Un autre bouquet de fleurs pour Nicolas Hulot

Ceux qui auront regardé le papier précédent de Planète sans visa comprendront mieux mon état d’âme après lecture de l’article paru ce jour dans Le Figaro. Je vous en prie, chaque phrase a sa douce saveur. Je ne vois pas bien ce que je pourrais ajouter. Ça commence :

 Nicolas Hulot : un retour TV en sursis

L’ex-animateur d’Ushuäia pourra revenir présenter une émission télévisée s’il prend ses distances avec Europe Ecologie et ne soutient aucun candidat.

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Nicolas Hulot : un retour TV en sursis

Le 12/07/2011 à 17:34

 

L’ex-animateur d’Ushuaïa pourra revenir présenter une émission télévisée s’il prend ses distances avec Europe Ecologie et ne soutient aucun candidat. En revanche, il peut redevenir immédiatement président de la Fondation pour la Nature et l’Homme et percevoir 65 000 euros de droits d’auteur et droits dérivés.

Depuis sa déclaration officielle de candidature à l’élection présidentielle le 13 avril dernier, Nicolas Hulot aura perdu 33 000 euros de salaires mensuels que lui versait TF1. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel avait considéré que sa fonction d’animateur était incompatible avec son action politique, son temps de parole devant être intégré dans les comptes de campagne. En pratique, TF1 aurait pu continuer à diffuser Ushuaïa, l’émission de Nicolas Hulot mais la chaîne aurait été alors contrainte d’offrir le même temps de parole, aux mêmes horaires, à tous les autres candidats !

TF1 n’a donc pas eu d’autre solution que de placer Nicolas Hulot en congé sabbatique et de suspendre la diffusion sine die des quatre numéros de 90′, déjà tournés. Le groupe TF1 avait également demandé à Nicolas Hulot de ne plus être présentateur de la chaîne câblée Ushuaïa TV, et donc d’abandonner Ushuaïa Nature et Opération Okavango qui occupaient onze cases hebdomadaires. Cependant, si Nicolas Hulot prend ses distances avec Europe Ecologie Les Verts et se refuse à soutenir Eva Joly, qui a largement remporté les primaires de l’écologie, il pourra reprendre toutes les fonctions qu’il occupait à TF1. Si la chaîne le lui interdisait, il serait alors en droit de demander des dommages et intérêts.

Jean-Paul Besset, son bras droit, a d’ailleurs été assez clair sur son avenir politique et son soutien éventuel à Eva Joly: « Ne comptez pas sur Nicolas pour venir parler des papillons et des baleines pendant dix minutes avant de redescendre de l’estrade… » Nicolas Hulot ne prendra pas part à la campagne même s’il continue à faire de la politique. Il pourra donc revenir à la télévision, après probablement un temps de réflexion.

L’ancien candidat à l’élection présidentielle préfèrera faire le point sur sa situation présidentielle et décider éventuellement de reprendre la présidence de la Fondation pour la Nature et l’Homme qu’il avait abandonnée au profit de Pierre Siquier avant de revenir dans les médias. Il faudra, en effet, convaincre Pierre Siquier, ancien publicitaire, totalement investi dans le développement durable, de reprendre la place de vice-président de la Fondation qui était encore la sienne il y a trois mois. Ce qui ne devrait pas poser problème.

Le retour de Nicolas Hulot à la tête de cette association d’utilité publique interviendrait à point nommé car si les hôtels Ibis ont cessé de la soutenir, L’Oréal et EDF sont restés grâce à son intervention. Sa présence reste indispensable pour convaincre les partenaires de soutenir la Fondation. La sauvegarde de cette dernière devrait donc être la priorité de Nicolas Hulot. Celui-ci pourra y consacrer d’autant plus d’énergie que sa situation personnelle ne pose pas problème. L’animateur perçoit, en effet, 65 000 euros par mois de droits d’auteur et de droits dérivés, comme le révèlent les comptes publics de la société Eole Conseil. Lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle, Nicolas Hulot avait, en effet, décidé d’être aussi transparent que possible sur ses revenus et son patrimoine.

36 réflexions sur « Un autre bouquet de fleurs pour Nicolas Hulot »

  1. En gros il s’achète en 1 mois et demi ma petite ferme que je vais payer pendant 25 ans que j’aurai payé 1 fois et demi à la banque.(et si tout va bien).
    Il est vrai que Eva Joli, Nicolas Hulot, Cécile Duflot, DSK, Sarkosy, Lepen ou Dushmol… à quoi bon ce ne sont que des noms qui entretiennent le système. C’est bel et bien le système qu’il nous faudrait changer…
    A vot’ bon coeur, m’sieurs dames.

  2. je ne vois pas ce qu’il y a de mal organiser ses arrières, si j’ai bien compris; tout le monde, à son niveau en ferait en ferait autant : toi, ta famille, et tes copains compris; sauf les clochards fort respectables, mais nul n’est ici dans cette catégorie ; je crois.

  3. Hulot ne voulait t-il pas plafonner les revenus pour réduire les disparités? Tiens? Il s’est oublié? C’est tellement fréquent chez tout bonhomme qui décide pour les autres.

  4. Les écolos ont raté une occasion unique de ramener dans le giron des vrais défenseurs de l’environnement tous ces Français indécis qui n’aiment ni le sectarisme, ni la lutte des classes, mais qui aiment les petits oiseaux et les vertes prairies…et ils sont plus nombreux que l’on croit !

  5. Comment peuvent-ils comprendre de peuple avec des sommes aussi énormes!
    Je gagne pas beaucoup d’argent, je n’en veux pas plus, je veux qu’ils en gagnent moins! Et j’irai peut-être voter.

