Quelques mots en courant

Lecteurs et amis, j’ai négligé ma tâche ici, emporté par bien des soucis dont je vous fais grâce. Les jours ne sont pas toujours d’une couleur apaisante, voilà tout ce que je suis capable d’avouer ce soir.

Pour le reste, quoi ? Mon livre Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu’est devenue l’agriculture sort demain aux éditions Les Échappés. Si tout se passe comme prévu, je serai l’invité de Patrick Cohen sur France Inter vendredi à 8h20. Mais les choses se passent-elles comme prévu dans l’univers baroque des médias ?

Pour le reste, disons que je suis fatigué. Je suis sûr que vous ne m’en voudrez pas. Ça va aller mieux, juré.

63 réflexions sur « Quelques mots en courant »

  1. Bonsoir Fabrice,

    Ton livre est commandé chez mon libraire. Quant à ton intervention chez Cohen je t’espère au mieux de ta forme possible car avec cet olibrius il va falloir être aux aguets.

    Bon courage

    1. Fabrice, je suis tombé par hasard sur vous ce matin. Le hasard fait bien les choses car je n’écoute plus ce journal à cause de cet « olibrius », et le mot est faible, je le dit ? Oui je le dit : ce con. Hélas ! Par contre grâce ou à cause de vous il a dit moins de connerie que d’habitude. Une large partie des politiques et des médias sont en grande partie responsables de ce que nous vivons. Rappel d’une citation pour remonter le niveau ou le moral : « Quand on voit c’qu’on voit, puis qu’on entend c’qu’on entend, on a raison d’penser c’qu’on pense. » Mais après l’impéritie politique et médiatique NOUS sommes individuellement responsable de cette situation et d’un changement possible et non une utopique irréaliste. Une autre citation de la part de Théodore MONOD : l’utopie n’est pas l’irréalisable mais l’irréalisé ! Arrêtons d’être des CONSommateurs redevenons des Consomm’Acteurs. Oui une agriculture biologique, raisonnée, durable… peut remplacer sans problème l’agriculture industrielle et en plus en recréant des emplois de proximité. Ce qu’a oublié aussi le « journaliste » ce matin c’est de quantifier les tonnes d’aliments jetés chaque jour. J’irai acheter votre livre chez ma libraire. Merci a vous, merci à vous tous qui attendrez, entre autre, la saison des tomates pour en acheter et qui sont cultivés dans des conditions de « Bon sens ». A Noël on peut manger autre chose que des tomates « fabriquées » à des milliers de km de pollution.

      1. D’accord avec tout…. Mais pour les tomates, le réchauffement climatique fait baisser les rendements (au moins dans le Sud, chez moi) de façon inquiétante ; au moment des canicules, la végétation se met à l’arrêt en attendant des jours meilleurs… Total, dans le potager, c’est seulement maintenant qu’on peut en récolter des dignes de ce nom…

  2. Bonne chance pour votre livre, cher Fabrice.
    Et avant de penser à vos amis, à vos lecteurs, pensez d´abord à vous. Ne vous oubliez pas, vous qui vous battez sur tant de fronts à la fois. Comment ne pas être fatigué ?
    Bon courage, je vous envoie toutes mes amitiés.

    1. Cher Fabrice,
      Je sais que mes mots de soutiens vont vous paraître dérisoires. Je vous lis toutes les semaines depuis longtemps dans « Charlie ». Tous vos amis étaient aussi un peu « mes amis ». J’avais écrit à Charb afin qu’il transmette un mail à Bernard MARIS. Car « Oncle Bernard », connaissait très bien mon prof de philo, Dominique LECOURT. Après la tristesse vient la révolte. Je vais faire un crochet par la FNAC (en sortant du boulot) afin d’acheter votre livre. Et comme d’habitude, je vais m’énerver en le lisant et je le partagerais avec mes proches, ma femme et mes enfants…
      Je vous souhaite tout le bien de la terre.
      Continuez à nous aider à réfléchir.
      Amitiés
      Antoine

