Un mot en plus sur Onfray (sur l’autorité, 2)

Je me demande – c’est une vraie question, notez – si le cas Onfray n’a pas à voir avec le sujet abordé juste avant (Il duce ha sempre ragione). Non qu’Onfray soit un fasciste, bien entendu. Mais peut-être parce que sa séduction, son éventuel charisme semblent entraîner nombre de ses lecteurs dans un rapport de soumission. Un homme qui se prétend libertaire accepterait donc une relation toute frelatée avec ses aficionados ? Je pose la question, et je me sauve.

Voilà un homme adulé par des milliers de militants alter, qui disent rêver d’un autre monde. Et ils choisissent pour champion un défenseur des techniques les plus barbares que je connaisse. À savoir, dans le désordre de ses écrits et de ses interventions, le nucléaire, les OGM, et même les manipulations du corps humain, ouvrant la voie au transhumanisme, cette horreur parmi les horreurs.

Ultime gentillesse : je vous laisse découvrir ce que Michel Onfray voit derrière l’islam (ici). Je ne suis pas nécessairement d’accord avec le texte de Sébastien Fontenelle caché derrière le petit mot ici. Mais n’empêche. Vous qui trouvez qu’Onfray, avec sa noble pratique des universités populaires, est décidément un maître, je vous suggère de vous interroger. Il n’y a pas de mal à se faire du bien.

40 réflexions sur « Un mot en plus sur Onfray (sur l’autorité, 2) »

  1. Aïe!Merci! Je ne connaissais pas les positions de Michel Onfray sur le nucléaire, ni sur les OGM…Et je n’étais et ne suis absolument pas dans un rapport de soumission!
    Je me pose des questions uniquement sur les différentes thérapies et sur leurs origines…

  2. Onfray voit dans l’islam, comme pour les deux autres religions monothéistes l’aliénation mentale. Je souscris à cette conclusion accablante et fondée.
    Pour le reste chacun puise chez Onfray ce qui l’arrange. Il est vrai que je n’adhère pas du tout à sa vision philo-scientiste de l’avenir de l’homme. Etre épicurien ne veut pas dire anti-écolo. Bien au contraire.

  3. c’est juste un petit réactionnaire scientiste anti ecolo,qui s’est crée une image,et derriére c’est le désastre,son ombre apparait et rien que comme dab,c’est pseudos intellos qui nient l’évidence,la psy c’est géniale,ca aide etl’inconscient cela existe,ses positions sont a hurler de bêtise,indéfendable et ca fait du bien de le dire,en vogue,Ferry,Ponsville,BHL,tout les nuls médiatiques,qui dénigrent tout ce qu’ils n’ont pu entendre,les sourds ,malentendants, les negationistes simplement.

  4. N’y a-t-il pas une erreur de lien, les deux « ici » mènent tous deux au texte de Fontenelle (Sébastien) ?

  5. @ Léonnard, je vous prie de me pardonner à l’avance si je saisi votre commentaire au vol , car j’ai failli répondre à bien d’autres .
    Tout d’abord : « conclusion accablante et fondée » il faut donc nous la donnée . Il existe actuellemnt plus d’un milliard de musulmans . et la terre n’a toujours pas sautée .

    Et par ailleurs, j’aimerai que l’on me nomme , si possible, un système de la pensée humaine qui ne peut conduire à l’aliénation …
    Enfin, vous parlez d’épicurisme, mauvaise pioche (en ce qui concerne l’aliénation) .

    Nous sommes en France, mais il existe tant d’autres religions … Croyez vous que l’hindouisme soit uniquement source de liberation , ou le boudhisme ? quand aux religions anciennes maintes fois citées sur ce blog, j’aimerai que ceux qui en parle les étudient auparavant et contemple nos beaux dolmens sur lesquels étaient sacrifiés animaux, jeunes gens et compagnie en nombre .Car l’ignorance ,en guise d’argument ,m’agace .

    je ne suis pas là pour défendre une religion ou un système (politique par exemple . Beaucoup défendent leurs croyances politiques avec passion, comme des prêtres convaincus). Mais simplement, regardons au-delà où le bat blesse et avançons .

    Au sujet des croyances, je dirai qu’il en est comme du pinard et pour citer Rousseau : « L’excès du vin dégrade l’homme, aliène au moins sa raison pour un temps, et l’abrutit à la longue. Mais enfin le goût du vin n’est pas un crime ; il en fait rarement commettre ; il rend l’homme stupide et non pas méchant. »
    On peut avoir le goût de la pensée, de la recherche de la vérité sans tomber dans le dogme, l’absolutisme . cela rend un peu stupide parfois quand nous prenons des airs convaincus, car au fond, que savons nous de nous même ? de nos destinées ? Bon,mais très majoritairement, cela ne rend pas méchant .
    Changer de systèmes encore et toujours ? Répéter l’histoire ? Oui mais , et le fond ?

