Faut-il soutenir José Bové ?

Bové en grève de la faim contre les OGM. Je me demande à voix haute ce que j’en pense, et ce n’est pas du bien. Je connais José Bové depuis longtemps, peut-être pas très loin de vingt ans. Bien avant son opération contre le Mac Do de Millau, j’ai rencontré celui qui n’était encore qu’une figure locale du Larzac. J’ai mangé à sa table, dormi chez lui à Montredon, et je l’ai apprécié. C’est un homme sincère, c’est un combattant.

Jadis, dans les années 80 et 90, le Larzac était synonyme de ringardise. Avant que la roue ne tourne, ceux qui osaient rappeler ce que fut cette bagarre admirable se faisaient rabrouer, parfois ridiculiser. Je me rappelle être allé, en 1991, fêter les vingt ans de cette mobilisation, à Montredon justement. Nous étions une poignée, cent peut-être en comptant les chats et les chiens, à nous souvenir. José était là, bien entendu.

Quand il est devenu si célèbre, en 1999, j’en ai été heureux. Il incarnait alors une très haute figure du refus. De l’agriculture et de l’alimentation industrielles. D’un système tournant le dos aux paysans, pactisant avec leurs ennemis mortels, indifférent au sort du Sud. Je rappelle pour mémoire les liens puissants que José avait noués, au fil des décennies, avec les Kanaks ou les Polynésiens de Tahiti. Oui, en 1999, j’applaudissais à tout rompre.

Et aujourd’hui ? Non, c’est fini. José reste un homme pour qui j’éprouve de l’estime et même de l’affection. Mais je ne suis plus d’accord du tout. L’appareil des médias et de la représentation l’a visiblement détourné d’une partie de ses buts premiers. Et depuis des années déjà. Un sommet aura été atteint aux dernières élections présidentielles. S’enfermer comme il l’a fait dans une (mauvaise) candidature d’extrême-gauche, quelle régression ! Entouré par des conseillers très discutables, mais hélas peu discutés, il a prétendu, contre l’évidence, qu’on peut tout rassembler. La vieille culture productiviste – cette alliance avec les anciens staliniens, comme Jacques Perreux ! -, les mamours à Fabius – la patte de Denis Pingaud, pubeux socialiste -, les fonds de tiroir gauchistes, la décroissance, etc.

Comme je ne veux pas être méchant avec lui, je m’arrête là. Mais entre les deux tours, souvenez-vous, le rebelle acceptait brusquement une mission ridicule de la part de Ségolène Royal, sans donner la moindre explication sur le sens de cette reddition. Beaucoup de ses soutiens, dont je n’étais évidemment pas, en ont été écoeurés, mais sans seulement oser le lui dire, pour la plupart d’entre eux. Quelle tristesse !

Le voilà donc, depuis quelques jours, en grève de la faim contre les OGM, avec quelques amis. Je refuse pour ma part de soutenir ce mouvement, au risque évident de ne pas être compris. Mais je vais tenter de m’expliquer. Un, j’en ai marre de ces grèves de la faim qui ne servent plus qu’à attirer l’attention. Un tel mouvement est un acte grave, qui engage en vérité la vie. Je ne crois pas – et d’ailleurs je ne souhaite pas – que cela soit le cas. Cet engagement essentiel de la personne humaine perd peu à peu sa force et même sa signification.

Deux, José n’en fait plus qu’à sa tête. Fin octobre, alors que personne ne lui demandait rien, je l’ai entendu sur France-Inter, en direct, papoter aimablement avec Nathalie Kosciusko-Morizet, qu’il appelait par son prénom et tutoyait. Vous aimez peut-être cela. Je déteste. Mais le pire est qu’il profitait de l’occasion pour saluer et féliciter ce gouvernement à propos des OGM, sur fond de Grenelle de l’Environnement. Textuellement je crois : « Ce que j’ai entendu hier sur la question des OGM, j’ai trouvé que ça allait dans le bon sens. Je voulais quand même le dire publiquement parce que je n’ai pas l’habitude de faire des compliments et là, je pense qu’il y a eu des propos importants ». J’espère bien ne pas avoir été le seul à tempêter devant ma radio ce jour-là. Quel pouvait être l’intérêt d’un tel baragouin, sinon de parader ?

