Pour les blaireaux

Une réaction vivante dans ce monde qui semble mort. Le massacre des blaireaux de la Côte d’Or, évoqué ici il y a quelques jours, a déclenché une réaction merveilleuse dont l’un des signes le plus net s’appelle : http://www.blaireaux.info/. Mon ami Thierry Grosjean, Vert de si longue date – mon sectarisme a des limites -, et valeureux depuis encore plus longtemps, est dans ce coup-là. Coup de chapeau ! À nous !

20 réflexions sur « Pour les blaireaux »

  1. Cette histoire me rappelle la BD qui relate les aventures de « Pi 3.14 » une vache agent secret. Dans un des épisodes, les fauves décident d’éliminer les hommes …

  2. Le site cyberacteurs est assez efficace sur des coups comme celui-là. Ils ne lâchent pas l’affaire et rendent toujours compte des résultats des pétitions qu’ils lancent ou relayent. On peut s’abonner pour recevoir leurs propositions de pétitions. C’est gratuit. On peut aussi envoyer quelques euros pour les soutenir et participer aux frais.

  3. le mieux ,ce qui porte ce sont les lettres persos au maire,les ruraux,ca les destabilise,et préfet,personnalisée ,l’ASPAS est dessus,et tout les anti deterreurs aussi,les visites mairie,coup s de telephone=mes enfants sont choqués,etc……..,fax en mairie de Cluny et fax prefet,les submerger de degoutations generales de cette dictature,les AMAP ont eu le droit a controle,service hygiene,contrôle douane,et j’en passe,le benevolat c’est pas net ,l’etau se referme,je crois que ca y est le temps est venu de ne plus ceder sur rien,ils veulent nous obliger a manger leur transtotalitaire,Fenech,l’ anti secte indéboulonable,mis en place par les lobbies,il est membre de Think thank crée par PDG Limagrain,proche labo pharmacopée,et autres,alors il est payé pour descendre tout,soin alternatif,nourriture,bio,jeune,phyto,les services veterinaires ,sont pareils,alors,les blaireaux ca va être nous,et je crois qu’il est vital de les sauver de ces cyniques et fous de technocrates affairistes,qui arrosent de mort tout ce qui n’est pas chimique,ce qui est sauvage,interdiction des mâles dans les élevages en 2012,obligation d’amener ta brebis a INRA pour se reproduire avec leur clone,et immonde monde que nous servent ces mecs,ce préfet est un miasme nauséeux issu de ces élevages intensifs du Cynisme institutionnel!

  4. Longue vie aux blaireaux, qu’ils puissent encore longtemps traverser devant moi, lorsque la nuit caresse mes petits chemins de campagne et régaler mes yeux.

  5. Signé !
    On massacre bien vite le monde animal sous des prétexte d’imbéciles !
    La crasse humaine agite encore des étendards nauséabonds !

  6. Les députés bretons de droite ont fait passer un amendement en pleine nuit mercredi dernier qui remonte le seuil d’autorisation de 450 porcs à 2000.
    Plus d’enquête publique, ni d’étude d’impact pour un élevage de moins de2000 animaux.
    On est scandalisé.
    Le boycot du porc est la seule réponse que devraient proposer les associations d’environnement tant que cet amendement soit retiré.
    Les députés bretons ont décidés d’aggrandir les Champs et Lisiers en Bretagne

  7. Canlou: les « députés bretons de droite » avec leur charmants chapeaux ronds nous disent : cause à mon c.., ma tête est malade; ou encore: cause toujours tu m’intéresses ;et encore il ne faut pas culpabiliser le landernau!

    n’oublions pas, itou la charmante Dati qui avait refusé d’interdire la colle à bois..hem pardon la colle à VIANDE.

  8. Chaperon rouge: le jour où ce texte sera à l’ordre du jour de l’assemblée tu m’appelles et on se fait une bouffe!
    il doit y avoir des mètres et des mètres de « proposition » qui dorment dans les magazins de l’assemblée nationale.
    il eut mieux valu que ces honorables parlementaires posent une question écrite au gouvernement: là on aurait bien rigolé.

  9. Lettre ouverte adressée au préfet de la Côte d’Or, cosignée par 71 associations
    Massacre de blaireaux :
    Côte d’Or, Côte d’Horreur !

    En mars dernier, le préfet de la Côte d’Or a pris des arrêtés ordonnant la capture et la «régulation» de blaireaux sous le prétexte de dépister et lutter contre la tuberculose bovine, pouvant être véhiculée par le mustélidé. À ce jour ce sont plus de 2050 individus qui auraient été exterminés par les chasseurs, piégeurs, déterreurs et lieutenants de louveterie du département. 71 associations de protection de la nature s’insurgent contre cette véritable opération de destruction massive en adressant une lettre ouverte au préfet, en cette année déclarée « année nationale de la biodiversité ».

    Certes, le problème de la tuberculose bovine doit être résolu. Cependant, en France, cette maladie n’est qu’anecdotique chez le blaireau. Des études scientifiques (1) ont démontré que non seulement la destruction de blaireaux n’enraye en rien la maladie, mais qu’au contraire, elle augmenterait l’incidence de la tuberculose bovine sur le cheptel bovin ! Le Conseil de l’Europe (2), pour sa part, a indiqué qu’« On peut douter que l’élimination des blaireaux ait une utilité, et l’on ne devrait certainement pas y recourir » et qu’« On ne doit jamais procéder à l’élimination générale des blaireaux. »

    Vu la vitesse d’éradication de l’espèce sur le département, l’avenir du blaireau en Côte d’Or est indiscutablement en péril. La période de destruction a débuté lors de la saison de reproduction et s’est même poursuivie pendant la période de sevrage des jeunes. Suite à un tel recul des effectifs, comment rétablir une densité de population normale et viable de l’espèce alors que la dynamique de population est connue pour être faible ? Si des mesures qui semblent disproportionnées ont été prises à l’encontre du blaireau, il n’en est pas de même vis-à-vis d’autres usages qui pourtant sont de très forts vecteurs de la tuberculose bovine. En effet les entrailles des chevreuils laissés dans la nature par les chasseurs (animaux abattus et dépecés sur place) ou la libre circulation de vaches et de taureaux de troupeaux en troupeaux représentent une menace bien plus importante.

    Précisons aussi que le blaireau, inscrit à l’annexe III de la Convention de Berne, est une espèce protégée dans la plupart des autres pays d’Europe. Au lieu de confier cette mission aux services vétérinaires en lien avec les scientifiques et les associations de protection de la nature dans le but de lutter pacifiquement et efficacement contre la tuberculose bovine, ce sont les chasseurs (dont les motivations sont certainement tout autres…) qui se voient autoriser à tuer, sans limite, les blaireaux.

    Aussi, nos 71 associations demandent instamment au préfet de la Côte d’Or de bien vouloir mettre fin à la plus grande destruction de blaireaux qui ait été entreprise en France. La lutte contre la tuberculose bovine n’en sera pas affectée si les vraies mesures prophylactiques sont réellement mises en place.

    Contacts presse : Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS,

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