Cachez cet aluminium que je ne saurais voir

Ce n’est pas loin d’être une première ici : je laisse la parole à l’association E3M, qui exprime parfaitement ma complète sidération. On le verra, il s’agit d’une réaction à une émission télévisée. Plus exactement à des mots prononcés par le professeur de médecine Philippe Sansonetti, auteur du livre Vaccins, chez Odile Jacob. Je l’avais entendu deux jours plus tôt sur Inter se livrer à semblable désinformation. Mais soyons précis : la désinformation suppose une intention, une conscience de l’acte. Je crois que dans le cas de Sansonetti, il ne s’agit que d’ignorance et de morgue, pour ne pas écrire pis. Il n’empêche : les travaux de Romain Gherardi, professeur lui aussi de médecine, ont le grand malheur d’exister et de prouver l’extrême toxicité des adjuvants aluminiques. Profitant de son statut de mandarin, Sansonetti profère d’évidentes contre-vérités. Mais qui s’en soucie ? L’univers médiatique, qui a superbement ignoré le livre récent de Gherardi, impeccable pourtant (ici), sait reconnaître ceux qui ont le droit de parler.

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Vaccins : E3M réagit aux propos du Pr Philippe Sansonetti sur France 5

Le 4 janvier sur France 5, le Pr Philippe Sansonetti (Institut Pasteur) était l’invité de l’émission C à vous, suite à la publication de son livre Vaccins publié chez Odile Jacob. Il défend ardemment le principe même de la vaccination, notamment dans sa dimension « responsabilité collective ». Lorsque l’on se vaccine, on protège aussi ceux qui nous entourent. Très bien…

Mais le Pr Sansonetti déclare ensuite au cours de l’émission : « Tant que l’on n’a pas véritablement prouvé cette toxicité des sels d’aluminium, et elle n’est pas prouvée, si c’est le fait d’avoir une petite induration cutanée et un petit peu de fièvre éventuellement après le vaccin (…) tout le reste est construction, tout le reste est mauvaise foi ».

Pourquoi perdre sa lucidité et sa raison dès qu’il est question des sels d’aluminium ? Le Pr Sansonetti peut ne pas avoir mis à jour ses connaissances sur la toxicité de cet adjuvant, mais il n’a pas le droit de parler de « mauvaise foi » à l’encontre de collègues de l’INSERM qui travaillent sur cette question depuis 20 ans.

A-t-il lu le livre du Pr Gherardi Toxic Story (ed. Actes Sud) dans lequel est racontée l’histoire de la découverte de cette toxicité de l’aluminium vaccinal ? A-t-il pris le temps d’y découvrir toutes les manœuvres visant à ce que la recherche sur cet adjuvant soit stoppée ?

A-t-il visionné le film documentaire L’aluminium, les vaccins et les 2 lapins… ?

A-t-il étudié les derniers travaux scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture ?

Sait-il que des chercheurs renommés, comme le Pr Christopher Exley (GB) ou le Pr Yehuda Shoenfeld (Israël), tous les deux leaders dans leur domaine (la toxicité de l’aluminium pour le premier, l’autoimmunité pour le second), reconnaissent les résultats des travaux menés par l’équipe INSERM des Pr Gherardi et Authier (Université Paris Est Créteil – Hôpital Henri Mondor – Créteil) et s’appuient sur leurs découvertes pour mener leurs propres recherches ?

Certes, nul n’est prophète en son pays, mais cette attitude du Pr Sansonetti n’est pas acceptable.

Il doit savoir qu’elle est aussi contre-productive. Car si le Pr Sansonetti pense que nier la toxicité de l’adjuvant aluminium est la meilleure solution pour stopper la méfiance des français vis-à-vis de la vaccination, il se trompe.

Les citoyens consultés lors de la « concertation » nationale sur la vaccination se sont clairement exprimés :

« Les effets indésirables pouvant découler de la vaccination (…) représentent la plus grande crainte liée à la vaccination. Parmi ceux-ci on peut relever les craintes liées aux effets indésirables des sels d’aluminium, principal adjuvant, et leur possible toxicité. (…) La vaccination sans adjuvant, ou avec des adjuvants autres que les sels d’aluminium, semble être un argument majeur pour regagner la confiance en la vaccination. » Avis du jury de citoyens.

19 réflexions sur « Cachez cet aluminium que je ne saurais voir »

  1. Pourquoi cet aveuglement ?

    Que ce soit pour l’alu ou tout autre sujet d’ailleurs.