Trois, le combat des OGM est devenu d’arrière-garde. Je ne le dis pas par provocation. Au reste, l’arrière-garde est un point décisif de tout dispositif d’attaque, et je ne suggère pas de l’abandonner. Pas du tout ! Mais le fait est, très pénible, que les OGM sont partout dans le monde, sur des millions d’hectares. Notre mobilisation commune, en Europe et singulièrement en France, a été essentielle à bien des égards. Elle a permis de gagner du temps, un temps précieux pour convaincre, entraîner, résister. Et il faut évidemment poursuivre, et amplifier ce qui peut l’être.

Mais. Mais la machine a continué sa route. Et je suis convaincu qu’un grand débat national, hors toute gesticulation politicienne, est devenu nécessaire. Que faut-il faire aujourd’hui, compte tenu du rapport des forces réel, compte tenu des troupes disponibles, compte tenu d’éventuelles urgences écologiques et sociales ? Oui, que devons-nous faire ? Continuer de polariser l’attention sur les OGM, ou bien considérer aussi ce qui déferle ?

Je ne citerai qu’un exemple qui me touche de près. L’engouement en faveur des agrocarburants est une tragédie. Le développement de cette filière accroît la faim, détruit les forêts tropicales, aggrave la crise climatique. Pour la première fois depuis sa création dans l’après-guerre, l’agriculture industrielle ne parvient plus à masquer ses buts. Jusqu’ici, elle prétendait nourrir le monde. La voilà contrainte de reconnaître qu’elle n’a d’autre finalité que le business, quelles que soient les conséquences. C’est un tournant majeur.

Au moment où la FAO reconnaît pour la première fois que l’agriculture biologique peut nourrir tous les humains, j’y vois une ouverture sans précédent, une occasion historique de poser globablement la question de l’agriculture et de l’alimentation. S’il existe une priorité, elle est là, je le crois, et je l’écris donc.

La grève de la faim pour obtenir la clause de sauvegarde concernant le maïs Mon 810 me paraît dans ces conditions une diversion. Permettez-moi de dire que j’en suis désolé.

17 réflexions sur « Faut-il soutenir José Bové ? »

  1. Oui, bon . 1 . José Bové est un combattant actif et sincère , j’en suis convaincue, et a su lancer un mouvement sans précedent en France où, pour la première fois, des français ont pu dire « non, ça je n’en veux pas chez moi « . Même pour les pesticides, on a jamais vu, et au moment de l’essouflement des verts, ça a permis un renouveau actif d’une partie de l’écologie française . Des gens se sont reconnus massivement et ont agi , donc sincère et efficace , le bonhomme . Mais c’est vrai, je n’ai pas suivi .
    2 . Au moment des élections, pour plagier Cambrone j’ai dit « merde » .et oui, c’était foutu . « Osez Bové » et gnagnagna . C’est agaçant cette manie chez les français de signer extrême gauche dès qu’on est dans un esprit de révolte . Ne pourrait-on pas enfin s’émanciper du passé ? ces mouvements ont montrer leurs limittes et ne sont plus crédibles , point . On n’a pas le temps pour les enfantillages .
    3 . Que sont les OGM ? Que représentent-ils ? Là-dessus, tu vas un peu vite, Fabrice . je me demande depuis plusieurs jours :  » Et si le moratoire s’arrête effectivement en Février ? » , parce que si tu laisses passer ça, tout suivra plus vite derrière ! Je pense que ce moratoire, c’est un test des forces écologiques en France . Tu as raison, il ne faut rien perdre de vue, mais fin Février, si rien n’est remis en cause, après avoir longtemps contesté ces actions (démocrate oblige) , je le dis ici, je serai la première dans les champs à arracher , faute d’un gouvernement ferme devant les lobbies . Je souhaite de tout mon coeur qu’un mouvement plus vaste et générale se constitue afin de lutter contre le bussiness qui ne voit dans la nature qu’une « usine verte » , mais où est le leadder ? OK , ce n’est pas nécessaire, mais je ne vois ni manif, ni réunion, malgré l’urgence .
    4. Bové n’a d’autre choix maintenant que d’aller au bout de cette grève et je pense qu’il le sait, sinon il perd ses années de combat tournées à jamais en ridicule par ses nombreux adversaires . mais je n’y vois pas une diversion , plutôt une façon , en tout cas je l’espère, de maintenir un « non » définitif .
    5. Bon, on la lance QUAND, la relève ?