  3. Bonjour,
    Vous en vouloir ?! … non, impossible.
    Pour ce qui est de votre livre, je le lirai un jour, promis. Mais pour l’heure je dois déjà terminer Bidoche, entamé à la fin de l’été et délaissé, je l’avoue (la faute à la rentrée, à Balzac, Racine et Hume…) mais je vais me reprendre.
    Quant à vendredi, 8H 20, je serai en cours de physique-chimie et penserai fortement à vous…
    Cordialement,

    Lisa

  4. Fabrice,
    Puisse le temps vous offrir une belle amélioration de votre santé. Nous sommes de tout coeur avec vous et nous acheterons votre livre.
    On sert les coudes pour votre interview.
    Très chaleureusement

  5. On attend impatiemment votre livre qui nous touche particulièrement. En tout cas, bon courage pour demain alors exceptionnellement j’écouterai Patrick Cohen demain matin. Il faut garder la gniak pour demain, trop peu de gens comme vous ont la parole. Le corps arrive toujours à faire des miracles sous l’effet de la pression, mais effectivement il faut faire attention à se préserver avant tout… (plus facile à dire qu’à faire)
    Plein de pensées positives !

  6. Bonjour,
    Désolé de vous titiller dans les épreuves que vous traversez, mais une question me turlupine depuis toujours à propos des écologistes et peut-être saurez vous y répondre, vu l’universalité de votre curiosité.
    En regardant ci-dessous les thèmes, extrêmement divers que vous avez traité, je ne vois pas apparaître LA DEMOGRAPHIE ? C’est un sujet tabou sur cette planète. Ce devrait pourtant un cheval de bataille des écologistes. A ma naissance, nous étions 2 milliards, aujourd’hui 7 bientôt 10. Personne ne tire jamais le signal d’alarme ? A quoi bon cette fuite en avant ? Que les religions prêchent la natalité à tout va OK ! Le contraire serait se tirer une balle dans le pied.
    Mais des commentateurs – disons avisés – devraient abondamment expliquer les multiples dangers de cette croissance. En particulier les écolos, ardents défenseurs de la biodiversité et disant que la terre peut sans pb nourrir 15 Milliards d’être humains ? Oui, mais avec l’ensemble des terres arables pour 2/3 en céréales et un tiers en paturages pour une seule espèce bovine ….
    Seul le premier écolo-politique : René DUMONT, s’inquiétait, à juste titre, de la démographie galopante, depuis PLUS RIEN ???
    Merci de l’attention que vous voudrez bien prêter à ces qq lignes et de vos éventuels commentaires.
    Bien cordialement
    LM

    1. Bonjour Mas
      tout à fait d’accord avec vous mais sujet sensible , je l’ai déjà évoqué il y a quelques temps.
      Pour Fabrice,
      demain suis au boulot et je ne pourrai écouter cette émission mais j’attends ce nouveau bouquin comme les précédents avec impatience!
      Bon courage à vous.

    2. Rétablissons l’eugénisme cher à Spencer, ou devenons vegetaliens !
      Si l’on se fie à la vraie pensée de Darwin dans son ouvrage « la filiation » la compassion constituait pour lui « la partie la plus noble de notre nature ».
      Notre moralité ayant évolué grâce à notre « culture » celle si devrait l’emporter sur notre « nature ». J’ai choisi la compassion pour le vivant , animal, humain, végétal. Le végétalisme et son impact écologique en fait partie….cet impact s’étend même à la nature de l’homme.
      Une vegetalienne en route pour le veganisme ! 😉

  7. Mince… Moi aussi je suis en cours ; mais n’est-il pas possible d’écouter l’émission en direct, via internet ? Etant avec des jeunes de terminale, futurs agriculteurs et/ou transformateurs, cela pourrait être très intéressant. Et ainsi je ne « te louperais » pas, te ferais connaitre à une jeune public et ferais de la promo. pour ton livre !!
    Je t’embrasse,

  8. Cher Fabrice , vous nous êtes très précieux , et je suis émerveillée de voir que malgré toutes la difficulté que vous traversez depuis de longs mois , vous avez trouvé la force , le courage de créer ce livre . Il est essentiel , arrivés que nous sommes à ce stade d’impasse actuelle et je suis sûre qu’il va avoir une bonne écoute . Prenez soin de vous , ne vous oubliez pas , au contraire .
    Bien à vous , Isabelle

  9. Bonsoir Fabrice,
    Que tu sois fatigué ne m’étonne pas avec la vie que tu mènes ! Repose toi quelques temps, soigne toi et retrouve toute la santé nécessaire à tes multiples activités. On sera patient avec toi ! Mais pense d’abord à toi.
    Amitiés.

  10. Bonsoir Fabrice. Merci pour ce que vous faites, et bon courage pour la suite.

    Vous êtes officiellement l’invité du 7/9 demain (c’est affiché). Je suis un des piliers de la page du 7/9 depuis bientôt quatre ans, quotidiennement. J’ai quelques propositions sur l’économie et la politique (La semaine des quatre jeudis en démocratie (directe)), mais c’est sur un autre point que je vous demande une faveur : parler de la page du 7/9 – afin que de nombreux auditeurs viennent y débattre -, et éventuellement demander pourquoi les questions et commentaires des internautes ne sont jamais relayés à l’antenne.

    Désolé si cette demande vous parait saugrenue, mais j’ai tout essayé – contacter la rédaction, le Médiateur de Radio France, le Défenseur des droits (sur ces problèmes ou sur d’autres liés à des difficultés (!!!) à voir nos commentaires publiés alors qu’ils respectent la charte de participation) – et les portes restent fermées.

    Merci.

  11. Salut !
    Je viens d’acheter ton livre, et avant de le lire, je t’écouterai demain à la radio… en pétrissant le fruit de mon travail et de ma peine, mon bonheur de paysan boulanger.
    Bon courage à toi car le monde des media est dur aujourd’hui pour les Hommes conscients, et MERCI de tes mots qui bien que simples n’en sont pas moins pertinents pour figurer l’état des choses…
    Amitiés Paysannes

  12. Sympa de voir la vidéo de l’entretien sur reporterre.
    Entièrement d’accord sur l’idée de rupture et si ça arrive, on va se marrer car ça va être un sacré bordel.
    Comme toi, ni catho, ni baptisé, j’aime bien le papa Francisco, enfin un pape avec des cojones.
    Prend soin de toi.

  13. Bonjour Fabrice,
    je suis en train de vous écouter sur France Inter..
    Installée depuis pas mal d’années dans la Drôme et je suis toujours ravie d’écouter un humain éveillé qui sait transmettre autour de lui l’urgence de réviser nos croyances et de revoir nos modes de production/consommation.
    C’est à mon niveau ce que j’essais de transmettre aux groupes que j’emmène en Nature.
    Merci pour l’écriture de ce livre qui va être j’en suis sûre passionnant.
    Bonne continuation ..

  14. J’écoute France Inter et je découvre Fabrice Nicolino
    je lis les brèves … « refuse de pleurnicher », même si « ce n’est pas folichon »
    Voilà ! alors je dis bienvenue au club des qui refusent de pleurnicher et longue vie à toi .
    Bises violettes de Toulouse .
    Michelle .

  15. Bonjour,

    Tout s’est passé comme prévu, vous étiez bien sur France Inter, humble, bon, très bon même. Merci, et prenez soin de vous.

  16. Fabrice, l’interview était super, sans aucun « vitriol » contrairement au mot que Cohen rappelait avec tant d’insistance, très calme au contraire. Merci d’avoir parlé, a la fin, de l’importance de la diversité des espèces et des variétés, des 2000 variétés de pommes qui existaient en France il y a un siècle (2000 seulement? Tu es sur que ce n’était pas plus? Il y avait plus de 200 000 variétés de riz en Inde en 1960 avant la révolution verte, et peut-être seulement 3000 ou 5000 aujourd’hui, et ça continue de disparaitre) et que cette diversité crée par l’homme n’est pas seulement « agriculturelle » mais tout aussi bien « culturelle » et encore plus précieuse que les cathédrales et maisons paysannes! (et je suis architecte, je sais ce que je dois et ce que nous devons a notre patrimoine architectural, mais la il s’agit du patrimoine qui nous nourrit, c’est encore plus irremplaçable).

    Et pour ton blog, ce qu’il nous apporte a tous… C’est réciproque! Merci pour ton travail et pour ce partage.

  17. Merci pour vos mots de ce matin, Fabrice. C’est un vrai soulagement d’entendre ce genre de discours sur les ondes. Merci aussi pour tout le respect à l’égard du monde paysan que vous avez mis dans vos paroles.

  18. Bonjour Fabrice,
    Merci pour ce moment où les choses ont été dites avec respect, lucidité et surtout sans agressivité ( ce qu’on ne voit plus guère).
    Fils de cultivateur, petit fils de paysan je ne suis pas devenu agriculteur et malheureuesement comprends de moins en moins les exploitants agricoles.
    En espérant vraiment se rencontrer un jour

  19. Bonjour,

    Je viens d’écouter l’émission de France Inter. Mais est-elle effectivement terminée ? Il ne me semble pas en effet avoir entendu l’animateur prendre congé de vous !? Mais il est vrai que l’émission de par sa construction n’incite guère à une attention continue : c’est agaçant toutes ces interruptions !

    Je me demande ce qu’un auditeur non averti peut avoir retenu !?

    L’intervention positive et rayonnante de Carole ? La délicatesse d’Augustin Trapenard indiquant fort à propos votre activité de blogueur ?

    Il faut sans doute se résoudre à ce que ce genre d’émission soit plus une incitatrice qu’informative ! L’important est d’avoir pu vous présenter comme quelqu’un qui écrit suite à une réflexion et des expériences muries au fil de nombreuses années et qui n’est pas en opposition avec les agriculteurs .

    Un regret – signe de mon ignorance ?- : esquissant le champ syndical, vous n’évoquez que la FNSEA et la Confédération Paysanne ! Pas un mot sur la Coordination Rurale ! ? A vrai dire, ce n’est qu’à l’occasion des dernières manifestations à Paris que le nom de cette organisation m’est revenu à l’esprit ( la Conf et la Coordi ne se sont pas associées à la manif de la FNSEA). Il me semblerait judicieux de donner plus de visibilité – critique- à l’existence et aux prises de position de cette organisation.

    Cordialement

  20. Bonjour !

    Eh bien pour ma part je viens de vous entendre sur France Inter (qui m’a déjà permis de découvrir tant de personnes dignes d’intérêt) et j’ai trouvé que vous étiez à la fois convaincant, émouvant, pertinent et… impertinent ! Tout ce que j’aime…

    Merci encore, et bon courage pour tout !

  21. Bonjour Fabrice,
    Au 7/9 de F inter ce matin J’ai été attiré par l’annonce de votre venue sur l’antenne. vos interventions je les ai savouré, comme mes tartines grillées du moment.
    C’était bon, très bon de vous entendre parler avec calme et sérénités , une certaine animosité retenue j’imagine ,(envers la FNSEA notamment ) d’un sujet aussi important que l’agriculture. Vous avez eu le courage et la dignité de ne pas vous appitoyer sur votre sort .
    Merci d’être encore là après toutes ces épreuves très douloureuses passées . Vous m’avez donné l’envie de lire vos ouvrages!!

    Je vous encourage à vous préservez en pensant à vous et vos proches.
    Merci
    Denis

  22. J’ai écouté l’émission sur France inter, me suis précipitée sur le blog « Planête sans visa », puis j’ai regardé les interviews sur « Reporterre ». Matinée bien remplie! Je trouve enfin un discours qui exprime de façon éclairée, érudite et sensible, toutes les intuitions et interrogations qui m’obsèdent depuis quelque temps. Ce qui est très décourageant c’est qu’à chaque fois que j’ai essayé d’en faire part autour de moi, je me suis trouvée en butte aux moqueries (en particulier quand je m’interrogeais sur le rapport aux animaux totalement perverti dans l’élevage industriel où l’ on fabrique de la viande comme du pneu), ou bien à en je m’en foutisme total (genre : on trouvera bien quelque chose pour arranger les problèmes écolos, c’est pas si grave que ça). Quand à essayer d’évoquer l’ agroécologie…Il n’y a qu’à revoir l’émission de Franz olivier Giesbert et la façon agressive dont fut traité Pierre Rabbi, par les philosophes de service. Qu’on puisse discuter ses théories , évidemment, mais là, il avait eu droit à un procès en bonne et due forme, sur un ton éminemment ironique et dépréciateur. Pourquoi? Drôle de société, qui nous coupe en deux. On ne cesse de nous parler de la nécessité de la reprise de la consommation, du fait qu’il faut acheter plus de bagnoles pour créer de l’emploi, alors qu’on voit bien que c’est une autre forme de vie ensemble qu’il faut inventer, d’autres formes de rapport au monde et aux autres qu’il faut envisager, et ce, radicalement . Des emplâtres sur une jambe de bois, voilà ce à quoi me font penser les mesuretttes écologiques qu’on commence à évoquer dans le monde politique. Bref, merci, monsieur Nicolino pour vos explications claires, simples, tout semble si évident, en vous écoutant !Je souhaite que votre livre rencontre un vaste public. Bonne journée!

