Je ferme le soupirail pendant quelques jours

Désolé de vous tenir au courant de mes menus soucis. Je suis malade pour de bon, avec une fièvre qui ne descend pas au-dessous de 40 degrés. Je ne pourrai donc pas modérer vos commentaires tant que je n’irai pas franchement mieux. À bientôt lecteurs, amis et adversaires.

21 réflexions sur « Je ferme le soupirail pendant quelques jours »

  1. Fabrice,
    Prenez le temps de bien vous remettre sur pied, c´est ce qui compte pour l´heure.
    Le système immunitaire a déjà tant à faire avec toutes les cochonneries dont nous gratifie le soi-disant progrès qu´il a du mal à gérer les affections hivernales. Et les autres.
    Bon rétablissement et toutes mes amitiés.

  2. meilleurs vœux de rétablissement !

    je viens d’écouter Jean Malaurie faire quelques magnifiques remarques écologiques (Les savanturiers sur Inter dimanche 15/1).
    ça remonte le moral.

  3. Fabrice, prends le temps de te soigner en toute tranquillité !
    Pour le reste, avant le 18 janvier, dites au préfet de l’Ardèche ce que vous pensez de son idée de relancer la braconnage au Col de l’Escrinet… en classant le pigeon ramier comme … « nuisible » !!! Il fallait oser ! Jusqu’où ces élections vont-elles transformer les représentants de l’Etat en « xcdffjxlkhxljhdpojxc » ?

    Il faut envoyer un courriel ici :
    ddt-consultation-environnementale-public@ardeche.gouv.fr

    Voici le lien de la consultation :
    http://www.ardeche.gouv.fr/liste-des-animaux-classes-nuisibles-et-projet-d-a6204.html

    Et voici des infos sur le site LPO :
    https://auvergne-rhone-alpes.lpo.fr/actualites-112/article/non-au-classement-du-pigeon-ramier-nuisible-en-ardeche

  4. Ô cher Nicolino, un très bon rétablissement et un énorme remerciement pour votre travail et votre regard sur ce monde si beau et si malheureusement pillé.
    Merci aussi pour « La vallée des loups », film merveilleux recommandé ici et dans Charlie…
    À très vite cher Fabrice
    Nicolas

  5. Je vous lis depuis longtemps, jamais je n’ai laissé de message.
    Je veux seulement dire merci et surtout : prenez soin de vous, nous avons besoin de vous.
    A très vite le plaisir de vous lire.
    Jo

  6. Cher Fabrice,
    L’heure des vœux n’a pas expiré, il est encore temps de formuler les espérances qui nous sont les plus chères, alors au risque d’en oublier ou de paraître ingénu, je me livre à l’exercice,
    pour éloigner la fièvre,
    pour une rémission des douleurs,
    pour une fraternité des consciences,
    pour le loup, pour l’éléphant, pour ceux, pour celles qui sont né(e)s indésirables sur la terre,
    pour une poignée de graines de mains en mains,
    une poignée de mots, demain, le temps qu’infuse l’amitié,
    pour se réchauffer l’âme, le soir, d’un feu de bois ramassé au bord du chemin,
    pour les matins à rêver, quand il est minuit dans le siècle,
    pour les compagnons de doute,
    pour les compagnes de disette,
    passeurs, passeuses qui nous font traverser les frontières,
    pour les arbres qui sont nos printemps,
    pour la flamme d’un oiseau à la fenêtre,
    pour un souffle guérisseur d’âme et de chair,
    Je vous envoie mes meilleures pensées.

  7. Vous avez plus d’amis que de détracteurs.
    Prompt rétablissement et au bonheur de lire votre prochain livre.
    Nous sommes majoritairement à vos côtés.

  8. Bonsoir Fabrice. Un immense merci pour ton texte sur « La vallée des loups » dans Charlie. Tu n’imagines pas l’énergie que tu nous donne ! Nous sommes là, avec toi ;-)!!!

  9. En sortant du cinéma, insensibles au froid mordant qui brûlait nos visages, nous pensions juste à vous remercier pour l’écho fait à ce petit miracle documentaire, La Vallée des Loups. Encore merci.

    Question de ce matin : où vivent les éléphants ?
    L’enfant déconcerté par mon ignorance inconcevable me répondit spontanément «Ben, au zoo ! ». Pardi ! C’était pourtant d’une évidence alarmante, cet avenir si proche et déjà réalité pour lui.

    J’ajoute aux listes de vœux déjà émis sur votre site que votre rétablissement rapide ne soit pas, lui, une espérance chimérique.
    Espérance aussi que votre rébellion puisse cette année encore poursuivre l’éveil des consciences indifférentes et coupables de tout un chacun devant la disparition définitive de toutes ces merveilles.

  10. Tous mes voeux de rétablissement rapide et au bonheur de pouvoir vous lire à nouveau sur votre blog qui est pour moi une sorte d’hygiène mentale dont j’aurais le plus grand mal à me passer!
    rapport aux oiseaux et aux éoliennes que vous avez évoqué récemment, voici un article d’un professeur de l’Université de Berne sur le sujet : https://www.letemps.ch/opinions/2017/01/19/eoliennes-oiseaux-probleme-plus-serieux-quil-nen-lair

  11. Farid Benhammou est un géographe audacieux et intelligent. Il a écrit un article dans un ouvrage visant à réintroduire de l’écologie en géographie.
    Ces chercheurs oeuvrent pour la fondation d »une nouvelle école de géographie … il faut dire que l’ancienne était tellement anti-écologique… qu’elle en a rebuté plus d’un, moi le premier lors de mes études d’Histoire ET de géographie (j’adore néanmoins la géographie, mais pas une certaine géographie française anti-nature !). Heureusement, on est en train d’en sortir. Et il faut lire un autre livre, « L’événement Anthropocène » (par exemple) pour comprendre exactement pourquoi.

    Il s’agit donc de « géographie environnnementale » : le terme « environnement » est pour moi (et pour des chercheurs réputés !) un terme désormais gravement périmé, autant que peut l’être celui de « développement durable », oxymore qui n’a jamais été qu’une nouvelle étape du désastre développementiste qui est en train d’emporter rien de moins que le climat et la biodiversité de notre planète… soit, disons-le, notre monde…
    Cela dit, en géographie, on partait se si bas, qu’il est compréhensible que l’audace n’aille pas encore jusqu’à refuser (comme moi) le terme d' »environnement », tellement entaché d’anthropocentrisme responsable et coupable…

    J’en viens à ce que je veux vous montrer à partir de ce livre où a écrit Farid : la géographie était tellement anti-nature, que certaines de ses structures officielles sont allées jusqu’à se ridiculiser et se disqualifier (tant mieux étant donné ce que je viens de dire) en organisant des colloques climato-sceptiques et en récompensant l’oeuvre de …. CLAUDE ALLEGRE !!! Lisez ce qui suit (sur la génèse de la géo de l’environnement), c’est édifiant… et mille fois hélas, tellement révélateur de l’aveuglement criminel de notre époque ! (et des décennies qui la précèdent) :

    https://confins.revues.org/10808

    Lisez juste le « résumé introductif », fou…

    Les références du livre qui voulait écologiser la géo :

    « Pour une géographie environnementale », Chartier, D., Rodary, E., (dir.), 2016, Manifeste pour une géographie environnementale, Presses de Sciences Po, Paris, 439 p.

  12. Prends bien soin de toi, Fabrice. Détox bien et remets-toi bien en prenant le temps et l’énergie qu’il faut. On a hâte de te relire sur ton blog essentiel. Et hâte d’acheter ton nouveau livre lorsqu’il paraîtra.

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