Ce qui se cache derrière l’Angolagate

Ce fut sans doute, et longtemps, l’un des plus beaux pays de la terre. L’Angola abrite les sources d’un fleuve unique qui va se perdre dans le désert du Kalahari, l’Okavango, dont les rives sont miraculeusement intactes. Pays de forêt dense, de marais, de savanes, de désert, de mangroves, de mer, pays de plaine et de hauts-plateaux, pays immense peuplé de lions, d’éléphants, de zèbres, de gorilles, de chimpanzés, de (rarissimes) rhinocéros noirs, de chiens sauvages, l’Angola demeure, malgré la folie ambiante, un territoire grandiose. Grand comme deux France et demie.

Les humains, souvent victimes et parfois bourreaux, en ont fait la porte de l’enfer. Rien que de très banal ? Presque. Entre 1993 et 2000, un présumé trafic d’armes à destination de ce pays a permis de vendre au pouvoir en place à Luanda, la capitale du pays, 790 millions de dollars d’armes diverses (lire ici). Des chars, des hélicoptères, des pièces d’artillerie, des lance-roquettes, des lance-flammes, des mines et des armements d’infanterie, excusez du peu. En plein milieu d’une guerre civile. De très braves garçons de chez nous, parmi lesquels Jean-Christophe Mitterrand, Jacques Attali, Paul-Loup Sulitzer, Georges Fenech, Charles Pasqua et Jean-Charles Marchiani sont pour quelques mois devant un tribunal parisien. À des titres divers, ils auraient aidé deux marchands et trafiquants d’armes de haute volée – Pierre Falcone et Arcadi Gaydamak – dans leur philanthropique entreprise.

Tous se récrient et parlent qui de complot, qui de grossière erreur. Rions un peu avant de pleurer. Pasqua : « Je ne sais pas comment cette enquête a été lancée mais je constate que tout a été fait pour me mettre en cause dans des affaires où je n’ai rien à voir ». Le glorieux fils Mitterrand se dit de son côté « totalement innocent » et n’aurait rien su de rien, se contentant d’empocher une belle galette en échange de conseils en placement. L’ancien député UMP Georges Fenech dirige depuis le 19 septembre dernier – merci, Sarkozy – la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Dans le procès de l’Angolagate, il est soupçonné d’avoir touché en 1997 un chèque de 15 000 euros de la société de vente d’armes Brenco International. À cette date, Fenech était juge et même responsable syndical de l’Association professionnelle des magistrats (Apm). Mais si.

Ce qui restera merveilleux, quel que soit le verdict, c’est qu’aucun de ces mis en examen n’a eu envie de gerber quand un marchand d’armes – dont tous savaient qu’il vendait à un pays martyr – leur a proposé une affaire. Pas même cet éternel moraliste de Jacques Attali, grand et noble coeur socialiste. Pas même lui, qui a toujours de si belles choses à dire sur les pays du Sud. Une de ses sociétés a touché 160 000 dollars pour une étude sur le microcrédit en Angola. Au beau milieu d’une guerre civile totale où plus rien ne tenait debout ! Et il a approché Hubert Védrine, alors ministre des Affaires étrangères, pour tenter d’obtenir un cadeau fiscal en faveur de Falcone, personnage central, s’il en est, de l’Angolagate. Oh quelle jolie bande !

Parlons tout de même de la guerre civile. Opposant deux factions issues de la guerre d’indépendance – le Mpla et l’Unita -, elle aura fait, entre 1975 et 2002, au moins 500 000 morts, directes si j’ose écrire. À l’échelle de la France, cela représenterait plus que 3,5 millions de personnes. Inutile de dire que des centaines de milliers de mutilés doivent être ajoutés à ce bilan inouï. Ainsi que des millions de paysans déracinés, s’installant, encore plus vite qu’ailleurs en Afrique, dans les bidonvilles des grandes cités, Luanda en tête. La guerre civile n’a pas seulement dévasté la société humaine, mais clairement et définitivement bouleversé la structure du pays, l’occupation du territoire, l’avenir le plus lointain.

