Mélenchon, la Russie de 1918, Maduro, la vérité

 

Je préviens de suite ceux qui n’ont pas envie de se creuser la tête, du moins aujourd’hui, ou demain. On peut préférer – et je préfère souvent – aller se balader le nez au vent, d’autant que, là où je suis ce samedi, il fait beau. Quant aux autres, les masochistes de Planète sans visa, veuillez accepter de ma part cette lente déambulation. Cela n’aura pas l’air, du moins au début, mais soyez sûrs que cela ramène au fond à la crise écologique et aux impasses politiques et idéologiques dans lesquelles nous nous sommes fourvoyés.

D’abord, amis et lecteurs, suivez-moi au Venezuela de M.Maduro, successeur désigné par le Maître en personne, Hugo Rafael Chávez Frías. Chávez, quoi. Il s’est passé là-bas quantité de choses détestables, mais l’une d’entre elles attire ce jour mon attention : l’élection de l’Assemblée nationale constituante du 30 juillet 2017. Je ne peux m’attarder, mais je dirais ce que tant d’autres ont dit : cette date est maudite. Le pouvoir chaviste, largement battu au cours des dernières élections législatives libres de décembre 2015, a décidé en conscience de truquer, par mille manières, cette pseudo-élection de 2017 (ici). L’Assemblée nationale, légalement élue, a été purement et simplement dissoute.

Je ne peux m’empêcher de penser à un précédent qui précède tous les autres : la dispersion de l’Assemblée constituante russe de 1918. Un peu d’histoire, pour commencer. En octobre 17, les bolcheviques, groupe ultraminoritaire, réussit par un coup de force – quelques dizaines de fusils ont suffi à « conquérir » le Palais d’hiver de Petrograd – un pouvoir d’État déliquescent. Mais la guerre – civile autant qu’étrangère – menace, et les bolcheviques, pris au piège de leur discours « démocratique », se voient contraints de se tourner vers la société pour un vote qui, pensent-ils, leur donnera toute légitimité pour continuer dans la voie choisie.

Et en novembre, un mois après le coup d’État, des élections législatives, aussi libres qu’il était possible en ce moment d’extrême tension sociale, ont lieu. Les femmes y ont le droit de vote, pour la première fois dans l’histoire de la Russie. Le résultat est désastreux pour les bolcheviques, malgré l’usage sans frein des (maigres) moyens d’État. Ils n’obtiennent que 168 sur 703. Les socialistes révolutionnaires – ce parti est essentiellement paysan -, héritiers du groupe Narodnaïa Volia (La volonté du peuple) sont les grands vainqueurs. Même les Cadets, qui représentent en partie la bourgeoisie libérale antitsariste, ont une vingtaine d’élus.

Cela ne cadre pas avec la théorie, cela ne convient ni à Lénine ni à Trostki, les deux principaux dirigeants bolcheviques. À la suite de différentes manœuvres, Lénine dissout une Assemblée libre, qui s’était donné comme président un adversaire du groupuscule au pouvoir, Viktor Mikhaïlovitch Tchernov. Comme vous le savez certainement, il n’y eut plus jamais aucun vote libre en Russie pendant le temps où les bolcheviques  – léninistes ou staliniens – ont tenu le pouvoir, c’est-à-dire pendant plus de 70 ans.

Moi, tel que vous commencez à me connaître, et tel que je suis aujourd’hui, j’aurais sans doute été un fervent opposant au bolchevisme. Je ne sais si j’aurais eu le courage – car qui sait, dans ce domaine si profond en soi ? -, mais j’espère bien que j’aurais pris les armes contre ce régime insupportable. Et ne croyez pas, comme l’ont répété des générations de perroquets, qu’il n’y avait qu’une alternative : ou le pouvoir bolchevique-stalinien, ou les Blancs et le retour du tsar. Moi, je sais bien que des frères lointains, ceux de Kronstadt, ceux de Makhno, ont affronté l’Armée rouge au nom d’idéaux bien supérieurs à ceux que les bolcheviques déployaient. Car ces héros d’il y a un siècle, se battaient vraiment pour l’égalité. Et la liberté. Et contre cette funeste bureaucratie qui servit si bien, si mal le pouvoir absolu de Staline.

Tel est l’un des nombreux points aveugles de ceux qui, à gauche ou à l’extrême-gauche, entendent encore faire la leçon. Comme ils ne parlent pas – je crois sincèrement qu’ils s’en foutent – de la manière dont Lénine s’est emparé du pouvoir, comme ils sont incapables de dire l’évidence qu’Octobre a été un putsch, finalement dirigé contre le peuple russe lui-même, ils continuent à défendre n’importe quelle sottise, car ce qui compte plus que tout, c’est bien entendu l’Idée. Ou bien plutôt l’énorme confort intellectuel, dans leur petit monde de courtisans clos sur lui-même, que leur confère leur posture de révolutionnaires de pacotille. De pacotille, ils sont, mais chut ! il ne faut surtout pas le dire.

De vous à moi, que reste-t-il de Lénine, dont les bureaucrates soviétiques ont fait paraître, au temps de la dictature, 55 volumes ? Oui, vous avez bien lu : 55 livres du Maître, dont il ne reste strictement rien. Dont aucune analyse n’éclaire notre présent, a fortiori notre avenir. Et pas un seul “intellectuel” de ce qu’on appelle la gauche radicale n’est seulement capable d’expliquer quoi que ce soit de cette histoire. Comment est-on passé en quelques décennies – la plupart des témoins de l’époque sont encore vivants, souvent écrivants ! – d’une glorification de la classe ouvrière à la détestation des ouvriers réels. Le marxisme était considéré par les mêmes, à quelques nuances près, comme une formidable manière de comprendre une société et sa trajectoire, de délier les nœuds les plus gordiens, de comprendre la moindre contorsion de l’Histoire. Que reste-t-il, nom de Dieu ? Des professeurs et des livres ennuyeux.

Oui, c’est le moment de parler de Mélenchon. Non, ce n’est pas une affaire personnelle. Je plains sincèrement ceux, nombreux dans la jeunesse, apparemment, qui croient voir en lui je ne sais quelle lumière. Mon Dieu, il m’est avis qu’ils ne savent pas ce qu’est un éteignoir. Non, cela n’a rien de personnel. Si je parle une fois de plus de lui, c’est parce que j’ai le sentiment qu’il éloigne une génération – en partie, n’exagérons rien – d’une prise de conscience décisive des vrais enjeux de notre temps. Et puisque j’ai commencé par le Venezuela, je finirai par ce pays malmené par les amis de Mélenchon.

Comme ce politicien n’a évidemment rien réglé de son pauvre passé politique – George Santayana : « Those who cannot remember the past are condemned to repeat it », Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le revivre -, il s’oblige à dire les mêmes choses que Lénine face à une Assemblée qui ne lui convient pas. Oh pas lui ! l’homme est un peu plus malin que cela. Mélenchon n’a rien dit lui-même à l’été 2017, quand la bouffonne, sanglante et sinistre Assemblée truquée de Maduro a vu le jour. Il a préféré laisser parler deux de ses soutiens les plus capés, Coquerel et Corbière. Le premier a estimé alors, le 2 août 2017 que l’Assemblée de Maduro était  : «  une bonne idée (…), la seule solution si on veut éviter la guerre civile ». Quant au second, il aura lâché le même jour : « Quand on voit de France, on a parfois une désinformation totale. On a l’impression que tout un peuple est dressé contre le gouvernement. C’est plus compliqué que ça ». Tu l’as dit : plus compliqué.

Quel rapport avec la crise écologique ? Mais enfin, n’est-il pas évident ? Dans le moment tragique que nous vivons, nous ne pouvons plus nous permettre le mensonge. Moins que jamais. La base morale de notre lutte pour le sauvetage du vivant, c’est la vérité. Le vieux monde ment sur ce qu’il est, qu’il s’agisse de déni ou d’une volonté consciente. Mais les « critiques » à la manière de Mélenchon, bien plus près de leurs supposés ennemis qu’ils ne le croient, mentent aussi. Et on ne construira plus rien de solide sur des fondations aussi lamentables.

4 réflexions sur « Mélenchon, la Russie de 1918, Maduro, la vérité »

  1. Merci Fabrice pour ce nouveau papier qui remet une fois de plus les pendules à l’heure et rappelle qu’une révolution qui se sépare du peuple finit inévitablement en tyrannie.
    Les leçons n’ont hélas pas été tirée du passé et le mot de Santayana n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui, avec toujours les mêmes « idiots utiles » prêts à soutenir un pouvoir qui leur mettrait le fouet à la main, ceux dont tu avais parlé il n’y a pas si longtemps, qui se sont toujours couchés devant les despotes.
    Il nous faudra encore bien des Albert Camus, des Arthur Koestler, des George Orwell et des Victor Serge pour défendre à la fois la vérité, la justice et la liberté, mais même si la victoire est bien incertaine, ce n’est pas une raison pour baisser les bras, et les raisons de continuer à se battre, elles, sont claires.

  2. Fabrice,

    Je sais que tu as un faible pour De gaulle qui a pourtant été un général réactionnaire qui plus est allié de Staline et qui s’est même servi de ministres staliniens en 1945 pour bombarder Madagascar et le Constantinois en Algérie faisant des dizaines de milliers de morts.

    On sait plus récemment que tu as découvert dans le pape un écologiste.
    Très bien finalement on ne peut guère être étonné de ton
    anti-communisme virulent ….

    Alors si tu permets je vais donner une autre version de cette extraordinaire révolution d’octobre 1917 où pour la première fois dans
    l’ histoire humaine les ouvriers et les opprimés ont pris le pouvoir, c‘est d’ailleurs sans doute cela qui te gêne !

    Je vais fortement résumer car ce serait trop long et répondre uniquement par rapport à tes falsifications sur la révolution russe.

    Fin août 1917, les bolcheviques étaient majoritaires dans les soviets de Petrograd et de Moscou et, en septembre, ils avaient conquis la majorité dans les soviets de province.
    Les illusions dans les socialistes-révolutionnaires et les mencheviks conciliateurs du gouvernement bourgeois en place étaient tombées. Les masses comprenaient désormais qu’elles devaient prendre tout le pouvoir. L’heure d’une nouvelle révolution ( après février 1917 ) avait sonné.

    La révolution d’Octobre n’a rien d’un coup d’État !
    Dans la nuit du 24 au 25 octobre, L’insurrection sanctionnait ce qui était un fait depuis des semaines à savoir que le gouvernement avait perdu la confiance des ouvriers et des soldats. Plus personne n’obéissait à ses ordres ni à ceux de l’état-major. Le gouvernement n’était plus qu’un gouvernement fantôme. C’est ce qui explique qu’à Petrograd l’insurrection ne fut qu’une formalité militaire et ne fit quasiment pas de morts.

    Techniquement, militairement, l’insurrection d’Octobre fut exécutée par une minorité d’ouvriers et de soldats, mais elle ne fut pas un putsch, comme voudraient le faire croire les détracteurs des bolcheviks.
    Ou alors, ce serait un putsch d’un genre complètement inédit. Car l’insurrection d’Octobre fut ouvertement annoncée, largement débattue et même soumise au vote.
    Tout au long du mois d’octobre, il n’était plus question que de l’insurrection. Faut-il oui ou non remettre tout le pouvoir aux soviets et renverser le gouvernement provisoire ? C’est sur cette question que se faisaient toutes les élections dans les soviets. Voter bolchevique, c’était voter pour l’insurrection. Et semaine après semaine, les soviets votèrent massivement pour les bolcheviks.

    Aussitôt proclamé, le pouvoir soviétique signa les décrets que les opprimés attendaient depuis huit mois et que le gouvernement s’était toujours refusé à prendre.

    Il décréta l’armistice, dénonça les buts impérialistes de la guerre (1ère guerre mondiale ) publia les traités secrets et appela les peuples d’Europe à suivre l’exemple des travailleurs russes.
    Il décréta le partage des terres et encouragea les paysans à se les répartir afin de mettre fin au parasitisme des grands propriétaires terriens. En s’appuyant sur la mobilisation des travailleurs dans les usines et les quartiers populaires, il organisa la production et le ravitaillement pour répondre aux besoins urgents de la population. Il imposa le contrôle ouvrier et expropria la bourgeoisie quand celle-ci ne voulait pas collaborer.

    Il décréta encore le droit pour les nationalités qui étaient sous la domination de l’empire russe de se libérer et d’être indépendantes si elles le décidaient. Il légalisa le divorce, instaura l’égalité des femmes, et fit tout son possible pour les libérer des tâches domestiques et les associer à tous les niveaux du pouvoir.
    Aucun autre gouvernement prétendument démocratique n’a réalisé ne serait-ce que la moitié de cela. Pour cela il fallait que surgisse un pouvoir d’un genre nouveau : un pouvoir dirigé par les exploités pour les exploités.

    Les falsificateurs accusent les bolcheviks d’avoir banni toute démocratie. Les bolcheviks ont, au contraire, systématiquement pris le parti de la démocratie ouvrière. Ce sont eux qui ont pris fait et cause pour les comités d’usine. Eux qui ont revendiqué tout le pouvoir pour les soviets. Eux qui ont toujours été favorables à ce que les ouvriers et les soldats s’organisent par en bas, prennent des initiatives et agissent collectivement.

    Ils opposaient cette démocratie directe et populaire à la démocratie bourgeoise qui donne systématiquement l’avantage aux notables, aux plus éduqués et aux beaux parleurs, surtout dans des pays comme la Russie où l’écrasante majorité de la population était analphabète.
    L’opposition entre ces deux types de démocratie éclata au grand jour en janvier 1918 lorsque l’Assemblée constituante – dont la convocation fut sans cesse différée par le gouvernement bourgeois – finit par se réunir. Cette assemblée, élue avec des listes composées avant la révolution ­d’Octobre, ne pouvait pas refléter le nouvel état d’esprit des masses.

    Une nouvelle fois deux types de légitimité s’opposaient, celle de l’Assemblée constituante et celle des soviets. Une nouvelle fois, les bolcheviks choisirent les soviets, le cœur battant de la révolution, et ils décidèrent la dissolution de l’Assemblée constituante.

    Pour les prétendus démocrates cette dissolution est le péché originel des bolcheviks. Pour les travailleurs et les paysans russes qui construisaient leur nouvel État par en bas, ce fut une péripétie comme il y en eut d’autres pendant tous ces mois de révolution.

    Les soviets sont la forme la plus achevée de la démocratie ouvrière. S’inspirant des principes mis en place par la Commune de Paris, les élus étaient révocables et renouvelables à tout moment. Leur responsabilité ne leur apportait aucun privilège, aucune sinécure, le salaire était fixé au niveau du salaire d’un ouvrier qualifié.
    Contrairement aux assemblées que nous connaissons, les soviets n’étaient pas placés au-dessus de la population et coupés de la base.

    Cela ne signifie mas que les bolchéviques n’ aient pas fait d’erreur par la suite. Mais ne pas voir la portée immensément révolutionnaire de leur engagement et de leur révolution est l’ expression dun aveuglement total mais plus sûrement d’un attachement à la société bourgeoise qui pourtant aurait pu être balayée à la sortie de la guerre s’il y avait eu d’ autres partis bolchéviques dans d’autres pays justement.

    Fabrice tu nous répètes que nous vivons une crise écologique.
    Oui certes mais tu n’en comprends pas les causes, ou tu mélanges les causes et les effets. Tu ne vois pas que la crise écologique est une conséquence de la crise ( ou même de la non crise ) du capitalisme, de l impérialisme financier sénile dans lequel nous étouffons depuis un siècle et qui se survit par la barbarie et les guerres.

    En réalité tu choisis ton camp, et c’est un camp de classe, celui des mencheviks st socialistes revoltionnaires russes réformistes incapables de conduite une révolution socialiste, et même de sortir de la guerre, ces réformistes qui sont les ancêtres des Mollet, Mitterrand, Melenchon, voir Chavez et compagnie ….

    Et quand tu attaques les bochéviques, tu attaques la toute petite minorité de militants de l’époque ( avec karl liebknecht et rosa luxembourg en allemagne ) qui n’ont pas cédé au chauvinisme, et qui ont été fidèles à la devise que les prolétaires n’ont pas de patrie, et qui ont lutté contre cette guerre impérialiste barbare qui a fait massacrer des dizaines de millions d’ouvriers et de paysans.

    Tu aurais même pris les armes contre les bolchéviques, dis-tu ?
    Ah bon ! Mais pas contre le Tsarisme la prison des peuples ? Pas contre les gouvernements français , allemands et anglais qui faisaient des prolétaires de la chair à canon ?

    Tu écris :
    Dans le moment tragique que nous vivons, nous ne pouvons plus nous permettre le mensonge. Moins que jamais. La base morale de notre lutte pour le sauvetage du vivant, c’est la vérité. Le vieux monde ment sur ce qu’il est, qu’il s’agisse de déni ou d’une volonté consciente.

    Oui tu as raison mais à qui le dis tu ?

    1. Cher Vegaby,

      Certains ne changeront jamais, et je crois que tu fais partie de ces certains-là. Qu’y puis-je ? Rien. Tu écris par slogans en rafale, mais la réalité sera toujours plus forte. Je n’espère évidemment pas te convaincre, mais enfin, n’exagère quand même pas trop. Un, tu ne sais visiblement rien de ce que je pense de De Gaulle, mais tu décrètes que j’aurais un faible pour lui. Et par un syllogisme plaisant, vu qu’il est réactionnaire, je défendrais donc un général réactionnaire. De même pour le pape, dont tu te gardes bien de dire pourquoi je pense que son Encyclique Laudato Si est un événement heureux. Quant au reste, au secours ! Qui a mandaté ce tout petit groupe armé d’octobre 17 pour prendre le pouvoir « au nom du peuple » ? Eux-mêmes, et ils ne l’ont plus jamais lâché. Je préfère arrêter ici, car quand tu oses parler de ces soviets où les bolcheviques auraient été majoritaires, tu n’en décris rien, car tu n’en sais rien. Qui ? Où ? Quand ? Comment ? Pour combien de temps ? La démocratie dont tu te réclames, c’est celle des bateleurs et orateurs qui, le temps d’un discours, obtiennent plus d’applaudissements que leurs concurrents. Moi, je sais une chose que tu ne peux aucunement contester : Lénine ton ami a fait dissoudre par la force l’Assemblée nationale russe élue à peu près librement en novembre 1917. Mais comme tu sais déjà tout avant que quiconque n’ouvre la bouche, ce n’est pas ça qui risque de t’ébranler. Pour ce qui me concerne, je maintiens que j’aurais puissamment aimé pouvoir dire à tes amis bolcheviques, avec ceux de Kronstadt et de Makhno, ce que je pense d’eux.

      Fabrice Nicolino

  3. Mise au point fondamentale. Il y a un échange sur un sujet comparable en fin de commentaires de note précédente sur NDDL. Ne pas se fourvoyer en ressortant les vieilles idées inadaptées à la situation actuelle… sans pour autant nier leur apport bien réel, mais en visant en effet une « vérité » réelle…
    En attendant, soutenez les faites connaitre ce scandale. Premier niveau de soutien : vous vous abonnez à leur lettre par courriel (elle n’est pas envahissante) et vous la diffusez autant que vous pouvez. Vous gagnerez de toute façon à la lire car ce qu’ils font est un modèle extraordinaire pour nous tous… et ils prennent des risques réels pour cela, imaginez un peu les intérêts qu’ils contrarient.
    Diffusez cette info, elle permet de comprendre qui est Macron, comment il vendrait père et mère pour briller deux minutes devant des élus locaux qui mentent comme des arracheurs de dents pour vendre notre Terre et comment il n’est qu’un petit amateur qui ne connait que la com’ et qui se fait avoir par le premier venu :
    http://www.ulevante.fr/quand-aline-rencontre-macron-cest-le-triomphe-de-la-desinformation/

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