Retour difficile autant qu’incertain

J’ai arrêté d’écrire ici depuis la dernière semaine de janvier, pour réfléchir. Après un peu plus de deux ans, j’avais en effet rassemblé autour de 500 articles, dont la quasi totalité consacrés à la crise écologique. Ai-je réfléchi ? Moins que je n’aurais pensé, je me dois de le reconnaître. En retour, j’ai reçu un grand nombre de lettres électroniques – autour de 250 – qui m’ont, je le crois bien, toutes réjoui. Presque toutes. Outre qu’elles ne lésinaient pas sur l’éloge, elles m’ont paru – sans rapport de cause à effet, je l’espère – le plus souvent vives, intelligentes, rassérénantes. Fût-elle on ne peut plus minoritaire, il existe donc bel et bien une opinion lucide, qui cherche davantage de lumière.

Je voudrais dire à tous ceux qui m’ont écrit que je les remercie, plus qu’ils ne l’imaginent probablement. J’ai lu, ligne à ligne, tout ce qui m’a été adressé, et certains n’ont pas rechigné devant la longueur de la page. Je vous remercie donc, même si, en réalité, je n’ai répondu à personne. Le faisant, je n’aurais pas mené cette cure de silence au terme que j’avais choisi au départ. J’espère que vous le comprendrez, et que vous ne m’en voudrez pas. Quant aux autres, je ne les oublie pas, évidemment. Les milliers de visites sur Planète sans visa ont un sens, même si on peut bien entendu se demander lequel.

Il est certain, et cela ne me gêne en rien, que beaucoup de visiteurs ne partagent pas ma vision des événements. Cela ne me surprend pas davantage. Avant de vous dire ce que je compte faire, je me dois de rappeler en quelques mots mon sentiment profond. Je pense que notre époque est tragique. Et que les hommes n’aiment pas ceux qui leur rappellent que leur histoire l’est très généralement. Je crois que je parviens à irriter jusqu’à une partie de ceux qui ont la patience de me suivre dans mes méandres et circonvolutions. Les générations qui se sont succédé depuis l’après-guerre ont simplement oublié l’extrême violence des relations entre humains. Beaucoup, parmi nous, croient banalement que ce qui a été sera. Et que la paix succèdera à la paix. Hélas, ils se trompent.

Je vois, comme d’autres, qu’une guerre a déjà éclaté. Comme nous sommes loin du terrain, nous feignons encore de ne rien voir. Mais elle est. Guerre contre ces humains, traités comme des untermenschen, à qui nous refusons le pain et les soins sans lesquels ils mourront. Guerre contre les animaux, les végétaux, le vivant, sans lesquels, pourtant, aucune civilisation humaine n’aurait pu naître et se maintenir. Guerre aussi, enfin, et qui englobe le tout, contre la nature, ses écosystèmes, les équilibres les plus essentiels de cette planète.

Cette guerre de tous contre tous ne peut mener qu’au désastre, déjà en place dans tant de lieux de notre monde malade. Malheureusement, la conscience ne suit pas ce mouvement implacable. L’esprit s’accroche, par ses ruses coutumières, à d’innombrables chimères. Prenons un exemple parfaitement dérisoire, pour la clarté de mon propos. Dérisoire, car réellement, cela ne compte pas. Ces jours-ci, d’estimables « écologistes » passent leur temps à des élections régionales qui succèdent à des élections européennes qui succèdent à des élections municipales qui succèdent, etc.

Il faudrait être d’une grande balourdise ou d’une totale mauvaise foi pour prétendre que cela garde un intérêt. Ou bien croire au Père Noël, ce qui n’est pas encore un crime, certes. Car enfin, de deux choses l’une. Ou bien nous avons 300 ans devant nous, et chacun peut en effet passer son temps à siroter son verre de rhum sur la plage. Ou bien, comme tous ces braves gens d’ailleurs, ainsi que quantité de critiques du monde – j’en suis – l’affirment, la crise écologique majeure est là. Et en ce cas, gâcher une parcelle d’énergie pour obtenir un poste ridicule, qui n’aura aucun effet, est pis qu’une faute.

Ce que je prétends, c’est qu’il faut rompre, sans esprit de retour. Ce que je pressens, c’est qu’il faut brûler ses vaisseaux derrière soi, parce que nous ne pourrons de toute façon pas faire machine arrière. Cela implique un effort presque insoutenable d’arrachement aux oripeaux des vieilles croyances, notamment politiques. Cela commande d’admettre l’évidence que tout accommodement avec les anciennes formes, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, en passant par les Verts, est une erreur de fond.

Notre époque a besoin d’actes fondateurs. Et par conséquent d’acteurs nouveaux. Capables de prendre des risques pour leurs idées. Capables de souffrir. De perdre. D’aller en prison. De mourir peut-être. Le reste n’est que vaine littérature. Les naïfs – je suis désolé de froisser cette noble confrérie – croient encore qu’il suffirait de convaincre les « méchants », de montrer qu’il existe des chemins vertueux par lesquels les hommes renoueraient avec l’équilibre fondamental de la vie. Pendant le temps de leurs interminables péroraisons, la machine industrielle mondiale aura continué d’avancer, vidant les océans, détruisant le climat, brûlant les forêts, affamant peuples et bêtes. Je pense à l’instant à cette image du film Princesse Mononoke, de Hayao Miyazaki. On y voit le grand sanglier Okkotonushi mener, tête baissée, une charge démentielle à la tête d’un innombrable troupeau, arrachant tout sur son passage. Nous y sommes, je crois. Le monde entier est piétiné, des plaines aux montagnes, des déserts jusqu’aux pôles.

La rupture est une condition nécessaire, mais nullement suffisante, nous le savons tous. Avec elle, peut-être trouverons-nous une voie escarpée qui entrouvrirait un passage pour l’heure invisible. Mais sans elle, aucun espoir n’est plus permis. Nous accompagnerons la destruction, comme le fait le mouvement officiel de protection de la nature, et lorsque les choses deviendront plus rudes et raides, quand les gueux seront aux portes, nous réclamerons comme le voisin de palier l’intervention des drones et des commandos armés spécialisés. J’espère que je ne verrai pas cette infamie d’un peuple gavé réclamant qu’on tire sur ceux qui n’ont rien d’autre que leur ventre creux. Au reste, le feu des mitrailleuses ne nous accorderait que quelques années de répit, mais pour certains, c’est bien suffisant. Nul n’est immortel, n’est-ce pas ?

