Serge Orru chez Delphine Batho ?

Bon, on va attendre la suite. Serge Orru ira-t-il au ministère, comme l’envisage ci-dessous Guillaume Malaurie, du Nouvel Obs ? Je ne souhaite pas en rajouter, même si la tentation est grande d’évoquer tant d’autres copinages d’Orru. Une chose est certaine : nous sommes les spectateurs du désastre en cours. Si nous étions des acteurs, si nous étions à d’autres moments de l’histoire humaine, tout cela ne pourrait avoir lieu. Patience, patience dans l’azur. Un tel merdier ne saurait durer éternellement.

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INFO OBS. Serge Orru quitte WWF

Créé le 05-07-2012 à 15h04 – Mis à jour à 15h18

Guillaume Malaurie

Par 

Son nom circule au ministère de l’Ecologie, où il pourrait apporter à Delphine Batho les réseaux dont la ministre est dépourvue.

Le Directeur général de WWF a annoncé ce matin qu’il quitterait en septembre son poste et l’ONG. (SAURA PASCAL/SIPA)(SAURA PASCAL/SIPA)

Le Directeur général de WWF a annoncé ce matin qu’il quitterait en septembre son poste et l’ONG: « J’ai décidé de vivre une nouvelle ère professionnelle dont forcément vous entendrez parler ». Serge Orru avait du affronter l’année dernière une fronde externe et interne mais il assure que sa décision n’a pas le moindre rapport avec cette épisode : « Il était prévu dés mon embauche en 2006, qu’au bout de six ans, j’arrêterais. Je tiens parole, confie-t-il, et c’est sain ».

Il est vrai que le nom de Serge Orru commence à circuler au ministère de l’Ecologie. Hypothèse plausible car Delphine Batho, la nouvelle ministre de l’Ecologie, a encore moins de réseaux que sa prédécesseuse Nicole Bricq dans le petit monde des environnementalistes.

Le bouillant Serge Orru est connu pour son verbe haut, un style rentre dedans et un peu provoc. En fait, il a plutôt fait preuve de pragmatisme. Et lui revient le mérite d’avoir toujours soutenu l’ONG spécialisée RSE (Réseau Environnement Santé) spécialisée sur la santé environnementale.

Il laisse une organisation en bonne forme : un budget doublé et un total de 104 salariés grâce notamment aux partenariats avec les entreprises, qui s’engagent contre l’utilisation du label WWF à développer une stratégie plus durable. Orru avait été également à l’origine de l’idée de l’audit financier de la filière nucléaire que Nicolas Sarkozy avait fait diligenter. Un travail qui servira de référence pour le futur grand débat sur l’énergie promis par François Hollande.

24 réflexions sur « Serge Orru chez Delphine Batho ? »

  1. (Ce chauve-là n’a pas l’air d’intéresser grand monde. Il y a des chauves plus intéressants que d’autres.)

    Hors sujet mais pas tant que ça : je viens de recevoir une vidéo assez mortelle que tout le monde va finir par avoir tôt ou tard.
    Je dois dire que la chose me laisse songeuse, tellement elle m’inspire de réflexions et de sentiments contradictoires : on y voit s’amorcer une réaction potentiellement massive des français devant un « projet monstrueux » qui les met à la merci de gadgets technologiques, sournoisement dissimulés sous une apparence inoffensive partout et à tout moment dans le pays et susceptibles d’introduire le flicage et la suspicion de tous envers tous.

    Oh oh, enfin une réaction devant le fichage généralisé, les nouveaux compteurs Linky, les quartiers « intelligents », le puçage électronique tous azimuts, la google-isation du monde ?

    Vous n’y êtes pas, il s’agit de quelque chose de bien plus grave : le déploiement imminent de nouveaux radars embarqués, qui pourront nous flasher incognito depuis des voitures banalisées. Et cette vidéo de combat – car c’est presque un appel à l’insurrection – est pondue par une certaine « ligue de défense des conducteurs » dont j’ignorais jusqu’ici l’existence.

    Est-ce que la chose (je veux dire les radars) me plaît ? Pas particulièrement. Mais au bout de quelques minutes le discours tenu devient surréaliste, puis insupportable, et pas seulement parce qu’il enfonce le clou très longuement et très lourdement.
    Et surtout, ce qui m’a le plus frappée, c’est qu’on retrouve là-dedans certaines expressions, qu’on entrevoit – qu’on croit entrevoir – certaines questions familières aux lecteurs de Planète sans Visa.
    Hélas hélas, pas du tout, mais alors pas du tout comme espéré. Bien au contraire. Et si, quand la dame qui lit le texte (qu’on a également à l’écran, des fois que) constate que ce projet pourrait nous amener à « changer radicalement notre façon de conduire », on se prend à rêver, on ne rêve pas longtemps : son ton seul suffit à nous faire comprendre le scandale inouï, l’atteinte jamais vue aux libertés, le danger inédit que constitue pareille perspective.
    Et là, on trouve le reste du message vraiment, vraiment pesant, comme une chape de plomb qui retombe.

    Ma foi, une variante intéressante, après les élections, de la sensation du décalage.

  2. Bonjour tous le monde;
    Un hors sujet ici sur une invention qui m’a presque fait tomber de ma chaise.
    http://www.lesoir.be/lifestyle/air_du_temps/2012-07-05/le-livre-ephemere-quand-les-ecrits-s-envolent-925226.php

    Voici donc… D’abord c’est le summum du gaspillage; ensuite c’est clairement une forme d’ACTA; retranscrite à l’édition.

    Le droit d’auteurs est un droit fondamentale qui se doit d’être défendu, mais sachez que sous la bannière de défense des artistes; des atteintes à notre liberté; criantes sont misent en place. Dans l’édition les trois quart du temps quand l’auteur n’est pas connu, bien souvent la cessation est un extrait blindé. La ré-édition doit souvent être renégociée. Le travail de l’auteur est jaugé plus sur le chiffre de vente dans les deux mois, que sur son talents ou même les critiques de celui-ci.
    J’imagine bien que sur d’autres support culturel il doit en aller de même. Bref le droit d’auteur dans l’ombre est souvent mis à mal.

    Depuis le boum d’internet on a jamais autant parlé pourtant de ce droit d’auteur. Sachez que la plupart des artistes ne sont pas dupes, ceux qu’on trouve en général pour défendre des idées liberticides, sont plutôt ceux qui ont amasser beaucoup et profité d’un système qui as tué la créativité culturelle, et catalogués les « vendables » et « invendables »… Bien sur qu’il faut défendre tous le petit monde qui fabrique du support culturel et le payer. Mais quand la culture devient industriel et monolithique, tous ce petit monde se réduit comme une peau de chagrin; et la culture se formate en formatant au passage notre pensée. Il existe donc un juste milieu entre la culture payante et le partage. Quoi qu’on en pense, le partage n’est pas un vol, il a toujours exister et ce depuis l’invention de l’imprimerie.

    Nous nous sommes toujours prêter des livres, nous sommes tous rentré dans une bibliothèque. Nous nous sommes tous insurgés devant la destruction de livres.

    L’article ici plus haut peu faire sourire, pourtant la destruction d’un livre programmé par l’éditeur lui même est quelques chose de grave qui porte atteinte à notre liberté. Premièrement parce que se sont de jeunes auteurs ou d’illustres inconnus qui sont ciblés ici, ceux qui rament et qui vont mordre à l’hameçon du « tous sécuritaire », deuxièmement parce que ça veux dire qu’ils peuvent le faire: et justement dans cette société de dérive sécuritaire cette chose absurde peut se généraliser.

    Auteurs et lecteurs, dites simplement non à ce support absurde et polluant. Rappelons nous que le support le plus durable de notre culture est le livre. Le partage est un droit au même titre que le droit d’auteur.

  3. « Un tel merdier ne saurait durer éternellement. »

    C’est aussi mon avis, mais en attendant après avoir subi la forfaiture sarkosiste il faut se farcir la camarilla rosâtre-verdâtre et ses faux-nez écologiques dont Orru est un éminent exemplaire.

    @ Valérie :

    Voilà qui se cache derrière la « ligue de défense des conducteurs » :
    http://fnjaquitaine.forumactif.fr/t11403-racket-des-automobilistes-ras-le-bol
    http://www.gollnisch.com/mot-cle/serge-laroze/
    http://blogmag.me/2012/04/05/quand-on-vous-dit-quon-vous-prend-pour-des-cons/

    Comme quoi les ennemis de mes ennemis ne sont pas toujours des amis.

  4. Pour info, cette pollution par Smurfit Kappa (prés du bassin d’Arcachon) : http://www.sudouest.fr/2012/07/05/biganos-l-usine-smurfit-kappa-est-evacuee-et-la-production-est-arretee-762024-2770.php (voir la photo 4/5 du poisson…).
    Le commentaire édifiant de Guitter : « Il y a quelque chose qui n’est pas clair pour l’autorisation d’exploiter cette ICPE, alors que les normes ne semblent pas être respectées (bacs de rétention). L’administration et les élus fermeraient ils les yeux compte tenu de sa contribution à la commune ?? Quoiqu’il en soit, si ce n’est pas le cas, cette usine devrait être classée « SEVESO » compte tenu des quantités et des types de produits dangereux qu’elle accueille. Les retours d’expérience ne sont pas tirés par les services concernés http://www.usinenouvelle.com/article/incident-international-paper-stoppe-sa-production.N155357« .
    Une vidéo tournée vers 2007 : http://www.dailymotion.com/video/xhp3ce_le-bassin-d-arcachon-un-paradis-menace_news%22.
    Des photos de 2008 : http://www.bassindarcachon.com/crii_du_kayok.aspx?id=27.

    Que feront donc Orru/Batho/Hollande sur cet exemple concret et tous les autres similaires ???

  5. Rions un peu,juste un peu…
    Fabrice vous vous êtes trompé de photo,celle ci illustrait votre précédent article:quand le chauve souris!
    C’est nul je sais mais …………..

  6. A Wuwei

    Merci. A vrai dire, vu la rhétorique déployée je me doutais un peu de quel coin ce machin pouvait venir.

  7. Je viens de découvrir le nouveau radar embarqué à bord d’une voiture banalisée. Le lien ici :
    http://www.liguedesconducteurs.org/radars-mobiles-embarques.html
    Je vais essayer de ne pas plagier Valérie que je rejoins dans ses propos, une fois de plus, désolé !
    Très vite, la nausée m’a submergé à l’écoute de cette vidéo. Dès que l’on touche à la voiture, à la liberté de l’automobiliste, à la sacro-sainte vitesse, une levée de bouclier quasi-unanime se fait jour. Des accents poujadistes en appellent à la révolte, une outrance verbale est à l’œuvre. « Ultra-répression routière, projet monstrueux à tuer dans l’œuf de toute urgence… ». Le ton est donné, encore un petit effort et on va se référer aux droits de l’homme, à la patrie en danger, à la désobéissance civile, à Gandhi et à Martin Luther King…
    En soi, cette nouvelle forme de flicage n’a certes rien de réjouissant. Mais le problème est-il là, véritablement ?
    Qu’il faille en venir à une technologie pour poser des limites à notre frénésie de vitesse en dit long sur notre monde. N’est-ce pas, précisément, ce qui devrait nous inquiéter ?
    Ce qui devrait nous soulever le cœur, n’est-ce pas toutes les formes de surveillance moderne, des puces électroniques aux compteurs Linky, en passant par les caméras de surveillance, les nano-technologies, les réseaux sociaux sur le net, les téléphones portables… Autant de formes de contrôle largement acceptées, voire réclamées.
    Ce qui devrait nous porter à la révolte, n’est-ce pas ce dogme de la vitesse associée à la bagnole qui nous conduit droit dans le mur ?
    De quelle liberté parle-t-on ? Celle de l’homo-automobilus au volant de son bolide de destruction massive ? Celle des générations futures, de vivre dans un monde habitable ? Celle des morts de la route, des estropiés de la vitesse ? Celle des ventres creux qui meurent de faim parce que conduire (avec des agro-carburants notamment) devient plus important que nourrir le monde ?
    De quel racket est-il question ? Qui en supportera le prix ? Les cotisants à la Sécurité Sociale qui paieront les conséquences des accidents de la route, imputables en bonne partie à la vitesse ? Les populations que l’on affame en remplaçant des cultures vivrières par des agro-carburants ? Les générations qui viennent et qui n’auront que leurs larmes pour pleurer quand la bagnole et le reste auront fini de gruger la planète ?
    Si j’ajoute que « surveiller sans arrêt sa vitesse », que dénonce la ligue des conducteurs, me paraît être un minimum quand on conduit une voiture qui peut tuer son prochain, si je précise qu’à mon sens, la crise énergétique dont il est tant question ne relève pas d’une rareté ou d’un prix trop élevé des énergies fossiles, bien au contraire, je ne fais qu’aggraver mon cas, j’en ai bien peur. Il me semble justement que notre monde souffre à la fois d’une surabondance de l’offre (par rapport aux limites que la terre peut supporter sans rompre des équilibres vitaux) et d’un prix des carburants beaucoup trop bas (par rapport aux conséquences tragiques des énergies fossiles dont les coûts sont reportés sur la santé et sur les générations de demain).
    Voilà ce que m’inspire cet appel à la révolte en masse qui risque bien d’avoir une audience assez large. Nous sommes bien loin d’un sursaut des consciences pour un monde qui place la vie au cœur de ses priorités. Et je n’évoque même pas la folie suicidaire d’une époque hypnotisée par la croissance, la technique, le productivisme…
    Frédéric
    Merci à wuwei pour avoir révélé les liens de la ligue de défense des conducteurs. Quand j’entends dénoncer « l’ultra-répression routière », un « pays où chacun doit se méfier des autres autour de lui », de la part de ceux qui font de la haine et de la répression leurs arguments favoris, je ne peux m’empêcher de frémir.

  8. @ Anne :

    J’habite en gironde, j’ai plongé pendant de longues années dans le Bassin (comme on dit chez-nous) et j’ai donc assisté à sa lente dégradation. Les causes en sont multiples et finalement très communes : urbanisation galopante, multiplications des bateaux et des scooters des mers, pesticides et engrais qui s’écoulent dans la Leyre qui elle-même se déverse dans le Bassin. La folie destructrice de l’homme n’épargnera rien comme j’ai pu le constater pendant les trente années durant lesquelles j’ai pu naviguer et plonger sur et dans les océans. Aujourd’hui écoeuré de voir ceux-ci maltraités et pillés par cette civilisation mortifère je me suis retiré à la campagne et je soigne mon lopin de terre en pratiquant les préceptes de Masanobu Fukuoka, l’auteur de la « ‘Révolution d’un seul brin de paille ». J’invite chacun(e) à lire se livre il permet entre autre de constater à quel point vivre en harmonie avec la nature et simple, mais aussi que jamais un politique,c’est à dire un état, ne permettra que l’on fasse le pas de côté nécessaire à notre émancipation de la folie capitaliste. Excusez-moi de m’être raconté et répandu mais je suis vraiment triste de savoir ce qui est arrivé encore à ce bel endroit que fut le Bassin.

    @Valérie, Frédéric,

    Il faut surtout remercier notre hôte Fabrice de faire ce fabuleux travail qui nous permettre de nous exprimer et d’échanger en toute liberté

  9. l’ambition de Orru pour les ors de l’Elysée ne sont pas nouvelles,bien avant que il soit au WWF,il briguait le Pouvoir,c’est cela qui l’interesse,et c’est tout ce qui l’interesse,alors que mec entre chez Balto,une techno, n’est pas de bonne augure pour notre pauvre Terre agonisante.

  10. A Wuwei

    Pourquoi vous excuser de vous être un peu raconté (« répandu », dites-vous, pour ces quelques lignes !!) ? Ce sont les paroles et les histoires singulières qui font tout le sens et tout le prix de ce blog – avec, autour, à partir de, grâce à, et pour le travail de Fabrice.

  11. Frédéric Wolff,

    Je suis entièrement d’accord avec votre critique des techniques, dont celle de la voiture.
    Je voudrais simplement rajouter que la voiture est un gouffre à vie pour les raisons que vous citez (accidents, agro-carburants), mais aussi pour le pértrole (les guerres, le pays à aller libérer des soi-disant terroristes, qui sont le plus souvent les Tarasques de l’Occident).

    Mais, à mon sens, ce qui est le plus triste, c’est le nombre de jours de vie passés à travailler pour la voiture, qui sert à aller au travail presque toute sa durée de fonction, ce qui est absurde.

    C’est presque la moitié du temps travaillé qui part dans la bagnole, donc sur une vie ça fait une vingtaine d’années quand même !

    Jean-Pierre Dupuy et Ivan Illich ont calculé la vitess egénéralisée de la voiture (lorsque l’on rajoute au temps de déplacement, le temps passé à travailler pour tout ce qui tourne autour de la voiture, mais aussi pour aller garer sa voiture, laver sa voiture, le mois d’impôt passé à travailler parcequ’on a trop travaillé pour la voiture)
    eh bien…

    « ainsi, lorsqu’on met bout à bout le temps passé à gagner de quoi acheter une voiture et les charges qu’elle entraîne pour l’entretenir et la faire rouler, et que l’on compare ce temps au nombre de kilomètres parcourus, on arrive à une moyenne de… 6 km/h (2). Pas plus vite que la marche à pied, et moins que le vélo, deux modes de transport autonomes. »(*)

    Ce qui est l’arnaque du siècle, combien d’heures de vie sociales perdues, de promenades, de fêtes entre amis, de jours chaumés en passant à temps partiel (mi-temps) à cause de la tonne de ferraille ?

    http://www.dailymotion.com/video/xx562_contre-productivite-de-notre-modele_news

    (*) http://1libertaire.free.fr/IvanIllich22.html, Un seuil contre-productif » « 

  12. Avec le livre éphémère, on passe de l’obsolescence à la destruction programmée. On ne cherche même plus à dissimuler. Plus fort encore que Fahrenheit 451. J’adore l’argument développé par le concepteur, d’aider les jeunes auteurs. Des philanthropes, en somme.
    Des livres que j’ai gardés de ma jeunesse, il y en a un qui appartenait à ma grand-mère. Une part d’elle près de moi, des pages de mains en mains, de regards en regards. Des mots qui portent en eux des germes comme les graines portent la vie. Et voilà qu’on inocule en eux la mort à très brève échéance. La négation même de la littérature, une sacrée métaphore du monde.
    Tous les livres importants que j’ai lus m’ont demandé du temps pour qu’ils mûrissent en moi, pour que je les finisse. J’ai marqué des passages d’un trait de crayon, je les relis parfois, un peu comme on parcourt un chemin qui fait grandir.
    Si ma grand-mère voyait ça. Elle qui avait si peur d’être la proie de la folie dans ses dernières années de vie. C’est finalement le monde qui est pris de folie, une fois encore.
    Frédéric

  13. Merci Lionel, pour ces rappels utiles.
    Les conflits armés autour du pétrole sont une composante majeure, en effet.
    Je crois qu’il faudrait intégrer, dans les calculs d’Illich, tous les coûts et pertes de temps collectifs induits par l’usage de la voiture. On atteindrait peut-être -6 km à l’heure ! De quoi remettre en perspective les grandes avancées techniques… Est-ce que cela a fait l’objet d’une réflexion à votre connaissance ?
    Je ne parviens pas à ouvrir le second lien.
    Frédéric

  14. Serge Orru tient parole et « démissionne » du WWF au bout de 6 ans, comme il l’avait annoncé…

    Ben voyons !
    C’est vrai, il suffisait d’attendre un peu au lieu de s’énerver !

    Je me demande bien pourquoi les salariés du WWF ont massivement demandé son départ il y a un an, pourquoi beaucoup sont partis, des administrateurs ont démissionné…

    Autant d’agitation, c’est bête, il suffisait de croire l’homme qui tient parole !

    Ben voyons…

  15. Frédéric Wolf,
    vous écrivez « Et finalement c´est le monde qui est pris de folie, une fois encore. »
    Pourriez-vous m´expliquer ce que vous entendez par « le monde » ? Pour moi, c´est tout simplement « l´être humain » et sa folie innée. Son esprit embrumé qui a généré tant de désastres et poursuit immuablement son oeuvre destructrice. Il n´y a pas eu, dans l´histoire de l´humanité, de périodes d´acalmie universelle, la « folie » a toujours régné en maîtresse absolue. Il suffit de regarder autour de soi au quotidien pour la voir au travail. A des degrés divers, elle dicte une grande partie de nos comportements. Je sais que d´écrire cela ne plait pas beaucoup parce que nous nous dédouanons volontiers d´agir aussi bêtement que les voisins. Vous avez certainement remarqué que jamais (ou très rarement) qui que ce soit ne reconnait sincèrement s´être lourdement trompé ou même avoir mal agi. Il serait grand temps de commencer à vider notre « grenier » mental individuel et de congédier la folie (au volant déjà, ce serait drôlement sympa :-))!
    « Le problème de notre temps n´est pas la bombe atomique, c´est le coeur de l´homme ».
    Albert Einstein
    Et dans cette citation, on peut à loisir remplacer « la bombe atomique » par mille et une autres choses.

  16. Martine,
    Saurais-je expliquer ce que j’entends par « le monde » pris de folie ? Je vais essayer, en sachant d’avance que le sujet dépasse mes connaissances, ma clairvoyance et le temps dont je dispose pour aller loin dans cette réflexion. L’éclairage des uns et des autres serait fort utile pour approfondir cette question.
    « Le monde » est un terme assez vague, j’en conviens. On peut y mettre l’être humain et/ou le type de société dans laquelle il vit. Vous proposez de tout faire partir l’humain et de « sa folie innée ». Je ne suis pas très loin de vous rejoindre, à quelques questionnements près toutefois, auxquelles je n’ai pas de réponse absolue et définitive.
    « L’être humain » n’est-il pas, lui aussi, un concept assez vague ? N’existe-il pas des êtres humains qui peuvent être radicalement différents ? Les humains ont-ils été de tout temps, sont-ils en tous lieux, dans une volonté de toute puissance, de domination, de négation des limites ? N’y a-t-il pas des peuples qui ont refusé le progrès technique ? Le chef indien Seattle (dans son discours merveilleux, en 1884, au président des Etats Unis qui proposait une réserve aux tribus indiennes en échange de l’achat de tous leurs territoires) ne témoigne t-il pas d’une humanité différente de celle que nous déplorons ? N’y a-t-il pas une fraction de l’humanité, certes infime, qui agit en conscience ?
    Si l’humain détermine la société dans laquelle il vit, cette même société n’a-t-elle pas, elle aussi, son influence sur l’humain ? Notre époque favorise ce qu’il y a de plus vil dans les instincts humains. Un autre type d’organisation sociale ne pourrait-il pas développer ce qu’il y a de meilleur en nous-mêmes ? J’ai en mémoire un commentaire très juste de Plym et de son train fou sans pilote. J’ai souvent l’impression que tout est devenu incontrôlable que ce soit la technique ou les interactions de tous ordres dans notre monde complexe. L’humain a-t-il encore une prise là-dessus ? Est-il seul responsable de cette folie ?
    Cela fait beaucoup de questions, excusez-moi. Dans un précédent commentaire, j’écrivais qu’à mon sens, l’être humain n’était pas viable, parce que dénué du sens des limites, notamment (ce que peut-être, vous mettez sous le terme de folie). Et juste après j’ajoutais : l’être humain dans la société productiviste, techniciste et capitaliste, parce que pris par le doute.
    Quoi qu’il en soit de la réponse, je ne désarme pas, même si mes seules armes sont les mots pour interpeller, pour bousculer, sans oublier la vie réelle et les actes que l’on décide de faire ou de ne pas faire en conscience.
    Je serai très intéressé par votre regard (et celui des autres) sur ces questions et sur celles que j’ai sans doute oubliées.
    Frédéric

  17. Bonsoir,

    Le monde est il fou?

    Argent et sexe en sont les principaux responsables.

    Et les jeunes générations sont « éduqués » a cette sauce malsaine. Publicités, films, journaux, beaucoup incitent a « consommer ». La machine infernale s’est accèléré avec la naissance de la sorcière électricité. L’incontrôlable n’est incontrôlable que parce que les humains ne savent pas, ne veulent pas se maitriser. La force de volonté est un atout, mais ils l’ont remisée aux oubliettes. Tout est devenu trop facile. Tout est objet. Tout est jetable. Le bonheur pour eux, passe par le matériel et les apparences.

    L’aptitude au vrai Bonheur est un don. Savoir être pleinement heureux avec ce que la Nature nous donne est une grâce qui touche au Divin. C’est par une saine éducation que l’on peut avoir le Bonheur d’en bénéficier. Comment sommes nous éduqués?

    Connaissez vous la langue des oiseaux? Pas celle que l’humain a décryptée. La vraie langue des oiseaux. Les plumes et les becs. Chaque matin les oiseaux me réveille, et je reste un peu au lit pour les écouter, c’est un plaisir immense. Ils se parlent, ils y en a qui sont vraiment verbeux. N’étant pas un modèle « standard », j’arrive parfois a les comprendre.

    Ils disent: Les hommes sont fous. Quel curiosité a vouloir a tout prix prouver aux autres qu’ils sont les meilleurs, peu importe le domaine, puisqu’a l’avance, ils savent ou ils vont …

    🙂 🙂 🙂

    Bises.

  18. je suppose que vous avez vu l’émission de Elise lucet sur le Greenwashing ,interview de Orru et il part en cours de route car elle va là ou et la réalité de cette foutue ONG,et elle lit le rapport rendu sur WWF,terrible,plus de credibilité aupres des gens et des financeurs ,demission en masse,dégradation de l’image etc,il a fait retirer la vidéo qui circulait,elle est visible sur le site de :next-up.org,ca vaux le coup,c’est génial,le déconfiture en direct de ce mec sans argument que des mensonges,youppss!

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