Officiellement, au départ en tout cas, le Mpla était un mouvement marxiste, dans la tradition tiers-mondiste des années soixante, et à ce titre longtemps défendu par les soldats cubains envoyés par Castro, qui faisaient face, au sud, aux troupes de l’Unita manipulées, elles, par l’Afrique du Sud raciste de l’apartheid. La « belle » gauche contre la « sale » droite de toujours. Mais au moment où nos héros entrent en scène en compagnie de Falcone et Gaydamak, la roue a tourné plusieurs fois sur elle-même, et l’Angola est devenu un formidable producteur de pétrole, notamment off-shore, au large des côtes. Le Mpla et l’Unita étripent leur peuple pour une seule et unique raison : qui aura l’argent de la rente ? Qui aura les Mercedes, le champagne, les putes, les villas, les comptes numérotés.

En 1993, quand commence l’immonde vente d’armes au régime de Dos Santos – le président angolais -, notre pays est en situation de cohabitation. Mitterrand est à l’Élysée, Balladur à Matignon. Je constate en passant que Pasqua, Marchiani, Fenech sont assurément de droite, tandis qu’Attali et Mitterrand fils penchent en théorie de l’autre côté. Il y a union nationale, figurez-vous, car Elf et Total ont un besoin absolu d’accès aux puits angolais. Elf, avant d’être racheté par Total, aura largement financé la guerre menée par le Mpla, grâce à la vente du pétrole qu’il lui concédait. Citation : «  Les Français ont permis au MPLA de terminer la guerre. Mais ils ont tué le pluralisme politique, attaque William Tonet, directeur de l’hebdomadaire d’opposition Folha 8. Le pays des droits de l’homme a privilégié ses intérêts pétroliers (ici)». Aujourd’hui encore, Total commercialise le tiers des deux millions de barils de pétrole produits en Angola chaque jour. En 2009 devraient commencer les forages d’un gisement fabuleux situé à 150 km des côtes, Pazflor, par des profondeurs d’eau comprises entre 600 et 1200 mètres. Rien ni personne ne fera dévier ce fer de lance, dont nous profitons tous ici, bien au chaud.

L’Angolagate est réellement une histoire cynique comme on en voit peu. Ainsi, en mai 2008, Son Altesse Sérénissime (SAS) Sarkozy a rendu visite au président angolais, déclarant sur place vouloir « tourner la page des malentendus du passé ». Une allusion évidente, même pour le plus corniaud, à cet Angolagate qui menace aussi la nomenklatura en place à Luanda. Car bien sûr, les chefs locaux ont touché. Encore heureux. Le 11 juillet, notre vertueux ministre de la Défense, Hervé Morin (lire ici) a rédigé une lettre très gentille dans laquelle il affirme qu’après un soigneux examen du dossier, il peut garantir qu’il n’y a pas eu de trafic d’armes, car ces fameuses armes ne sont pas passées par le territoire français. Et en ce cas, la France ne peut sérieusement reprocher quoi que ce soit à Falcone, qui a fait son beau travail hors de nos frontières. Non, cela ne sent pas le pétrole. Cela pue. Et pas seulement le pétrole, mais aussi l’uranium. Car l’Angola en recèle de grandes quantités, dont notre champion du nucléaire, Areva, a le plus grand besoin pour ses – nos – centrales. Surtout depuis que le Niger, grand producteur, gronde. Des équipes hautement spécialisées sont sur place. Faisons-leur confiance.

Bon, je suis déjà bien trop long, j’en ai conscience. Dans ce pays maudit par l’histoire récente, et qui est un bijou de la nature, inutile de dire que l’écologie n’a pas voie au chapitre. De grotesques projets financés en partie par l’aide internationale se perdent un à un dans les sables et les méandres du fleuve Okavango. Les corrompus au pouvoir ont autre chose à faire. Du fric. Vite. Aussi vite que coule le pétrole, ce sang noir des pauvres de toujours.

Luanda n’est plus une ville depuis longtemps. La cité des colons portugais, qui aurait pu contenir peut-être 500 000 habitants, en parque 5 millions. Ou 6, nul ne sait. Sur 13 millions vivant dans le pays. Enverrions-nous nos caniches et nos chats angora dans ce pandémonium ? Sûrement pas, nous avons des principes moraux, tout de même.

Deux Angolais sur trois survivent avec moins de deux dollars par jour dans un pays où la vie matérielle est dominée par le grand luxe. Je ne crois pas que vous le sachiez : Luanda, la capitale, est classée la ville plus chère au monde. Au monde, je confirme. Un studio peut se louer 15 000 dollars par mois. Difficile à croire, n’est-ce pas (lire ici) ? L’Angola n’a plus ni industrie ni agriculture, et importe rigoureusement tout par bateaux. Des tomates comme des fleurs coupées, des bagnoles – 5 000 chaque mois – comme des ordinateurs ou même du…pétrole raffiné. Les embouteillages sont là, on s’en doute bien. Sauf pour les innombrables piétons de ce monde qui n’est plus le mien.

Quand vous entendrez parler ces prochains jours du procès parisien, douillet, de l’Angolagate, ayez je vous en prie une pensée pour le peuple angolais, victime de satrapes et d’immenses salauds à leur service. Juste un instant, juste une pensée pour ces gosses qui vendent leur cul et leur âme dans les rues défoncées de Luanda, dont les hôtels de luxe accueillirent Attali, Mitterrand, Pasqua et consorts. Une seconde, une vraie pensée pour eux.

En mai 2008, le vice- ministre angolais de l’Urbanisme et de l’Environnement, Mota Liz, a affirmé que 500 000 hectares de terres agricoles pouvaient être « mobilisées » pour la production de biocarburants. En juillet 2008, le premier ministre, Fernando da Piedade Dias dos Santos, a confirmé que le gouvernement angolais souhaitait « promouvoir l’attribution rationnelle de terres pour les projets de biocarburants ». Nous n’avons encore rien vu.

15 réflexions sur « Ce qui se cache derrière l’Angolagate »

  1. le trafic d’armes à la française en Afrique (et ailleurs), une vieille histoire « romantique » , une armée de poètes, Rimbaud en tête . l’article mentionné par « cultive ton jardin » m’a plongée dans de vieux souvenirs . Dîners mondains , beaux costumes, jolies médailles, et les bulles de champagne . Les hommes deviennent goguenards : »oh mon colonel, vous devriez retourner au Liban, toutes ces femmes sans hommes… », le colonel tique un peu : il a croisé mon regard . Mais très vite, on se ressaisit, le monde est comme il est, et puis, ces généraux et hommes d’affaire , cette élite, possède toutes les capacités des dominateur s: une lueur de sombre fierté dans le regard, ils vous sussurent à l’oreille comme des secrets leurs petites crapuleries . Ils ont l’air sages, mais attention : ils savent être coquins….
    Confidence : j’aime Rimbaud terriblement, mais de 14 à 16 ans . Après, il n’a plus su être un homme .

  2. « Aux branches claires des tilleuls
    meurt un maladif hallali.
    Mais des chansons spirituelles
    Voltigent parmi les groseilles.
    Que nôtre sang rie en nos veines,
    Voici s’enchevêtrer les vignes.
    le ciel est joli comme un ange
    L’azur et l’onde communient.
    Je sors. Si un rayon me blesse
    Je succomberai sur la mousse… »
    Arthur Rimbaud, Bannière de mai, mai 1872

  3. Vous critiquez le régime du MPLA qui a pourtant été maintes fois plébiscité dans les urnes face à l’Unita.
    C’est d’ailleurs parce que Savimbi, le chef de l’Unita, refusait le verdict des élections qu’il a relancé la guerre civile en 1992, qui s’est ensuite arrétée à sa mort en 2002.
    Durant cette période, la France a donc, une fois n’est pas coutume, vendu des armes à un régime légitime et délaissé par la communauté internationale (suite à la chute du communisme), qui était menacé par un groupe armé. Il faudrait donc féliciter les protagonistes de cette affaire, meme si la plupart avait surtout des intentions vénales.
    Enfin, il est injuste de blamer le régime du Mpla (qui n’est certainement pas parfait, mais qui a été élu) pour la situation sociale catastrophique qui résulte évidemment de la guerre civile.
    Mais peut-etre certains auraient-ils préféré que l’Unita instaure une dictature sur l’Angola? Quoi qu’il en soit, ce mouvement a quasiment disparu en meme temps que son chef…

  4. Ramzi,

    Je n’ai pas eu envie de censurer vos propos, mais sachez au moins qu’ils m’indignent au plus profond de mon humanité. Nous ne parlons pas la même langue.

    Fabrice Nicolino

  5. @ Ramzi, les salauds utiles n’existent pas , ni le meurtre, ni le viol . La fin ne justifiera jamais les moyens . Des fortunes d’un côté, des millions de misérables de l’autre , une sur-exploitation bien classique en somme des richesses locales…je ne vois pas ce que le peuple a gagné . la couleur du drapeau , peut-être ?

  6. Je ne me sens pas très fier d’être français, après avoir lu ça.
    La françafrique s’est même étendue — et de quelle manière — au-delà des territoires qui n’avaient pas eu la chance de connaître notre coloniale et nos pères blancs au XIXème…
    Quelle chierie ces endroits.
    Ca ne nous exonère pas de notre responsabilité de citoyens-consommateur-jouisseur. Chaque fois qu’on crame une goutte de pétrole, qu’on offre un bijou, qu’on se paie tel meuble ou tel fruit, il y a du sang en bout de chaîne. Ou alors ça a toujours été comme ça, et ce n’est pas bon d’être trop informé.

  7. @Ramzi
    Chez mon beau-fils il y avait un poster qui disait: »Enclencher la cervelle avant d’ouvrir la gueule! » J’avoue que je ne respecte pas assez souvent cette maxime; toi non plus.
    Tu semble avoir quelque décennies de retard sur la réalité.
    Mes hommages à Eric

  8. @ Gery, pour l’information, je suis d’accord, dur de digérer l’ensemble des conneries humaines . pour l’achat, en visant l’équitable (faire le tri là aussi), il n’y a plus de sang en bout de chaine, mais des gens qui vivent dignement . ca vaut le coup !

  9. ah ben mon cher fabrice!!! ça tombe TRES bien! on en parle dans le bonus…du film « sans terres et sans reproches »…un certain élu mouillé dans l’angolagate qui fait la morale aux faucheurs et à la désobéissance civile!!!
    Le bonus: « la loi ogm de l’UMP », très très instructifffffffffffffffff
    info:
    je viens de créer un groupe sur face book et de mettre en ligne une interview radio figeac fm sur daily.

    Se méfier du commerce équitable très à la mode, bien se renseigner sur l’écotartuferie de cette conso aussi. bref, dur d’être honnête…

    bises qui claquent à Fabrice, béné’sauge et pas à Feneck G.

  10. @ stéphanie, bises en passant ! je ne t’oublie pas , mais Aïe ! le temps !!!
    pour le commerce équitable, c’est sûr qu’il vaut mieux suivre artisant du monde que jardin bio , par exemple !(les marges ne sont pas du tout calculées pareil…)

  11. Je ne comprends pas ce qui a pu choquer dans mes propos.
    Que je dise que si les Angolais ont élu le Mpla à plusieurs reprises, c’est que ce gouvernement est légitime même s’il n’est pas parfait?
    Que je dise que la misère de l’Angola est principalement dûe à la guerre civile provoquée par l’Unita?
    Que je dise que la France a eu raison de soutenir l’Angola en lui fournissant ce dont elle avait besoin, à savoir des armes pour se protéger d’un putsch?
    Si vous préférez répondre par l’invective plutôt que le débat, alors tant pis. J’aimerais quand même savoir si vous auriez trouvé préférable que personne ne vende d’armes au gouvernement élu angolais et qu’il soit remplacé par une dictature sanglante. Merci!

  12. Ramzi, un pays souverain ne doit pas se livrer aux trafiques d’armes (ne devrait pas) !…

    Je ne connais pas les choses qui se passe en Angola et toutes les magouilles liées à l’Angola !…

    Ce que je dis, c’est que la France possède une Armée (l’Armée est une institution) !…

    Si notre pays veut agir, il doit le faire dans le cadre de ses institutions, et non se livrer à un trafique d’armes quelconque !…

    Qui dit trafiquant d’armes (le vendeur), dit dictateur (le client), qui dit trafiquant d’armes dit « lobby » des armes (le fabriquant), et qui dit dictateur et trafiquant d’armes, dit le banquier (le blanchisseur) dans les paradis fiscaux pour y faire des transactions et y déposer son fric !…

    On veut intervenir, soit, mais alors il faut le faire en pleine LUMIERE, au moyen de nos institutions (et cela est vrai pour tout les problèmes) !… C’est en tout cas mon point de vue et je l’assume !…

  13. @ Ramzy, de quoi vous plaignez vous ? Vous lancez un débat, je ne suis pas de votre avis, mais cela reste un débat . accepter l’affaire de l’angola gate, cela reviendrait, d’après vous, à prendre position contre le MPLA et soutenir l’ancienne dictature ? Voilà qui est curieux et je ne vois pas le rapport .
    Pierre Falcone, 54 ans, et Arcadi Gaydamak, 56 ans, les deux principaux prévenus de l’Angolagate, sont renvoyés notamment pour commerce illicite d’armes, abus de biens sociaux et trafic d’influence. Ils encourent dix ans de prison.
    Charles Pasqua, 81 ans, et Jean-Charles Marchiani, 65 ans, sont poursuivis pour trafic d’influence et recel d’abus de biens sociaux, punissables de dix ans de prison en raison de leur qualité de détenteurs de l’autorité publique.
    Jacques Attali, 64 ans, renvoyé pour trafic d’influence, Paul-Loup Sulitzer, 62 ans, pour recel d’abus de biens sociaux, Jean-Christophe Mitterrand, 61 ans, pour complicité de commerce illicite d’armes et recel d’abus de biens sociaux, risquent cinq ans de prison.
    Parmi les autres prévenus figurent l’avocat Alain Guilloux, l’ex-conseiller Afrique du PS, Jean-Bernard Curial, ainsi que la secrétaire particulière et les nombreuses « hôtesses » de la société de M. Falcone.
    J’ajoute, que d’après nombreux articles de journaux, monsieur Gaymak ne paye pas ses impôts en France, mais, par contre, il a réglé « cash » 15 % de la dette de l’Angola à l’égard de la C.E.I , soit 15% de six milliards de dollards. Il a la main mise sur une partie des mines de diamants angolaises . D’autres articles journalistiques lie ses activités en Russie avec des questions de blachiements d’argents sales, et , bien qu’il ait toujours démenti, ces accusations semblent revenir très régulièrement…si on s’en tient à ces informations,(le monde 2007) belle et sûre indépendance acquise par l’Angola dites moi ! Pierre Falconne, lui , a également réalisé des contrats pétroliers au cours de son existence . Il a même reçu la médaille du mérite en 1996 par , tiens, Charles Pasqua ! le monde est si petit ! Total et Elf ne sont-ils pas présents en Angola , en dehors des chinois qui occupent 40% du terrain concernant le pétrole angolais ?
    Ne croyez vous pas qu’il existait d’autres possibilités que des alliances vestiges du passé de la guerre froide ? Que des alliances faites , manifestement sans le moindre scrupule ? Que des alliances qui condamnent à moyen terme par une sur-exploitation la richesse du sol angolais et qui en priveront à jamais le peuple angolais? rendez-vous dans dix ans …voir cinq .

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