  6. Une chose est de porter un regard critique sur les religions (c’est mon cas) autre chose de se laisser aller à en traiter une de plus pire que les autres (l’Islam comme par hasard, héhé!), et encore autre chose, plus grave pour moi, de mépriser les croyants de base.

    Je ne parle pas bien entendu des hiérarchies religieuses, toujours du côté du manche, mais je pense qu’un humain qui a choisi de croire pour gérer son angoisse ou pour tout autre raison qui le regarde mérite le respect.

  7. Mais c’est quoi, au juste, qui vous dérange tant chez lui ? Ce ne serait pas, par hasard, la démonstration qu’il vous a faite que toutes les bondieuseries du monde n’étaient que des histoires de Père Noël ?
    Quand au compte qu’il règle à Freud (et qui me paraît fort bienvenu), ce n’est pas une première : il s’était déjà bien occupé de Platon, ceux qui l’ont lu devraient ne pas avoir oublié, et curieusement, cela n’a dérangé personne…

  8. Je lirais bien votre article sur les trans-humanistes…J’ai trouvé cette phrase sur google:
     » Il faut en revanche mettre à part la pensée de Nietzsche, qui, s’il forge la notion de « surhomme », n’envisage absolument pas la possibilité d’une transformation technologique de l’Homme mais plutôt celle d’un épanouissement personnel[1]. » Où se situe Onfray, lui, le disciple de Nietzsche? A-t-il dépassé les idées de son maître?

  9. Eh bien moi , je salue ici de tout mon coeur Michel Onfray, le Pierre Bellemare de la Philosophie. Et puis notre région elle a bien besoin d’attirer sur elle les regards des intellectuels du monde entier. François Morel est hélas parti mais notre Michel il est toujours là.
    Tantôt à Argentan tantôt à Caen, c’est à dire dans deux départements sur trois. J’aimerais bien qu’il se trouve aussi un pied à terre à Flamanville comme ça il serait dans toute la région.
    Pour bien illustrer la profondeur de la pensée à Michel je voudrais ajouter ceci: on(des amis) voulaient le pousser à se présenter au dernières présidentielles et puis finalement après 20 jours de réflexion il à décliné la proposition en disant qu’il ne pouvait pas parce qu’en politique il faudrait mentir. Moi ça m’a presque fait pleurer, tant de sincérité, et il a trouvé en pas plus de 20 jours, il n’a pas fait philo pour rien celui-là.

  10. @ Bénédicte

    Vous écrivez: « … mais il existe tant d’autres religions … Croyez vous que l’hindouisme soit uniquement source de liberation , ou le boudhisme ? »

    A travers votre intervention, il semblerait que vous en vouliez aux « religions » qui sont sources d’aliénation.

    Je rappelle que le bouddhisme n’est pas une religion, mais une philosophie de vie. Le Bouddha,considérant que vivre,c’est souffrir, et que le désir est source de souffrance posa en principe que le renoncement à soi-même était le seul moyen de s’affranchir de ce dernier. Le Bouddhisme est une tentative de libération, et donc à l’opposé de toute aliénation.

    Merci de ne pas mélanger torchons et serviettes !

  11. @ cultive ton jardin , je ne sais si tu fais référence à mon commentaire,et pour éviter tout malentendu, saches que je ne méprise personne.

    Bien au contraire j’admire assez ceux qui savent se grandir à travers une instruction reçue et je connais des croyants formidables d’horizons très divers. Et des religions ont apporté un certains nombres de progrès en matière de comportements .

    Je pense, par exemple, aux hébreux qui regardaient avec horreur les sacrifices d’enfants au nom de certaines formes du dieu baal .J’ai simplement le goût de l’auto-dérision et me souviens de mes convictions de jeunesse  » beau et con à la fois »…

    Ce ne sont moins les croyances qui sont à remettre que ce qu’on en fait.

  12. Georges,

    Te connaissant un peu, c’est moi qui suis étonné. Onfray est technophile et vante les mérites des techniques qui me sont les plus odieuses. Cela ne te fait rien, à toi ?

    Anne-Marie,

    Oui, je vais tâcher de le retrouver dans mon fourbi. Mais cela ne sera pas tout de suite. Au reste, l’essentiel me semble ailleurs. Il existe un courant très minoritaire, mais qui pousse logiquement à un « dépassement » du corps humain par l’adjonction de colifichets technologiques. Tout indique que ce mouvement a un bel avenir devant lui. Et tout indique qu’Onfray a d’ores et déjà choisi son camp, qui ne sera jamais le mien. Bien à vous,

    Fabrice Nicolino

  13. @ fabrice, bonjour . J’avais répondu à hifi ( en replaçant ce cher william !) mais peut-être ai-je mal posté le message .

    En ce qui concerne Onfray je suis d’accord donc rien à redire . Ce « personnage » m’est antipathique par sa suffisance et son mépris de l’autre . Par ailleurs il est ignorant . Au sujet du transhumanisme j’avais déjà exprimé sur ton blog tout le bien que j’en pensais .

    A quand le réveil des héros ?

  14. Onfray, que je n’ai pas lu non plus, ne semble pas être autre chose que quelqu’un qui informe les autres de sa vision du monde en l’habillant d’un épais manteau de connaissances présentées avec esprit et, en faisant preuve, apparemment, de beaucoup de charisme. Et chacun de réagir en fonction de ce qui est le plus touché en lui. Avec quelqu’un qui dit du vrai et du faux pour servir aussi bien des idées que l’on appréciera ou rejettera, il y a prendre et à laisser, à boire et à manger, pour un repas globalement indigeste mais dont tout le monde peut se remplir la panse (c’est bien pour vendre du papier). Quel intérêt en effet y a-t-il à écouter Onfray ? Chercher du prêt à penser ? Ce grand esprit est libre, on ne la lui fait pas à lui. Peu de doutes que ce monsieur confonde spiritualité et religion, religion et églises, absence de preuve et preuve de l’absence. Aucun doute qu’il soit pour lui impossible d’envisager que ce qu’on explique pas existe bel et bien. Il rangeait ainsi récemment les adeptes de l’homéopathie au rang de ces imbéciles de croyants, contents de se soigner avec le seul effet placebo (une jolie boîte noire au sujet de laquelle il n’a jamais pris la peine de réfléchir, ce qui serait bien dérangeant, soit dit en passant). Pour un chantre du progrès et de la marche en avant, je trouve que ce monsieur vit dans un monde bien fini. Avec jeu de mots.

  15. Un mot sur la psychanalyse, dont je ne suis en rien spécialiste, mais qui est un sujet d’intérêt et d’étude dans mon entourage immédiat. On peut raisonnablement présenter les choses comme cela : Freud est une personnalité de premier ordre qui a eu une intuition géniale, c’est certain et le nier est dogmatique. Mais il est établi que pour la défendre il a fait preuve de malhonnêteté. C’est un fait et c’est mal, mais cela ne remet pas en cause de facto sa théorie*. Par ailleurs, il y a eu de sa part une exagération sur le tout sexuel, qui transparaît dans cette phrase qu’il lança à Jung :  » Promettez-moi de ne jamais abandonner la théorie sexuelle ! » Enfin, corollaire de ce qui précède, il fit de son oeuvre un système, donc quelque chose de fermé, ce qui, pour celui qui souhaite explorer l’esprit humain, est bien dangereux. Jung, qui voulait surtout ne pas être accusé de non scientificité, tomba dans le même piège, au contraire de son élève Marie-Louise von Franz, qui refusa de « théoriser l’individu ». Franz, à des années-lumières d’Onfray…

    *théorie qui n’est pas scientifique, réfutabilité, Popper etc… Et alors ? La belle affaire. D’une part il y a d’autres moyens de s’approcher de la vérité, d’autre part, chaque champ disciplinaire avance en fonction de son objet d’étude, dont la complexité ne permet pas toujours la mise en éprouvette et la réfutabilité par l’expérience de labo. Plus c’est complexe, plus c’est délicat. Pour beaucoup, on l’entend suffisamment, la climatologie n’est pas une science, ou une science trop jeune, ce qui est un peu rapide comme argument. Pour beaucoup de biologistes, plutôt version bio moléculaire par exemple, l’écologie n’est pas une science non plus. Que dire alors de l’exploration de l’esprit humain ? Y en a un peu marre des petites boîtes toutes prêtes pour ranger les gens et les choses et se dispenser de penser.

  16. A Léonard Simon,
    Ce ne sont pas les traditions religieuses et spirituelles en tant que telles qui aliènent l’être humain, mais c’est ce qu’en font les hommes qui les transforment en institutions aliènantes, instrument du pouvoir. Gandhi, Lanza Del Vasto, Martin Luther King, la dissidente birmane Aung San Suu Kyi, pour ne citer que ceux là,tous adhérents soit à l’hindouisme, soit au christianisme, soit au bouddhisme, sont ils aliénés?

  17. @ Bénédicte:

    Ah non, pas du tout. je faisais (entre autre) référence à un passage du livre de Onfray sur l’athéisme. Il y parlait avec une condescendance très humiliante d’un homme qu’il qualifiait pourtant d’ami et dont il moquait la religion naïve et sincère. D’un homme qui intervient dans une université POPULAIRE, j’aurais attendu plus de respect d’un être humain tout à fait respectable.

  18. Sebastien Fontenelle ne vaut pas mieux qu’Onfray et est totalement à côté de la plaque lorsqu’il prend Sarkozy pour un ennemi de l’islam.

    Bien au contraire, Sarko soutient tous les obscurantismes qui abrutissent le peuple, et en particulier l’islam.
    C’est lui qui a créé le grand conseil du culte musulman, légitimant ainsi dans notre pays une religion qui n’y était auparavant que tolérée.
    Lui encore qui détourne les lois laïques pour subventionner les mosquées.
    Lui toujours qui dans un discours récent a stigmatisé ce qu’il appelle « l’islamophobie », faisant le parallèle avec l’antisémitisme, confondant religion et race.

    Lui qui, encore et toujours, refuse de légiférer contre la barbarie de l’aid el kébir, malgré les promesses faites à Brigitte Bardot (mais on sait ce que valent les promesses de Sarko)

    Bref Fontenelle raconte n’importe quoi, il est à mettre dans le même sac qu’Onfray, tout comme d’ailleurs la psychanalyste Roudinesco qui soutient l’horreur tauromachique (encore une autre passion de Sarko)

  19. A benedicte,

    Merci de votre commentaire auquel il m’est impossible de répondre dans le détail d’une démonstration fondée. Celle-ci est dans mes textes. Je ne suis ni juif, ni musulman, ni catholique car l’horreur et la bêtise qu’elles véhiculent me semblent incompatibles au libre-penseur et à l’individu qui souhaite se libérer de toute tutelle inutile et castratrice. Croire, je le conçois, peut soulager les êtres fragiles, leur fournir l’énergie mentale nécessaire à leur survie et espérer ainsi le repos de leur »âme ».
    Le combat est aujourd’hui ailleur à mes yeux. Les dieux et leurs apôtres ne me soulagent en rien de la réalité noire du monde et de la dégradation de notre environnement. Une combat est en cours pour la survie des espèces et les religions sont muettes sur cette question vitale, car pur elles seuls leurs dieux conduisent les hommes vers le point oméga nébuleux de leur rencontre avec ces entités éthérées.
    Quant à Epicure, oui je l’avoue, sa manière de dessiner les rapports entre les êtres et de vivre la douceur du monde pour peu qu’on s’y attache me séduit. je ne parle pas d’hédonisme.
    Onfray, très attaqué dans ce blog, n’est pas un « monstre philosophique » même s’il mérite comme tout auteur des avis négatifs et des critiques de ses écrits.

    Bien à vous.
    3. l

  20. Et puis il a osé se comparer à ce cher Diogène, non mais …Diogène ne posait pas en bellâtre et a repousser les avances d’Alexandre le grand .

  21. Merci à Fabrice d’avoir éclairé ma lanterne…J’attends votre article à votre retour d’immersion dans la nature!

    @ cultive ton jardin
    Non, ce n’était pas un reproche, au contraire…Je suis admirative car je n’ai pas lu ce livre (Livre noir…) en entier, par contre, j’ai lu tous les livres de B.Cyrulnik (livres de vulgarisation et livres plus compliqués sur la condition animale par exemple « Si les lions pouvaient parler » et sur la Résilience ( » C’est du vent » pour les lacaniens…)J’ai d’ailleurs cité le cas d’un enfant ayant des troubles du caractère dus à la carence d’une enzyme et non d’une vitamine (erreur!), cas décrit dans un de ses livres (Lequel? Difficile à retrouver…)
    (Jeune, j’ai exercé quelques années comme infirmière en neurologie)
    Je signale au passage (pour vero en particulier…)que B.Cyrulnik invité sur le m^me plateau que Michel Onfray chez Giesbert …a soutenu Europe Ecologie…et que M.Onfray soutient les associations anticorrida. Je pense qu’il est très sensible (et pour cause) à la souffrance des individus, humains et non humains…Un jour peut-être sera-t-il plus sensible à l’écologie?

  22. Juste une précision: le chef de service où j’ai travaillé était neuropsychiatre et quelques malades relevaient plus de la psychiatrie que de la neurologie…D’où mon intérêt pour cette discipline qui précédait d’ailleurs le « choix » de ma profession. Il faut bien reconnaître que les trois blessures narcissiques causées par Copernic, Darwin et Freud (ou les collègues de Freud, contemporains ou pas…)ont changé notre vision du monde…Personnellement, ce qui me désepère le plus est l’anthropocentrisme de nos semblables…

  23. @ Hifi, je vous avais répondu , mais mon message était sans doute mal posté .

    Vous pouvez cesser vos alarmes, car je ne connais pas de torchon et les boudhistes que je fréquente non plus : cela ne fait pas partie de leur philosophie . Vos voisins seraient méprisables comme des chiffons parce que leurs bagages et leurs chemins vers la sagesse sont différents du votre ?

    Maintenant je réitère simplement, me rappelant d’ailleurs la pensée de Lao tseu que chaque système de pensée humaine a ses écueils amenés en tout premier lieu par les rites , pourtant miroirs de la sincérité .

    Par exemple , le principe de ré-incarnation a enfanté celui des castes , un des plus injuste au monde . On parle beaucoup du voile islamique et des injustices subies par les femmes à ce sujet . Mais qu’est un nouveau né de sexe féminin dans les bras d’une mendiante en Asie, sinon une malédiction ? Quel est son pourcentage de chance d’exister ? Qu’a-t-elle fait dans une vie antérieure de si salaud pour renaitre sous cette forme ? Qu’a-t-elle a expier ? Qu’en adviendra-t-il de celui qui n’a pas obtenu les moyens dans son existence pour se payer une crémation funéraire ? Passer sa vie à expier, passer sa vie à payer …apparait le système des dotes si injuste en Inde …

    « Voir la connaissance comme la non-connaissance voilà le bien .
    Voir la non-connaissance comme la connaissance voilà le mal . »
    Lao Tseu

    « The wind that blows is all that anybody knows »
    Shakespeare (Aaaah ! Que j’aime sa musicalité !)

  24. « Roudinesco qui soutient l’horreur tauromachique » !
    y en a pas mal d’autres aussi dans l’intelligensia, ce doit être un genre de snobisme, de coquetterie, à accrocher à sa boutonnière « la corrida c’est chic », et le taureau, c quoi? ! tant que la souffrance et la douleur ne concerne pas leurs fesses ou celles de leur descendance (généralement soigneusement et discrétement mis à l’abri): ils peuvent dérouler tous les arguments du monde même ceux visant à décrédibiliser les adversaires; (on a en a entendu devant les arènes de Nimes!)
    comme les pro ogm qualifiant les anti « d’obscurantistes ». monsieur Onfray? ce n’est pas un maitre, çà non.

  25. « légiférer contre la barbarie de l’aid el kébir »

    En vla un qui devrait faire un tour dans nos élevages industriels et nos très sympathiques abattoirs, ou simplement lire le bouquin de Fabrice intitulé « Bidoche ».

    La paille et la poutre, hé?

    Mais « légiférer » contre les abattoirs, même pas la peine d’y penser! Vaut mieux dauber sur les moutons qu’on égorge dans les baignoires. Si ma grand mère ne le faisait pas, c’était faute de baignoire.

  26. @ Marie
    Un point positif tout de même pour Onfray : il est un fervent opposant à la corrida.
    Quant à Mme Roudinesco voici sa prose au sujet de l’interdiction aux moins de 16 ans d’assister à une corrida :
    « Il est ridicule d’utiliser la psychanalyse ou la psychiatrie ou la psychologie en tant que perspective clinique pour expertiser quoi que ce soit. La clinique est une affaire de sujet et chaque sujet est différent. Un sujet peut être traumatisé par une situation qui ne sera en aucun cas traumatique pour un autre sujet. La clinique n’a donc rien à dire sur la relation de quiconque avec la corrida. Et certainement pas à l’emporte pièce dans des déclarations générales… L’expertise psychologique est la plaie de notre société et les psychanalystes et autres qui s’y livrent n’engagent qu’eux-mêmes et pas leur discipline…

    ……. S’agissant de la corrida, il est absurde de vouloir en interdire l’accès aux moins de 16 ans. Ce serait l’assimiler à un film pornographique hard et on sait que déjà la discussion a toujours été vive à propos de ce type de censure…

    ……. De nombreux animaux domestiques sont traités, sous couvert de bienveillance, comme des animaux en peluche. Mais de même, les adeptes du cognitivisme et du comportementalisme, ce petit fascisme de la société libérale, voudraient nous traiter comme des rats de laboratoires ou plutôt comme ils traitent les rats quand ils leurs inoculent des substances chimiques inutilement pour les rendre fous.

    ……. Le torero risque sa vie… et c’est pourquoi la corrida a passionné tant d’artistes et suscité une telle littérature. Certes, on rétorquera que dans de grands événements sportifs (la course automobile pu le ski) l’humain risque autant sa vie sans mettre à mort un animal. Et c’est exact. Mais, si l’on en vient à interdire la corrida, sans la moindre réflexion sur ce qu’est notre relation à la catharsis, au sacré ou à la mort, alors on ouvrira la voie au pire du pire, c’est-à-dire à cette idée folle selon laquelle nous n’aurions plus jamais le droit de tuer l’animal : il nous faudrait alors interdire tout autant la pêche à la ligne (puisque le hameçon est une arme blanche), tout forme de chasse, toute forme de lutte contre les sauterelles et les insectes, toute plantation d’OGM (destinés à la lutte contre les parasites) et il nous faudrait, non seulement devenir entièrement végétaliens, mais accepter la présence des poux et de la vermine partout. Certes, l’abattage industriel a quelque chose d’horrible, mais ce n’est pas en l’interdisant que l’on réduira l’horreur qu’il nous inspire, mais par des décisions raisonnables d’amélioration de la condition animale.

    ……. Dès que l’on veut fabriquer un “homme nouveau” bien lisse et bien gentil dégagé de toute part d’ombre et de toute honte on fabrique du fascisme et une criminalité bien plus dangereuse que celle que l’on voulait combattre… Donc, soyons raisonnables et combattons les nouveaux fascistes de l’antispécisme. Ils haïssent autant l’homme que l’animal qu’ils prétendent défendre.”

    Les défenseurs de la cause animale passent encore pour des tarés fascistes.
    Consternant…

  27. Hacène. J’ajoute à ton commentaire qu’effectivement, quand on a un peu lu ou qu’on s’est intéressé à Freud, comment ne pas lire Jung ? Pour ceux, non spécialistes, que la chose intéresserait, ils trouveront leur bonheur en lisant l’autobiographie de Jung : « Ma vie. Souvenirs, rêves et pensées » (en poche Folio). Cela se lit aussi facilement qu’un roman, sauf qu’on y plonge dans des profondeurs et une culture qui ré-enchantent le monde (à mon avis). Jung y raconte sa rupture avec Freud justement sur la question de la théorie sexuelle dont Freud voulait faire un dogme qu’il voulait opposer, selon ce qu’il a déclaré à Jung, au : « flot de vase noire de l’occultisme… » C’est à dire entre autres choses à la religion.

    Il est piquant de noter que Freud était (comme Onfray aujourd’hui) matérialiste et irréligieux. Quoi qu’il en soit, la question qui s’est levée en 1910 entre Freud et Jung est restée à ce jour sans résolution. Il est probable que cela n’est pas indifférent pour notre pensée occidentale apparemment en déshérence.

    A propos de l’homéopathie qu’Onfray dénigre, j’ai entendu récemment sur France Inter le professeur Luc Montagnier (découvreur du virus du VIH) dire qu’il allait tout faire pour réhabiliter le professeur Jacques Benveniste qui avait fait une découverte dont on a parlé comme de « la mémoire de l’eau ». Luc Montagnier a dit que cette affaire est aussi importante pour notre conception du monde que celle de Galilée. C’est lui qui le dit. La découverte de Benveniste ne dit rien sur l’efficacité de l’homéopathie mais elle en conforte l’intuition.

    Il paraît qu’Onfray ne veut pas avoir d’enfant. C’est son droit. Mais quand on a ou qu’on a eu des jeunes enfants à soigner, on s’inquiète des médicaments à leur donner, et on n’exclut pas à priori des médicaments peu coûteux et surtout sans effets secondaires et de plus – faut-il le rappeler ? – prescrits par un médecin après un examen clinique et un diagnostic.

  28. A cultive ton jardin

    Je suis au moins aussi conscient que vous de l’horreur des élevages industriels et des abattoirs.

    Mais un crime n’excuse en aucun cas un autre crime, et que d’autres ignominies soient commises ne diminue en rien celle de l’aid el kébir.

    On sait aussi que chaque jour des animaux sont égorgés en pleine conscience pour satisfaire aux exigences des obscurantistes (halal et casher) ceci avec la bénédiction de notre gouvernement, Alliot-Marie ayant même déclaré qu’elle défendrait ces rites religieux contre les partisans du bien-être animal !

  29. mon dieu, TITI ce texte de R. est consternant de bétise, d’ignorance, elle ne doute pas d’un poil! Pour nous soigner un peu de cet esprit 3 petites phrases de Léonardo da Vinci:
    « les choses de l’esprit qui ne sont pas passées par les sens sont vaines ».
    « Plus grande est la sensibilité, plus grand est le martyr ».
    « Qui ne doute pas acquiert peu ».

  30. @Janot Lapin.
    J’ai aussi entendu Montagnier, interviewé lors d’un colloque en Italie, réhabiliter Benvéniste, qui était un vrai scientifique, déjà tout à fait reconnu. Mais sortir des sentiers battus est risqué, surtout quand cela remet beaucoup de choses en question et donc des intérêts financiers. Placardisé, Benvéniste n’a pu sérieusement continuer ses recherches. Tous ces imbéciles qui arguent des grandes dilutions homéopathiques pour prétendre que prendre des granules est inefficaces n’ont pas compris qu’il ne s’agit pas de chimie (et pour cause, le principe actif n’est plus présent au niveau moléculaire), mais de physique. D’une physique qui reste encore à explorer, ce qui est le cas à l’étranger. En France, Jacqueline Bousquet s’y est attachée, à la suites des travaux en mathématique et biologie de Pinel. Les champs informationnels n’ont pas fini de faire entendre parler d’eux, très probablement. Pour en revenir à l’homéopathie, il faut être ignorant ou malhonnête pour prétendre qu’elle ne soigne pas plus que l’effet placebo. C’est faux ! D’ailleurs il en est fait un usage vétérinaire. Et si c’était le cas, on ne donnerait pas, dans certains cliniques, des doses d’arnica aux dames qui passe sur le billard pour de la chirurgie esthétique. Doses d’arnica très efficaces, comme j’ai pu m’en apercevoir plus d’une fois. Il y a par ailleurs eu des tests en labo qui valident l’effet des doses homéopathiques. Enfin, je le redis, il serait temps de s’interroger pour de bon sur l’effet placebo. Que la guérison qui croit s’appuyer sur une molécule ne soit que le fait du mental devrait conduire n’importe quel philosophe matérialiste à s’interroger sur l’effet de l’esprit sur la matière. Et n’importe quel médecin aussi.

    Pour en revenir à Jung, voilà bien, en effet, un type passionnant et trop peu connu (mais les instituts jungiens sont bien en-deçà). Outre son autobiographie, il semble que la bio que lui a été récemment consacrée JJ Antier : « C.G. Jung ou l’expérience du divin », mérite le détour. Les relations avec Freud y sont bien sûr très développées. Je tiens d’une source que j’estime très sûre que la lecture de Marie-Louise von Franz, pour toute personne intéressée par Jung, est incontournable. Elle est de plus, paraît-il, beaucoup plus claire que Jung. Je crois que je ne me ferai pas prier pour lire « Les mythes de création » par exemple.

  31. Onfray – nucléaire OGM …
    ce qu’il en dit … je suis certain que pour lui comme pour bcp de gens ignares, il ne sait rien, ne comprend rien à ce que c’est que le nucléaire, sa radioactivité disséminée etc …
    Normal, c’est secret défense.
    ça n’excuse rien ça explique, un peu.

  32. dire qu’il n’y a pas de principe actif dans un médicament homéopathique est un gros mensonge.
    Sauf dans le cas d’usage rare des dilutions supérieures à CH11 …
    C’est un peu comme si on niait les hormones.
    stupidité, ignorance ou malveillance…

  33. Bonjour,
    pourriez-vous me donner les références exactes du ou des documents attestant que Michel Onfray s’est déclaré favorable aux OGM et au nucléaire ? Merci.

  34. Hacène. J’ai dans ma bibliothèque, acheté en 1980, un livre de Marie-Louise von Franz : « La voie de l’individuation dans les contes de fées » (publié en France en 1978 aux Editions La Fontaine de Pierre). Il est préfacé par Etienne Perrot qui, d’emblée, dans sa préface, rend clair pour le lecteur le terme « d’individuation » choisi par Jung (à ne pas confondre avec l’individualisme dont nous souffrons), et ce qu’est pour Jung l’inconscient. Cela se lit facilement. On peut s’y référer.

    Etienne Perrot est l’auteur de : « La Voie de la Transformation d’après C.G. Jung et l’Alchimie » (publié en 1970, republié en 1980 à La Fontaine de Pierre). Perrot précise dans sa préface à la seconde édition que l’intérêt sans précédent qu’il constatait depuis la première édition de son livre pour cette ancienne « science maudite » qu’est l’alchimie avait « son origine dans l’ébranlement du printemps de 1968 ». « Le cri des nuits de mai : il faut changer la vie ! »… avait « ouvert une fissure… » qui, selon moi, ne s’est jamais refermée et reste béante malgré la vague réactionnaire qui a suivi et est toujours là. Perrot, fort de sa connaissance des travaux et de la pensée de Jung, répondait au besoin révélé confusément en mai 68, montrait l’issue (l’individuation) aux oisillons affamés que nous étions et sommes restés, gueules grandes ouvertes dans un nid trop petit. La messe a été dite. On peut aussi s’y référer.

    Dès la première page de son livre, Perrot, qui s’adressait en 1969 aux étudiants d’une faculté de Lettres et Sciences humaines, leur disait ceci : « nous ne pouvons plus éluder le problème de l’homme et de son destin. A mesure que nos progrès techniques ont multiplié autour de nous les objets, nous avons senti notre monde intérieur s’appauvrir et, finalement, la génération montante, la vôtre, à laquelle nous avons offert dans son berceau nos trésors d’ingéniosité, nous a crié : nous voulons vivre, nous voulons que notre vie ait un sens. »

    Et ceci : « Cette explosion survient en un temps où l’intellect voué à l’exploration et à l’utilisation du monde matériel parvient à une extrémité de sa course ». Nous y sommes en plein, et dans un état encore plus préoccupant qu’à l’époque… A noter que Perrot précisait dans sa première préface qu’il ne s’adressait pas aux savants mais aux cœurs simples. L’alchimie ne m’a jamais intéressé mais ce que Perrot dit est lumineux. On peut commencer à parler de vision pénétrante. Ainsi donc « l’individuation » qui serait la réalisation du soi. Ce qui parlera peut-être à certains et certaines qui passent ici. En ce qui me concerne, je ne connais rien de plus décoiffant. Manifestement, pas seulement pour moi, cela règle le problème, à mes yeux infantile, de l’athéisme et des religions (honnies par les uns, encensées par les autres). Comment ne pas creuser ces questions ?

    Enfin, selon moi, l’écologie s’inscrit dans cette perspective – qui l’éclaire et la sauve en retour…

  35. Extrait d’un article de libération du 11 mai 2010 sur le zoo de Gaza (dans l’opération PLOMB durçi)
    « Le zoo n’a pas échappé à l’implacable violence des vingt-deux jours d’offensive. Rien ne lui a été épargné : attaques aériennes, incursion de chars, mitraillage, occupation des locaux par une unité de soldats, saccage et graffitis…
    Faute de visiteurs, le directeur du zoo, Imad Qassim, un homme d’âge moyen trapu et barbu, s’empresse de proposer une visite guidée. Il est partagé entre la fierté de montrer à un visiteur étranger son institution, qu’il maintient tant bien que mal, et l’amertume des destructions laissées par la guerre et le passage des soldats. «Sept fois, vous vous rendez compte. Le zoo a été bombardé par des hélicoptères et des avions sept fois. Quand je suis revenu ici, au premier jour du cessez-le-feu, j’ai trouvé le chameau étendu par terre, éventré par une roquette.»
    Que tout les esprit épouvantés à l’idée qu’un jour sur cette putain de planète on en vienne à ne plus tuer d’animaux se rassurent: .meuh…non! pas de danger, le massacre des innocents continuera. pas de soucis. et la civilisation sera sauve.

  36. ….libé du 11 5 2010:
    « Dès le premier jour des combats, le personnel, tout occupé à sa propre survie, est resté chez lui, abandonnant les bêtes à leur sort. La plupart n’ont pas survécu à la guerre. Certaines sont mortes de faim, d’autres tirées comme des lapins… Un vrai carnage dont Imad Qassim a gardé des centaines de photos qu’il distribue volontiers en CD-Rom. Les traces de balles dans les volières et sur les murs de certaines cages laissent deviner que les soldats s’en sont donnés à cœur joie. Le directeur assure avoir retrouvé les huit singes avec une balle dans la tête.

    Le couple de lions, Sakher et Sabrine, fait partie des rares rescapés. «Leur cage était défoncée. On les a retrouvés réfugiés dans la salle de bain, complètement terrorisés. Il a fallu deux jours pour les faire sortir de là», raconte Imad Qassim. Depuis la guerre, Sabrine, la Depuis la guerre, Sabrine, la lionne, a accouché à trois reprises. «Les deux premières fois, les lionceaux étaient mal formés à la naissance. Ils n’avaient que trois pattes et n’ont pas survécu. Grâce à Dieu, son troisième lionceau,..
    http://www.liberation.fr/medias/0101634788-christophe-ayad-prime-pour-son-reportage-au-zoo-de-gaza

  37. @clodo. « dire qu’il n’y a pas de principe actif dans un médicament homéopathique est un gros mensonge.
    Sauf dans le cas d’usage rare des dilutions supérieures à CH11 …
    C’est un peu comme si on niait les hormones.
    stupidité, ignorance ou malveillance… »
    Peur que la vérité desserve l’homéopathie parce qu’elle ne s’inscrit pas dans la science officielle ? Je ne comprends pas bien votre réaction. C’est en général au-delà de 12CH qu’on considère que la molécule active n’est plus présente. Il est très fréquent d’utiliser des dilutions plus importantes. C’est mon cas avec Arnica montana en 15CH, dont l’efficacité est redoutable. Alors que j’avais l’habitude d’utiliser Influenzinum en 9CH, je l’ai une fois pris en 15CH : bouton de fièvre très rapidement, mon premier. Histoire de ne pas conclure trop à la hâte, j’ai, plus tard, retenté l' »expérience » : rebelote, dans les mêmes délais ! Pour la science officielle, la science normale, pourrait-on dire, ce n’est pas possible, donc pour beaucoup de « scientifiques » (on peut avoir une formation de scientifique sans en avoir pleinement l’esprit) cela n’existe pas. Mais en retour, faut pas nier que le principe actif n’est rapidement plus présent, même si l’homéopathie, c’est aussi, vous avez raison, des dilutions moins importantes.

  38. Question de paradigme……

    Qu’aurait dit Newton face à la théorie de la relativité?

    Le temps qui raccourcit avec la vitesse?

    Et la physique quantique?

    Et Michel Onfray de l’homéopathie? …………

    Par ailleurs,à part sa technophilie,j’apprécie beaucoup M.Onfray.

    Jean-Pierre de Vaison-la -Romaine 14-5-2011

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