  2. ce que je pense , c’est que les agro-carburants sont un prétexte à la destruction massive du vivant et à son appropriation par quelques uns qui détiendront alors l’ensemble de l’industrie pharmaceutique , alimentaire et énergétique mondiale . ces gens ne voient dans ce qui pousse que des moyens de faire du beurre, et ils ne permettrons la regénéresence et la survie que de ce qui peut leur appartenir et leur servir. Tout est calculé d’avance, jusques les dernières révolutions vertes, les réfugiés climatiques, ect . tous les moyens sont bons, et des fortunes sont mises en oeuvre chaque jour pour une médiatisation efficace , digne du meilleur des mondes . José Bové s’est planté à un moment donné, c’est vrai, mais il a lancé quelque chose qu’il ne faut surtout pas faire retomber . Après, c’est manif avec Hulot, après, c’est trop tard . Il nous faud lancer une relève aujourd’hui .

  3. En montrant aux agriculteurs qu’ils se font berner avec ces semences maïs miracles qui leur coûteront 150€/ha minimum, alors qu’ils pourraient encore la (re)produire eux-mêmes.

    Elle est pas belle l’entourloupe? Finalement les marchands vendent aux agriculteurs un truc qu’ils fabriquent déjà s’ils essaient de comprendre et surtout osent (ré)expérimenter et vérifier par eux-mêmes!

    je vous laisse imaginer et faire ce petit calcul d’un paysan qui sème chaque année 50 ha de maïs:

    50 x 150 = 7500 €

    Abstrait! dis au paysan avant de lui arracher son maïs merdique que s’il semait sa propre semence, il gagnerait 50 000 balles! Cà lui cause tout de suite, il va te demander comment faire et çà t’en fera un pote. Tu verras plus tard pour la conversion bio, chaque chose en son temps.

    La recette la plus simple?
    Semer ds le même champs un rang sur deux de deux hybrides différents. ds un autre renouveler avec d’autres hybrides. Récolter les bons épis et conserver ceux de la meilleure recolte. Ressemer l’année d’après! si le mec a pas confiance, le mot clé était qu’il expérimente lui même au lieu de gober les salades qu’on lui a tjs racontées.

    M’enfin! et je ne demande aucune royalties…

  4. le prob, c’est qu’on lui a déjà dit, mais comme monsanto a promis des rendements miracles…enfin, quand je parle d’actions, je ne préconise l’arrachage qu’en dernier recours (hélas, nous y sommes) . pour le reste, je parle surtout d’un soutien massif de la population aux agriculteurs du monde entier, afin qu’ils puissent vivre décemment de leurs métiers en exploitant sainement la terre .

  5. Quel dommage qu’il y ait fatalement des désaccords entre les hommes lorsqu’ils visent un même objectif (ou proche, voire très proche) mais par un chemin différent. Ca m’a toujours posé un insoluble problème, et je n’ai jamais duré dans un mouvement, un collectif, à cause de ça. Dès que le ton monte, que les mots se tordent, que les visages se font des yeux raides, moi je ne me sens plus appartenir à rien qu’à la nature, loin des disputes. Ce n’est pas la colère qui me gêne, on peut gueuler, ça libère. Non c’est le ressentiment envers les proches. c’est toujours avec nos plus proches qu’on est le plus intransigeant bien sûr, je sais. Je sais aussi que c’est parfois profitable, ça permet d’affiner, de voir nos accords, nos désaccords, d’aller plus loin. Mais humainement, j’ai vraiment du mal.