    Pensent-ils que nous sommes collectivement trop cons pour comprendre ?

    Ont-ils si peu confiance dans le sacro-saint progrès qu’ils ne cessent pourtant de vanter ?

    S’ils l’avaient, la confiance, ils diraient : Ok, au moment où on a conçu le truc, on ne savait pas, les connaissances ont évolué, on demande aux labos de s’adapter fissa.

    Au lieu de ça, ils nient, et ce faisant ils AJOUTENT au bordel.

    De grand scientifiques peut-être, mais pas très malins.

  2. sophie

    Je viens de lire votre article dans le dernier numéro spécial de Charlie Hebdo ! Merci ! Et Bravo ! Je suis en train de découvrir un monde, grâce à vous ! Je pensais qu’il n’y avait plus de Lumières dans ce pays !

    Sophie.

    1. D’accord avec Sophie. L’article de Charlie ressort quelques vérités plus ou moins oubliées et ça fait mal.
      Pour ma part c’est un livre des années 70 écrit par deux militants communistes revenus de quelques années passée en URSS au titre de coopérants qui avait largement contribué à m’ouvrir les les yeux au cas où j’aurais été tenté par l’idéal communiste : « Rue du prolétaire rouge » écrit par Nina et Jean Kehayan (je suis allé voir sur wikipédia pour raviver ma mémoire). Le livre avait eu un beau succès et avait sans doute beaucoup contribué au désengagement de nombreux militants.
      Tous nos voeux Fabrice.
      Philippe & Annie

  3. Merci pour cet article ! et il y en a plus encore à découvrir au travers des études de scientifiques de l’INSERM et d’ailleurs, dans les dossiers sur le DTPolio sans alu, le Gardasil et sous l’onglet « Vous êtes » du site d’E3M: http://www.vaccinssansaluminium.org
    Le poids des citoyens regroupés pourras faire la différence car, à un moment ou un autre de notre vie, nous sommes TOUS concernés par les vaccins.

  4. Caricatural, presque risible s’il n’y avait des drames humains derrière ce scandale sanitaire, un de plus.
    Sur le fond, rien de bien nouveau. Les chiens de garde veillent au grain, avec plus ou moins d’arrogance, d’indécence, d’inconscience. De l’amiante au tabac, en passant par les ondes toxiques et les poisons chimiques, l’industrie trouve toujours des « scientifiques » pour légitimer ses innovations. Les malades sont suspects de phobies, leurs maux sont liés à d’autres causes… Jusqu’au jour où la vérité éclate au grand jour, après des années perdues et des vies tout autant.
    S’agissant des vaccins, le tabou est à son paroxysme. La moindre parole critique, le moindre doute sont renvoyés à l’âge des cavernes. Ainsi, le cancérologue Henri Joyeux, à l’origine d’une pétition sur les dangers de certaines vaccinations, radié de l’Ordre des Médecins.
    D’après ce que j’ai lu sur le sujet, le problème des adjuvants ne se limite pas à l’aluminium. Juste deux exemples : Le formaldéhyde… et le Thimerosal, un dérivé du mercure, ce qui laisse plus que songeur. Ce qui laisse encore plus perplexe, ce sont les tests d’innocuité. La vidéo ci-dessous révèle que le seul test remonte à 1929, et dans quelles conditions… Résumé d’un échange entre un député au Congrès américain et la FDA :
    « Nous voulons savoir pourquoi on met du mercure dans les vaccins et pourquoi la chose n’a pas été testée depuis 1929 quand Lilly l’a mise au point. (S’adressant au Directeur de la FDA) : Monsieur, est-ce que le thimérosal a été testé par une Agence de Santé ? En 1929, on l’a testé sur 27 personnes souffrant de méningite. Toutes ces personnes sont mortes de leur méningite et on a dit qu’il n’y avait pas de relation entre leur décès et le mercure contenu dans le vaccin !!! C’est là le seul test qui a été fait sur le Thimérosal. Pensez-vous qu’il y en a eu d’autres ?
    Réponse : Non, pas sur des humains… »
    Sans commentaire.
    https://www.youtube.com/watch?v=Dzi1ynjIGeA

