscule teint
    Je ne suis qu’un voyant embarrassé de signes
    Mes circuits déconnectent
    Je ne suis qu’un binaire

    Mon fils, il faut lever le camp comme lève la pâte
    Il est tôt Lève-toi Prends du vin pour la route
    Dégaine-toi du rêve anxieux des biens assis
    Roule Roule mon fils vers l’étoile idéale
    Tu te rencontreras Tu te reconnaîtras
    Ton dessin devant toi, tu rentreras dedans
    La mue ça ses fait à l’envers dans ce monde inventif
    Tu reprendras ta voix de fille et chanteras Demain
    Retourne tes yeux au-dedans de toi
    Quand tu auras passé le mur du mur
    Quand tu auras autrepassé ta vision
    Alors tu verras rien

    Il n’y a plus rien

    Que les pères et les mères
    Que ceux qui t’ont fait
    Que ceux qui ont fait tous les autres
    Que les « monsieur »
    Que les « madame »
    Que les « assis » dans les velours glacés, soumis, mollasses
    Que ces horribles magasins bipèdes et roulants
    Qui portent tout en devanture
    Tous ceux-là à qui tu pourras dire:

    Monsieur!
    Madame!

    Laissez donc ces gens-là tranquilles
    Ces courbettes imaginées que vous leur inventez
    Ces désespoirs soumis
    Toute cette tristesse qui se lève le matin à heure fixe pour aller gagner VOS sous,
    Avec les poumons resserrés
    Les mains grandies par l’outrage et les bonnes moeurs
    Les yeux défaits par les veilles soucieuses…
    Et vous comptez vos sous?
    Pardon…. LEURS sous!

    Ce qui vous déshonore
    C’est la propreté administrative, écologique dont vous tirez orgueil
    Dans vos salles de bains climatisées
    Dans vos bidets déserts
    En vos miroirs menteurs…

    Vous faites mentir les miroirs
    Vous êtes puissants au point de vous refléter tels que vous êtes
    Cravatés
    Envisonnés
    Empapaoutés de morgue et d’ennui dans l’eau verte qui descend
    des montagnes et que vous vous êtes arrangés pour soumettre
    A un point donné
    A heure fixe
    Pour vos narcissiques partouzes.
    Vous vous regardez et vous ne pouvez même plus vous reconnaître
    Tellement vous êtes beaux
    Et vous comptez vos sous
    En long
    En large
    En marge
    De ces salaires que vous lâchez avec précision
    Avec parcimonie
    J’allais dire « en douce » comme ces aquilons avant-coureurs et qui racontent les exploits du bol alimentaire, avec cet apparat vengeur et nivellateur qui empêche toute identification…
    Je veux dire que pour exploiter votre prochain, vous êtes les champions de l’anonymat.

    Les révolutions? Parlons-en!
    Je veux parler des révolutions qu’on peut encore montrer
    Parce qu’elles vous servent,
    Parce qu’elles vous ont toujours servis,
    Ces révolutions de « l’histoire »,
    Parce que les « histoires » ça vous amuse, avant de vous intéresser,
    Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu’il s’en prépare une autre.
    Lorsque quelque chose d’inédit vous choque et vous gêne,
    Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place
    Dans un palace d’exilés, entouré du prestige des déracinés.
    Les racines profondes de ce pays, c’est Vous, paraît-il,
    Et quand on vous transbahute d’un « désordre de la rue », comme vous dites, à un « ordre nouveau » comme ils disent, vous vous faites greffer au retour et on vous salue.

    Depuis deux cent ans, vous prenez des billets pour les révolutions.
    Vous seriez même tentés d’y apporter votre petit panier,
    Pour n’en pas perdre une miette, n’est-ce-pas?
    Et les « vauriens » qui vous amusent, ces « vauriens » qui vous dérangent aussi, on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les « vôtres » dans un drapeau.