  6. tu exageres Fabrice,si Bove est mediatisé c’est grace aux journalistes et pas en bien,grace a ceux qui eux même se servent de lui pour le descendre,minable alors te plains pas,tout ce que tu dis a ce sujet ne tient pas la route,le jeûne est partout en France,il se generalise,je suis contre un moratoire car on peux faire ce qu’on veux avec ,le retirer,une loi ca ne se retire pas,nous on est désolé que tu ne fasses pas ce jeune,courage et resistance,ta prose est un peu simpliste,fastoche de critiquer mais qui c’est qui va faucher c’est nous,qui c’est qui a donné l’elan partout sur l’Europe c’est nous,qui c’est qui va en taule c’est pas toi,c’est Bové,qui c’est qui denonce ce grenelle de tartuffe avant tous c’est josé,tu exagéres,ce ne sont pas ses amis mes des types engagés et femmes qui jeunent partout en France,faire pression en prenant des risques personnel,tu fais quoi,la ca passe pas ,franchement ton point de vue est si simpliste,etonnant, et ton opinion sur José,on s’en fiche,c’est perso,tu comprends rien a ce qui se passe,la clause de sauvegarde, 6 pays europeen l’ont activé Autriche,Allemagne ,Italie, Hongrie,,Suisse et Norvege,grace aux mouvements des faucheurs,nous avons assez finançé tout sur les ogm en Europe,expertises independantes(seralini,velot,etc),reunion,fauchage, pour te dire que je connais tres bien ce sujet primordial et essentiel sur les emences et la survie de tous,que Bové a raison,c’est notre ultime façon de dire non a ces necroschimeres,bien plus grave que le reste,vaccin,patate,medic,folie pure,comment peux tu te demander si tu dois le soutenir,c’est ridicule,de rendre polemique ce qui est gravissime et un combat pas du tout d’arriére garde,il est comme il est,c’est vraiment pas le moment de descendre ceux qui risquent et agissent reellement,tes états d’âme ,là je m’en tapes,as tu relus ton texte,la decence en ce moment c’est pas de critiquer ceux qui agissent,chacun sa part d’ombre,alors tes paroles ne vont pas tenir face aux 8000 faucheurs et euses et tout les citoyens qui ne veulent pas crever avec les chimeres,non ce n’est pas foutu sur Europe,et on est pas aux US ,et on va gagner et faire une Europe sans Chimeres genetiquement modifiées
    Quand au Larzac ,on voit que tu n’y etait pas en 1969 ni en 1980,un peu rudimentaire ndommage que tu ne saches pas être derriére un mouvement qui fait des emules juqu(au States,on fauche aux USA et oui,trop tard pour eux mais pas pour nous ,la resistance et l’Histoire existe,et bien ce sont eux et nous,alors faitb attention!!

  7. je ne sais pas pourquoi, pourquoi à droite, ils ont un truc, même en rangs dispersés parfois, pour faire leur boulot de droite, à savoir tout saccager pour essayer de tirer le maximum de profit, et pourquoi à gauche c’est toujours autant de divisions et de problèmes d’égo pour en tirer cette fois ci le maximum de dispersion et finalement à peu près le même résultat quand elle parvient au pouvoir à quelques mesures sociales près.
    Il y a un coté désespérant, dans toutes les divisions ces courants de gauche et écologistes, dans le dénigrement de l’action ou la manière de penser hors ou dans l’orthodoxie. Je ne connais pas les dirigeants des divers partis mais je rencontre beaucoup de simples citoyens dont je suis, dans les bases ou hors de parti ou mouvement qui se sentent orphelins de la gauche, qui se détournent de tous ce qui brille et qui parle et se fond et se dilue dans le blabla des divisions et des points de vue en se disant qu’en ce moment on en prend plein la gueule, franchises médicales, chômage aux chiffres bizarres, expulsions de sans papiers, immigration choisie, foutage de gueule présidentiel, banlieues abandonnées, campagnes délestées peu à peu de service public, lois de plus en plus restrictives et liberticides, communication propagande, bouffe de merde à tous les rayons, salaires de misère pour acheter cette m^me bouffe de merde, télés et radios peu à peu aux ordres, protocoles écologiques et grenelles à la sauce perlinpinpin, politique étrangère catastrophique et inconsciente ( prolifération du nucléaire, entre autres…) enfin la liste est longue, et nous pendant ce temps là on se bouffe le nez…
    Fabrice, j’aime vraiment beaucoup vos pages, vos écrits, ainsi que les commentaires qui suivent, mais ce soir, j’ai un peu le blues en lisant la page du jour, on pourrait pas comme dit Bénédicte…

  8. Qui parlerait des OGM?
    Cela permet de donner quand même la parole à des gens comme Séralini dans Ouest-France aujourd’hui.
    C’est vrai que le combat est réducteur.
    Le réchauffement climatique, les agrocarburants, il n’y a pas eu de catastrophe visible chez nous.
    Donc pas de points d’ancrage pour faire bouger l’opignon.
    Fabrice on en a parlé, ce sont les crises sanitaires qui feront bouger.
    On va s’arranger à mettre en place une clause qui pourra laisser une porte ouverte.
    L’élevage industriel sans les OGM serait en rupture d’approvisionnement.
    Il serait possible de faire d’une pierre deux coups.
    Si vous ne signez pas une close de sauvegarde nette claire contre les OGM; on lance le boycot de la viande industrielle nourrie aux OGM.
    cela permettrait de monter d’un cran.
    Je pense que ce serait la panique à Landernau.

