Et blablabla and so on and so forth (la taxe carbone)

Vous voyez bien que, chaque jour, je pourrais faire le même numéro. Je vous jure que je vais changer de sujet et parler dès la prochaine fois d’autre chose. Mais ce soir encore, le foutage de gueule à quoi nous nous condamnons – par notre incapacité collective – me monte au cerveau. Vous le savez comme moi, la taxe carbone, présentée il y a deux ans comme le cœur du Grenelle de l’Environnement, est repoussée aux Calendes grecques (ici).

Les calendes. Le mot pourrait remonter jusqu’aux si anciens Étrusques, ce qui expliquerait au passage la présence de la lettre k dans l’expression romaine Ad kalendas graecas. Les Romains, en effet, utilsaient peu de mots latins contenant la lettre k, à laquelle ils préférèrent vite le c. Et les rares qui en contiennent sont semble-t-il d’origine étrangère. Quoi qu’il en soit, les calendes correspondaient dans la Rome antique à un jour bien précis, celui qui ouvre chaque mois nouveau. Par exemple le premier de Maius ou d’Aprilis ou de September.

Le jour des calendes romaines, figurez-vous que les débiteurs de toute sorte devaient payer ce qu’ils devaient. Les dettes inscrites dans les calendaria – sortes de livres de comptes – devaient être honorées. Mais pourquoi parle-t-on aujourd’hui de calendes grecques ? Simplement pour la raison que la Grèce de Platon et de Socrate n’a jamais connu de calendes. Envoyer quoi que ce soit aux calendes grecques est donc le meilleur moyen de ne jamais payer ses dettes. Très exactement ce que fait le gouvernement de messieurs Sarkozy et Borloo en proposant un grotesque Livre blanc sur la taxe carbone, qui sera suivi de réunions d’experts et de « conférences de consensus » avant d’être examiné de près en 2011, à la veille d’élections présidentielles délicates. Tout cela est on ne peut plus crédible.

Comme est crédible la présence de Michel Rocard, ci-devant ponte socialiste, qui aura décidément tout raté, jusqu’à sa sortie. Quel (vague) souvenir gardera-t-on du vieux monsieur ? Probablement qu’il servit de paillasse à Mitterrand. Peut-être qu’il s’agita en vain pendant une trentaine d’années, avec quelques autres qui lui ressemblaient tant. C’est tout de même bien peu. Je ne sais si vous êtes au courant, mais monsieur Sarkozy a décidé de faire de Rocard un président. Si. Président du machin qui permettra de jeter aux oubliettes toute idée d’une vraie réforme écologique de la fiscalité. Et il a accepté. Lui, Rocard. Par Dieu ! La vieillesse est bel et bien un naufrage.

26 réflexions sur « Et blablabla and so on and so forth (la taxe carbone) »

  1. Mais que faire ? Qui relaie ce spectacle de clowns ? Quelle organisation peut reprendre ces points et communiquer efficacement dessus ? Ou se trouvent les orateurs de la Cause ? Qui mobilise, sur quelle base, quelles objectifs ?

    Pour l’instant, rien ni personne, nada. Quelques blogs (dont celui-ci), quelques actions citoyennes dispersées (pas tirer la chasse d’eau pour le pipi, composter dans la cuisine…), des oh les méchants en guise de molle réprobation. Rien de cohérent, rien de rationnel, d’organisé. Rien qui claque, qui tranche, qui renverse (les opinions…)

    Les grands partis sont nés pour faire des compromis, négocier et se compromettre… Les petits partis sont inaudibles. Les grandes associations sont infiltrées et servent de tremplins aux ambitieux. Les petites n’ont pas de moyens (et cachent parfois des ambitieux aigris). Les religions n’attendent rien de rien de ce monde et promettent des paradis immaculés, sans déchets ni phosphates, etc. Rien à espérer de tout ça.

    Alors que faire ?

  2. C’est sûr qu’on ne peut pas faire grand chose en cliquant au bout de sa souris…
    Le mieux c’est d’élargir les actions locales.
    Eteindre sa lumière, faire gaffe à sa consommation est un début très prometteur qui donne l’état d’esprit. Mais qui dispose l’esprit pour aller un peu plus loin :
    – Manger bio (en créant une AMAP, et oui, il faut aller voir des producteurs locaux, s’organiser, aller désherber chez lui pour préserver sa santé alimentaire).
    – Trier ses déchets organiques,
    – puis faire un compost (tout seul, ou avec un voisin, ou avec un collectif),
    – Puis l’utiliser pour fertiliser un lopin de terre.
    – Planter des arbres fruitiers (groseillers, cassissier, franboisiers) avec le fruit du compost comme engrais.
    – Covoiturer pour n’importe quel déplacement (je donne les sources de mon site web au nom de la baisse des GES à qui veut : lgtppr@free.fr)
    – Faire du vélo (où y aller à pied) quelque soit le temps…
    – Désherber à la main (si on a un jardin…).
    – Faire participer les élus de sa commune à ces actions.
    – Créer une association, un collectif.


    Bref, se foutre de la contrainte sur le dos, gros flemmards que nous sommes devenus avec le temps…

    Et retourner à la Terre pour comprendre les mécanismes.
    Ca, c’est un bon point de départ…pour la satisfaction intellectuelle d’abord.
    Faites l’essai, ça vaut le coup. Ca soulage la conscience.

    Oui, il faut de l’huile de coude. Oui.
    Allez, bon courage…

    Pierre des Alpes.

    PS : Notre association a fait 52% Génération Ecologie aux Européennes.

  3. C’est gentil Phamb des Alpes, de me donner quelques conseils. Merci. C’est très joli les Alpes. Le bon air donne de l’enthousiasme, aussi…

    Faut bien réaliser qu’ici, à la capitale, 10 millions de personnes, bien peu possèdent un jardin… Les producteurs locaux sont perdus par delà les frontières périphériques, hors de portée de nos grises mines métropolitaines.

    Par chance, on a les transports en commun, généralement. Je n’ai donc pas de voiture, ni de vélo (on peut les emprunter). Tu vois, je ne suis pas très polluant. Si j’ajoute mes ampoules « basse consommation », le tri et la chasse d’eau, je suis bon ?

    Je pense que toutes ces petites mesures provisoires, en attendant mieux, pour satisfaire sa conscience, sont un refuge, un atavisme confortable, pour se soustraire aux vrais engagements, politiques et sociaux.

    On est un paquet à être citadins, en France, Phamb. On connait les bienfaits du bio, des jardins et du compost. Mais vois-tu, l’huile de coude, je la réserve pour faire des bras d’honneur à toutes ces institutions récupératrices d’idées « écolos », aux partis menteurs, aux associations marionnettes des lobbies, aux religions déconnectées de la réalité et des hommes.

    Enfin, je binerai volontiers mon potager quand je serai (très) vieux, arrachage des herbes et pissenlit (par la racine un jour).

    Blablabla and so on comme dit notre hôte. Cliquons sur la souris…

  4. Autrement dit, vous fuyez le problème…

    Il ne s’agit pas de posséder un jardin chez soi quand on est citadin. Il s’agit de trouver des solutions pour aller au delà du geste quotidien (qui est déjà bien même si c’est pas suffisant).

    Si vous reconnaissez les bienfaits du bio, utilisez l’huile de coude à ça plutôt que de combattre des moulins à vents et espérer que le changement vienne d’en haut tout cuit.

    L’huile de coude doit servir à nous préserver des dangers qui nous sont quasi imposés (mauvaise alimentation, pollution, etc…). Et oui, le combat va être plus physique…N’en déplaise aux adeptes du petit écran…

    Je vous cite :
    « Enfin, je binerai volontiers mon potager quand je serai (très) vieux, arrachage des herbes et pissenlit (par la racine un jour). »

    Si c’est pas du pessimisme volontaire ça…

  5. J’ai dû mal m’exprimer. Je ne fuis rien. Même pas une discussion stérile…

    Si, dans 5 ans, toute la France mangeait bio équilibré, on aurait pas résolu le pb. Peut être le votre, tout de même.

    A mon sens, c’est un projet global de société, une lutte politique (ce que vous appellez moulin à vent) qu’il faut mener.

    Mais, et c’est là l’objet de mon premier post, je ne vois pas d’institution capable de relayer nationalement un message homogène, global et cohérent.

    NB : nous avons le même petit écran, Phamb des Alpes.

  6. @jo, et bien je suis d’accord avec Phamb . parce qu’en attendant que le grand mouvement mené par des sauveurs arrive, il me parait important d’oeuvrer simplement chacun selon ses possibilités, sans bruit mais avec un résultat certain .

  7. @ jo le Bug, elle a été largement dite également pour aller dans le mur en courant !
    Excuse moi, mais vouloir sauver le monde en méprisant l’action de biner ….mal barré .

  8. Bonjour à Tous,

    Concernant les AMAP, dont vous parlez ici…

    je ne dirais pas le fond de ma pensée sur ce que je pense de ces mouvements, car cela serait trop violent et je me ferais censurer…

    Tout d’abord, nous sommes entre 6 ou 7 milliard de sujets humains qui habitons ce globe, dont la plupart sont des urbains… Mathématiquement vous ne me mettez pas 6 ou 7 milliards de personnes en train de travailler aux champs ,etc…

    Concernant les sublimissime AMAP, je suis au chômage, j’ai donc, entre autre, écris à une dixaine d’AMAP pour y trouver du travail !…

    Très peu d’entres elles m’ont répondu !… Et donc d’emblée : j’ai une très mauvaise image des AMAP…

    Ensuite, comme les AMAP ne m’ont pas engagé, il est donc de bonne guerre que je n’achète pas leurs productions…

    Quelqu’un qui ne m’engage pas, je ne vois pas au nom de quoi je devrais lui acheter ses produits ?…

    Une dixaine d’AMAP n’ont pas voulu m’engager… Et bien que les AMAP gardent leurs produits et leurs concepts, je n’ai rien d’autre à leur dire !…

    Concernant les agriculteur bio, pour ce que j’ai pu observer tous les agriculteurs bio que je connaissent roulent en gros tracteurs, en gros 4*4, coupent et vendent du bois, etc. Alors qu’on arrête tout ce cinéma avec les agriculteurs bio… ils sont comme tous les autres… Seulement le « label bio », c’est mieux pour la com., cela attire le client comme une mouche…

    Le meilleur agriculteur que je connaisse, c’est un gars qui ne se colle pas ce « label bio » sur le front !…

    Au reste, les seules produits dont je soit sûr, sont ceux qui viennent du jardin de mon Père !…

    Bonjour Bénédicte,

    Concernant les résultats, certes, je suis d’accord avec vous, mais à l’échelle global, à l’échelle planétaire ou sont-ils ?…

    vous me dites : « il me parait important d’oeuvrer simplement chacun selon ses possibilités, sans bruit mais avec un résultat certain . »

    je n’observe pas la même chose que vous !…

    Du côté de chez moi, il y a toujours plus de routes, toujours plus de maisons, toujours plus de gens, toujours plus d’immeubles, toujours plus de supermarchés, toujours plus d’urbanisation, toujours plus de zone industrielle (Z.i), toujours plus de zone d’activité économique (Z.A.E), etc !… Tout cela se fait au détriment des champs, des prés, forêts, etc…

    Je ne peux pas vous dire que avez raison, j’observe que vous avez tort !…

    Je ne peux pas non plus dire que vos méthodes sont efficaes, elles ne le sont pas !…

    je ne peux pas vous dire que vous représentez un espoir, car vous n’êtes qu’une illusion !…

    Vous parlez de sauveurs, ou d’un mouvement de sauveurs, vous pensez qu’ils arriveront un jour, mais ma chère, sachez que pas une ou pas un n’arrivera !… Et cela pour les mêmes raisons que moi !…

    Mais je savoure une chose !… Vous !…

    Vous êtes dans un système ma chère, un système qui vous laisse agir selon vos désirs, vous pouvez parler, discuter, convaincre des gens, fonder des assocations, ouvrir des blogs, pratiquer du jardinage et l’offrir à la face du Monde en disant que : « ceci est l’espoir », vous pouvez voter, vous pouvez fonder un parti politique, vous pouvez embrasser toutes ces choses avec enthousiasme et passion !…,…

    Mais !… Parce que, il y a un mais !…

    Vous allez, et cela sans vouloir vous vexer, et bien vous allez lamentablement échouer !…

    Vous allez lamentablement échouer, et cela pour la raison même, qui vous pousse à croire, que vous avez une chance de réussir !…,…

    Arrivez vous à percevoir quelle est cette raison ?…

    Vous pensez tous avancer vers un « autre » Monde, ou changer le Monde !… etc… Le hamster qui court dans sa roue à l’intérieur de sa cage à les mêmes impresions que vous Tous… A la fin, le hamster est comme vous, il a fait des efforts, il a cru avancer, mais quand il sort de sa cage il en est toujours au même point !… Par la suite, le hamster continue sa vie, le lendemain il retournera dans sa cage pour y faire un tour !…

    Vous n’arriverez jamais à rien ! Jamais…

    Vous pensez changer ce Monde ?… Vous pensez changez ce système ?… Etc, grands idéaux !…

    Mais sachez que ce Monde, que ce système a été spécialment pensé, étudié, conçu en fonction de vous !… Ce système vous donnera toujours plus de « libertés », plus « de droits », plus « de lois » etc… Autant que vous en demanderez… Et croyez moi, vous serez satisfaite !…

    Et pourtant rien ne changera jamais !…

    Il n y aura jamais aucun sauveur qui vous viendra !…

    Les sauveurs se font tous éliminer !… Il suffit de regarder l’Histoire Humaine !…

    Un sauveur, il vous regarde et il s’amuse !…

    Il regarde le petit poisson rouge à l’intérieur de son bocal !…
    Et cela amuse beaucoup le sauveur, car le petit poisson rouge se croit libre !…

    Vous avez le système que vous voulez, vous avez le système que vous souhaitez, vous avez le système que vous désirez tant : « une démocratie » (que le mot est beau !)… Alors jouissez-en !… Et moi, je regarderais tous les jolis petits poissons rouges de toutes les couleurs en train de nager derrière les vitres de l’aquarium !…

    Les poissons rouges sont très heureux !… C’est l’essentiel !… Qu’est ce qu’on dit : « Merci le gentil système »…

    Bonne route à Tous…
    Nicolas.

  9. @ stan ah ! le moulin à vent !

    @ nicolas, bref, vous voyez de façon permanente le verre à moitié vide .

  10. çà c’est vrai! on peut toujours se raconter des histoires, mais çà continue de plus belle :parce que du côté de chez moi, c’est pareil.

    Du côté de chez moi, il y a toujours plus de routes, toujours plus de maisons, toujours plus de gens, toujours plus d’immeubles, toujours plus de supermarchés, toujours plus d’urbanisation, toujours plus de zone industrielle (Z.i), toujours plus de zone d’activité économique (Z.A.E), etc !… Tout cela se fait au détriment des champs, des prés, forêts, etc…

  11. du coté de chez moi , il y a toujours plus de prises de conscience, de solidarité, d’envie de voir et d’apprendre …

  12. Nicolas,

    Ce sera mon dernier message en réponse aux vôtres.

    Vos visions et votre défaitisme font peur.
    Ou bien c’est de la provoc, ce qui me rassurerait.

    Une AMAP, vous en connaissez la définition ?
    C’est une Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne. C’est avant tout une démarche des consom’acteurs vers des paysans qui décident de produire bio et de ne pas s’inscrire dans l’agriculture intensive (dite plus poliment « traditionnelle », un comble….).

    La mise en place de ces circuits courts et sains (d’un point de vue alimentaire) sont basés sur le volontariat et sur l’organisation des consommateurs pour faciliter la logistique et l’approvisionnement des produits.

    C’est le consommateur qui décide d’où vient le produit en soutenant le producteur. Ca change quand même de la grande distribution (qui est un vrai scandale au passage et il va falloir mettre une bombe quelque par pour que ça change radicalement…je vous rejoins volontiers sur ce point).
    Une affaire de riches ? Et bien non. Pas plus cher que la grande distrib (qui n’est pas une référence, loin de là en termes de prix et de soutien aux producteurs…).

    Il va falloir que vous sortiez des arguments plus solides que vos tirades généralistes et poétiques pour dénoncer cette démarche vertueuse que sont les AMAps. Cette démarche est un signal, à son début, mais c’est un signal qui prend de l’ampleur. Et certainement pas encore un gisement d’emploi dans le monde de la distribution. Le gisement d’emploi potentiel dans un premier temps, il est a mettre en place chez les producteurs.

    Avez-vous discuté avec un paysan bio, un vrai !
    Des paysans bio qui roulent en 4×4, excusez-moi, mais je n’en connais aucun…

    On ne parle pas de la même chose, je crois, et vous avez la fâcheuse tendance à noircir tous les tableaux, quels qu’ils soient, avec une belle dose d’aigreur.

    Renseignez-vous avant de vous lâcher.

    Si on laisse faire, ça s’empire plus vite.
    Si on réAGIT, la roue finit par tourner. Ca n’aura pas le même effet que le 14/07/1789 (que vous appelez de vos voeux), mais ça va dans le bon sens.

    Positivez.
    Et bon courage dans votre recherche d’emploi.