La rupture peut-elle venir de ce continent exténué qu’est devenu l’Europe ? Il me semble que nous sommes bien trop gras. Bien trop occupés à choisir notre nouvelle bagnole rutilante, notre télévision à écran plasma, à nous battre au pied des remonte-pentes. À des niveaux certes très différents, nous avons tous beaucoup à perdre dans l’aventure intellectuelle et morale extrême dont je rêve. Peut-être cette rupture est-elle de toute façon impossible dans le temps qui nous est désormais imparti. Nous verrons, je ne me prends pas pour un devin. Seulement, de grâce, qu’on ne fasse pas semblant de croire que des élections ou un Grenelle de l’Environnement ou une Année internationale de la biodiversité – 2010, mais oui – seraient un début de réponse à la crise de la vie sur Terre. Car ce n’est que  billevesée. Ou plutôt, bullshit.

Quant à moi, n’étant ni gourou, ni directeur de conscience, je doute. Je ne sais pas quel (minuscule) rôle pourrait continuer à jouer Planète sans visa. Je n’écris pas cela pour qu’on m’inonde de fleurs. Je l’écris parce que je le pense. Je ne sais pas. J’ai pu démontrer, je crois, que l’on peut regarder d’une autre façon les mêmes choses. Je pense avoir prouvé qu’il existait une information, essentielle, qui jamais ne parvient aux lecteurs de journaux. Et au passage, j’ai pris bien du plaisir à écrire, écrire, écrire encore, jour après jour.

Je ne crois pas devoir arrêter ce rendez-vous, même si j’en ai la forte tentation. Reposer son âme est une dimension essentielle de la vie, et je ne risque pas de l’oublier. Alterner des moments de concentration et des plages entières de distraction et de dissipation reste et restera chez moi une nécessité première. Bien que sachant cette évidence, je vais continuer encore, même si je ne connais pas à l’avance le rythme qui sera le mien. Il sera ce qu’il sera. Même si je sais et sens que Planète sans visa peut disparaître et disparaîtra tôt ou tard, je vais donc poursuivre. N’oubliez pas, je vous prie, n’oubliez pas un instant qui nous sommes. Rien qu’un peu de poudre étoilée. « Un hombre sólo, una mujer, así tomados de uno en uno, son como polvo, no son nada ». Il s’agit d’un texte de José Agustín Goytisolo, mort le 20 mars 1999 à Barcelone. Il dit que les hommes et les femmes, pris un à un, ne sont rien d’autre que de la poudre. Qu’ils ne sont rien. Il faut donc assembler. Il faudra bien nous rassembler.

56 réflexions sur « Retour difficile autant qu’incertain »

  1. eh ben dis donc: moi aussi, poussière d’étoile, ton texte Fabrice me met le moral au bas des chaussettes!

  2. Bonjour Fabrice,
    Je crois au contraire que ce texte est un très beau résumé de l’état actuel des consciences relativement éclairées. Il me met donc du baume au coeur, et me fait démarrer ma journée avec OPTIMISME !
    Comme disait … « Comprenne qui pourra ».
    Et surtout continuez. Des moment d’abattement sont eux aussi tout à fait naturels. Tout est cycle.

  3. Bonjour Fabrice,

    Je pousse un « Ouf » de soulagement.
    J’ai eu peur que tu arrêtes.

    Concernant la situation du monde, je suis d’accord avec ton diagnostic.
    Cela me fait d’autant plus peur que j’ai trois enfants en bas âge encore plein d’insouciance.

    Personnellement je pense qu’il faut organiser des réseaux locaux autonomes et solidaires constituant une alternative au système actuel.
    Quand le système actuel, qui a déjà commencé à se fissurer d’un peu partout, ne pourra plus répondre aux besoins des gens, ils se tourneront vers ces réseaux.
    Le problème c’est que le système actuel, voulant subsister, est prêt à toutes les folies (les ogm, le nucléaire, les nanotechnologies, la guerre …) et c’est là qu’il faut dénoncer (comme le fait si bien « Planète sans visa »), s’opposer, luter …

    Il faut éviter que l’agonie du système ne soit trop dévastateur, et Fabrice, ton « Planète sans visa » a ici vraiment son rôle a jouer …

    Sébastien

  4. je crois effectivement que l’industrie est une grosse bête immonde qui dévore tout sur sur son passage,les hommes,la planête.

    tu parles d’acte fondateur.

    ça a un intérêt mais je crois que ce qu’il faut surtout ce sont des mots.

    on comprend tous confusément qu’on est tous en train de se faire bouffer par la bête.
    les mots,les raisonnements,les analyses aident à comprendre comment ,pourquoi et quels sont les moyens de sauver notre peau et surtout celle de nos enfants.

    tu as un don pour mettre des mots sur des « impressions ».la construction d’un raisonnement est un passage obligé avant l’action.

    comme tu l’écris,je ne suis pas d’accord avec une petite partie de ton analyse(surement à cause d’un vécu différent)et je considère que c’est une chance car je n’ai aucune envie de suivre un gourou.

    je pense que ton site fait partie de la construction de tout un réseau de résistances.

    je pense que sa disparition aurait été une défaite dans la guerre qui est engagée.

    pascal

  5. Ton texte donne, comme bien d’autres, matière à réflexion.
    Ce constat que tu fais, sur l’impuissance de la politique, sur la nécessité d’une révolution, nous finissons tous par le faire.
    Et pourtant… et pourtant j’irai voter dans deux semaines. Les régionales ne changeront pas le monde, et sans doute pas beaucoup ma région. Sans croire au père Noël, je sais que le résultat des élections peut influer sur l’avenir du dernier bocage de la région, qu’il sera – peut-être – un aéroport si nous laissons faire. Car la révolution tarde à venir, et les bétonneurs, eux, n’attendent pas. Ce n’est jamais qu’un bout de bocage, mais se battre pour préserver ce coin de nature, pour préserver chaque coin de nature, en politique là où seule la politique est puissante, c’est continuer à préserver ce qu’on peut en attendant que tout change… On est loin de siroter son rhum sur la plage.

  6. J’interviens peut-être comme un cheveu sur la soupe, mais j’aurai voulu avoir un éclairage sur une campagne de propagande actuelle, le diester arrivant en force au salon de l’agriculture.

    Celui-ci est présenté sous ses meilleurs atouts, notamment les tourteaux nourrissant le bétail, la graine servant à produire le carburant, etc. « A part » le fait que produire ce biocarburant contribue à alimenter un marché mondial de carburants végétaux, ce dernier concurrençant la filière alimentaire de nombreuses façons, ce qui est complètement dramatique et criminel, peut-on m’éclairer sur le diester français, soutenu par l’ademe.

    Autrement je suis bien d’accord avec les commentaires de paysan bio et Bastos. Notamment sur le fait que ton site Fabrice, faisse partie de la construction de tout un réseau de résistance. Et qu’il est impératif, de se fédérer localement en constituant des groupes qui tendent vers l’autonomie et la solidarité.

  7. Merci Fabrice de maintenir cet espace de réflexion.

    Concernant votre analyse du monde tel qu’il va , le monde des hommes, des bêtes, des plantes …, je suis malheureusement d’accord avec vous. Je sais que notre monde est tragique, qu’il croule sous un cynisme sans nom qui entretient la guerre et détruit la beauté construite depuis si longtemps.
    J’ai un frère de pensée et mine de rien , ce n’est pas rien.

    Concernant la rupture, pour y être au fond de moi confrontée en permanence, je peux dire que cela est très difficile car il faut refuser dans son métier et parfois désobéir, avoir le courage toujours dans sa vie sociale et militante d’affronter ce que j’appellerai l’ordre établi: se frotter aux opinions différentes des autres, être obligée de se justifier et pour ma part, je dois être « naïve » essayer de convaincre du pourquoi de cette rupture ( on me dit extrémiste, incapable de composer ). La rupture, d’un point de vue personnel c’est fait d’avancées et de reculades !
    Mais ensemble, dire non et rompre, c’est plus facile ! Le sentiment de solidarité est un soutien formidable.

    Je voudrais simplement ajouter un autre merci à Planète sans visa . C’est celui de nous permettre d’ approfondir notre réflexion, nos recherches et lectures et ainsi d’enrichir notre vie intellectuelle; n’oublions pas que certains sont en guerre contre cela aussi!

  8. Beau texte qui décrit bien la tragédie que nous vivons.

    Tragédie écologique
    Tragédie économique
    Tragédie humaine
    Tragédie du bulldozer qui devient impossible d’arrêter
    Tragédie du point de non retour
    Tragédie de l’acculturation d’une société qui aurait tant besoin d’intelligence

    Que faire pour donner une vraie impulsion pour changer de direction?

    Je n’en sais rien

    Que ne pas faire?

    La liste est longue et je m’attelle tous les jours à la respecter au mieux.

    Mais peut être sommes nous de vieux réactionnaires qui ne comprennent pas que la destinée humaine est de nous transformer en OGM se nourrissant d’algues vertes pour mieux vivre sur des planètes cauchemardesques à l’autre bout de la galaxie.

    Beurk..

  9. Wouohhh Fabrice ! J’ai dû me faire violence pour ne pas commencer ton texte par la fin !
    Persévérance récomponsée, puisque le soulagement a pû (enfin !) s’exprimer !
    Merci, Fabrice, de reprendre la barre et de garder le cap encore un petit moment avec nous !
    Tu as bien raison de croire de tu ne dois pas arrêter ce rendez-vous, nous sommes nombreux à te le confirmer !
    Restons unis !

  10. L’excellent « Princesse Mononoke » est de Hayao MiyazaKi (quant au dieu Sanglier, c’est OkkotonUshi). Sylvain ne me démentira pas, c’est à voir, de même que « Nausicaä de la vallée du vent ».
    _________________________________________________________

    La question de savoir quel est l’impact de ce que tu fais ici, de sa mesure exacte, puisque chacun s’évertue à te dire que ton action n’est pas vaine, est sans doute secondaire. La question est plutôt de savoir si tu DOIS le faire ou pas. Quand Théodore Monod jeûnait les 6, 7, 8 et 9 août de chaque année devant le Commandement de la Force Aérienne Stratégique, à Taverny, il savait très bien que cela ne changerait rien. Mais il savait aussi qu’il devait le faire. La conclusion n’est pas nécessairement que Planète sans visa doit continuer, après tout tu peux penser en conscience que ton action doit prendre une autre forme pour faire suite à celle-ci. Mais il ne faut pas sous-estimer le rôle (complémentaire) des blogs et notamment du tien…

  11. Cher Fabrice,
    moi aussi je suis(provisoirement) rassuré:
    Planète doit continuer à nous nourrir, même si c’est parfois indigeste! Tu as une mission d’utilité publique, voire d’intérêt public puisque le commun des mortels dont je fais partie n’a pas toujours la ressource, l’énergie, les codes et clés d’accès pour aller chercher l’information que nous dissimulent les médias « officiels » ou installés.
    Tu peux, tu dois être fier de ce blog qui rassemble autant de gens et de sensibilités différentes autout d’une préoccupation commune: la survie de notre planète. Merci de tout coeur de m’empêcher de m’assoupir et au plaisir de te lire longtemps encore…

  12. Bon, d’accord pour le constat. Mais ensuite, qu’est-ce qu’on fait ? ca veut dire quoi la rupture dans les faits, concrètement, à notre petit niveau d’occidental grassouillet mais plein de bonne volonté ? Moi je ne sais pas. Je veux bien essayer d’être lucide et regarder en face la barbarie qui vient (ou qui est déjà là) mais quand on a dit çà qu’est ce qu’on fait CONCRETEMENT ?

  13. Fabrice est triste ? Fabrice est fatigué ? Fabrice a envie de tout casser ? Mais non, Fabrice. Si tu casses tout, la maison va nous tomber dessus, pauvre petit. Toi, maman, papa, et tes frères et tes sœurs, nous serons tous morts. Viens dans les bras de ta maman. Je te chanterai une chanson… « Mourir pour des idées, l’idée est excellente… »

  14. fabrice nous ouvre les yeux,sa lucidité et son regard « autre »fait qu’il nous permet de nous sentir moin seul dans notre » point de vue »,et ce genre de blogue nous permet aussi de ne pas penser en rond,conditionner forcément par les médiats et notre façon de vivre.Bref cela nous dynamise encore plus,et fédère quand meme des forces.

  15. Fabrice,

    Tous nous sommes content que vous décidiez de rester encore parmi les « éveillés ».
    Vous pouvez être fier de votre travail et c’est grâce a vos semences de lucidité,que les futures récoltes seront peut être moins « douloureuses ». Soyez en convaincu.

    Tout les jours nous encaissons les provocations de ces « grands » qui prennent les décisions a notre place.
    De quel droit?
    Jusqu’a quand?
    Pour l’instant la soupape tient bon,mais combien de temps encore?
    Je ne suis pas pessimiste,mais réaliste.
    Il suffit a présent d’un seul petit mouvement contestataire,sur lequel viendrait se greffer d’autres mécontents,pour que cela parte en débacle totale.
    Une phrase dit:Ou cela passe,ou cela casse!
    A votre avis?
    Nos politiques,nos institutions,nos lois,etc…sont complètement a coté de la plaque,et les arbres ne montent pas au ciel,a ce que je sache!
    On ne construit pas sur un plancher moisi,on descend illico a la cave,si,si!
    C’est comme quand on fait l’amour,le point de non retour est atteint,et nous allons droit dans le mur.
    Crise financière = crise sociale
    Crise climatique = crise sanitaire
    Crise écologique = crise alimentaire
    Sociale + sanitaire + alimentaire,gros fardeau.
    Sans compter le reste,je vous laisse deviner…

    Ceux qui comme nous ressentent ce grand malaise a venir,devront trouver les solutions et se mettre en retrait du futur tumulte dévastateur.Et surtout que personne ne vienne me dire qu’il s’agit de lacheté,parce que je le remballe vite fait bien fait!Se retirer pour anticiper le « chaos programmé » par nos élites,cela se nomme lucidité.La violence engendre la violence,nous le savons tous.
    Je ne suis pas la pour vous « saper » le moral,mais juste pour vous dire que le temps est compté.Je ne parle pas en années,mais en mois.
    C’est maintenant qu’il faut commencer a prendre les choses en mains,pas toujours tout reporter au lendemain…
    Il faut anticiper.Nous pouvons continuer a aider et a prévoir,les deux sont compatibles.

    C’est a chacun de voir,je ne peux conseiller d’avantage,j’ai déja tiré la sonnette d’alarme sur d’autres blogs,…certains semblent prèts,mais il y a encore beaucoup de retardataires.Je ne peux plus en faire plus,pour ouvrir les yeux et les oreilles.

    Autre chose,

    Vous ne vous ête jamais posé la question,
    Pourquoi certaines personnes éprouvaient un déchirement total lorsque l’on faisait du mal a des humains,des animaux ou a la nature?
    Alors que d’autres ressentent des plaisirs malsains a voir toute ces souffrances,et se délectent dans la barbarie qu’elle soit télévisuelle ou malheureusement bien réelle?

    Question d’éducation?Ah,bon!Vous pouvez répéter?

    Un exemple,
    Deux soeurs,même affection recue,tout pareil.
    Un enfant se noie,une hésite et reste spectatrice de marbre,la seconde saute pour tenter de sauver l’enfant.
    Empathie,c’est cela!Ames différentes…

    Les âmes douées d’empathies sont minoritaires,c’est pourquoi notre monde est tombé si bas.

    Aime ton prochain comme toi même…
    On bouge…

    Bises a tous,Léa.

  16. Oui Hacène, « Princesse Mononoké » et « Nausicaa de la vallée du vent », sont deux merveilles du magicien Miyazaki, à voir, assurément.

    Concernant l’état du monde et le chaos à venir, je sais bien que c’est facile à dire bien en sécurité devant son ordi, mais aujourd’hui compte tenu de l’éveil de l’humanité, le pire est à attendre, mais demain ? Chaque jour de nouvelles consciences s’éveillent, d’autres s’affermissent et s’approfondissent. Chaque jour l’espoir, aussi maigre soit-il, grandit un peu plus. Est-ce que ce sera suffisant à temps, pour éviter le clash planétaire, et le scénario encore trop réaliste que prédit Fabrice, on ne peut dire encore. Ce qui est certain, encore une fois, c’est que c’est au niveau local que l’on doit s’investir et construire l’utopie. Cf le merveilleux projet du Hameau des Buis initié par Pierre et Sophie Rabhi, et tant d’autres : http://spinescent.blogspot.com/2010/02/pierre-rabbhi-et-le-hameau-des-buis.html

  17. Restons lucides et optimistes. en tant que citoyen(du monde) je ne sais pas comment voter…et faut il voter.L’hégémonie des 2 partis classiques incite le français a choisir l’un ou l’autre. ras le bol…brûlons ses vaisseaux derrière soi comme tu dis.J’aime bien la fable de P rabhi sur le colibri ,l’oiseau qui fait sa part.

    Continue a me stimuler j’en ai besoin,car seul ça déprime vite. sans oublier le courrier (Léa…et tous les autres)

    Bises a l’œil, à vous.

  18. Fabrice, d’abord soulagée de pouvoir encore te lire, même si j’aurai accepté n’importe lequel de tes choix. Internet est un outil formidable, il est vrai, mais c’est aussi un piège liberticide. Les gens croient vivre à travers leur profil « facebook » ou twitter. Par exemple, je suis en colère contre un de mes amis, qui est parti, sac sur le dos, pour un an d’aventure en Amérique du Sud, parce qu’il voulait être libre, faire le vide autour de lui, pour se retrouver seul avec lui même et blablabla… Au final, il a son blog et nous tient informé du moindre de ces états d’âme. Ca a le don de m’exaspérer. Et le pire, c’est que je pense qu’il est loin d’être le seul dans ce cas. Syndrome d’une génération désabusée, déracinée, qui vit sa vie par procuration via internet, qui croit qu’elle est heureuse parce qu’elle en met plein à la vue à son voisin.
    Bref, c’était ma petite parenthèse sur internet…
    Sinon, je voudrais vous faire partager les 3 règles d’or que ma mère n’a cessé de me rabâcher pendant des années (et elle continue):
    1/ Ne jamais perdre sa capacité à s’émerveiller, d’un rien, d’une fleur dans un talus, d’un rayon de soleil entre les nuages, de l’onde dans un champ de céréales…
    2/ Ne jamais perdre sa capacité à s’indigner, ne pas être un mouton, ne pas avaler tout ce qu’on nous balance à longueur de journée dans les médias. « Esprit critique es tu là ? »
    3/ Et enfin, ne jamais faire aux autres ce que l’on n’a pas envie qu’on nous fasse. Naïf peut être, mais quand on y réfléchit 5 minutes, on se rend compte que les choses iraient un peu mieux si c’était appliqué un peu plus souvent…

  19. Salut Fabrice,

    Comme Bastos, Léa et bien d’autres, je suis heureux de retrouver ta prose sur ce blog, rendez-vous irremplaçable et repaire (ou repère) pour tous ceux qui, comme nous, rêvent d’un autre monde et souhaitent mieux comprendre les arcanes de celui-ci…
    Comment douter de son utilité après tous les témoignages reçus ?
    Quel média nous apporterait les éclairages et les analyses que tu nous dispenses généreusement ?
    La tâche est sans doute trop lourde, pourquoi ne pas envisager des rendez-vous hebdomadaires assortis de quelques coups de gueules intempestifs ?
    Et pourquoi ne pas évoquer la possibilité d’un abonnement (modique) afin que le temps précieux que tu nous offres soit rétribué comme il se doit, pour un travail de cette qualité ?
    Qu’en pensez-vous, camarades lecteurs ?
    Je terminerai par une bonne nouvelle, annoncée ce matin même sur France-Culture par Mme Marion Guilloux (INRA) et qui a dit, texto, que « le marché n’est pas le diable » en évoquant celui lié
    aux prix des denrées alimentaires.
    Nous voilà donc rassurés, les paysans mexicains, indiens, africains aussi…

  20. Je suis vraiment désolée,

    J’avais conseillé aimablement aux personnes de se rabattre sur les plantations de pommes de terre,a la place d’investir dans de l’or.

    L’or ne se mange pas,OK!
    Les patates OGM non plus!

    Bruxelles n’est pas chou du tout!

    Excusez moi,c’est nerveux….

  21. « Un hombre sólo, una mujer, así tomados de uno en uno, son como polvo, no son nada ».

    Merci pour votre blog qui renaît de ses cendres et pour ces vers de Goytisolo, interprétés de façon inoubliable par le grand Paco.

    « Guerre contre les animaux, les végétaux, le vivant, sans lesquels, pourtant, aucune civilisation humaine n’aurait pu naître et se maintenir. Guerre aussi, enfin, et qui englobe le tout, contre la nature, ses écosystèmes, les équilibres les plus essentiels de cette planète. »

    Programme aujourd’hui sur Fr 5 : « C’est dans l’air ». Sujet : l’agriculture. Quatre pseudo « spécialistes » autour de la table (un représentant de la FNSEA, un représentant d’une association de consommateurs…), qui s’accordent à dire que les OGM sont une nécessité économique, que les produits phytosanitaires sont des « médicaments » pour les plantes (au secours !!!), qu’il faut inciter les paysans « chercheurs » à faire des expérimentations d’OGM dans leurs parcelles (ben oui, il faut inciter les programmes de recherche « agronomique » – à l’aide !!! -), que les OGM ont été « incontestablement » bénéfiques en Inde et en Chine, qu’importer du soja transgénique n’est pas une mauvaise chose en soi…
    Et l’un des participants d’affirmer : vous savez, un sondage prouve que, si les Français sont contre les OGM pour l’instant, il s’avère que, s’ils étaient confrontés à l’achat d’un produit OGM bon marché, ou d’un produit « conventionnel » plus cher, des enquêtes montrent qu’ils seraient majoritaires à préférer le produit le moins cher. Conclusion : « Il faut accompagner ce changement d’esprit des consommateurs, et leur faire comprendre que les OGM ne présentent aucun danger »…

    Bref. Ces gens ont eu une heure pour assener leurs paroles mortifères. Alors je veux bien qu’on formule tous les souhaits de changement que l’on veut, mais franchement c’est pas gagné. L’on a d’un côté ce genre d’émissions avec une audience considérable (plusieurs centaines de milliers de téléspectateurs certainement), et de l’autre des « résistants » de l’ombre que l’on entend si rarement malheureusement. Et, entre les deux, une majorité de Français qui n’y comprend absolument rien, et continue à se ruer dans les grandes surfaces, et à donner, sans le savoir, un blanc-seing à tout ce système de production (je n’incrimine pas, bien sûr, les consommateurs qui n’ont pas le choix, financièrement).

    Ce qui nous manque ce sont des contradicteurs capables de croiser le fer avec ces marchands de mort. Ce qui nous manque ce sont des journalistes qui fassent leur travail et ne laissent pas dire de telles contre-vérités sur un plateau de télévision, sans broncher.
    La bataille me semble être celle de l’information, résolument. Et là c’est la déprime totale.

    Je crois que l’agriculture est le sujet central de la plupart des problèmes environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Et je crains que rien ne change, et que les choses empirent de façon irrémédiable.

    PS. Par chez moi c’est la valse des pulvérisateurs qui reprend, et des jolis champs couverts d’agent orange, à perte de vue (lequel agent déborde trois fois sur quatre dans les fossés, quand ce n’est pas sur les parcelles des habitations voisines).

    Quel beau pays !

  22. Salutations

    Il y a quelques jours j ai fait une petite recherche sur Condorcet sur un truc que j écrit pour mes élèves. En le lisant j’ai reconnu Fabrice, et oui notre époque, comme toutes les époque à besoin d’un Condorcet. A relire ou découvrire absoluement, surtout son étude sur l’impossibilité de résoudre l’équation de la démocratie, d ou la nécéssité de trouver autre chose.
    Au delà de ça je n ai pas le temps de vérifier tout ce que le monde nous balance et les réflexions de Fabrice sont vraiment nécess

  23. oups pb
    Me songt nécessaires et utiles et certaines fois réconfortantes dans le sens ou quelques fois en le lisant on se sent moins seul…

  24. Fabrice reste, et c une super bonne nouvelle; et il nous donne en partage, ce texte profond comme une source, dans laquelle on plonge avec délice et jusqu’au bout.
    Frederic tu as raison, raison,
    excusez pour la langue, mais g été fouiner du côté transalpin et voici la réaction de l’état italien et des associations vertes à propos de la décision du spanish boy baroso, olè! il ouvre la porte encore plus grande aux colosses de la chimie et de l’agro semnecs: basf, syngenta et compagnie, parfois je me demande combien ces cowboys sont payés pour ouvrir ainsi la porte des champs de nos lands?

    L’italie (niveau gouvernemental) dit : nous; nous sommes opposés.
    j’attends la même réaction de la France? attendons pour voir..
    à présent on a même plus Bové, casé au parlement à 99, 5 p. cent libéral! bonne chance!!

    de moratoria su colture ogm
    L’Italia attacca: « Noi siamo contrari »
    Disco verde della Commissione europea al tubero transgenico Amflora, per uso industriale. È il primo via libera della Ue ai prodotti geneticamente modificati, dopo 12 anni di dibattiti e seri dubbi. Il commento del ministro dell’agricoltura / LO SPECIALE ESPRESSO

    Fine dell’embargo sulle colture Ogm
    La replica di Zaia: l’Italia è contraria

    http://www.lefigaro.fr/sciences-technologies/2010/03/02/01030-20100302ARTFIG00636-l-europe-autorise-la-culture-d-une-pomme-de-terre-ogm-.php
    je vous colle la réaction de mr Borloo, qui a besoin d’une instance pour se déterminer.et sur Le Point José bové en dit un peu plus en disant en quoi cette autorisation est anormale; quoiqu’il en soit ce qui est déplorable c’est l’abscence de prise de position officielle de nos « bergers » ceux qui nous interpellent qd il s’agit de leur donner nos voix; y zont oublié l’adage romain » vox populi, vox dei ».

  25. excusez je n’ai pas précisé que ce commentaire évoquait l’autorisation de culture Ogm sur le territoire européen donnée par la commission Baroso (poil au zozos).good night.

  26. « Je pense avoir prouvé qu’il existait une information, essentielle, qui jamais ne parvient aux lecteurs de journaux. »
    nous avons besoin, tous, de cette information là . ouf, vous ne partez donc pas

     » quand on touche une fleur, on dérange une étoile  »
    poète anglais dont j’ai oublié le nom

  27. M. Nicolino.
    Je lis votre blog assidument depuis 4 mois.
    Vous aviez le choix, et les conséquences pour moi étaient différentes.
    – Vous arrêtiez,j’étais terriblement déçu avec d’effroyables regrets de ne pas vous avoir connu plus tôt (c’est peut être l’intérêt de l’écriture sur le blog, sa lecture se fait sur le moment, à brûle pourpoint….), me mettant dans l’impossibilité de faire partager vos visions, vos opinions autour de moi.
    – Vous continuiez, et là vous m’obligiez à lire les commentaires de Léa. Parce que non seulement je lis jusqu’au bout vos messages, mais je lis aussi tous les commentaires et même ceux de Léa.

  28. D’accord avec Sancho et Léa, tant les articles publiés ici sont de qualité, donc correspondent à un vrai travail de recherche et d’écriture, et nécessaires, vu les « infos » dont on dispose par ailleurs.

  29. A Freddi,

    En effet, d’autres pensent pour nous et expérimentent des technologies pour adapter l’homme actuel à un monde nouveau où la nature est dévastée ( sauf dans des sanctuaires, réserves génétiques obligent ).
    Je pense notamment aux biotechnologies et aux nanotechnologies. Par exemple en créant de nouveaux matériaux ( les mêmes atomes ) organisés différemment pour remplacer les minerais terrestres épuisés. Par exemple en modifiant des processus naturels de l’organisme humain, animal, végétal ? pour l’adapter au monde technologique.

    Je sais pour ma part que je dois employer toute mon énergie pour que ce monde là n’advienne jamais.Je ne me sens pas « réactionnaire »!

  30. Fabrice,

    L’éclairage que tu apportes sur les obscures manigances politico-industrielles est salutaire. Le rappel de faits historiques, échappés de nos courtes mémoires, dont tu nous gratifies régulièrement, l’est tout autant. La diversité de tes sources, la qualité du rédactionnel, l’humour, je m’étale pas, c’est addictif 🙂

    Je comprends que le coté répétitif, dans le style maitre d’école, qui reprend régulièrement les notions essentielles aux nouveaux venus, peut rendre la tâche absurde, que la résonance des propos n’est pas mesurable, un peu comme une pierre jetée dans un puit, et au final, que tu puisses t’user sur ce métier à tisser (de l’espoir ou un avenir ?).

    Mais, de fait, ta présence sur le Net est maintenant devenue indispensable pour des milliers de personnes, sans compter les nombreux relais qui distillent un peu partout tes écrits, partagés par de plus en plus de personnes. Il faut aborder le Net avec cette notion de viralité, pas pour inoculer un venin mais le sérum de vérité (carrément !).

    Cependant, on peut se demander tout si le format blog que tu utilises est toujours adapté ?
    D’abord, structurellement, il privilégie la réaction à l’analyse, puisque nous sautons allégrement d’un sujet à l’autre, au grès de l’actualité.
    Ensuite, tu restes seul face à cette lourde tâche, alors que même Jésus capable de miracles s’est entouré de quelques disciples (ne pas réitérer le cas Judas..).
    De plus, les nombreux articles sont faiblement reliés entre eux et difficilement réutilisables quand bien même certains viendraient en appui tactique d’un sujet de discussion.
    Enfin, il faudrait peut-être imaginer une façon de rétribuer ce travail de qualité, non ?

    Mon idée c’est que tu puisses laisser un outil web qui te permette de prendre du recul, de construire tes éditoriaux, tout en favorisant la collaboration positive organisée autour de thèmes de réflexion, de relayer les actions collectives, poster des interviews, etc. Ca existe déjà ailleurs ? Oui et non. Oui, les outils existent. Non, le message n’a pas encore sa juste place dans notre société.

    Encore un grand merci à toi !

  31. Tiers payant,tièrs état ,créant le tièdre générateur d’un monde qui ne fonctionne que par l’argent.Tout en respectant(le mot est faible)le travail de fabrice,sancho et d’autres alimentent le cercle viscieux qui n’a pour raison d’etre a terme,l’argent,et par ce vecteur dominant,créant une distinction accrue entre les hommes,ou certain sont forcémént lésés. la destruction du monde se fait en partit a cause de l’argent,et la rupture(je peux me tromper,ou m’égarer ;je pense,donc je doute),se fait en toute logique de façon intégrale,et implique de ce passer de ce concept qu’est l’argent(et apres l’or?),qui creer des différence d’appréciation entre les hommes ,et de dévalorisation de la nature en la consédérant comme une marchandise,donc sous le pouvoir de » certains « hommes; Ici bas dans ce monde le reve se vend et creer une disharmonie entre nos semblabes et nous,le monde et nos reves de puissance ,donc d’argent.Assimiler la vie a l’argent donne a notre regard ;un monde ou tout est monnaiyable,et cela confère a l’amour dans le sens qu’on veux lui donné ,une idée de distinction supplémentaire ,engandrant la compétition qui est a l’origine(6000-7000 ans comme l’origine biblique?),du désert qui se propage a la vitesse de ce concept égotique qu’est l’argent ;Désolé quand meme ,mais ce n’est pas de la morale,mais une pensée au sujet de cette idée « domino »

  32. Sans oublié les victimes de la dernière revolte de Dame Nature, 30 000 à 40 000 hectare du marais poitevin retrouvent leurs conditions naturelles.
    Victimes les éleveurs de mouton mais pas les céréaliers qui ont gavé les sols de glyphosate, pesticides et autres
    En se retirant la mer va emmener une partie du poison dans l’estuaire et perturber la vie planctonique et marine.
    Ouest- France dans la page agricole de lundi concernant un article sur les antiviandes parle du coup d’accélération donné par « Bidoche ».
    L’article décrit les arguments des gens favorables à la baisse de la consommation de viande.

  33. alors Richard je suis une idiote! je le savais en plus que le monsieur était portugeche! pour rebondir sur ce qu ‘écrit Jo le bug je crois que chacun d’entre nous peut aussi contribuer à la valeur de l’édifice de base en apportant notamment de l’information qu’il glane de son côté, si Fabrice est d’acc. Fabrice ne peut qd même pas être sur le pont 24 h sur 24 (sauf erreur); par exemple je cherche à comprendre pourquoi, alors qu’on nous parle bocoup de berluscon, nous ne savons pas, vivant dans l’euroland, pourquoi Syngenta ou je ne sais plus quelle autre firme a porté plainte contre l’état italien lorsque celui a suspendu le traitement d’enrobage du mais () (mortalité des abeilles); son recours a été repoussé, mais la firme demandait qd mêm 15 millions de dommages et intérêt. par exemple pourquoi n’entendons pas plus que les api de la conf. se sont retirés du comité d’homologation du cruiser, pensant qu’on les a menés en bateau (le french commissair Barnier et cie); pourquoi pas plus de bruit médiatique autour de çà?

  34. slider tu mélanges argent et argent… fric et rémunération, salaire et spéculation.

    Halte là ! Maitrise ton cheval ! Considerons que l’argent doit rester le symbole de notre travail.

    Sorti de ce périmètre, tu peux critiquer, et je te suis volontiers.

  35. Canlou, c’est 30 000 à 40 000 ha en tout qui sont envahis par la mer, en Vendée et Charente-Maritime, pas uniquement dans le Marais Poitevin. Celui-ci, c’est à la louche 100 000 ha, en étant généreux. Il n’y a pas un tiers de sa superficie qui est sous l’eau, même si c’est bien dans cet espace que la mer a pénétré le plus. Ce sont les polders le plus récents, donc les plus proches de la mer, qui sont sous l’eau. Ce sont des terres essentiellement céréalières, l’élevage y est peu présent (plus au nord). Néanmoins, pour ceux qui connaissent, on patauge dans l’eau salée jusqu’à Saint-Michel-en-l’Herm. Quant à La Dive, elle est redevenue l’île qu’elle était encore au début du XIXe siècle…

  36. Hello,

    Zone inondable,c’est pas écrit en chinois!
    Lorsque l’on décide de construire,ceci est bien spécifié sur les papiers a signer.
    C’est donc en connaissance de cause et a vos risques et périls.
    Les maires octroient des terrains a fortes possibilités de catastrophes naturelles,pour remplir les caisses des communes,et c’est ensuite,le malheur arrivé que l’on se pose des questions.
    C’est avant qu’il fallait y réfléchir.Combien de morts,pour des irreflexions pareilles?
    La nature reprend toujours ses droits,un jour ou l’autre.Les anciens le savaient très bien et plus personne ne les écoute.Ces grands sages!
    Ce n’est pas pour rien que les maisons anciennes étaient construites côteau sud,et de façon a être protégées des intempestivitées terrestres.

    Chacun avait sa parcelle de terre raisonnable,entouré d’arbres qui épongeaient le trop plein d’eau.
    Maintenant l’on trouve des surfaces infinies,plates,sans âmes,et de surcroit polluées.
    La faute a quoi,qui?
    On revient toujours a la case départ.La surconsommation.Argent et re-surconsommation.Une boucle sans fin…Toujours plus,plus grand.

    D’ailleurs ou il va l’argent communal?
    Dans des infrastructures inutiles selon la mégolomanie de certains élus,et cela malgrès les avis contraires de habitants.
    Dans ma commune,le mairie a autorisée la vente de terrains,en contre bas d’un gros cours d’eau.Zone innondable,donc.Bien,Mr le maire!
    Chaque printemps,la fonte des neiges gonfle cette rivière,et de nombreuse fois le débordement a mis de nombreuses caves en émois fluviaux.
    J’ai fait mes recherches,en discutant avec mes chers anciens,et leurs souvenirs d’enfances m’ont donnés la chair de poule.
    Il y a 60 ans,ce cours d’eau a dévasté la moitié du village en emportant tout avec lui.
    Par miracle,aucun décès.

    Ce n’est pas bien grave,c’était il y longtemps,n’est ce pas?Mr le maire?
    Cela ne peut plus se reproduire,étant donné que la rivière a été creusée,les rives renforcées par les services compétents de la mairie.

    Je vais souvent me promener le long de ses rives.Les bois morts y sont légion.Ces bois que ramassaient nos anciens et qui faisaient officent de nettoyeurs.Si demain,une grosse crue se présente,tout les déchets laissés iront se coincer sous le pont plus bas,et c’est le débordement assuré.

    La tempète récente,devrait servir de leçon,mais la bétise des hommes reprendra le dessus.
    Les maires,les préfets,l’Etat,chercheront un coupable,mais n’en trouverons pas.Même pas dans vos rêves!Ils vont se renvoyer la balle,encore une belle boucle sans fin…

    Et tant de familles dans la détresse,alors que c’était évitable.C’est grave,d’en arriver a ce point.

    Le progrès a fait plus de mal que de bien.Et toujours au nom de l’argent et du pouvoir.
    Le monde est tombé sur la tête,quel bordel!

    En plus les « patates OGM » seront bientôt de sorties chez nous,et cela pour faire,entre autre du papier.
    Du papier?Ai je bien entendu?
    Comment vont faire les écrivains si chers a nos coeurs?
    Ils vont « sniffer » des OGM a longueur de journées,mince alors!
    Le seul positif,sera qu’ils ne pourront plus se cacher,ayant gardé les traces des pinces a linge sur les ailes de leur petit nez.

    Amitiés,Léa.

  37. jo le bug ,la subtil frontiere que tu déssine,et que je déssine aussi ,est tellement flou que l’on se demande si elle n’existe que par une certaine mesure,ou morale que l’on a.Les défauts reviennent vite aux galop,et vouloir utiliser cette valeur(monétaire),meme naivement,revient insidieusement a faire comme sisyphe,pousser le poid qui fait de nos existences une perte de sens;

  38. La rupture viendra du Sud. Ce Sud qui meurt de faim par la faute de notre développement écoeurant, pdg et syndicalistes restant le plus souvent unis dans un « Tout est à nous » triomphant. Ce Sud qui meurt d’avoir voulu goûter à la liberté, à l’image d’Orlando Zapata mort dans une prison cubaine la semaine dernière. La rupture viendra du Sud car ses gueux toujours plus nombreux n’ont pas de temps à perdre en conjecture sur le changement climatique dont ils sont les premières victimes. Et lorsqu’ils prendront d’assaut la forteresse « Nord », nous serons toujours là, affalés derrière nos écrans d’ordinateur.

  39. La faute a quoi,qui?
    On revient toujours a la case départ.La surconsommation.Argent et re-surconsommation.Une boucle sans fin…Toujours plus,plus grand.

    et aussi à la démographie qui a augmenté et aussi à la démocratie : contrairement à avant, actuellement chacun a (encore) le droit à son petit « chez moi »; attention c un constat, c tout.

  40. « et aussi à la démographie qui a augmenté »
    Franchement sans commentaire… je vais essayer de ne pas m’énerver.

    « et aussi à la démocratie : contrairement à avant, actuellement chacun a (encore) le droit à son petit “chez moi” »
    Heu là je n’ai pas compris du tout le rapport avec la démocratie… Et où est le problème d’avoir son propre chez-soi ? Vous proposez quoi comme alternative ? Et les SDF par exemple, peut-être aimeraient-ils avoir un chez-soi aussi, non ?

  41. trop d’autres derrière nous pour ne pas continuer à chercher le courage d’avancer. ne les encombrons pas, balayons la poussière de nos pas pour les laisser prendre leur vol quelqu’en soit la trajectoire.
    merci de continuer.

  42. salut fabrice,

    tiens, le titre de ton blog me donne l’envie de te faire connaître une déjà très vieille initiative, qui n’a hélas pas porté ses fruits dans les milieux solidaires des sans papiers…

    il me semble qu’elle aurait pu être un sacré fondement sur lequel arcbouter ces luttes :

    => Manifeste pour l’abolition de l’apartheid international:
    http://www.apartheid-international.org/

    Bonne journée !

    yves

  43. Concernant la catastrophe en Vendée (entre autres), je propose de cultiver sous serre des pommes de terre OGM « pompes à eau » qui feraient éponge en les plantant dans les digues protectrices du littoral. Puisqu’on y est, je propose aussi un assèchement total des cours d’eau dans les villages et stockage dans des cuves géantes pour pouvoir ensuite arroser les millions (milliards) d’hectares de céréales servant à élaborer les bio-carburants nécessaires pour faire rouler notre voiture écologique sur les 200m, de la maison à la boulangerie…

    Plus sérieusement, je suis assez d’accord avec Léa concernant les mesures ridicules prises toujours a posteriori d’une catastrophe. Vers chez moi, on nettoie souvent les fossés après les inondations…

    Ah, quel bien nous procure l’ultra-profit et le sur-rendement…

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