  6. Etonnant que personne n’ait relevé l’évidence : le figaro ne parle que de pognon, l’écologie et ses enjeux : pas un mot…

    Ah, les médias de mass qui entretiennent le cerveau disponible à la consommation…

  7. Vu sue alerte nature nkm vient de lancer des appels d’offres pour parsemer des eoliennes un peu partout (pardon beaucoup partout)dans l’ocean!
    je suis de plus en plus pessimiste alors que ce soit hulot joly ou un autre mais alors qu’estce que ça peut faire? rien pour defendre la planete on tourne en rond je n’ai meme pas suivi leurs tours de marionnettes tellement c’est pathetique!

  8. Le job du politique, quel est-il réellement depuis les débuts de l’humanité qui y a souvent répondu de façon mythique et religieuse, sans vous parler d’aujourd’hui?

    Légaliser ou codifier des processus minimaux de légitimation au point que vouloir y échapper ne serait qu’une forme de monstruosité!

    Hulot? Chouette alors! va donc retourner à ses amours et à l’illusion que l’on puisse changer les comportements avec de jolis discours ou de jolies images…

  9. c’est vrai qu’on ne guillotine plus, ça fait mauvais genre et c’est assez salissant.
    c’est vrai aussi, et c’est dans le même ordre, qu’on n’ose plus trouver suspect l’enrichissement… ça fait mauvais genre et c’est assez marginalisant.

    pourtant, je pense que l’enrichissement n’est pas forcément lié au talent. bien des cinéastes dans ce monde, auraient le talent de Hulot et végètent dans l’anonymat le plus modeste. 20 000 types et 50 000 bonnes femmes auraient autant, sinon davantage de talent pour l’animation.
    ce qui fait souvent la différence, c’est l’objectif obsessionnel de personnes au talent moyen, de se faire du pognon. et pour cela il faut fréquenter ceux qui peuvent vous pistonner, ceux qui ont le pouvoir, il faut cirer des pompes, promettre des retours d’ascenseurs, etc….

    et le talent, est déjà une énorme satisfaction.
    prenez un joueur de foot ((puisque c’est un bon exemple dans le cas présent).
    il a déjà la satisfaction d’être adulé du public, acclamé par de stades de 50 000 personnes, déïfié par des millions d’admirateurs, ….. être à l’abri du besoin pour la vie ne serait-il pas déjà suffisant ? et s’il ne gagnait que 200 000 euros par an ???? pourquoi tous ces millions ?
    et Hulot, pourquoi tout ce blé….. il a déjà la chance d’avoir une vie passionante, d’avoir à son service toute une logistique pour traduire son esprit créatif en films, il peut s’exprimer, il a un pouvoir offert par ses films, il à l’immense plaisir de pouvoir faire rêver des milliers de gens, d’infomrer, de participer pleinement à la Vie de sa génération.
    pourquoi encore gagner 100 000 euro par mois ???? pour quoi faire ?
    ne serait-il ^pas plus serein s’il avait juste un salaire normal, s’il était juste à l’abri du besoin ?????
    son cas illustre tellement d’autres exemples!

  10. Je suis une fainiasse,sans talent et sans ambition et voilà donc pourquoi je suis modeste.
    Heureusement je ne serai peut-être pas guillotiné.

  11. Ah…. Ce pauvre Hulot a pris un sac d’epluchures sur la tête lors du week end de protestation contre l’aéroport de notre dame des landes près de nantes… Que croyez vous qu’il dise : c’est pas bien de me faire ça ! et pas un mot sur l’aéroport…
    Alors comme je viens de recevoir ça, je vous le fais passer :

    Bonjour,
    Au sein d’un collectif d’opposants nantais à la création d’un aéroport au nord est de Nantes, on vient de faire paraitre un bouquin publié par les éditions No Pasaran. Capitalisme triomphant, investissements public profits privés, compagnies low cost ravageuses sur le droit du travail, aberration écologique
    L’enjeu pourrait bien en faire un nouveau Larzac
     » C’est quoi c’tarmac , Profits, mensonges et résistances »
    208 pages, vendu 10 euros (+ 3 euros pour le port si envoi par la malle post).
    Disponible dans les librairies nantaises

    Si ça vous intéresse…
    En prime un extrait sur Vinci opérateur choisi par l’Etat pour construire et gérer le bintz dans la grande mode du PPP Partenariat public privé , qui marche pour les autoroute ou les prisons…

    Et que vive l’air libre !
    NLC

    Lire ici :
    Emergency exit
    C’est quoi c’tarmac ?
    Le projet d’aéroport, c’est qui, c’est quoi ? Embarquement immédiat. Ces instructions concernant l’emplacement des sorties d’urgence sont reproduites sur un feuillet placé dans la pochette située à l’avant de votre siège.
    Rédigé par un collectif créé en juillet 2010, ce livre entend montrer que l’implantation d’un aéroport dans le bocage nanto-nordiste n’est pas uniquement une question de paysans à déménager et de riverains à ménager. S’ils sont les premiers concernés, ils se trouvent pris dans une logique qui est aussi centrée sur l’urbanisme, la vision de la ville polarisée par son attractivité, vendues aux principes du marketing territorial qui met en concurrence les agglomérations comme des pots de yaourts. La volonté acharnée de cet aéroport est aussi sous tendue par une certaines addiction à la vitesse, et une soumission à la marchandise, la ville étant devenue une donnée du marché. Le bouquin décortique aussi l’aveuglement volontaire sur les compagnies low cost et leur contournement du droit du travail. Autant de valeurs productivistes, libérales et capitalistes qui sont inhérentes au projet.
    Les auteurs ont tenu à aller chercher à la source les déclarations, parfois discrètes, des partisans de cet aéroport. Ce qui offre un panorama des tenants et aboutissants qui fait suite au livre aujourd’hui épuisé,  » Dégage on aménage  » publié en 1976, au tout début du projet.
    Un bonne place est laissée aux témoignages des paysans et des habitants de la zone où voudrait s’implanter l’aéroport. La chronologie de la lutte, les exemples de fiascos d’aéroports et d’abandon de projets sous la pression populaire complètent le tableau.
    Une précision : le collectif Sudav, qui a pris ce nom en hommage à l’usine Sud-Aviation, première usine occupée en 1968, regroupe des opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, soit une demie douzaine de  » déçus du Concorde, d’adorateurs du triton crêté, et d’arpenteurs du bocage urbain ».

