Un nouveau compagnon

En complément de l’article précédent, écrit ce matin du 16 janvier, une brève mention de la visite à Paris du prix Nobel de la Paix Rajendra Pachauri (http://afp.google.com/article). J’ai donc un compagnon de plus, et je ne m’en plains pas.

Le président du Groupe d’experts sur le changement climatique, ou Giec, prône un changement de mode de vie basé sur une moindre consommation de viande, une moindre utilisation de la bagnole et un moindre gaspillage au travers du shopping. Entre ici, Jean Moulin !

Au passage, cette lourde pierre dans le jardin vert de Pierre Radanne (http://fabrice-nicolino.com). Pachauri, qui est Indien, condamne sans appel la bagnole à 1700 euros, la Tata. Après avoir déclaré, il y a quelques jours, qu’elle serait un « cauchemar pour l’environnement », il récidive, déclarant selon l’AFP : « Ce n’est certainement pas la solution dans un pays comme l’Inde, avec tellement de pauvres. Il vaudrait mieux développer les transports publics ». Entre ici, etc.

Nota bene : Tout le monde ne connaît pas le discours d’André Malraux, en 1964, au moment du transfert des cendres de Jean Moulin, responsable de la Résistance, au Panthéon. Il se trouve que je me souviendrai toujours de cette voix, de ce ton, et de ce début de phrase : « Entre ici, Jean Moulin ».

6 réflexions sur « Un nouveau compagnon »

  1. Hélas, la voix du prix Nobel n’a pas semblé intéresser les médias traditionnels. Pas autant que celle de l’étron en tout cas, et pourtant c’est nécessaire, ça bloque par là.

  2. « Le président du Groupe d’experts sur le changement climatique, ou Giec, prône un changement de mode de vie basé sur une moindre consommation de viande, une moindre utilisation de la bagnole et un moindre gaspillage au travers du shopping ».

    Qui va l’entendre ? nous, les consommateurs bordés tous les jours dans leur vie facile ?

  3. oui, nous, c’est un message qui commence à faire son chemin, qu’il faut continuer à diffuser aussi vite que cela est possible, gommer le mot « trop ».

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