    Vous vous croyez toujours, vous autres, dans un haras!
    La race ça vous tient debout dans ce monde que vous avez assis.
    Vous avez le style du pouvoir
    Vous en arrivez même à vous parler à vous-mêmes
    Comme si vous parliez à vos subordonnés,
    De peur de quitter votre stature, vos boursouflures, de peur qu’on vous montre du doigt, dans les corridors de l’ennui, et qu’on se dise: « Tiens, il baisse, il va finir par se plier, par ramper »
    Soyez tranquilles! Pour la reptation, vous êtes imbattables; seulement, vous ne vous la concédez que dans la métaphore…
    Vous voulez bien vous allonger mais avec de l’allure,
    Cette « allure » que vous portez, Monsieur, à votre boutonnière,
    Et quand on sait ce qu’a pu vous coûter de silences aigres,
    De renvois mal aiguillés
    De demi-sourires séchés comme des larmes,
    Ce ruban malheureux et rouge comme la honte dont vous ne vous êtes jamais décidé à empourprer votre visage,
    Je me demande comment et pourquoi la Nature met
    Tant d’entêtement,
    Tant d’adresse
    Et tant d’indifférence biologique
    A faire que vos fils ressemblent à ce point à leurs pères,
    Depuis les jupes de vos femmes matrimoniaires
    Jusqu’aux salonnardes équivoques où vous les dressez à boire,
    Dans votre grand monde,
    A la coupe des bien-pensants.

    Moi, je suis un bâtard.
    Nous sommes tous des bâtards.
    Ce qui nous sépare, aujourd’hui, c’est que votre bâtardise à vous est sanctionnée par le code civil
    Sur lequel, avec votre permission, je me plais à cracher, avant de prendre congé.
    Soyez tranquilles, Vous ne risquez Rien

    Il n’y a plus rien

    Et ce rien, on vous le laisse!
    Foutez-vous en jusque-là, si vous pouvez,
    Nous, on peut pas.
    Un jour, dans dix mille ans,
    Quand vous ne serez plus là,
    Nous aurons TOUT
    Rien de vous
    Tout de nous
    Nous aurons eu le temps d’inventer la Vie, la Beauté, la Jeunesse,
    Les Larmes qui brilleront comme des émeraudes dans les yeux des filles,
    Le sourire des bêtes enfin détraquées,
    La priorité à Gauche, permettez!

    Nous ne mourrons plus de rien
    Nous vivrons de tout

    Et les microbes de la connerie que nous n’aurez pas manqué de nous léguer, montant
    De vos fumures
    De vos livres engrangés dans vos silothèques
    De vos documents publics
    De vos règlements d’administration pénitentiaire
    De vos décrets
    De vos prières, même,
    Tous ces microbes…
    Soyez tranquilles,
    Nous aurons déjà des machines pour les révoquer

    NOUS AURONS TOUT

    Dans dix mille ans.

    C’est un ami qui m’a fait connaitre ce texte magnifique.
    Il en avait modifié la fin.Léo n’en serait pas faché…

    NOUS AURONS TOUT

    Demain

    Bisous,Bonne nuit,Léa.

  3. Bonnes nouvelles ce lundi,

    les scientifiques ont démontré que les bonobos préféraient forniquer que de se battre,
    L’Equateur a décidé de renoncer à l’exploitation d’un champ pétrolifère pour préserver la nature
    Selon un sondage à la con 67% des sondés sont pour que l’on remplace le pétrole par autre chose : Charbon, Palme-olive par exemple ?
    Un autre sondage à la con prouve scientifiquement
    qu’un humain sur dix croit que le réchauffement de mamam planète est naturel. Les 90 % autres sont d’accord que leurs activités nuisent à la stabilité des températures planétaires. Donc par précaution faut y arrêter de déconner avec mamam planète, non ?

    BP a colmaté sa fosse-sceptique, et prouve donc que la fuite est réparable avec un peu de temps et quelques dégâts sans gravité. Ses copains, Shell, Exxon, Total, Ula le roi de Rio sont rassurés : ils vont pouvoir creuser car la preuve est faite que toute fuite est réparable.

    La population mondiale est soulagée et les bonobos vont pouvoir baiser sans être stressés

  4. Que faire de tous ces êtres formés à la recherche dans leur jeune âge et de toutes ces petites entreprises de biotechs etc..etc..? il faut bien amortir à présent! par contre on manque de bons maçons: c’est moins chic comme titre: « mon fils est maçon »..-ah oui? le mien est CHEUCHEUR en biologie des nouvelles bluprs! le mien a fait son mastère de com!
    ah, il est loin le temps des lettres
    Quels sont les auteurs de nos jours sombres?
    comme cela je ne vois pas ; houellbecq dans son genre ?ah si il y a le petit fils de danone (Camille Toledo) dont le livre (titre m’échappe) évoquait bien l’étouffement du monde à travers l’asthme du personnage central
    Quant aux Roger Martin du Gard dont on ne parle plus et pourtant ..voilà un homme qui aura mis 18 ans à écrire son chef d’oeuvre toujours d’acualité :à la montée des périls, malheureusement peu de gens entendent, malgré les malheurs qui commence à parsemer leur existence et celle des autres et malgré « les lanceurs d’alerte ». Il ne veulent rien entendre.

  5. Science sans conscience…
    Puisqu’on est dans les infos délirantes, un petit article lu sur le blog de P. de Plunkett:

    Des agrocarburants pour les guerres des pays riches ?

     » Boeing va investir dans une technologie permettant à ses avions de combat et autres appareils militaires de consommer des agrocarburants, a déclaré à Singapour le patron de la branche défense, espace et sécurité de Boeing, Dennis Muilenburg. Un F/A-18 Super Hornet a déjà effectué un vol couronné de succès en utilisant un mélange 50-50 de carburant traditionnel et d’agrocarburant, a annoncé à Singapour M. Muilenburg. « Le pilote dit n’avoir ressenti aucune différence entre un vol avec ce mélange et le carburant habituellement utilisé dans l’aviation », a déclaré le haut responsable de Boeing. Il s’agissait du « premier vol supersonique » avec un carburant utilisant pour moitié du carburant issu des matières végétales. »

    On s’enfonce encore un peu…
    Jusqu’à quand?

  6. prendre me maquie c’est se singularisé,et en ces temps de globalisation,et d’uniformisation,ça tient du prodige,et de la rébellions face aux a ce monde qui ne ceux pas penser et voir vraiment.penserv par soit meme,c’est déja creer une porte de sortie dans l’hypercommomation.i pad,i phone,écran plat,écran play,tout cela me rend aphone/

  7. c’est comme ce « chercheur » qui annonce que dans 5 ans, plus rien ne restera de la marée noire… polluons donc!

  8. « J’abhorre cette science pervertie qui ramène toutes choses au scalpel, à l’examen, à l’objectivité supposée du microscope électronique. »

    Cette phrase, Fabrice, me rappelle cet extrait de « l’Homme sans qualité » de Robert Musil :

    « On peut rappeler la singulière prédilection de la pensée scientifique pour ses explications mécaniques, statistiques et matérielles auxquelles on dirait qu’on a enlevé le coeur. Ne voir dans la bonté qu’une forme particulière d’égoïsme ; rapporter les mouvements du coeur à des sécrétions internes ; constater que l’homme se compose de 8 ou 9 dixièmes d’eau ; expliquer la fameuse liberté morale de caractère comme un appendice automatique du libre échange ; ramener la beauté à une bonne digestion et au bon état des tissus adipeux ; réduire la procréation et le suicide à des courbes annuelles qui révèlent le caractère forcé de se qu’on croyait le résultat des décisions les plus libres ; sentir la parenté de l’extase avec l’aliénation mentale ; mettre sur le même plan la bouche et l’anus puisqu’ils sont les extrémités orale et spectrale d’une même chose. De telles idées, qui dévoilent en effet dans une certaine mesure des traces de l’illusionnisme humain, bénéficient toujours d’une sorte de préjugé favorable et passent pour particulièrement scientifique. C’est sans doute la vérité qu’on aime en elles mais tout autour de cet amour nu il y a un goût de la désillusion, de la contrainte, de l’inexorable, de la froide intimidation et des sèches remontrances, une maligne partialité ou tout au moins l’exhalaison involontaire de sentiments analogues. »

    Bien à toi et encore merci pour ces occasions quotidienne de s’élever.

    N.

  9. Une marche pour l’eau, un playdoyer pour une planète respectueuse de tout le vivant, un mépris profond pour tous ces pseudo-scientifiques qui (pour justifier leurs années d’études) acceptent une fois ( quand on a dit oui une fois…P.Timsit 🙂 de se vendre aux vendeurs de l’inutile, voilà un vrai blog dédié à la sauvegarde de la planète !

  10. Bonjour Fabrice,

    N’arrête surtout pas ton blog. Même si tu te posais cette question il y a quelques temps.
    Ta révolution écologiste est indispensable.
    Ecris moins s’il le faut. Mais écris encore.

    Nous, nous relayons en local, concrètement pour changer. La rupture, la révolution, l’autre rive, seront atteints. Mais pas tout de suite.

    Tu bouscules, tu chamboules. Tu nous fais prendre, à la base, le chemin du maquis de l’esprit (très fort comme expression)…

    Nous changeons, Fabrice, c’est sûr. C’est pas assez rapide. Mais ça bouge.

    Nous avons mis 65 ans depuis la fin de la 2ème guerre mondiale pour arriver (en perdant l’essentiel au passage) à l’iphone qui est le symbole de l’individualisme à son comble…
    Combien de temps faudra-t-il pour comprendre et quitter ces petits écrans ?

    Nous sommes arrivés au bout du bout. Tout (soi disant) sur le petit écran, n’importe où…

    Nous aurons bientôt plus rien à nous mettre sous la dent d’un point de vue technologique (juste après le 3D partout, où je veux…). On va alors procéder au processus inverse, et revenir aux fondamentaux…

    J’y crois, Fabrice. Il faut y croire…
    Pierre de Chartreuse.

    PS : Ton post précédent était long. Mais rassure-toi, j’ai d’abord profité du soleil (et mes tomates aussi)…

  11. @Nicolas,

    Il y a eu Jules Verne, comme cahntre de la sotériologie scientifique : l’Homme sera sauvé par la Science.
    Effectivement les temps changent.
    L’examen par l’anus n’a pas d’intérêt éthique, il faut abandonner l’examen du sang dans les selles ainsi que la coloscopie. Il faut revenir à la bonne mort par occlusion intestinale de nos parents et laisser de côté celle par cancer du colon…On parle trop de cancers, avant on en parlait moins.Et de toutes les façons l’issue est la même.
    C’est effectivement la tendance actuelle.
    @+

  12. Bonjour

    la science est un outil
    à nous de « bien » l’utiliser et surtout de considérer les résultats à la lumière des limites de la science.
    ce sont des évidences que certains oublient parfois.

  13. @ lea, les textes de leo ferré me boulversent . ils semblent exprimer toutes nos tragédies . Mon préféré etant « la mémoire et la mer » (la marée, je l’ai dans le coeur )

  14. a krolik; la médecine et ses progrès sont à part car elles empêchent les gens de souffrir et de mourir pour rien. mais çà peut aussi se discuter; dans quelles limites ?

  15. Un petit encart:
    Voici un lien où on trouve l’article de Fabrice sur la Chine…Il faut allez sur tribune…

    Et alors pour rire un peu; on clique à côté sur Yan Artus Bertrand qui répond à une question sur Chavez et son idée du capitalisme…Et en répondant YAB fait presque le lapsus qu’on entend quand même un peu: « Moi je pense que c’est le progrès qu’il faut détruire… »

    http://www.reporterre.net/

  16. Cette étude me rappelle celle qu’on a fait sur ce yogi hindou de 83 ans qui affirme avoir passé 70 ans sans manger ni boire.
    http://www.24heures.ch/prahlad-jani-yogi-defie-lois-nature-2010-05-10
    Le Ministère de la Défense Indien lui a fait subir 2 semaines d’examens (pendant lesquelles il n’a effectivement ni bu, ni mangé, ni chié, ni pissé). Je cite : « Le résultat détaillé des tests doit être publié dans les prochains mois et le DRDO espère pouvoir les mettre à profit notamment pour accroître la résistance des militaires ou aider les victimes de catastrophes naturelles. »
    Ah ben ça, pour avoir des soldats qui ne chient pas dans leur froc, on serait bien prêt à leur faire faire du yoga, ça coûterait moins cher que des implants nanotechnologiques !

  17. Moi, je n’aime pas ce texte de Ferré, qui contient des choses magnifiques et bouleversantes mais qui est aussi (comme souvent) très misogyne. Et je n’ai pas envie de passer là-dessus. Allons, copine, réveille toi de ta mort imagée et fous lui une baffe.

    Quant aux iguanes, chères victimes, objets aux mains des chercheurs, combien sommes-nous à contester la légitimité de ce qu’on leur a fait subir ? Combien à dénoncer la vivisection ? Combien à ne pas croire à la supériorité de notre espèce ? Une infime minorité.

    Je reviens d’une petite fête avec une cinquantaine de copains écologistes : nous n’étions que deux végétariens. L’arrivée du jambon à l’os fut applaudie. Et merde au taboulé. Je sais que tous n’ont pas lu « Bidoche ». On n’est pas sortis de l’auberge avec cette question de la hiérarchie des espèces. Pourtant fondamentale.

  18. Lapetition.be

    Pour concrétiser le projet agriculturel dans les Murs à pêches de Montreuil

    Lire la pétition

    Pour info sur autre sujet ….

  19. jg a écrit :
    « la science est un outil
    à nous de “bien” l’utiliser et surtout de considérer les résultats à la lumière des limites de la science.
    ce sont des évidences que certains oublient parfois. »

    ==============================

    Vous entendez par là que la science serait neutre (ou pure) et que tout dépend les applications que l’on en fait.

    On reconnaît ici une variante du fameux poncif « usagiste » derrière lequel opère la technoscience.

    D’autres variantes « La science est neutre (ou pure), tout dépend de l’usage que l’on en fait », ou encore « La technique est neutre, tout dépende de l’usage que l’on en fait ».

    Cette technoscience est une espèce de fusion entre la science et l’industrie ou encore une science qui s’est totalement vendue aux intérêts du pouvoir (armée) et économiques (industrie).

    Pourtant les applications sont dans la science comme les fruits sont dans la graine.

    De plus, lorsque l’on regarde un peu en arrière dans l’histoire des sciences ou dans les travaux d’épistémologie, on voit justement que le mythe de la science neutre, pure ou encore comme simple outil dont dépendrait l’usage est né précisément au moment où l’imbrication de l’industrie et de la science était définitivement scellée (1).

    Cette idée émerge à l’époque où les scientifiques sont justement, à l’issue de la seconde révolution industrielle (celle de la « fée électricité » et de la chimie), les plus impliqués dans les développements technoscientifiques modernes. Au moment où sciences, techniques et grand capital travaillent presque toujours main dans la main, l’idée d’une science pure apparaît (2).

    En plein essor lors de la 3ième révolution industrielle (microélectronique et informatique), cette idée de neutralité de la science est devenue totale, et évidente et, à force d’être serinée de partout par les idéologues du Progrès, se retrouve dans la tête de presque tout le monde.

    Note :
    (1) : Groupe Oblomoff : Le futur triomphe mais nous n’avons plus d’avenir.
    http://bellaciao.org/fr/IMG/pdf/Plateforme.pdf

    (2) : Guillaume Carnino dans OLS n° 10 sur l’impérialisme scientifique : « Le mythe de la science pure ».
    http://offensive.samizdat.net/spip.php?article70

  20. Salut Lionel

    le fait que tu utilises un marteau pour planter un clou ou pour taper sur la tête du voisin dépend-il du marteau ?

  21. tiens…d’habitude on fait le coup avec le couteau qui peut tuer une personne et peler une pomme.

    Eh bien, oui puisque sans marteau tu ne peux pas taper avec un marteau sur la tête du voisin.

    Ça dépend du marteau.
    Le marteau est un outil qui induit un certain usage du fait de sa forme, son design particulier pour faciliter la préhension du manche, et qui permet « de pénétrer dans un monde où il est possible de taper sur des objets afin de les enfoncer » (1).

    Avec, cependant, un risque qui lui est rattaché que le marteau, malgré le design particulier qu’il a et son lien avec d’autres artefacts particuliers qui sont les clous, sera utilisé pour taper sur des têtes dans quelques cas.

    Les deux usages (le bon et le mauvais) auront lieu à partir du moment que le marteau existe.

    Si il est autant répandu, c’est sûrement que le type de monde qui lui est rattaché, qu’il façonne, la capacité à chacun de détecter les risques et le nuisances, la puissance que confère ce marteau à qui le possède,les risques maximum qu’il induit sont acceptés socialement.

    note :
    (1) Cédric Biagini / Guillaume Carnino : « De l’impossibilité de critiquer la technologie » dans « La tyrannie technologique / critique de la société numérique » ed. l’échappée 2007 (p.14).

  22. le maquis de l’esprit, c’est l’appel du 6 juin 2010, …-, …-,…-, moi général Nicolino,…-, bon moi c’est Philippe Maréchal,sans rire, et c’est le coeur pas serré du tout que je fais don de pas mal de temps à te lire et toujours avec autant de plaisir et de Kolère partagée comme celle de Léo que tu cites.
    Salut à tous Philippe

  23. Lionel, en clair, quel sort faites-vous à la science d’une part, à la technologie d’autre part ?
    Je ne cache pas que je trouve cette manière de penser pour le moins singulière. « Les deux usages (le bon et le mauvais) auront lieu à partir du moment que le marteau existe. » Oui bah vos actions peuvent être bonnes ou mauvaises dès lors que vous existez ! Et donc ?

  24. Hacène,

    La neutralité de la technique ou de la science est l’un des premiers lieux-communs qui est démonté quand on s’intéresse à des textes ou des ouvrages critiques de la technique.

    Jacques Ellul a travaillé une bonne partie de sa vie sur le système technicien, à montrer l’ambivalence de la technique (les bonnes et mauvaises applications sont indissociables et auront lieu de manière concomitante et indépendante) et à essayer d’en finir avec ce lieu-commun qui renaît de ses cendres « La technique est neutre tout dépende de l’usage que l’on en fait ».

    Il a montré que la technique et science sont tantôt maîtres tantôt esclaves l’une de l’autre et sont rattachés à des types de mondes que l’on accepte démocratiquement ou qu’on nous fait accepter par la force, voire en nous mettant devant le fait accompli (nanotechnologies pour ne citer qu’elles).

    Il a mis aussi en évidence le phénomène technicien (la technique, les objets nous transforment et nous poussent à chercher la meilleure solution, l’optimum, en abandonnant
    les autres façons de faire).

    (nous ne possédons pas les objets, ce sont eux qui nous possèdent).

    Si vous ne connaissez pas la brochure Les argumentocs : répondre aux lieux-communs de la croissance et du Progrès » des renseignements généreux je vous invite à la lire :

    http://www.les-renseignements-genereux.org/var/fichiers/brochures-pdf/broch-argutocs-20080217-web-a5.pdf

    ou encore le texte de PMO : pourquoi la technologie est le problème :

    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Technologie.pdf

  25. @ Lionel. Pas encore lu vos liens (merci), mais je dirais tout de même ceci dès maintenant. Que la technologie soit au centre de notre système et que ce soit criticable, oui. Que le moyen soit parfois ou souvent devenu une fin, oui. Mais je ne vois pas en quoi cela permet de faire des généralités par rapport à la science et à la technique ou à la technologie. Vous ai-je mal lu ? Sans être très explicite, ce n’est pas notre rapport à la science ou à la technologie que vous critiquez, mais la science elle-même, la technologie elle-même, toute technique quasiment.

  26. Deux chercheurs ont tué 23 iguanes . Il ont donc découvert la médiocrité , mais ne s’en sont toujours pas rendu compte …

    @ Jeanne Guiader

    Amitiés anti-vivisectionnistes et végétariennes !
    Au plaisir de vous croiser à Nîmes , le 11 septembre pour la marche anti-corrida , ainsi que tout ceux qui s’emballent ( à juste titre ) pour une marche en faveur de l’eau : ce sera là un bon moyen de tester leur capacité à mettre leurs actes en conformité avec leur paroles .
    Ceci dit , on peut laisser les pervers torturer des taureaux et ne s’intéresser qu’à l’eau qu’on boit : écologie bien ordonnée commence par soi-même …

  27. je suis allé voir les renseignements généreux
    page 11 comment répondre au lieu commun « les technologies sont neutres » dernier paragraphe

    « Pour notre part, nous pensons que la quasi-totalité des technologies développées actuellement le sont dans un but militaro-policier ou industriel. »

  28. Si la science et de nombreux scientifiques sont de plus en plus gangrenés par un aspect commercial voire une dérive absolutisme, au détriment du vivant, je ne me prononce par pour une science neutre ou non neutre.
    Une chose est sure,si l’homme ne se libère pas de sa connerie, le chantage, la jalousie, la violence, la ségrégation, et l’asservissement seront toujours au rendez vous, innovations scientifiques ou non.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *