La taxe carbone, Cécile Duflot et notre petit renard national

Je ris tout seul, alors que ce n’est pas drôle du tout. La FNSEA ne veut pas. Nan ! Le président de notre si magnifique syndicat agricole, Jean-Michel Lemétayer, a prévenu tout net : «On ne peut imaginer se voir charger la barque par une taxe supplémentaire carbone» (ici). Un autre syndicat agricole, plus agressivement de droite encore, la Coordination rurale, a même  estimé, par la voix de son président François Lucas : «L’agriculture française n’a pas à rougir de son bilan en termes de carbone par rapport à tous les autres secteurs d’activité, car c’est la seule qui, grâce à la fonction essentielle de la photosynthèse, absorbe du CO2 et rejette de l’oxygène». Je n’ai pas le temps de détailler cette loufoquerie, mais je puis affirmer sans crainte de démenti que ce monsieur Lucas devrait réviser ses fiches avant de causer.

Continuons à rire, ça ne peut faire de mal. Notre gouvernement chéri a fixé la taxe carbone à 14 euros par tonne de combustible fossile consommé. Si j’ai bien compris, car je ne suis sûr de rien. Le certain, c’est que ce pauvre monsieur Rocard, candidat désormais à tous les honneurs sarkozyens, avait suggéré – oui, il dirigeait une commission sur le sujet –  32 euros. Tout le monde s’en fiche, vous pensez bien. Rocard ne sait rigoureusement rien de ces questions (ici) de climat, et son nouveau maître de l’Élysée pas davantage. Il n’empêche : 14 euros. Deux fois moins que ce que proposait la commission Rocard. Pardonnez le mot : une pignolade.

Aujourd’hui même, la secrétaire nationale des Verts, Cécile Duflot, doit rencontrer Sarkozy pour parler avec lui de cette fameuse taxe ridicule. Je ne connais pas cette personne. Mais je vois comme tout le monde qu’elle est lancée dans la politicaillerie habituelle. Elle a intérêt, dans la perspective des régionales de 2010, à ménager le président tout en accablant les socialistes. Quel beau programme ! Tout cela est si crépusculaire, sur le fond, que je poursuis sans faiblir mon grand rire intérieur. Pour finir, John Leslie Prescott.

Qui est-il ? Un travailliste anglais, doté d’un titre honorifique qui n’a jamais servi : celui de vice-premier ministre (Deputy Prime Minister). Il l’a d’ailleurs abandonné quand Gordon Brown a pris la suite de Blair. Pourquoi parler de ce véritable inconnu ? À cause d’un article (ici) du quotidien anglais The Independent. Prescott a joué un rôle important dans la signature du protocole de Kyoto, en 1997, et il est au centre des négociations en cours, qui préparent le grand rendez-vous de Copenhague sur le climat, en décembre. Homme-clé du Conseil de l’Europe, du moins sur ces questions, il donné à The Independent un entretien décoiffant. Selon lui, la situation est très mauvaise. Très.

En deux mots, sans accord de la Chine et de l’Inde, Copenhague sera un terrible échec. Or ces deux géants réclament des engagements très contraignants de la part des pays du Nord. Lesquels pourraient – pourraient – peut-être accepter une réduction de leurs émissions de 30 % d’ici 2020 et de 80 % d’ici 2050. Cela, bien entendu, c’est le scénario rose. Car le Japon, par exemple, et les États-Unis d’Obama d’ailleurs, sont fort loin de ces chiffres.

Admettons pourtant. Admettons ce premier miracle. Il  ne suffira pas. Prescott prévient que l’Inde et la Chine ne bougeront que si le Nord accepte de baisser ses émissions de 40 % d’ici 2020 et de 90 % d’ici 2050. A-t-il tort, raison ? Il est en tout cas sérieux. Ceux qui ne le sont pas, mais alors pas du tout, s’appellent Fillon, Rocard, Sarkozy, Lemétayer et tous autres du même acabit. Auxquels il faut hélas rajouter Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, qui songe à devenir – m’assure-t-on – présidente de la région Ile-de-France en 2010 à la place de Jean-Paul Huchon, le socialiste jadis porteur de serviette de Rocard.

Qu’il soit dit, au moins ici, que le parti des Verts, au lieu de renverser la table pour cause d’urgence écologique absolue, préfère s’y asseoir. Pour y discutailler. Pour y préparer je ne sais quelle opération Élections. J’oubliais : il n’y aura pas de taxe carbone sur l’électricité. Qui est en France, on le sait, d’origine essentiellement nucléaire. Ce qui est imparable. Le nucléaire ne fait que vitrifier des régions entières pour des siècles ou des millénaires. Aucune raison dans ces conditions d’embêter nos futurs clients.

50 réflexions sur « La taxe carbone, Cécile Duflot et notre petit renard national »

  1. Euh… 14 € au lieu de 32 €, c’est une division plus par deux que par trois, non ?!!

    Inde et Chine attendent des pays développés des efforts qu’ils ne consentiront jamais. Un bon moyen de ne pas avoir à refuser explicitement tout engagement. Le Japon n’en a pas plus envie non plus. En début d’année, la Société Japonaise de l’Énergie et des Ressources a publié un rapport remettant en cause le caractère anthropique de l’évolution climatique récente. Il est évident que les négociateurs japonais auront cela à l’esprit dans un centaine de jours…

  2. Sandro,

    En l’occurrence, ne pas aller à l’Élysée, et donc ne pas offrir une tribune politicienne à Sarkozy (et aux Verts). Dire cette simple vérité que l’urgence climatique est d’une importance bien supérieure à tous les débats en cours, évidemment. Et que la crise économique elle-même n’est, en face de ce qui menace, qu’un épiphénomène. On ne gagne aucune élection comme cela ? Certes. Mais qui parle de gagner des élections. Pour quoi faire, grands dieux ?

    Fabrice Nicolino

  3. Oui, oui, un peu de Tata Thérèse, pour nous changer les idées!
    Toutes ces histoires de Bildenberg et autres maîtres du monde cachés qui tirent les ficelles dans notre dos, de chefs d’états qui n’ont rien à fiche de leurs peuples et de leur avenir sur terre, bref, ça me fiche le bourdon béton. Je me – je nous – sens tellement impuissants! Oui, je fais ce que je peux dans mon coin, comme la plupart des lecteurs de ce blog, je pense. Mais quoi. Et alors. A quoi bon.
    Voilà, coup de blues méga ces jours-ci, depuis le billet sur B. et Cie.
    Alors, au secours Tata Thérèse!

  4. Jean-Michel Lemétayer ne voit comme solution pour augmenter les revenus des agriculteurs que la baisse des charges ! Hors baisser les charges (comme les prix de l’énergie), c’est favoriser l’utilisation des engrais, des pesticides, bref de l’agriculture de grandes fermes intensives, polluantes et une désertification du milieu rural. Il n’envisage pas la solution opposée (mais fallait-il en être surpris ?) : celle d’une augmentation des prix des produits agricoles, qui, si elle est couplées à une augmentation des charges (qui est inévitable, vu les futurs couts du pétrole), favorisera une agriculture paysanne liée à la terre et moins polluante. Évidemment cela ne peut se faire que par une sortie des produits agricoles des accords de libre échange internationaux (la nourriture n’est pas une marchandise comme une autre !), et par une taxation des importations (qui pourrait servir à financer une aide alimentaire pour ceux qui souffriraient de cette augmentation des prix). Évidemment avec de tels prix, il faudrait renoncer à nombre de nos exportations et à nos politiques de dumping international, mais je pense que de nombreux petits producteurs du sud ne crieraient pas au scandale !

  5. la taxe carbone ou CCE, qu’importe comment on l’appelle, en France a pris un trop mauvais départ. Il faut maintenant souhaiter que ça tombe à l’eau parce que ça va encore produire un gadget absolument insignifiant qui donnera l’impression aux gens d’accomplir la révolution du siècle — comme l’affaire des ampoules à incandescence — mais en plus en rendant furax la majorité de la population, qui n’a pas encore compris.

    Son sens profond est quand même celui d’un mécanisme poussant à une décroissance de la consommation globale, et pas seulement d’énergie, par élimination des gâchis puis, progressivement, par « re-engineering » de certaines productions puis par élimination du superflu, puis (ert très rapidement), par diminution du bien être matériel tout court… Il faut du temps pour effectuer le travail sur soi nécessaire à ces nouveaux paradigmes.

    Pour parvenir à ses objectifs « matériels » – i.e. réduction mesurable et continue des émissions donc (ce qui est équivalent) de la consommation de sources d’émissions primaires de CO2 (gaz, pétrole, charbon, fabrication de ciment, élevage, déforestation) il faut concevoir des moyens d’agir à la source, en revanche essayer d’aller taxer le carbone en France c’est impossible (comment calculer la part de carbone dans les produits importés???) et vain.

    SI on en rejette en plus la direction profonde en bricolant des mécanismes pour neutraliser son impact (négatif, forcément, et heureusement) sur le pouvoir d’achat, ce n’est même pas la peine.

    Mieux vaut maintenant imaginer un mécanisme acceptable mondialement, même s’il n’est mis en place que dans 5 ans, et travailler les consciences pour qu’elles le réclament. Pour l’instant une petite fraction de la population mondiale qui pollue, consomme, et émet plus que son dû a compris « qu’il fallait faire qqch » mais n’a aucune idée de ce que ça réclame. 90% dici 2050 ça veut dire diviser par 10 la consommation globale dans les pays développés!

    Alors à mon sens, c’est « on ne peut plus simple »: la taxe doit frapper dès la sortie du puits ou de la mine ou la tonne de forêt primaire détruite, toute source de carbone arrachée à la terre, mondialement. La taxe doit être universelle, et continûment croissante, jusqu’au moment où on n’extraira plus que 3 mds de tonnes équivalent carbone par an. Et le produit de la taxe doit être reversé « per capita » aux hommes (afin de donner aux pays en fonction de leur population, de punir ceux qui ont pollué, consommé, détruit plus que leur dû, mais réparer auprès de ceux qui n’auront pas eu droit à la fête), mais géré par un organisme international qui dirigera les flux vers une agriculture intensive en main d’oeuvre.

    Maintenant, Fabrice, combien de temps et de travail sur soi faut-il pour faire rentrer dans le coeur, la tête et la conscience d’un homme (ou d’une femme, entendons-nous bien…) que les conditions de l’existence humaine ‘vivable’ sur terre au XXIème imposent que notre horizon de consommation individuelle soit grosso modo celui d’un RMIste en France? Assurément, Rocard n’était pas le bon homme, mais il n’était surtout pas là au bon moment. Il faut encore travailler sur l’intelligence des gens.

  6. Cette taxe seule n’est qu’un gadget et sera supportée pas forcément par les plus pollueurs, qui bénéficieront encore d’exonérations, mais par ceux qui n’ont d’autres choix que de prendre leur voiture pour aller travailler étant donné que la plus part des trains du réseau secondaire ont été supprimés.
    il existe beaucoup de mesures alternatives plus intéressantes à prendre :
    -taxer annuellement les véhicules consommant plus de 6L au 100km
    – développer le réseau ferré secondaire et les mesures d’économie d’énergie (la consommation d’électricité par habitant au Danemark (pays sans centrales nucléaires) est deux fois plus faible qu’en France
    -revoir les transports des marchandises
    -taxer les productions minières et industrielles en fonction de leur impact sur l’environnement (pas seulement en carbone).
    -taxer les importations en fonction de leurs conditions sociales et environnementales de production.
    -Contrôler publiquement les secteurs financiers et énergétique freinant le développement du ferroviaires ou de moteurs moins gourmands. Précision un moteur consommant moins de 2L au 100 ne serait pas propre, mais permettrait dans un premier temps de diviser par 3 la pollution des transports qui pour le moment n’ont pas d’autres alternatives.

  7. Géry,

    D’accord, oui d’accord. Travailler sur l’intelligence, d’accord. Mais je t’avoue que je n’y vois pas clair. Est-ce normal ?

    Fabrice Nicolino

  8. Je suis d’accord avec les idées avancées par Philou. La taxe carbone est à mes yeux un très mauvais truc parce qu’il touche tout le monde même ceux qui font déjà des efforts.
    On devrait aller vers la gratuité (des vélos, des transports en commun, de l’isolation) et on va vers la taxe générale.

    Exemple:
    Le maire de Tours pour moderniser des navettes sncf veut imposer un mini-impot de quelques centimes sur les billets TGV. Bien sur, il est connu que pour nous faire prendre le train, il faut le payer plus cher (sic). Pendant ce temps, il y a un an, il donnait à IKEA des terrain à un prix dérisoire (bien moins que ce que ILEA comptait payer). Pourquoi faudrait-il payer ou se faire taxer pendant que nos sous publics loin de soutenir nos efforts s’en vont dans des subventions à des multinationales, à des aéroports ou à des autoroutes.
    Tant que cette situation sera celle que je décris, je m’oppose à la taxe carbone. C’est de l’attrape gogo.

  9. J’ai oublié de dire que les verts n’ont plus aucune valeur écologique. Cécile Duflot que j’avais vu une fois et qui dénonçait sarko, maintenant lui sert la main. Ca me rappelle ceux qui dénonçaient Hitler et qui lui serraient la main tout sourire comme Duflot.
    Tu parles d’un parti nullissime: défendent les voitures propres (qui n’existent pas et n’existeront jamais), ne veulent pas entendre parler de décroissance… Allez les verts…. Au trou comme les autres!!

  10. Fabrice,

    On est d’accord sur les élections et les Verts qui sont un parti d’élus… oui oui…

    Mais ce n’est malheureusement pas si simple. Les émissions de CO2 doivent atteindre un sommet en 2015 puis décroître. Si on ne s’y met pas dès maintenant, c’est foutu. Peut-on attendre 2012 et un éventuel changement par la démocratie « traditionnelle »? Peut-on attendre un soulèvement massif de la population sur ces questions?

    Aucune des deux réponses ne me satisfait. Et pourtant je sais qu’il faut agir, et vite. Alors quoi? Est-ce que « ne pas aller chez Sarko » permet vraiment de renverser quoi que ce soit (et dieu sait si je n’y serais pas allé)?

    Je n’arrive décidément pas à rester dans mes certitudes sur ces questions. Agir maintenant c’est forcément se compromettre avec ceux qui se fichent de la catastrophe en cours. Ne pas agir tout de suite c’est compromettre les chances de garder l’augmentation de la température au dessus de 2°c.

    Que faire, bordel?

  11. Sandro,

    La première chose à faire, c’est de rompre. Intellectuellement, moralement. Il faut dire non de la manière la plus nette, la plus extrême qui soit. Pour se compter, pour imaginer une suite à ce qui ressemble toujours plus à une tragédie biblique.

    Tout faux-semblant nous fait perdre encore un peu de temps, un temps qui devient plus précieux que le diamant. Cela ne répond pas à ta question, mais moi, j’en fais un préalable. Disons, puis agissons comme si nous incarnions un avenir possible. Et puis nous verrons. Le mouvement des idées, de toute façon, n’obéit pas à nos rythmes biologiques. La seule attitude digne est de se montrer préparés – un peu – à ce qui nous attend. Et qui est d’ailleurs déjà là. Combien de mingong en Chine, ces déracinés errant d’une gare à l’autre ? 150 millions ? Combien de réfugiés écologiques ?

    Sandro, je ne suis ni devin ni Messie. Mais je sens que nous devons tracer une ligne au sol, qui marque la différence fondamentale entre les défenseurs de la vie et tous ceux, innombrables, qui continuent à « papoter au coin du feu ». Bien à toi,

    Fabrice Nicolino

  12. Se compter, tracer une ligne au sol …, mais comment se reconnaître, Fabrice ? il faut alors un nouveau parti!(mais j’ai cru comprendre que tu n’étais pas pour les partis).
    Concrètement, comment faire masse ? commment peser sur les politiques ? Pas avec des manifestations « bon enfant » qui ne servent à rien.
    Comment alors ?
    Avez vous des idées, vous autres ??

  13. Au fait,vu que rien ne t’échappe, il ne t’as pas échappé que la Cécile n’allait pas toute seule à l’Elysée …
    Tu en penses quoi de l’évolution de notre ami commun ?

  14. Cécile Duflot à l’Élysée ? Bah ! Même Bougrain Dubourg va bosser pour Borloo. Faut dire qu’ils sont potes. L’A831 va relier Fontenay-le-Comte (85) à Rochefort (17), en traversant tout bonnement le Marais Poitevin du nord au sud et aussi, on l’oublie souvent, la partie nord (la plus grande) du marais de Rochefort.
    Alain BD va « étudier avec ambition les mesures compensatoires. » Pour sauver les meubles. « Et encore une fois, si cette mission de la LPO nous permet de récupérer dix fois plus de biotope que l’autoroute en détruira, ce n’est pas mal. » Bref, implicitement, il cautionne, alors qu’il aurait dû continuer à marteler que c’est du grand n’importe quoi, comme jusqu’à présent. Il y avait déjà une 2×2 voies le long de la côte, maintenant il y a aura, à une petite poignée de kilomètres dans les terres, une autre 2×2 voies, payante et pour faire non plus du 110 mais du 130 ! Pour ceux qui respectent les limitations…

  15. Marieline, Hélène, nous sommes confrontées quotidiennement à notre impuissance. C’est profondément deséspérant !
    Si banale soit cette expression, elle reflète pourtant bien la réalité : « on ne peut changer le monde ».
    Mais comme on se refuse à rester les bras ballants, à attendre que ça se passe, on ne peut qu’agir à notre petit niveau, avec le poids d’un grain de sable (et encore !) dans l’univers.
    Mais avant tout, comme le dit Fabrice, il faut rompre, rompre avec le conformisme, ne pas s’imbriquer dans le moule qui nous est imposé.
    Hélène, ton souhait de réduire ta consommation de viande est une façon de ne pas cautionner la toute puissante industrie de la viande, dont la contribution au réchauffement climatique n’est pas des moindres… Il existe une infinité de petites choses à faire au quotidien, à titre individuel, bien sûr, car si l’on espère une prise de conscience unanime, radicale et planétaire, la déception et l’abdication nous assailleront rapidement…

  16. la lpo (dont je suis membre depuis 14 ans) et son président (accusé un peu vite de cautionner une autoroute) combattent depuis des années tous les maux contre la nature : le braconnage encore d’actualité avec l’ortolan,par exemple.

    le peu que j’ai trouvé sur Internet, ne dit pas si la lpo par l’intermèdiaire de son président soutient le projet faramineux d’une autouroute dans le Marais Poitevin.
    mais Borloo aurait demandé un dossier complet sur l’impact pour les oiseaux donc cela parait normal que Allain Bougrain-Dubourg le rencontre pour lui donner son point de vue

    par contre les politiciens comme De Villiers poussent à fond dernière le projet

    la lpo n’a pas les moyens d’empêcher le projet mais peu influencer pour limiter (si on peut dire)
    les dégâts sur l’environnement
    ce sont les conseils généraux,le conseil régional et les politiciens qui doivent être montrer du doigt en priorité et pas les associations

    Brunoaydat

  17. Brunoaydat, je n’ai peut-être pas été suffisamment clair. Quand j’écris qu’il cautionne implicitement, je veux dire que c’est le signal qui est envoyé. J’ai par contre bien précisé qu’il avait été contre jusqu’à présent, et je ne doute pas que si le décision lui revenait, elle serait enterrée sans tarder. Mais à trop vouloir sauver les meubles, eh bien on en arrive à la situation actuelle, que chacun connaît. Elle aurait été pire si toutes ces associations n’avaient pas été là, mais elle n’a pas été empêchée. Il semble croire au travail effectué au sein du Grenelle de l’environnement. Comme d’autres, moi pas vraiment. Un long débat qui a déjà eu lieu. Au moins pourra-t-on arriver rapidement au siège de la LPO, à Rochefort…

  18. @ Philou

    Je me déplace le plus souvent à pied, à vélo et quelquefois en train, mais comme la plupart des Français je possède une voiture. Celle-ci a plus de dix ans et consomme plus de 6 litres au 100 kilomètres ( essence sans plomb). Elle me donne entière satisfaction et, si je le peux, je pense la garder pendant très longtemps encore. Je me demande bien au nom de quoi une taxe devrait lui être appliquée, car il me semble que je peux faire des milliers et des milliers de kilomètres avant qu’elle émette autant de CO2 qu’en produirait la construction du nouveau véhicule qu’il me faudrait acquérir, pour le cas où je voudrais échapper à la taxe. La consommation de carburant n’est qu’un paramètre dans le coût écologique d’un véhicule. Et quand on parle de consommation de carburant, il s’agit dans la majorité des cas de gazole dont la combustion, d’après ce que j’ai pu en savoir, produit des émissions plus toxiques que l’essence. C’est faire peu de cas aussi de l’effet « rebond » : avec une consommation faible, grande est la tentation de voyager plus loin ce qui a pour conséquence de réduire ou d’annuler l’effet escompté. Le gouvernement qui veut instaurer la taxe carbone a offert ces derniers mois et continue d’offrir des primes à la casse qui permettent d’acheter une voiture neuve pour remplacer des véhicules anciens. Dans ce cas de figure, quid de l’impact écologique de la destruction des anciens et surtout de la construction des nouveaux ( matières premières, transformation, transport, énergie etc.) ?

  19. À propos de Jean-Paul Besset,

    Jean-Paul Besset a accompagné Cécile Duflot à l’Élysée, en effet, et je n’en ai rien dit. Quand j’écrivais mon petit mot, il était question qu’il n’y aille pas. Mais, bien entendu, ce n’est pas ma réponse.

    Ma réponse est double. Un, Jean-Paul est un vieil ami, que j’aime comme tel.
    Deux, cela ne m’empêche pas de contester radicalement sa position politique. Elle me navre d’autant plus que, depuis vingt ans, nous avons eu assez d’échanges privés pour remplir trois livres. Et je ne me souviens pas de désaccord, en tout cas sur le constat.

    Mais il a décidé pourtant de faire partie d’une coalition rassemblant Cohn-Bendit et Bové, Jadot et lui-même, pour mener une bataille qui n’a, à mes yeux, pas le moindre sens. Au-delà de ce que pense de tel ou tel – et franchement, Cohn-Bendit, non, non, non ! -, je vois bien que le rassemblement Europe-Écologie est celui de l’abandon. Celui de l’acceptation, attristée chez Jean-Paul, de la destruction accélérée du monde.
    Ce n’est pas parce que la situation semble désespérée qu’il faut baisser les bras. Tout au contraire, il faut se lever. Avec des mots nouveaux. Avec des actes neufs.

    Bref, et en deux mots : rupture, résistance. Rupture avec des structures – les Verts, cette démocratie-là – qui ont failli. Résistance, mais réelle, c’est-à-dire morale, contre les fossoyeurs de la vie, qui sont dans tout l’arc politique actuel.

    Programme fou ? Oui da. Fou. Mais je suis en train de relire la très belle biographie en trois volumes que Jean Lacouture a consacrée au général Charles de Gaulle. Cet homme de cinquante ans – en 1940 – a brûlé tous ses vaisseaux, encouru une peine de mort décrétée par Vichy, accepté volens nolens la saisie de tous ses biens au nom d’une idée supérieure. Disons-le : au nom d’une vision. Une vision – la France éternelle – qui n’est certes pas la mienne, dois-je le préciser ?

    Mais une vision. Une hauteur. Un sursaut décisif, qui marque de manière indélébile le terrain politique dérisoire où tant s’agitent absolument en vain. On aura compris que je ne serais pas allé serrer la louche de Sarkozy. On aura compris depuis des lustres – je l’espère en tout cas – que je le tiens pour le boutiquier d’un monde en perdition. Il nous cherche une boîte de haricots verts dans son arrière-boutique tandis que flambe le quartier, et la ville, et le pays, et le continent, et le monde et ce qui le contient.

    Pourquoi diable, Jean-Paul, faire semblant de rien ?

    Fabrice Nicolino

  20. Ma foi,Fabrice,voilà une réponse qui me satisfait pleinement !
    Je partage avec toi : et l’amitié pour le bonhomme, et le jugement sur l’inanité de sa démarche politique actuelle.

    Je goûte enfin (non sans un poil d’ironie) cet hommage, inattendu sous ta plume, au grand Charles, qui était en effet d’un autre calibre que tout ceux qui lui ont succédé !

  21. Au fait, les recettes de cette taxe carbone, elles seront gérées comment ? Faudrait pas que ce soit la même chose que pour la trésorerie d’Éco-Emballage. M’enfin au pire, on en entendra pas plus parler…

  22. @ Chanee : oui, il fait tenir bon. Les idées commencent à se répandre à grande échelle, il me semble bien. Evidemment, on ne le voit pas beaucoup à la télé, sauf en montrant des ultra-décroissants purs et durs, ce qui ne correspond pas forcément aux souhaits et possibilités des uns et des autres…
    @ René, je suis dans le même cas avec ma voiture. Je refuse de la changer pour une voiture plus récente et peut-être moins goinfre, mais c’est toujours du fric mis dans l’industrie automobile, et ça c’est non. On peut voyager moins, ou faire du co-voiturage, ou lever le pied pour moins consommer….
    @ Fabrice, je me souviens qu’on avait déjà parlé de De Gaulle il y a quelques mois. Son action fut d’autant plus remarquable que venant d’un homme respectueux de l’ordre établi. L’Histoire a retenu et retiendra ceux qui ont su trancher avec la pensée dominante. Quel homme politique actuel serait capable de cela ? Je n’en vois aucun. Peut-être Obama………

  23. Bah mince alors ! Vu que personne ne réagit à cette histoire d’Éco-Emballage, c’est que c’est une affaire entendue. Je devais être le seul à ne pas en avoir entendu parler, seulement récemment et par hasard.

  24. Je trouve vos propos un peu raides avec François Lucas.
    La coordination rurale et un syndicat d’agriculteurs qui s’est spontanément créé sur un rejet de la PAC 92, et en réaction à la FNSEA qui avait cogéré une fois de plus ce dossier, sans prendre en compte l’avenir économique des paysans. Dire que ce syndicat est de droite me paraît bien démagogique, il s’agit d’agriculteurs qui tachent de trouver là un organe de défense de leur profession, sans compromission avec l’agro business, l’agro chimie ni aucun parti politique……
    Examinez les positions de ce syndicat (biocarburants, OGM, marchés ….) vous verrez que ce n’est pas la ligne FNSEA et qu’il est difficile de les rattacher à des opinions de droite ou de gauche.
    Pour la taxe carbone, là aussi, vous allez un peu vite et je trouve dommage que vous ne preniez pas un peu plus de temps pour y réfléchir. Nous avons tous appris que les plantes par photosynthèse absorbent du CO2, que les forêts sont des puits à carbone intéressants, de même que les sols, à travers la matière organique, sont de significatifs sites de stockage de carbone.
    On sait maintenant que les pratiques de travail du sol ou de conduite des cultures peuvent avoir une influence positive sur la fixation du CO2. Vous pouvez d’ailleurs consulter l’étude de l’INRA suivante : http://www.inra.fr/l_institut/expertise/expertises_realisees/stocker_du_carbone_dans_les_sols_agricoles_de_france, qui montre que les bilans et les possibilités de fixation par l’agriculture ne sont pas de « la loufoquerie ».

    On retrouve d’ailleurs dans la bibliographie bon nombre de schémas de cycle du carbone. L’hétérogénéité des chiffres de ces diverses publications montre bien que des études rigoureuses sur le sujet ne seraient pas un luxe.

  25. Jacques,

    J’entends votre point de vue sur la Coordination rurale, qui contredit ce que j’ai pu lire par ailleurs. Je vous promets d’aller voir de plus près.

    En revanche, je maintiens mon propos sur l’effet de serre. Le cycle de vie réel des plantes industrielles donne naissance à quantité de pseudo-informations. Il contient évidemment les engrais, les pesticides, le transport, et même la transformation !

    Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  26. Jacques C., par définition un puits de carbone stocke du carbone. Une forêt jeune en croissance, comme toute formation végétale qui évoluerait vers la forêt est un puits de carbone. Mais une forêt mature n’en stocke pas plus qu’elle n’en libère, elle est un simple réservoir, pas un puits. Ce n’est pas le sujet, mais c’est la même chose pour l’oxygène : une forêt en équilibre n’en libère pas plus qu’elle n’en consomme. L’Amazonie n’est pas un « poumon » (d’ailleurs, quelle analogie hasardeuse !). Cela dit, l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère dopant la croissance végétale (des cultures aussi), ce n’est plus si vrai ! 😉
    Pour les agrocarburants, évidemment le bilan est nul du point de vue de la seule plante, ce qu’elle donne étant en la matière ce qu’elle a pris à l’atmosphère. Mais puisque vous connaissez bien les grandes cultures céréalières, vous savez aussi que les engrais, les machines etc. tout cela c’est aussi du CO2 (que je ne diabolise en rien pour ma part).
    Pour les études rigoureuses qui ne seraient pas un luxe, c’est vrai pour tout, donc a fortiori en la matière. Tout cela étant dit, avant d’en arriver à ce genre de considérations sur les agrocarburants, il en est d’autres qui suffisent à arrêter là l’examen pour les rejeter sans avoir besoin de poursuivre plus avant les investigations.

  27. Hacène : j’ai loupé aussi cet épisode. Remarque, déjà que tu en parlais, t’aurais pu en dire un peu plus ! Bon, j’avais un peu de temps, j’ai trouvé ça : http://www.amisdelaterre.org/Eco-emballage-l-arnaque.html

    Ca me fait penser que « ma » marque de sachets d’infusion a supprimé le film plastique qui emballait l’emballage en carton. Ca méritait d’être notifié. Petite joie.

  28. A l’attention d’Hacène

    Moi non plus, je n’étais pas au courant des placements pour le moins hasardeux de la société Eco Emballages, et je viens de me renseigner à ce sujet. Il faut dire que les informations concernant les scandales et les tripatouillages financiers n’ont pas manqué ces derniers mois.Pour ne citer qu’un exemple : les pertes colossales des Caisses d’épargne, qui avaient ( et ont toujours) pour mission de prêter aux collectivités locales et de financer le logement social et qui ont joué des sommes faramineuses au casino de la bourse. En ce qui concerne la gestion de l’argent collecté par la taxe carbone, on peut s’attendre, à mon sens, aux mêmes dérives.

  29. derrière les voiles (grippe A et autre), des affaires qui nous échappent: il y en a beaucoup, beaucoup. tel des donquichotte il nous faudrait ferrailler sans cesse. et couper les mille têtes de l’hydre à mille têtes.
    j’ai entendu sur radio qu’une parcelle d’essai d’une cinquantaine de plants de vigne OGM ont été arrachées du côté de Colmar (essai du groupe vigne de l’Inra?). le responsable ce serait dénoncé et Valérie Pécresse y a été de son couplet: « ces gestes sont inqualifiables, la France va prendre du retard dans les biotechnologies, ceci est inadmissible…etc ».

  30. @Chaperon et René. Oui, l’info est restée confidentielle. J’ai une très bonne mémoire, particulièrement sur les sujets qui m’intéresse. Je suis à peu près sûr que si j’en avais entendu parler dans les journaux de masse, je ne l’aurait pas oublié. J’en conclus donc que très peu ont révélé cet énième scandale. Ca n’a pourtant pas été caché, on trouve encore sur le site du ministère de l’écologie etc. le communiqué de presse du 11 février sur le sujet.

    Puisque cet article parle de taxe carbone et donc fait référence au réchauffement global, euh non, pardon, au changement climatique, je sors ici une seconde de ma réserve sur le sujet, puisque, doucement mais sûrement, le vent commence à tourner.

    Dans le dernier paragraphe d’un article de prévisions saisonnières du site de la chaîne météo (ici : http://www.lachainemeteo.com/information/meteo/evenement/tendance-pour%E2%80%A6_1332_2009-07-19.php ), on peut lire ceci :
    « Dans un contexte mondial où la communauté scientifique semble plus partagée concernant le changement climatique, de nouvelles pistes sont envisagées à propos de l’évolution du climat vers un arrêt du réchauffement global, voire même vers un refroidissement qui serait entamé depuis l’année 2007*. L’activité solaire, au ralenti depuis plusieurs mois, retient l’attention, mais l’impact sur le climat ne serait pas visible de façon aussi immédiate (à voir sur l’échelle de la décennie serait plus raisonnable)…Ces considérations climatiques font l’objet de débats, et engendrent un nouveau courant de pensée qui serait que la période de réchauffement qui culmina entre 1998 et 2003 serait peut-être une variation naturelle, avec par conséquent une réelle incertitude sur les tendances futures et sur l’autorégulation de la machine climatique mondiale… »
    * Cette date est bizarre. Cela fait en fait une petite dizaine d’années que les températures stagnent, voire commencent à décroître très doucement (mieux vaut pour l’instant parler de stagnation).

    Par ailleurs, certaines choses répétées depuis des années par les très bons scientifiques que l’on trouvent parmi les « sceptiques » ont été dites lors de la 3e conférence sur le climat qui s’est tenue à Genève sous l’égide de l’ONU et de l’OMM. Les membres du GIEC étaient là, pas ces affreux jojos de « deniers ». Pourtant, il y a eu quelques éclairs de lucidité, encore timides, mais retourner sa veste prend du temps, surtout si on veut as que ça se voit trop. Voici un article de Fred Pearce, du New Scientist, traduit en français : http://www.alterinfo.net/Au-GIEC,-il-y-en-a-qui-trouvent-que-la-prophetie-en-climatologie-sent-le-rat_a36357.html

    De nouveau silence radio, promis…

  31. Rien de neuf sur le fond scientifique et encore beaucoup de « timidité », mais du point de vue de la communication, ce qui a été dit lors de cet conférence et que relate Pearce est quand même un petit événement.

  32. Qu’est-ce qu’un rite? Dit le petit prince.
    C’est quelque chose de trop oublié, dit le renard.
    C’est ce qui fait qu’un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures.
    Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs. Ils dansent le jeudi avec les filles du village.
    Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu’à la vigne.
    Si les chasseurs dansaient n’importe quand, les jours se ressembleraient tous,
    Et je n’aurais point de vacances.

    Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l’heure de départ fut proche :
    Ah! Dit le renard… Je pleurerai.
    C’est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t’apprivoise…
    Bien sûr, dit le renard.
    Mais tu vas pleurer! Dit le petit prince.
    Bien sûr, dit le renard.
    Alors tu n’y gagnes rien!
    J’y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé.

  33. Je suis tombée sur une revue de JUIN 1993 (alors que Michel Barnier succédait à Ségolène Royal au ministère de l’environnement) dont un article m’a bien fait sourire.

    « Pollution atmosphérique et Effet de Serre.
    Le dernier conseil des ministres du gouvernement Bérégovoy, le 23 mars dernier (1993 donc), a examiné une communication de Madame Ségolène Royal sur la lutte contre l’effet de serre. Le programme annoncé apparaît ambitieux : il s’agit à la fois de mettre en place une écotaxe sur le CO2 harmonisée au sein de l’OCDE, et d’engager un ensemble complet de mesures européennes et nationales. Celles-ci concernent notamment le développement du transport combiné rail-route, les économies d’énergie et les énergies renouvelables. L’objectif est la stabilisation, d’ici à l’an 2000, des émissions de gaz carbonique au niveau atteint en 1990. Une réduction de 60% est visée à terme […] ».

  34. La revue s’intitule « Pays de France », une publication « Grands Reportages » – N°9 Mai-Juin 1993. Bimestriel édité par Les Editions Mondiales s.a.
    En complément d’un article de Serge Guillemin « Alternance : rupture ou continuité ? MB succède à SR. Bilans et interrogations ». Rubrique Actualités Environnement.

  35. Allez, pour enfoncer le clou, je glisse discrètement ce p’tit document Word « Premiers éléments pour un programme français de lutte contre l’effet de serre », rapport approuvé par le [fameux] Conseil des Ministres de 93 qu’on peut lire ici : http://www.cgm.org/rapports/cd-rom/CD-Yves-Martin/b-Effet_de_serre/documents/1.3.doc

    On croit rêver en lisant l’introduction, il y est question de principe de précaution, de politique active, du prix de l’inaction…

  36. empreinte carbone bla bla bla …

    il faut taxer les polueurs bla bla bla …

    se taper une multinationale ? ho oui ho oui …

    bref l’habituel sermon du parfait écolo …

    tout est vrai mais on oublie l’essentiel.

    et si on parlait sans lacheté pour une fois ?

    et si on parlait non pas de la limitation de nos émissions mais de la limitation du nombre d’émetteurs …?

    quand les écolos (ou ceux qui se prétendent écolos)auront ils le courage d’annoncer au monde que la politique nataliste du gouvernement est une MAUVAISE nouvelle pour l’écologie …?

    je vous rassure c’est pas demain la veille …

    vous imaginez nos verts proposant de réduire la prime au troisième enfant … de créer un malus pour les familles nombreuses ?

    La Lacheté est la chose la mieux partagée chez ces individus dont l’écorce verte ne sert qu’à cacher le rouge vif de leur envie de bouffer du riche ou de casser le système capitaliste …

    A titre de preuve l’incident ci-dessous vite refermé pour cause d’attaque envers la classe des « victimes » autoproclammées qui ont un droit infini et illimité de polluer sans risque :

    La Nature on s’assied dessus chez les verts lorsque le rouge est attaqué :

    POLITIQUE – Un bébé de plus et c’est la planète qui souffre, selon le député des Verts…

    Voilà une petite phrase qui va choquer les associations familiales. Le député des Verts Yves Cochet a déclaré samedi lors d’un colloque de la revue de la décroissance Entropia qu’un enfant européen ayant «un coût écologique comparable à 620 trajets Paris-New York», il faudrait faire voter une directive «grève du troisième ventre» qui inverserait l’échelle des prestations familiales.

    «Aujourd’hui, plus on a d’enfants, plus on touche. Je propose qu’une famille continue de percevoir des aides pour les deux premiers enfants, mais que ces aides diminuent sensiblement à partir du troisième», a dit encore le député.

    Pas de chance, il y avait un journaliste

    Ces propos, rapportés par «Libération», n’étaient pas destinés à se retrouver sur la place publique. Dans l’entourage d’Yves Cochet, on explique qu’«il parlait devant un public confidentiel de convaincus, des altermondialistes et des décroissants». «C’était juste une proposition dans un débat, Yves Cochet ne savait pas qu’il y avait un journaliste dans l’assistance», rajoute-t-on.

    En tout cas, contrairement à ce qu’ont pu croire les lecteurs de «Libération», la proposition d’Yves Cochet n’était pas une blague.

    depuis, notre député grand résistant de la cause écologique a décidé de se taire pour ne pas « nuire » à ses camarades pour les élections régionales …

    membre de l’association des amis de l’Arabie Saoudite à l’Assemblée Nationale (voir son site) on peut se demander s’il n’a pas été recueilli par ses amis démocrates wahabites pour faire pénitence …

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