    Si la FAO a dit que l’agriculture bio pouvait nourrir la planète, elle a dit également que ces élevages représentaient un risque sanitaire pour le consommateur.
    Risques sanitaire par le H5N1, mais aussi par les résistances aux antibiotiques lié au dopage des animaux.
    Des bactéries résistantes comme celle mise en
    évidence dans un article du New-York Times du 16 déc 07.
    Une bactérie multi-résistante(MRSA), issue des élevages de porcs tue plus que le sida aux Etats-Unis.
    Un autre article de Ouest-France du 27 déc nous apprend que l’on va chercher les petits cochons derrière la barrière placeintaire pour leur éviter les germes.(pour satisfaire le gout du consommateur)
    Les élevages de porcs sont touchés en fait par un circonvirus très inquétant(PCV2 ou Maladie d’Amaigrissement du porcelet, MAP).
    Les pertes peuvent aller jusqu’à 30%.
    Ce circonvirus touche les défenses immunitaires des porcelets.(sida du porc)
    C’est une porte d’entrée pour la mutation du H5N1.
    Je renvoye les deux articles à Fabrice.

  9. je vous signale que le 15 janvier, il y a une marche anti-ogm . Oui, bien-sûr que ça fait boule de neige . de toutes façons on ne doit pas laisser passer ce moratoire qui représente à quel point on se paye nos têtes . et puis, la base de tout : ce sont les agriculteurs qui récoltent et nous nourissent, NOUS LEUR DEVONS NOTRE AIDE .

  10. alors on ne se gave plus de chips ou de ferrero (à l’huile de palme), on consomme solidaire, on prend de moins en moins la bagnole (au colza, pour certains) et on manifeste le 15, bon sang de bonsoir ! prenons enfin l’habitude de protester contre ce que nous abhorons et d’agir en conséquence, soyons dignes !

  11. Soutenir José Bové ?
    Comme s’ il n’y avait que lui qui était contre les OGM……comme s’il était seul dans ce combat ! comme si l’avis des faucheurs et de ceux qui les soutiennent n’avait pas d’importance, comme s’ils n’avaient pas de conscience.
    José Bové ne serait rien sans eux, pourquoi vous en prendre à lui ?
    Là je vous trouve très réducteur Fabrice et
    je suis déçue par vos propos.

    Oui, ils agissent pour nous tous, et on peut les en remercier au lieu de leur chercher des noises…
    J’ai remarqué que seule l’action des citoyens ébranle les hommes politiques, ils y sont extrèmement sensibles, ils n’aiment pas ça du tout …Mais cela, le citoyen, tant qu’il ne l’a pas testé ,ne le sais pas, et n’ose manifester son désaccord.C’est bien malheureux.
    Merci aux autres pour leurs réponses pertinentes à votre article, ils résument ma pensée.
    Toute action à de l’importance, dès que je peux me libérer, j’irai soutenir ceux en région, à Bordeaux.
    pour avoir de leurs nouvelles :
    grevedelafaim-moratoire-ogm.org

  12. Bonjour à tous

    tout à fait d’accord avec ce qu’écrit Terramorsi, Marie Line ..
    Oui je suis très déçue par ce non soutien de ta part Fabrice

  13. Merci à José Bové et à ses camarades faucheurs volontaires pour leur grève de la faim. Ils ont gagné momentanément. Les sénateurs félons ont ensuite tout fait pour remettre le maïs OGM dans les champs. Ont-ils un plaisir sadique à prendre ainsi les français à rebrousse-poil ? Sont-ils vendus et de quelle manière ?

    En tout cas, la honte en revient aux sénateurs et non pas à ceux qui luttent désespéremment pour préserver la France et la planète de techniques agricoles destructrices de l’environnement.

    Aidons José Bové. Et luttons contre les OGM et, bien sûr, entre autres choses, contre le développement des biocarburants. La pensée écolo est globale et cohérente. Les luttes sont nécessaires en tous lieux et sur tous les points du front.

    Merci mille fois à José Bové. Et merci, Fabrice, pour votre travail par ailleurs.

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