    Deux livres importants posent des questions essentielles qui sont quasiment toujours évacuées : « L’apport de la vaccination à la santé publique » (de Michel Georget), « Dissolving Illusions » de Roman Bystrianik et Suzanne Humphies.
    Quelle efficacité réelle des vaccins ? Comment se fait-il que des maladies censément éradiquées par les vaccins ont reculé bien avant leur introduction ? Comment un vaccin peut-il immuniser contre une maladie non immunisante – le tétanos ? Pourquoi des maladies infectieuses reviennent dans des populations vaccinées lorsque les conditions d’hygiène se détériorent ?
    Quel rôle a joué l’amélioration de l’hygiène, des conditions de vie, de l’eau potable, de la nutrition, du niveau de vie, dans la régression de maladies que prétend abolir la vaccination ?
    La stratégie de la « surveillance-endiguement » a-t-elle permis de stopper la transmission de la variole, et non la vaccination ?
    Quels effets néfastes d’une série de vaccins standards administrés précocement, particulièrement pour les nourrissons ?
    Quid des conditions de mise au point des vaccins qui, d’après les auteurs, ne requièrent aucun suivi des composés injectés dans l’organisme, aucune étude de mutagenèse, de cancérogenèse, de génotoxicité, aucun suivi sérieux des effets indésirables… ?
    Loin de moi toute affirmation péremptoire ou conspirationniste. Je n’ai pas la connaissance suffisante pour prétendre détenir la vérité. Mais ce que j’ai pu lire ou entendre sur ces questions, souvent par des professionnels de santé, me fait plus que douter. Ce même doute, à l’origine de la pensée scientifique plébiscitée par les milieux politiques, médiatiques et médicaux, semble bien peu pratiqué quand il s’agit de réfléchir à la question vaccinale, pour ne parler que d’elle. En la matière, les dogmes assénés relèvent plus de la religion que de toute autre chose.

    1. @ Frédéric Wolff
      dans le deuxième paragraphe de votre post, là ou ça commence: « quelle efficacité réelle des vaccins » – jusqu’à – « quels effets néfastes d’une série de vaccins standards sur les nourrissons », je me sens obligé de vous répondre étant infirmier DE que vous écrivez « comme bon vous semble » sans vous relire et vérifier vos dires.
      Vos dires sont truffés d’inexactitudes, d’erreurs, de non-maitrise de la pratique de la médecine.
      Vous auriez fait école d’infirmier comme moi, vous ne tiendrez ici à Planète sans visa des propos [bip].

  5. Désolée, rien a voir avec l’aluminium, mais j’use et abuse de l’endroit pour laisser une p’tite bise chaleureuse à Fabrice en ce début d’année frisquet!
    Tu as quelques bons livres à nous recommander, peut-être? Je suis toujours preneuse!
    De mon coté, j’ai lu pas mal de bouquins en 2016,( pas forcement en rapport avec l’écologie itout, ben oui je m’évade de ce monde de plus en plus et dès que je le peux je l’avoue sans fard ) et je vous invite, par exemple, à vous laisser emmener par l’admirable plume de Michel Bernard avec son sublime et émouvant « Deux remords de Claude Monet » aux éditions de la Table Ronde. A la quinzième page, je pleurais déjà comme un saule…et c’est une livre que je n’oublierais jamais.

    Et bise à Stan aussi (!)

    Ok, ok, je retourne à l’aluminium!

    1. Très touché … bises en retour accompagnées de mes souhaits pour une excellente nouvelle année, sans ces « beaufs » de chasseurs.
      Cette année je vais essayer de revisiter un maximum de sites de notre conservatoire régional car en dehors d’eux il ne reste pratiquement plus rien. J’en profiterai pour déguster un fromage, de notre « Moutonnier », que l’on me dit « à se coucher par terre ».
      Pour ce qui est de la lecture Véro le blaireau, ma compagne, classe le livre n° 2100… bonjour les étagères ! A ce sujet la collection Biophilia aux éditions Corti me semble très intéressante. Aussi pour ceux dont l’argentique conserve son coté artisanal pour lequel, en plus de sa matière, il faut prendre son temps :
      Gildas Lepetit-Castel
      Les secrets de
      LA PHOTO ARGENTIQUE
      Aux éditions Eyrolles

      Ok, ok, je retourne à mes étagères!

  6. Comme @Anne J, j’use et j’abuse… Avec un motif: il y a (hélas à nouveau sur ce sujet que l’on espérait -à tort- rangé aux oubliettes de la bêtise crasse) urgence, d’où cet appel de la LPO Ardèche:

    « Menaces sur le suivi ornithologique au col de l’Escrinet & sur la migration en Ardèche

    Le suivi de la migration sur l’Escrinet est menacé par le manque de financements et la migration du Pigeon ramier va être perturbée par la chasse de printemps sur tout le département.

    Nous avons besoin de votre soutien financier (un appel à don est coordonné par la LPO Rhône-Alpes), de votre mobilisation en signant la pétition, en répondant à la consultation publique avant le 18 janvier ! et en venant au col pour découvrir et admirer la migration. »

    La pétition : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Prefecture_de_lArdeche_Interdiction_des_tirs_sur_les_pigeons_ramiers_en_migration_prenuptiale/

    Le site de la LPO présentant l’argumentaire concernant le classement du Pigeon ramier comme espèces nuisible en Ardèche
    https://www.lpo.fr/actualites/appel-a-mobilisation-repondez-a-la-consultation-publique-pour-dire-non-au-tir-du-pigeon-ramier-au-printemps-2017-en-ardeche

    Pour les pigeons, pour ce qu’il peut rester de vie sauvage sur cette planète, merci!

  7. Bonne année Fabrice.
    J’ai toujours une pensée émue en ces débuts d’année en pensant à toi. Toi qui nous donnes envie de taper dans la fourmilière pour que ça bouge.
    Merci mille fois pour ton immense travail journalistique. C’est énorme ce que tu fais.
    Qu’est ce que tes potes de Charlie nous manquent…c’est terrible…
    Allez, on continue…
    Bien à toi.
    Impatient de lire ton prochain livre.
    La bise.
    Pierre des Alpes.

  8. Lefèvre,
    Vous illustrez parfaitement ce que je dénonce.
    J’expose des doutes, vous affirmez.
    Je pose des questions précises, vous éludez.
    Votre démonstration ? Mes dires seraient « truffés d’inexactitudes, d’erreurs, de non-maitrise de la pratique de la médecine ». Point. C’est un peu court.
    Votre argument ultime ? Votre formation d’infirmier ! A ce compte-là, je vous informe que Michel Georget, l’auteur de ce livre critique dont je parle dans mon commentaire, est agrégé de biologie. Je vous passe les titres des personnes ayant exprimé leur perplexité quant au tout-vaccination.
    Deux mots, quand même sur mes propos.
    « Quel rôle a joué l’amélioration de l’hygiène, des conditions de vie, de l’eau potable, de la nutrition, du niveau de vie, dans la régression de maladies que prétend abolir la vaccination ? » Aucun, selon vous ?
    A propos de la variole, qui a écrit ceci : « Sur le plan stratégique, l’abandon de la vaccination de masse en faveur de l’approche dite « de surveillance-endiguement » revêtit une importance capitale. Avec ce type d’approche on parvenait à faire complètement échec à la transmission, même lorsque l’incidence variolique était élevée et les taux d’immunisation faibles. » Un ignorant des bonnes pratiques de la médecine ? Figurez-vous que l’auteur de ces lignes n’est autre que le chef des services de presse et de publications de l’OMS, le 21 décembre 1977 dans le journal Le Monde.
    Si je vous suis, aucune épidémie n’aurait vu sa courbe régresser avant les premiers vaccins ? Lisez donc le livre de Georget (pour ne citer que lui), vous trouverez des courbes précises sur la rougeole, la tuberculose, la coqueluche.
    De même, aucune maladie infectieuse ne serait revenue dans des populations vaccinées lorsque les conditions d’hygiène se seraient détériorées ? Reportez-vous aux chiffres concernant la diphtérie (entre autres). Vous constaterez que « la diphtérie se répand lorsque les conditions de vie se dégradent (guerre), et que les campagnes de vaccination sont malheureusement impuissantes à enrayer le phénomène. En revanche, le retour à la prospérité et à une meilleure hygiène de vie s’accompagnent d’un recul de la maladie, jusqu’à une disparition quasi-totale. Ils indiquent également que les gouvernements sont capables d’introduire la vaccination systématique de la population pour une maladie quasi-inexistante » (Jean-Marc Dupuy, se référant aux chiffres très précis issus du dossier « Survey on Vaccinations in Europe »)
    La vaccination multiple et précoce serait sans aucun risque pour les nourrissons ? Ainsi donc, on pourrait s’inquiéter des dangers des vaccins en général, mais pas pour des enfants en très bas âge ? Seraient-ils moins fragiles que la moyenne ?

  9. bravo pour vos rappels des fumisteries de la gauche bourgeoise et de ses clercs, salut du Prolétariat universel, y a encore du boulot, moi je m’occupe des sectes politiques ultra-gauches et maximalistes.

    JLR

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