  13. Phamb, c’est vrai que vous étes actif et optimiste, et c’est tant mieux, mais que l’effort de volonté ne vous fasse pas oublier, comme souvent, dans ce pays, le fait que la tristese et la colère existent, et qu’elles ne peuvent se résoudre d’un trait, et qu’elles sont légitimes, et qu’elles sont humaines; c’est vrai que ce qui manque ici gens d’Amap compris, c’est une certaine réelle chaleur humaine, à l’africaine? à l’italienne?, je ne saurais dire, mais humainement, çà pêche quelque part.

  14. Marie,
    La chaleur humaine a foutu le camp avec la télé, la zappeuse, la pub, le modèle de la grande distribution, l’indivualisme, les jeux vidéos.

    L’homme moderne est tombé dans le piège et il faut ramer à contre courant pour s’en sortir.

    L’humanité revient très vite quand on créé une association, un collectif. Le courant repasse, l’enthousiasme avec.

    Il faut se bouger. C’est tout.
    Bien sûr qu’il y a de la colère. Vous croyez que ça me rend heureux de voir des gens dans la rue, de voir les paysans réclamer un peu plus de la part de la grande distribution, de voir cette vague de licenciement (je suis moi-même menacé…), etc, etc…? Bien sûr que les colère sont légitimes, mais il faut positiver…

  15. Tiens ? Personne l’a parlé de Fillon et de son week-end privé à Marrakech. Avec un Falcon de la république, aux frais du contribuable donc ! D’après de Canard Enchaîné, plus de 180 000 € ! Ils continuent de développer la connerie durablement…

  16. @Phamb,
    « La chaleur humaine a foutu le camp avec la télé… ».
    Pensez-vous que c´était mieux avant? Lorsqu´on se rappelle les grands traits de l´histoire de l´humanité, on peut en douter. En tout cas, cela fait du bien de lire les propos tenus sur ce blog, ils redonnent un peu d´optimisme.

    @Hacène,
    Et la protection rapprochée dont bénéficie Christian Clavier pour sa bicoque en Corse, en a-t-on parlé? Entendu une seule fois l´information sur France-Inter: la surveillance de la maison de ce grand copain du tsar aurait déjà coûté 400 000€ aux contribuables.

  17. « Ensuite, comme les AMAP ne m’ont pas engagé, il est donc de bonne guerre que je n’achète pas leurs productions… Quelqu’un qui ne m’engage pas, je ne vois pas au nom de quoi je devrais lui acheter ses produits ?… »

    Hallucinant ! C’est ce qui s’appelle voir midi à sa porte, non ?
    200 personnes sur la liste d’attente de l’AMAP dont j’ai la chance de faire partie… J’espère qu’elles ne deviendront pas aussi agressives pour autant !

  18. De l’agressivité aux bios carburants: La totale! Quant à l’idée de la déesse …Fût elle cachée derrière six troënes…

  19. Hacène.Ben… Si chaque fois que quelqu’un Fal con…On ne parlerait plus que de çà ! Heureusement il y a autre chose dans la vie !

  20. @Stan. Je m’étonnais juste que l’info n’ait pas été relayée ici, comme cela a lieu bien souvent. Par contre, sûr que cette fois on en a pas ou alors très peu entendu parler dans les médias de grande écoute.
    (PS perso : je t’envoie un courriel aujourd’hui)

  21. aperçu ce matin, couple de pies grièche, faucon crécerelle, tarier pâtre, le pic noir et des pouillots, qui n’ont pousser que des cris d’alerte donc je ne serais dire s’ils étaient véloces ou fitis , par contre, j’ai bien entendu le véloce, ainsi que l’hypolaïs, le grimpereau et la sittelle torchepot (bien que le paysage rappelle carrément la Corse par moment). Même le pic noir a fait entendre sa voix . Les grands lézards verts commençaient à sortir au soleil, et je suis partie avant l’heure du circaète et de l’aigle botté . l’oedicnème, lui, s’était planqué derrière les boulots dès mon arrivée . quelques orchidées apis et bourdon au passage parmis les genets, les bruyère et le millepertuis .

  22. A Hacène et Martine : j’ignorais ces hauts faits des princes qui nous gouvernent – vous avez raison de les signaler, il ne faut pas s’y résigner !

  23. Hacène, dans le genre pourrave, tu as aussi aussi, à Marseille la très discrète affaire du trafic de permis bateaux, accordés, par des gens habilités, à toutes sortes de citoyens (célébrités dans le lot) mais pas seulement, moyennant de bonnes espèces sonnantes zé trébuchantes, voire des chèques…une grosse affaire! Pour qu’ensuite ces cons puisse aller pêcher au large et y balancer leurs pots de chambre! non mais .

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