     » Un projet d’aéroport au nord de Nantes C’est quoi c’tarmac ? Profits, mensonges et résistances « . 208 pages dont 36 couleur. Editions NO PASARAN. En vente 10 euros dans les librairies nantaises (On peut aussi commander au Cered BP 80322, 448053 Saint-Herblain cedex. Chèque à l’ordre de  » Reflex « )

    Sommaire
    intro
    le precédent unique de Dégage!… on aménage, écrit par Jean de Legge et Roger Le Guen, en 1976
    – La dérive des arguments; Concorde, « Rotterdam du fret aérien », délestage des aéroport parisiens, la saturation de Nantes Atlantique, la nuisance du bruit, le survol de Nantes…
    – déconstruction des discours dominants : Mareschal Ayrault.

    – La question de l’urbanisme, de la gentrification, des outils pour assurer la ville « attractive » aux capitaux, enjeux pour récupérer des terrains et construire dans la zone urbaine en récupérant les terrains de l’actuel aéroport
    – l’obsession de l’attractivité internationale , la stratégie de « marque », le tourisme
    – l’idée de hub appliqué à la ville, l’agglo
    – le marketing territorial et l’agglomération comme une marchandise compétitive
    – l’addiction à la vitesse, pour les classes sup, les investisseurs, flux comme pour l’économie capitaliste
    -les mythes : religion de la croissance, productivité, compétition intervilles
    – itw Françoise Verchère, Bouguenais
    – la militarisation de la zone

    – le paradoxe de l’économie low cost, exploitation des salariés, droit du travail bafoués, condamnation, et aveuglement volontaire des élus
    – Vinci : du marché de l’armement pendant la guerre 14 au partenariat public privé pour construire autoroutes, prisons, aéroports
    – Greenwashing à la Vinci, amap, ferme musée de démonstration, financement de l’université (chaire génie civile, chaire développement durable)
    – témoignages de gens sur place, paysans, occupant depuis le camp climat ou plus récents

    – annexe fiascos et échecs de projets d’aéroports : Aéroport de Mirabel, Montréal, Canada, l’Éléphant blanc, Projet d’aéroport abandonné d’Atenco (Mexique), des pistes contre le maïs. Projet extension de l’aéroport d’Heathrow (Angleterre) – non carbone-compatible; Aéroport en faillite de Ciudad Real (Espagne), l’aéroport fantôme, Le blocage de l’aéroport de Narita (banlieue de Tokyo années 70), guérilla à la japonaise

    CHRONOLOGIE de la Lutte, date par date et cahier PHOTO Couleurs

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    Extrait :
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    Vinci : marchés publics, profits privés

    Où l’on se glisse au sein d’un des leaders mondiaux du BTP qui ne fait pas que du béton et du bitume, et trimballe aussi des casseroles, des profits de guerre aux profits de l’air

    Du ciment armé à l’Armement

    Coté en bourse, partie prenante du CAC 40, Vinci est un groupe jeune qui a une vieille histoire. Sous ce nom, Vinci n’existe que depuis l’an 2000. Le groupe de béton est l’héritier direct qu’une société surnommée « Girolou », créé en 1899 par deux polytechniciens, Alexandre Giros et Louis Loucheur, avant de devenir la SGE, Société Générale d’Entreprises. Le second a laissé son nom à une loi sur le logement et les habitations à bon marché. Passé des affaires à la politique, Louis Loucheur, industriel spécialiste du ciment armé se retrouve naturellement à l’armement en 1916, sous-secrétaire d’État à l’Armement et aux Fabrications de guerre. Malgré des accusations de « profiteur de guerre » largement reprise par la presse en 1919, il sera élu parlementaire, passera aux ministères du commerce, à l’industrie, au travail, aux finances dans divers gouvernements.

    Le roi des concessions

    Brassant ciment armé, puis centrales électriques et installations ferroviaires, la Société générale d’entreprises poursuivit son activité sous son nom jusqu’à se fondre dans le groupe Vinci, à sa création en l’an 2000. Auparavant, elle aura été contrôlée dans les années soixante par la Compagnie générale d’électricité (devenue Alcatel). Puis par Saint-Gobain, puis par la Compagnie générale des eaux (devenue Vivendi). Par le jeu des acquisitions et rachats (on dit « croissance externe » dans le jargon capitaliste), Vinci est devenu leader mondial du BTP, devant Bouygues, avant de se faire décoiffer en 2010 par deux géants chinois du BTP. Le groupe annonce 190 000 salariés dans une centaine de pays. Les différents secteurs et filiales s’occupent de transport, d’aéroports, d’autoroutes, de parkings, cumulant les fonctions de construction puis de gestion. La nébuleuse de sociétés comprend des entreprises comme Cofiroute et ASF, Campenon Bernard, GTIE, Cegelec, Freysinnet, Dumez, Eurovia, etc. Une filiale comme Nuvia opère dans le nucléaire, Entreprose contracting s’affaire dans le gaz et le pétrole. De par le monde, Vinci se montre le roi des concessions : deux ponts sur le Tage à Lisbonne, le tunnel du Prado Carénage à Marseille, Coentunnel à Amsterdam, Stade de France, stade du Mans, les aéroports de Lyon, Grenoble, Chambéry, Clermont-Ferrand notamment, mais aussi trois aéroports au Cambodge, 4500 km d’autoroute en France, des autoroutes à péage en Allemagne, en Grèce, les tramways à Lyon, Mulhouse, l’éclairage public et les feux de circulation à Rouen. La privatisation de services comme les autoroutes, profite à certains, mais pas à aux usagers. Moins de cinq ans après la privatisation des autoroutes, les automobilistes n’auront jamais payé aussi cher leur trajet sur la route des vacances, explique le quotidien Libération (14 août 2010) en étayant sa démonstration par des données publiées par le ministère de l’écologie.

    Il n’y a pas de petits profits

    Vinci a intérêt à ce qu’il y ait de plus en plus de voitures à circuler sur des routes et à payer ses places de parking, mais aussi toujours plus de détenus pour doper le marché des prisons privées. « Pendant plus d’une décennie, dans un environnement porteur, le modèle de concessionnaire-constructeur de Vinci a été le moteur d’une croissance exceptionnelle. Notre chiffre d’affaires a été multiplié par 2,3 sur la période, notre résultat opérationnel sur activité par 4,4 et notre résultat net part du groupe par 5,3. Notre cours de Bourse a, quant à lui, connu une hausse remarquable de + 246 %, alors même que le CAC 40 enregistrait une baisse de -34 % », claironne le PDG Xavier Huillard, dans le Guide 2010 de l’actionnaire. Vinci brasse des affaires. Les chiffres sont faramineux : 34,8 milliards d’euros pour 2010, par exemple, soit 9 % de mieux que l’exercice précédent. Et pour 2011, le carnet de commandes claironne 14 % de hausse. Vinci, une affaire juteuse : depuis 2005, l’actionnaire bénéficie d’un rendement exceptionnel de 14 % de son investissement. Le groupe a affiché 674 millions d’euros de bénéfices en 2007, 756 millions en 2008, 745 en 2009. Et 1,7 milliard en 2010 (L’Express, 1er mars 2011) ! Pour la CGT Construction, « ces résultats ont été obtenus au détriment des salaires mais aussi grâce à la précarité de l’emploi. Ainsi, le groupe VINCI a employé 15 000 intérimaires en 2007 en France, soit 17 % des effectifs ». Près de la moitié du capital de Vinci est détenu par des actionnaires étrangers qui réclament du chiffre, ces dividendes irréalistes de 10 à 15 %, et des titres toujours à la hausse. Cette « extorsion de fonds sur la société » par les propriétaires des titres Vinci a évidemment des conséquences sur le recours à l’intérim et la sous-traitance pour les travaux et prestations jugés les moins rentables. Des conséquence aussi sur les conditions de travail des salariés maison, chargés de « cracher du résultat », poussés à une productivité accrue pour alimenter les appétits des actionnaires.

    Juteux marchés publics

    Le groupe Vinci est très impliqué dans des opérations de partenariat public-privé, dites PPP, qui sont en fait la transmission aux entreprises capitalistes de services jusqu’ici publics, tant pour la conception que pour la gestion opérationnelle. Les autoroutes en sont un bon exemple, tout comme la construction et la gestion de prison privatisées. Vinci est l’une des premières sociétés candidates lors des premières ouvertures au privé de la SNCF, en commençant par se voir octroyer la concession de la ligne Tours-Bordeaux. On peut s’étonner que le concept du gagnant-gagnant fasse si facilement passer pour une bonne opération un tel mélange des genres entre élus parlant d’intérêt public et groupe capitaliste manœuvrant et œuvrant pour des taux de profit à 15 %. Le projet de Notre-Dame-des-Landes table sur 131 millions d’euros de subventions accordées rubis sur l’ongle par l’agglomération nantaise, le département de Loire-Atlantique (l’Ille-et-Vilaine a refusé de participer à l’escroquerie) et les régions Pays de la Loire et Bretagne. Les contribuables font l’aumône à une des plus juteuses machines à profits qui alimente année après année les actionnaires de Vinci. Pour le marché de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Vinci est associé à ETPO, Entreprise de travaux publics de l’Ouest, chapeauté par la holding CIFE, Compagnie industrielle et financière d’entreprise, qui mêle BTP et promotion immobilière. L’été précédant le choix, le ministre des transports Dominique Bussereau avait fait des voyages d’affaires avec les dirigeants de Vinci au Vietnam, en Grèce. Pour signer et débattre avec les gouvernements vietnamien et grec d’un « protocole d’accord pour la construction-concession » de routes (600 millions de dollars à la clef pour Vinci au Vietnam) et des projets ferroviaires, autoroutiers et aéroportuaires. Ça permet de déblayer le terrain. L’État français joue ainsi moins l’ambassadeur que l’assistant commercial à l’export de ce fleuron du capitalisme tricolore. Mais en France, s’exercent, promis juré, les règles équitables de l’appel d’offres. L’État confie en toute transparence le projet (construction et gestion) à une multinationale sous les applaudissements des élus locaux. Ici essentiellement des socialistes convertis au libéralisme, qui croient et veulent nous faire croire de la même façon que la multinationale Veolia va résoudre la crise sociale et écologique et lui confie les audits développement durable de leur commune : pour élaborer son deuxième agenda 21, en 2008, la Ville de Rezé a conclu un partenariat de recherche avec Veolia Environnement. Objectif : réaliser un diagnostic environnemental et humain concerté sur son territoire. Puis elle a travaillé avec les habitants sous forme de forums, d’ateliers, etc. (site de la ville de Rezé). Par un détournement épatant, l’argent public vient alimenter la croissance du taux de profit de la multinationale.
    Vieilles affaires

    Vis à vis du groupe Vinci, les socialistes nantais sont déjà en affaires. Eurovia, filiale Vinci s’occupe par exemple de la maintenance du tramway. Mais avec Vinci, les socialistes retrouvent de vieux amis et de vieilles affaires. Au début des années 1990, le BTP contribue grandement aux financements occultes du parti socialiste. C’est l’époque des fausses factures et des enveloppes passées en marge des appels d’offres. Trois réseaux de collecte de fonds sont en concurrence au service des élus socialistes : Trager, Reyt (du nom des porteurs de valises en chef de ces réseaux) et Urba (un bureau d’études). Outre la grande distribution, le secteur du bâtiment et travaux publics est le grand pourvoyeur de ces sommes sous le manteau. « Sur certains chantiers chaque coup de pelle rapportait au Parti socialiste », relate la presse locale (Ouest-France, 15 avril 1991). Parmi ceux qui se sont fait épingler dans l’affaire Trager, figurent notamment la Sogea ou l’entreprise Jean-Lefebvre, depuis absorbées par Eurovia, toutes filiales de Vinci aujourd’hui. « Arrêtons de jouer les hypocrites! Avant le loi du 15 janvier 1990, instaurant à la fois un financement public des partis et un plafonnement des dépenses électorales, toutes les formations politiques ont fait appel à des financements assurés par des entreprises en dehors de toute législation », avoue Jean-Marc Ayrault en pleine tourmente des affaires de surfacturation et de financement occulte de son parti (Presse-Océan, 18 juillet 1992). Au delà du microcosme nantais, on retrouve aujourd’hui Vinci dans de nombreuses opérations douteuses : Vinci est mis en difficulté lors de la construction d’une enceinte de confinement à Tchernobyl (Politis, 7 octobre 2010), mais aussi accusée par l’ONG Transparency international de corruption de bureaucrates du ministère russe des transports, y compris le ministre, et de destruction écologique pour le tronçon d’autoroute traversant la forêt entre Moscou et son aéroport international de Cheremetiev (AFP, 20 juillet 2010).

    La mort inexcusable et un patron réfugié fiscal

    Bien sûr, chaque entité du groupe se proclame « citoyenne », « engagée », « respectueuse de l’environnement »… Une filiale d’Eurovia, Signature, a pourtant été condamnée en décembre 2010 à 18,5 millions d’euros pour entente illicite sur les marchés de la signalisation routière, ce qui a eu pour effet de surfacturer les panneaux à l’État et aux collectivités (Le Figaro, 23 décembre 2010). Eurovia, toujours elle, a été condamnée en mai 2010 pour « faute inexcusable » après la mort en 2008 d’un ouvrier du bitume, décédé suite à un cancer de la peau (LeMoniteur.fr 10 mai 2010) . La justice cherche aussi des noises à Antoine Zacharias, patron de Vinci de 1997 à 2006, accusé d’abus de biens sociaux pour ses rémunérations. Le PDG a vu son salaire mensuel passer de 2,9 millions d’euros en 2003 à 4,2 millions en 2005, grossissant du même coup l’indemnité de départ (un golden parachute à 12,8 millions d’euros) et la retraite chapeau annuelle (2,1 millions d’euros). Bingo ! L’aléa du bingo, c’est que Zacharias se retrouve le premier grand patron français du CAC 40 traîné devant un tribunal pour rémunération abusive (Le Monde, 25 mars 2010). Zacharias, qui a obtenu l’asile fiscal en Suisse et réside à Genève, a été relaxé en première instance, mais le parquet a fait appel du jugement (Le Monde, 26 mars 2010). Pour le moment, la retraite chapeau annuelle de 2,1 millions d’euros, la prime de départ et son salaire de 2005 restent donc acquis au septuagénaire. Son successeur n’est pas non plus du genre désintéressé. Début février 2010, Xavier Huillard, l’actuel PDG du groupe Vinci, a empoché personnellement près de 637 000 euros de plus value « éclair », rien qu’en jouant en bourse, achetant des stock options maison et en les revendant aussitôt (Ouest-France, 14 février 2011). Six mois plus tôt, le même Huillard avait empoché la bagatelle de 812 000 euros dans des conditions similaires, toujours selon l’AMF, l’Autorité des marchés financiers (Le Moniteur, 13 juillet 2010. Un siècle après les profits de guerre, l’argent brassé par Vinci reste toujours aussi sulfureux. Prédateur un jour, prédateur toujours.

    L’écologie selon Vinci

    Quand les impératifs de l’écologie imprègnent les esprits et que l’aéroport n’emporte nullement l’unanimité, il faut tenter de désamorcer les oppositions. Vinci affiche un attirail de mesures dédiés à la nouvelle « farce verte » sauce Notre-Dame-des-Landes. Dans les annexes de la convention par laquelle l’État attribue la concession à Vinci, le cahier 6 (« prestations à la charge du maître d’ouvrage ») envisage de créer une Amap, dédiée aux salariés de l’aéroport. Une Amap est une « association pour le maintien d’une agriculture paysanne » et travaille avec des agriculteurs qui réorientent l’agriculture contre le système agricole et commercial dominant. Pour que la manipulation soit totale, Vinci a cherché à associer le collectif de coordination des Amap à son projet. La coordination, attachée aux principes d’autonomie et de circuit court, n’a pas marché pas dans la combine, car, dans le cas de Vinci, tout est parachuté. C’est une cadre de Vinci, membre du staff dirigeant de l’aéroport et préposée au développement durable dans l’entreprise, qui veut convaincre son personnel. Ainsi, même les « modestes » Amap sont appelées à servir la communication, l’image et le taux de profit de la multinationale. Quant aux zones libres face à l’aérogare, pour « maximiser les emprises » foncières « en attendant les extensions des parkings, et des entreprises directement liées à l’activité aéroportuaire (fret, etc.), les terrains inoccupés pourront être mis à disposition des agriculteurs dans le cadre de conventions de gestion ». On en pleurerait de rire devant tant de provocation ! L’annexe de la concession liant Vinci et l’État, s’est dotée d’un chapitre intitulé « Tribune des agriculteurs dans l’aéroport » ! On y découvre une « ferme de démonstration » folklorisant l’agriculture locale pour voyageurs pressés en mal d’authenticité, peut-être à mi-chemin entre la ferme Célébrité et l’exposition coloniale, un « parcours pédagogique imaginé par le concessionnaire ». Ne riez pas maintenant, attendez la suite : Vinci autorisera les agriculteurs à être employés pour l’entretien des zones compensatoires (« maintien et pérennisation des habitats naturels et des espèces patrimoniales »), les quelques mares artificiellement recreusées comme consolation. Est aussi prévu un « observatoire du suivi agricole », la création de « jardin collectifs » pour « les salariés des entreprises présentes sur la plate-forme et des habitants des communes avoisinantes » et même pour des « gens en difficultés sociales » et en réinsertion. « Le fruit de leur culture pourra être vendu aux salariés en complément des produits issus de l’Amap ou dans les boutiques de l’aéroport », peut-être en duty free pour emmener sous les Tropiques ? Vinci, grotesque géant « vert » ! Et pour masquer toute l’escroquerie intellectuelle, on projette d’acheter des universitaires : faire réaliser un « document témoin sur l’histoire du site, éventuellement le sujet de mémoire d’une thèse ou d’un doctorat », financer partiellement une formation pour s’en attribuer la paternité et la l’ambiance idéologique « Vinci construction va accompagner une chaire en génie civil et sans doute une chaire développement durable » dans le cadre d’une fondation (Ouest France, 23 février 2011) pour « rapprocher l’université du monde économique ». La loi LRU réformant les universités en réorientant une part significative de leur financement sur des acteurs privés du genre Vinci ou Veolia est manifestement passée par là. Localement, la fondation « Vinci pour la cité » arrose déjà des associations pour l’insertion, du soutien scolaire, du recyclage à Nantes, Bouguenais, Vallet, Saint-Nazaire, Prinquiau, Ancenis. Ainsi, la prédation se couvre des habits non seulement de l’écologie, mais aussi de l’humanitaire, du social, culturel, de l’universitaire. Vous avez dit « totalitarisme tranquille », monsieur Orwell ?

  12. l’argent : une problématique vieille comme le monde! que les gens s’enrichissent par leur travail et leur talent et leur savoir faire tant mieux pour eux; j’espère que on ne va pas s’atteler à discuter du sexe des anges; des humains mauvais et prêts à tout, existent et des malchanceux aussi, enfin c’est ce que j’ai cru comprendre au cours de lectures d’écrivains (entr’autre)..discuter de çà ne porte pas bien loin; j’aurais aimé que ce type auquel on reproche son argent, soit mis à l’épreuve des décisions à prendre rapidement ; là on reste dans le procés d’intention, et jamais personne ne vient critiquer ce qu’il a fait ou pas dans le cadre de sa fondation: le reste me semble trop théorique.
    ce qui est obscène surtout c’est qu’à côté de ces footballeurs, incultes, (que je ne compare pas à des gens comme Hulot: pour les enfants quel modèle préfèrer?) crèvent dans la rue, d’autres entités publiques organisent des concours de pétanques pour les personnalités..des millions jetés dans l’insignifiance et pour l’amusement des uns.

  13. @ Marie,
    Quelle problématique vieille comme le monde…Je ne vois pas de gens s’enrichir par leur talent; mais des gens qui ont « la chance » d’être happé par un système commerciale au bon moment…Et plein de gens talentueux rester sur le carreaux et dans l’ombre; voire dans la merde noire. La « méritocratie » elle a bon dos.

    Que se soit dans le foot où autre; dés que ça fait vendre, une place est faite; et c’est tout!

    Tu es sans doute trop jeune pour te souvenir des début de Hulot à la télé…

    Il s’agit juste d’un petit présentateur télé qui est tombé à pique pour présenter des sports dis à l’époque « extrêmes » et qui commençait à avoir un publique. Oui le petit Hulot à commencer comme un footbaleur pas plus doué qu’un autre mais arrivé à un bon moment.

    Quelques part on se dit tend mieux pour lui; un gars qui n’avait pas eu beaucoup de chance jusque là… Et puis on ne peut pas dire qu’au fil du temps il n’ai pas réfléchi…

    Mais non on ne peut pas dire talentueux; des tas d’inconnus ont plus de talents et ne sortirons jamais de l’ombre; car une fois que la place est prise elle devient « monopolistique » et « démesuré »…Je connais des cinéastes talentueux qui font des films avec trois fois rien comme budget et qui investissent leur fonds propre et doivent chercher des années pour boucler le budget…Des gens qui ont un talent réel(et reconnu) mais ne seront jamais connu du grand publique. Par exemple!

    On a ici un Hulot qui gagne par mois de quoi faire un film voir même plusieurs; qui a une réflexion c’est vrai; mais qui dis qu’il est obligé d’avoir des mécènes pour raconter un truc…
    Qui est plus qu’a l’abris du besoin pour finir sa vie à l’écriture…Faut pas déconner…Ce type à un nom et du « pouvoir » parce que quand on a autant d’argent cela ne s’appelle plus une bonne fortune; si il voulait dénoncer d’une manière cohérente son discours actuel il n’aurait besoin de personnes.

    Franchement si il retourne à TF1; c’est qu’il y a vraiment un problème…De là où il vient, il doit savoir ce que c’est de n’avoir pas grand chose pour vivre…Il est donc moins déconnecté du grand publique que quelqu’un qui n’a jamais connu la dèche!

    Ben je vais renvoyer qui veux à son premier livre qui s’appelle « chemins de traverses » et qui était publier à l’époque chez J.C.Lattes… Cela doit bien exister encore en bouquinerie…

    Non quand on gagne par mois pratiquement de quoi se payer un logement; où ce que d’autre n’ont pas assez d’une vie pour mettre à place; qu’on vient d’où il viens…Et qu’on critique les distributions de richesses de ce monde et les dégâts qui en découle; et qu’en plus on ne peut pas se passer de mécènes…Faut pas déconner il y a un gros problème!

    Là il viens de faire une belle expérience de vie; il a quand même eut 41% de votant pour lui, il est devant un choix…Il peut soit retourner à la case départ; ou faire autre chose de sa notoriété et de ce qu’il a engrangé. On verra bien!

  14. Sur l’enrichissement soi-disant lié au travail (pffff!), je trouve que cette blague résume bien le problème:

    « Si tu veux gagner de quoi vivre, travaille. Si tu veux t’enrichir, trouve autre chose! »

    Il est pourtant exact que l’on peut s’enrichir grâce au travail… à condition que ce soit le travail DES AUTRES.

  15. Dikscha nous parle de « ces Français indécis qui n’aiment ni le sectarisme, ni la lutte des classes, mais qui aiment les petits oiseaux et les vertes prairies ».

    Il leur faudra peut-être, à ces gentils français amoureux des zoziaux, attendre que tout ça ait disparu pour comprendre, trop tard, que fraterniser avec les groupes financiers et industriels les plus destructeurs n’était pas la meilleurs manière de les défendre, les oiseaux et les prairies.

    En refusant les faux semblants au lieu d’accepter des leurres, nous leur donnons peut-être une chance de hâter leur prise de conscience.

    En tous cas, quand on a une fois ouvert les yeux, comment « oublier » ce qu’on a vu et compris? Faut-il faire semblant pour ne pas contrarier les naïfs amoureux des seuls oiseaux par notre « sectarisme »?

    Quand à ceux qui « n’aiment pas » la lutte des classes, Bolloré, Monsanto, Total, et autres ne leur ont pas demandé leur avis avant le la déclarer, et ne leur demandent pas leur avis pour l’intensifier chaque jour. Il y en a encore qui pensent que la lutte des classes, c’est les pauvres qui la déclarent?

  16. Je trouve que Sylviane a su dire mieux que moi, certaines évidences, d’autant qu’elle connait bien l’oiseau en question.

    et là, il me semble devant un choix.
    s’il retroubne à TF1 et à ses amitiés forunées, il continuera d’être caricaturé comme un arriviste.
    par contre, s’il se mouille et met tout son coeur à défendre Eva dans la présidentielle (ce que TF1 lui défendrait), il aura gagné du crédit.

  17. Coluche aussi a gagné de l’argent et beaucoup d’argent; çà ne l’a pas empêché de passer de bons messages et de créer les restaurants du coeur qui remplissent encore maintenant leur office; j’aime pas trop le « racisme » anti riche; les pauvres peuvent être aussi cons et mauvais que les « riches ».Maintenant qui est responsable de ce sytème de fou qui brasse via la télé des tas de millions? si on veut garder sa pureté : il ne faut pas passer par les medias et rester à l’écart; est ce viable?

  18. @ Marie.

    Coluche était fauché; il a tous donné à ses amis et fait la fête. Il devait bosser pour payer ses impôts sur la fin.
    Et lui s’était bien rendu compte qu’un truc déconnait.
    Je ne pense pas qu’il aurait été heureux que les restos du coeur existe toujours au 21 siècle. Mais je ne connais que la partie publique du personnage; idem pour N.Hulot.

    Ce n’est pas du racisme anti-riche, c’est une question de redistribution des richesses. Des plus riches il y en a toujours eut. Par contre il y a bien un racisme anti-pauvre, un truc tabou parce que ça fait peur, et un ascenseur social en panne!
    De toute façon il faut bien trouver « une tête de turc » pour « expliquer » les failles; le pauvre « c’est toujours de sa faute »…

    On ne peut pas prôner que tous le monde peut devenir ultra-riche; c’est comme prôner que tous la monde va gagner au loto…C’est impossible; et ce n’est en rien une question de mérite à un certains stade.

    Par contre c’est quoi la richesse??? Moi je suis très contente d’un minimum vital avec une famille et des amis…Par contre les tabloïds sont remplis d’histoires tristes de « très riche ».

    Ce n’est pas du racisme anti-riche de reconnaître que ce qu’on appelle « la richesse » aujourd’hui est un mythe! Ils y a des gens de pouvoir et d’autres qui servent ce pouvoir.

  19. Coucou,

    Coluche laissait de l’argent dans sa boite aux lettres, pour aider les « potes » en difficulté … 😉

    Bon dimanche, Léa.

  20. Tout ce que ce tartuffe cultive c’est les truffes qui croient en lui.

    Mais il un a mérite ainsi que YAB, tout n’est pas à jeter, ceux qui on crus et ne sont plus des truffes, donc maintenant à peu près au jus des enjeux environnementaux et du green-washing.
    Et faut bien reconnaitre sans lui, ils n’existerainet pas! ;o)

  21. Lea, et qui sait ce que fait Hulot, après tout? tartuffe? pourquoi? marre de cette appelation caricaturale, please, des arguments autres que ceux tirés de l’argent qu’il a tiré d’une entreprise qui fournit une grosse majorité de français en electricité ou alors: tous coupables.
    et enfin, non je ne « crois pas », j’analyse (enfin j’essaie).

  22.  Si j’avais eu le moindre espoir que N. Hulot nous apporte LA solution, je n’aurais sans doute pas autant cherché comment participer à la nécessaire synergie. Néanmoins, est-ce que la cause de l’écologie a déjà tellement de défenseurs volontaires que les personnes de la catégorie de N. Hulot sont à briser et à rejeter parce qu' »impurs »? ( ajouter des pressions sur quelqu’un qui a déjà la tête sous l’eau, n’est pas neutre, pour le moins ). Le mouvement qui est à inventer évitera-t-il les écueils autours desquels gravitent à perpétuité ses prédécesseurs? Saura-t-il ne pas  reprendre les  grilles de lecture des vieilles querelles  « humaines »? L’urgence ne demande-t-elle pas tout le temps mobilisable,  sans amnésie, mais quand même en regardant devant? Arriverons-nous à une action fondée sur des valeurs humanistes  qui rassemble les citoyens du monde? Et si des différences nous séparent en tant qu’êtres humains, saurons-nous avancer dans la même direction simplement en tant qu’enfants de notre petite mère la terre? Et avancer … pour elle?    

     

  23. c’est bien le problème de « Icônes » une fois qu’ils le sont devenu, on passe pour des jaloux ou des mauvais esprit quand on dénonce ou essaient de ramener à un peu plus de libre arbitre.

    Merde à la fin, regardez ses emisssion = MOI, moi, et moi, moi quand on aime la nature et les gens on montre la nature et les gens! c’est un signe.

    Fabrice est un extrêmiste verdâtre, avec son lot de mauvaise foi, mais au moins c’est clairement affiché!

    je prefère un tel cas, même si je suis pas d’accord, qu’aux tartuffes.

    Il est plus facile de faire la part des chose et son oipinion ainsi, alors que les tartuffes diluent tout dans une bouillie qui au final, lasse, et transforme tout en spectacle de guignol ou collage de gomette pour des neuneus, quand ils formattent pas!
    Areuh aventure!
    areuh ecolos !

    la preuve certains on pu contre argumenter sur ce blog, même si traité de « vilains » , ou ouvertement anti-ecolos, qu’ils essaient dans le sphère « hulot » => impossible!

  24. Phil

    J’ai la peau dure, certes. Mais je digère mal deux choses, car elles me semblent non seulement injustes, mais fausses. La plus importante : quand on accuse quelqu’un de mauvaise foi, il vaut mieux citer à l’appui quelques exemples, ce que tu ne fais pas. Or, accroche-toi si nécessaire, je ne pense pas utiliser la mauvaise foi. J’exprime des points de vue qui peuvent déplaire, mais en essayant d’argumenter, et en respectant des règles de bienséance morale. Si tu en doutes, je te prie donc de le faire savoir à l’ensemble des lecteurs de Planète sans visa. Sans utiliser une ficelle pareille.

    Le deuxième point est plus anodin. « Extrémiste verdâtre ». Pourquoi cet adjectif dépréciatif ? Tu dois mieux le savoir que moi. Il renvoie sémantiquement, euphoniquement même, à des choses fort désagréables. J’espère que cela est fortuit. Quant au mot extrémiste, permets-moi – je me reprends – de sourire. Quiconque entend documenter la crise de la vie sur terre ne peut être qu’un extrémiste. N’est-ce pas ? Sans rancune, mais avec vigilance.

    Fabrice Nicolino

  25. Cher Phil, Hulot n’est pas un saint et je n’ai pas un autel à son effigie; je préfère Saint Joseph..évite les formules « totalitaires », qui ne veulent pas dire grand chose; donne des arguments précis; par exemple, on me dit que ce type s’allierait avec Borloo, pourquoi? qu’a-til fait de sa fondation avec l’agent des grosses boites? Quelles actions écologiques? à la hauteur de ces financements..
    quant à Fabrice, notre hôte, il ne mérite pas cet adjectif en « âtre ».

  26. Oh malheur!

    Attention aux mots que vous employez, un peu de respect, merci.
    Convaincu = con – vaincu. C’est pas ça du tout, mais alors pas du tout!

    Et pour éviter la terminaison en « âtre »: Un décidé flamboyant.

    🙂

    Ciao, Léa.

  27. choucrouteman : les journalistes ne sont pas intéréssés par l’aéroport, mais par le sensationnel! ils ont interrogé hulot sur ce fait « épluchures » car çà çà se vend! çà mange pas de pain et çà n’ennuie pas les patrons…quant à nicolas H. il aurait fallu qu’il se comporte comme saint parfait, ulcéré par ce geste de vilain méchant et avec la présence d’esprit d’aller audelà de ce que voulait le vendeur d’informations avec le risque ensuite de se faire taxer de je ne sais quoi! (mélenchon) !

  28. Mon pauvre Fabrice, toi aussi tu te faits avoir cet un artifice journalistique à 2 euros (qui vient du figaro en plus !).

    Est-ce que l’article parle d’une déclaration de Hulot ??? NON

    Cite-t-il un ami de hulot qui lui aurait dit que ….NON

    Parle-t-il d’un commentaire d’un ami de Hulot….même pas

    L’article ne fait qu’évoquer les conditions d’un possible retour hypothétique de Hulot.

    Faut pas charier tout de même.

    http://paulitique.tumblr.com

  29. Paul (itique), hi hi,

    Comme je suis bien luné, je passe ton commentaire. Mais je ne suis pas ta serpillière, et le « pauvre Fabrice » est de trop. Par ailleurs, tu as peut-être du mal avec la lecture du français. Reporte-toi à ce que j’ai écrit, et pas à tes gentils fantasmes concernant SuperHulot.

    Fabrice Nicolino

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