  23. Bonjour Fabrice, ton livre va faire mouche, c’est sûr ! Merci d’avance pour cette lecture, que j’entamerai dès ce soir, et ton émission de ce matin à FI. J’ai apprécié. Il faut diffuser les bonnes nouvelles d’espérance et cultiver l’espoir de leur infusion lente mais fertile, et surtout durable…
    Amitiés
    MH

  24. Bonjour,
    Bravo pour ce livre (que je n’ai pas encore lu),mais cela ne saurait tarder.
    Depuis longtemps nous recevons des informations concernant les rapports entre l’être humain et sa planète, mais restons en France et essayons de faire une synthèse de quelques unes non prises au hasard.
    -Nous gaspillons plus de 30% de notre nourriture.
    -60 % des terres arables sont utilisées pour l’élevage et la culture animalières.
    -Les communes du Massif Central se dépeuplent.
    -Des migrants arrivent chez nous, mais on ne peut pas accueillir, soit-disant, toute la misère du monde.
    Nous pourrions en ajouter bien d’autres. Depuis des dizaines d’années des scientifiques, des philosophes, des journalistes militent pour la protection de l’environnement, mais ils ne sont guère compris par les politiques qui nous dirigent. Il y a de bonnes solutions, mais l’homme veut résoudre ces problèmes sans en éliminer les causes. Et si tout était lié par la bêtise humaine !
    Fabrice vous faites partie de ces personnes qui, comme René Dumont, Pierre Rabhi, le Pape François, l’Abbé Pierre et bien d’autres, militent pour la solidarité, le respect de tout et de tous.
    Je vous souhaite bon courage et reposez-vous bien.On a besoin de vous.
    Amicalement et respectueusement.
    Marie-Françoise et Claude

  25. Quel plaisir de découvrir votre combat depuis tant d’années sur Reporterre et ce matin sur France Inter !! Pour vous dire aussi que nous avons subi à Toulouse le silence des médias alors que le we dernier ALTERNATIBA TOULOUSE a fait venir 35 000 visiteurs -> début de révolution citoyenne… ?

  26. Cher Fabrice,

    Je vois ai découvert ce matin en écoutant la radio.

    Cet apres-midi en rentrant du boulot, j’ai acheté votre livre que j’ai lu d’une traite.

    Le bouquin est formidable.
    Je m’empresse d’en parler à tous les gens que j’aime et que je connais !

    Bravo !
    Prenez soin de vous.

    Amitiés
    Julien

  27. Génial de se réveiller avec la voix de Fabrice Nicolino sur France Inter et une grande surprise.
    C’était trop court mais l’essentiel a été dit.
    Merci et courage pour la suite

  28. Bonjour,

    Je dois l’avouer, je vous ai découvert ce matin sur France Inter. Bien que lectrice occasionnelle de Charlie vos actions et vos idées m’étaient restées inconnues. Mais quel plaisir de savoir qu’une énième personne se mobilise pour alerter sur la dérive de notre société et de son agriculture. La situation du monde agricole me touche et m’inquiète.
    Je souhaitais juste vous dire que par chez nous, dans le Lot, département certes plutôt préservé, les choses bougent. Des jeunes et moins jeunes s’installent en paysannerie (ce mot n’est pas anodin) et créent des ilots de résistance et de possibles.
    Ces initiatives me rassurent, me prouvent que l’humain peut-être intelligent et peut remettre en cause un modèle tant venté mais tellement nuisible.
    Si un jour le vent vous porte par ici, n’hésitez pas à frapper à la porte, nous nous ferons les ambassadeurs de ces initiatives!
    Bonne continuation et continuez à diffuser vos idées, elles nous sont indispensables!
    Merci.
    Cécile

  29. Bonjour. Heureux de vous entendre ce matin sur les ondes d’inter. Même si la ligne éditoriale n’est plus tout à fait à mon goût et si les invités sont trop consensuels, ils ont au moins le mérite d’inviter des journalistes comme vous. Je vous souhaite encore une fois le meilleur et même si je vois derrière votre façade de jovialité une détresse plus profonde gardez le moral car ce que vous faites apportent beaucoup à la connaissance de notre société. Bien à vous. Ivan

  30. Comme tant d’autres, ci-dessus, je suis tombé par hasard sur toi à f-Inter… alors que moi aussi, j’exècre Patrick Cohen. Mais tu as su le « mettre dans ta poche », bravo… en plus de nous avoir donné ton message important, comme doit l’être ton nouveau bouquin… et comme on espère tous que doit devenir ta nouvelle vie : CHAPEAU l’artiste!

  31. J’ai apprécié ta présentation calme et mesurée de ta » Lettre à un paysan… » sur France Inter ce matin. Avant de la découvrir et de la lire, j’ai réagi aux noms d’André Pochon et de Michel Debatisse; Pochon, un ainé, je connaissais un peu son parcours pour l’avoir entendu plusieurs fois à la radio. Et j’aime bien les vaches dans l’herbe et le tréfle blanc.

    Le nom de Michel Debatisse me renvoyait à sa fonction ministérielle.

    Je me suis donc un peu rafraichi la mémoire en lisant leur présentation sur Wikipedia.

    Pour M. Debatisse, « Il a été secrétaire général de la Jeunesse agricole chrétienne (JAC), en 1956. De 1958 à 1963, il devient secrétaire général du Centre national des jeunes agriculteurs (CNJA). Enfin, il est secrétaire général entre 1966 et 1970, puis président, de 1971 à 1978, de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA). »

    La date de 1956 m’interpelle. 1954, c’est la parution chez Casterman de « Martine à la ferme » qui a figuré dans la bibliothéque de mes enfants dans les années 1970. Martine a aussi sa fiche Wikipédia. Elle a été utilisée récemment par Christine Lambert et reprise par Xavier Beulin qui ont rappelé au cours des récentes manifestations qu' »on n’était plus au temps de Martine à la ferme ».
    M’interpelle aussi cette référence à la J.A.C . et il faut rappeler l’importance de ce mouvement d’ Action Catholique dans la création et la structuration d’un syndicalisme paysan se politisant plutôt au centre droit.

    Alors je suis un peu curieux de savoir comment la FNSEA , si liée maintenant à l’industrie et à sa « petite coterie » (dixit Fabrice) a accueilli l’encyclique récente Laudato si’ de Francisco, et ce qu’en pensent ses dirigeants et les agriculteurs de base.

    On peut réfléchir aussi dans la cabine d’un tracteur….

  32. Bonsoir Fabrice, pas libre ce matin pour t’écouter et épuisé à l’heure qu’il est, je le ferai ce week-end, certain de retrouver du « grand » Fabrice sur les ondes d’une radio que j’affectionne même si elle devient de plus en plus conformiste.
    Merci pour ce boulot, bravo pour toute la dignité qui est la tienne même si je ne peux pas imaginer autre chose que des moments encore atrocement difficiles pour toi.
    Cela dit, tu est là et bien là et ce que tu construis ne peut que te reconstruire, peu à peu, pas à pas. Avec aussi, des chutes et des rechutes entre deux périodes de « tout va bien »…
    Oui, c’est long, oui, ça doit faire peur. Appuie-toi sur tous ceux qui t’entourent et bien sûr, sur nous tous ici. Nous sommes avec toi comme jamais ! Continue de nous donner de la justesse, de la justice et de la lucidité : ce sont des drogues délicieuses et … nécessaires.
    Pour le reste, j’ai assisté à une conférence de Pablo Servigne et… sur le plan des idées, ce fut un upercut d’une violence inouïe (pourtant, le gars est tout doux !) mais, là aussi, d’une lucidité et d’une justesse …
    J’en reparlerai bientôt… Lisons d’abord TON livre sur cette agriculture si malade avant d’en venir au grand « effondrement » et aux « collapsionnistes  » … 😉
    Juste un truc pour comprendre combien ça peut frapper : un plein d’essence = 4 (!) ans de travail d’un être humain !
    Bonnes réflexions et … Carpe Diem Fabrice…

    1. Merci P.P. pour la mention de Pablo Servigne. Lire Planéte sans visa permet souvent de rattraper ce qui vous avait échappé dans le déluge d’informations. JPJ

  33. Nul besoin de la commander, il était disponible en plusieurs exemplaires chez notre petit libraire. Nous lui avons demandé si elle en connaissait l’auteur. Honnêtement, elle nous avouait que non !
    Alors maintenant c’est chose faite 😉
    Bien amicalement.
    Céline & Philippe

  34. J’écoute la matinale de FI tous les matins et même si c’est court et donc forcément un peu frustrant j’ai découvert ce faisant beaucoup de choses et de gens ces derniers temps; je vous ai découvert vous et votre générosité, j’ai été touchée de votre capacité à sourire et à rire alors que vous avez traversé des épreuves si difficiles dont vous gardez les marques; j’ai entendu pour la première fois des paroles sincères sur le fait que l’on ne savait pas quoi faire pour nos paysans à court terme; je me suis dit que c’est peut être ce court terme indémerdable qui nous empêche d’agir dans tous les domaines qui nous préoccupent : le mode de production industriel doit être interrompu, mais que faire collectivement pour que cette transition ne soit pas une ruine sociale.Je vous dis bravo pour votre courage, votre opiniâtreté, votre intelligence; je vais acheter votre livre et l’offrir à ceux que j’aime et suivrait dorénavant ce blog avec plaisir
    Sophie

  35. Bonjour Fabrice
    Je viens de lire ton livre (qui se lit comme un roman), passionnant. Si je peux me permettre d’ajouter quelque chose : il me semble que le fait que, dès le début du xxe siècle, voire la fin du xixe, les petits paysans, surtout ceux de Bretagne ou du Massif central, soient venus chercher une vie qu’ils espéraient moins dure à Paris a permis une partie de ce dont tu parles. Mes arrière-grand-pères corréziens et lozériens en faisaient partie. Dans les années 1960, un de mes grands-oncles, à la tête d’une exploitation en Corrèze qui lui permettait juste de ne pas crever de faim avec ses 5 enfants, a tout fait pour que tous fassent des études ou en tout cas échappent à la vie paysanne qu’il considérait comme un esclavage. Ils sont devenus instits, sont rentrés aux PTT ou à la SNCF, comme dans la chanson de Ferrat. Je veux dire par là qu’il me semble que la résistance a été d’autant moins forte qu’une partie de la petite paysannerie se considérait elle-même comme condamnée et voulait pas de la même vie pour ses enfants.

  36. D’accord avec mas ,René Dumont nous manque. Sérieusement même. Certes -et je pense à lui chaque semaine en m’y baladant – son nom a été donné au jardin d’agro dans le bois de Vincennes mais ses idées ont été enterrées ; surtout par les écolos auto-proclamés .
    Prenez-soin de vous .

  37. Si j’avais été un peu moins feignant et un peu plus doué,j’aurais pu écrire ce livre que je n’ai pas lu mais dont le titre me suffit…
    reste que je ne vois pas trop sortir de ce merdier dont l’agriculture ne constitue plus qu’une des nombreuses facettes. La 6 éme extinction sera celle de l’espèce humaine, elle est proche (une question de siècles en étant optimiste) et elle set presque souhaitable pour ce parasite de la planète bleue. En attendant vivons joyeux et jouissons des parcelles de nature et de campagne qui nous restent encore

    1. Ouais ! ouais ! médicago !
      Jouissons des parcelles de nature et de campagne qui nous restent encore… en les retournant et en y semant des céréales (adaptées à la pollution type ozone) afin que nous puissions manger notre pain blanc ! Jusqu’à la « mie » !
      :mrgreen:

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *