Les ours sont toujours là (merci, Jean-Gabriel !)

Jean-Gabriel envoie un lien « pour se changer les idées ». Ma foi, c’est réussi ! Malgré l’immense connerie coalisée contre l’ours des Pyrénées, celui-ci vit. Et se gratte le dos, comme vous pourrez le voir en cliquant ici. Je précise que ces images sont prises par des caméras à déclenchement automatique de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Malgré l’épouvantable intitulé de l’organisme, cet office est bourré de naturalistes de grand talent, qui défendent avec sincérité la vie et sa diversité. Mais regardez, car c’est beau comme le jour. Car c’est beau comme la nuit.

PS : J’en oublie de remercier le site La buvette des alpages, qui a mis en ligne ces images. De nouveau, une pub méritée pour ce lieu rare.

24 réflexions sur « Les ours sont toujours là (merci, Jean-Gabriel !) »

  1. je trouve cela triste,je déteste ces cameras infras rouges qui violent l’intimité des animaux sauvages,et leur collier d’une tonne bourrée de puces qui les derangent physiquement,dommage que les hommes ne respectent pas les betes,viennent t’elles te filmer a poil dans ta salle de bain,non,le territoire de l’autre est sacré,je pleure en voyant ces images ,tristesse infinie.

  2. Coucou,

    Merci,merci beaucoup pour le lien.
    C’est beau un ours qui se gratte!

    Quand aux caméras,colliers,je ne sais pas vraiment.C’est aussi pour les protéger.

    C’est exactement ce que les humains vont réclamer dans les temps futurs.Un « collier » muni de puces,mais surement pas sous forme de perles.

    Bouh!

    Bonne soirée,Léa.

  3. Ourse,

    Une bonne moitié de moi comprend et partage votre sentiment. Une bonne moitié de moi s’émerveille de voir des ours vivant leur vie d’ours dans ces Pyrénées qui leur appartiennent davantage qu’à nous. Aïe.

    Fabrice Nicolino

  4. Bonjour,
    effectivement ces colliers posent problème;
    d’un côté cela permet de les connaître et peut être pour certains d’apporter un plus affectif,
    mais quand même il est navrant de devoir suivre
    les déplacements d’ours de cette manière , tout cela pour rassurer.

  5. C’est « un moindre mal « , si le mal peut être gradué, car il parait que « les gens veulent voir les ours » (argument de ceux qui veulent les enfermer dans des parcs pour divertir le public). De ce fait, lorsqu’il s’agit par exemple de consacrer à l’ours un centre d’information ou d’interprétation , l’absence de l’ours en chair et en os appparait comme un obstacle à la fréquentation, donc un obstacle à la « rentabilité ». C’est douleureux de jongler entre tous ces gros mots pour essayer d’entrevoir une possibilité de laisser l’ours en liberté.Le spectacle des loups derrière les grilles me poursuit et je voudrais que la faune sauvage puisse circuler à sa guise. Ces caméras intrusives (voir l’enregistrement permanent d’une ourse qui venait d’avoir un petit aux Etats-Unis) ont du moins l’avantage de satisfaire la curiosité, quelquefois même un intérêt sincère, sans trop perturber la vie quotidienne de l’animal. Mais les colliers ne sont pas nécessaires, il suffit des caméras placées à des endroits névralgiques.

  6. Je n’aurais pas imaginé qu’il y aurait matière à discussion …
    comme quoi, ça vaut souvent le coup de discuter !

    Du coup, je vais apporter mon grain de sel …
    Le problème numéro 1 du scientifique est la mesure : comment mesurer une grandeur pertinente, de façon précise et … sans perturber le système ?
    Le thermomètre à mercure est un bon exemple.
    Pour moi, c’est un pareil ici, non ?

  7. @Ourse je m’étais dit la même chose quand la Maison du vautour a ouvert sur le causse Méjean. On a installé des caméras sur les plateformes où vivent les vautours, et depuis la maison, on peut les voir nourrir leurs petits, attendre le vent, faire leur toilette, etc. Avant, les gens n’hésitaient pas à escalader les falaises pour aller les regarder sous le bec, ce qui les perturbait. Alors, bon, les caméras, c’est un moindre mal, à moins d’interdire totalement certaines zones (et pourquoi pas?) ou de mettre un garde derrière chaque caillou pour chasser les curieux.

  8. Oui, et puis poser des caméras infra rouge, ce n’est pas tout à fait comme poser des banderilles, comme on pourrait l’entendre ici.
    Pour moi, aucune douleur et aucune tristesse en visionnant ces vidéos ! Juste un petit peu envie de me gratter le dos, moi aussi, contre un tronc d’arbre…

  9. Oui en en effet nous avons le projet de creer des sanctuaires interdits aux humains en Inde et ailleurs,quand aux puces contenues dans certains de ces colliers ou posées directement sur animal jeune,cela peux empêcher de grandir et d’autres troubles physiques,eux aussi sont electrosensibles et ,cameras,colliers,et non et non,le sauvage n’est pas humain,la gestion est le mot que je deteste le plus,mais que devient la bête sauvage,rien qu’un objet,et de quel droit debile s’autorise t’on a les filmer,je connais si bien les soi disant protecteurs verdatres de la nature,bourrée de soi disant bonnes intentions et totalement inconscient de leur peur reelle du sauvage,un autre monde , gerée,moi je respecte le sauvage,et il faut être coherent,un ours sauvage,j’en ai vu ,et au canada ,ce n’est pas moi qui les cherche,c’est eux qui viennent voir et qui se mefient des humains,et bien c’est leur domaine,point,relisez TERRASSON,sur la peur de la nature et du resultat epouvantable que cela a engendré chez les ecolos urbains ,preservations,conservations,gestions,basta,laissons les ours tranquilles et creeons des sanctuaires et foutons leur la paix et soyons donc en paix avec nous même et coherent avec le respect du sauvage!

  10. D’accord avec vous pour les colliers. Mais pour les images, je reste partagée…

    Ces personnes oeuvrent pour leur protection et pour leur survie. Et ils partagent avec nous, qui n’avons pas l’intention d’aller déranger les ours par notre présence, ces images encourageantes nous redonnant un peu d’espoir pour poursuivre le combat qui ne serait alors peut-être pas vain.

    Je peux me tromper, je ne suis pas spécialiste en la matière, mais je ne pense pas qu’observer à distance (= suffisamment éloigné pour ne pas être considéré comme un danger ou comme dans ce cas précis via ces caméras automatiques…) perturbe l’animal. Les observer pour démontrer que l’être sanguinaire et meurtrier n’est pas celui qu’on croit me paraît plutôt une bonne chose.

    Et puis ce n’est pas du voyeurisme ! Attention peut-être à ne pas accorder aux autres animaux des considérations (pudeur, morale…) qui sont propres à l’être humain. On peut se demander d’ailleurs si ces notions sont vraiment saines et épanouissantes. D’ailleurs ils ne se cachent pas au fond d’une grotte pour se laver ou se reproduire.

    Nous vivons tous sur la même planète, nous devrions la partager en bonne harmonie et non ériger des frontières, les humains d’un côté, les autres espèces d’un autre. Et puis, plus aucun documentaire animalier ? Dois-je culpabiliser lorsque je photographie des oiseaux qui croisent mon chemin ? lorsque je vais me promener dans un coin de nature ? est-ce que ce qui vaut pour les ours vaut aussi pour les insectes ?

    Ca fait beaucoup de questions, j’ai peur de ne pas avoir assez de neurones… 🙂 J’espère ne froisser personne, mais bon la discussion est lancée, alors discutons !

    Anecdote intime qui j’espère vous fera sourire : je partage l’espace WC avec mon chat, où est placée sa litière. Quelquefois il m’y suit, il s’asseoit et il m’observe lorsque nous ne faisons pas notre affaire en même temps… c’est grave docteur ?

  11. La caméra pour surveiller la faune « sauvage », qui n’est plus tellement sauvage puisqu’elle est surveillée, c’est du voyeurisme. C’est tout à fait conforme à la mentalité occidentale: Tout voir, tout contrôler, tout surveiller, pour tout maitriser et tout dominer! C’est la même « philosophie » qui promeut les caméras de « surveillance » dans les villes!

  12. Bonsoir,

    La caméra.

    Bon sang,le problème ou est il?
    Elle gène qui cette foutue caméra?
    Pas l’ours en tout cas,il se gratte et n’en a rien a faire d’être filmé ou pas.Il n’y en a pas tout les cinq mètres et c’est une chance que ce bel ours vienne se gratouiller juste a l’endroit ou elle se trouve.
    N’y aurait il qu’un arbre a gratouilles dans la forêt?
    Si cela se trouve,l’ours adore montrer aux hommes comment faire quand cela démange dans le dos.:)

    Voyeurisme.

    Bon,a partir de demain,cessez de regarder les oiseaux dans votre ciel,les limaces dans vos herbes et les vaches dans vos pâturages.Ces animaux ont horreur d’être dévisagés!

    En allant plus loin,il faudrait aussi interdire les reportages du bout du monde fait par des professionnels.Dommage,certains sont assez explicites et c’est en démontrant les souffrances de nos amies les bêtes que nous pouvont les aider.S’il n’y avait aucun film sur la barbarie du braconnage,ceci a des fin commerciales aphrodisiaques,comment saurions nous?

    Le collier.

    La je ne suis pas vraiment d’accord.C’est du pistage.Pistage n’est plus liberté,semie liberté.Les ondes négatives,la gène que cela provoque au niveau du cou ne sont pas les soucis des hommes.Ces hommes qui ne s’en font pas même pour leur propres frères,alors un ours!

    Les limites,ou sont les limites?
    Liberté et tranquilité pour tout ce qui est vivant,c’est le grand souhait commun.Mais…

    Pour ceux qui habite en ville,votre chat,croyez vous qu’il désirait se faire castrer,afin de lui enlever l’envie de batifoler dans la nature et d’aller voir ses copines?

    Entre l’ours au collier,et le chat Farinelli,lequel est le plus libre?

    Chaperon Rouge,bonsoir,

    Vous m’étonnez!Attention,les chats n’aiment pas,mais alors pas du tout se sentir observés lorsqu’ils posent leur pêche…

    Bien a vous,Léa.

  13. A Ourse. Si vous pouvez être en paix avec vous même…eh bien chapeau bas! Moi je n’y arrive pas. Tout juste pourrais-je revendiquer avoir ma conscience pour moi. Terrasson m’a dit: on protège tout…ou rien. J’ai « joué » la « carte » d’essayer de préserver ( un peu ) avec tout ce que cela comporte. Aujourd’hui j’ai très mal, malgré mon engagement car je suis en contact permanant avec ce qu’il se passe sur le terrain. Terrain dont la majorité des gens se foutent. Une petite…mais alors toute petite consolation: nourrissage de la quatrième nichée d’hirondelles à cinquante centimètres de mon nez. Sûr que cela fait « crade » y’a des fientes partout…et alors ? mon terrain à la rivière est  » dégueulasse « . Orties…cardères…et alors ? les derniers papillons du patelin sont là ! pour combien de temps ? Ben après moi…j’sais pas. Des zônes de protection maximales existent. Nous nous en interdisons l’accès, mais les surfaces sont ridicules à l’échelle du pays.

  14. A Chaperon Rouge. Lorsque l’on fait une photo, eh bien on est concentré photo …qu’on le veuille ou non. Essayez plutôt d’établir un contact…je reconnais que c’est une autre « paire de manches »…mais tellement au delà d’un instantané.

  15. Voir ce qui est naturellement sous nos yeux, l’admirer, le contempler et en apprécier la beauté éventuelle, cela n’est pas du voyeurisme. Mais inventer tout un système complexe ( système qui participe pour sa mise en oeuvre à la destruction de la planète) pour voir sans être vu c’est bien la définition du voyeurisme!

  16. et oui Stan ben moi j’ai choisi le biocentrisme,donc on protege tout,moi aussi des salauds viennent de faire crever un essaim d’abeilles noires dans le creux de l’eglise,inaccessible aux gens, deja muré,j’avais creusé et sauvé ces amours j’étais noires d’elle sur moi,,mais les C…..ont aspergé de chimiques et elles ont même pas pu s’echapper,marre de marre,mais elles sont pas protégées legalement donc pa s de plainte possible,et les maires sont responsables ,et Terrasson si juste et sans peur,avait raison,tout ou rien,les vermines trouvent toujours un moyen de gerer et donc de tuer,la création des parcs dit naturels en a été le départ,tuer la nature sauvage,la mettre en camp et la gerer,donc la détruire,les colliers et puces sont des immondes saloperies qui generent de graves effets pathologiques chez les chiens ,chats,ours,etc,et les vetos ecolos alternatifs le savent bien,des enlever les maux disparaisent,alors courage a tous,la seule solution ce sont des sanctuaires sans humains pour ceux qui son t chez eux sur terre,ce qui n’est pas notre cas!

  17. Stan, je suis d’accord. En ce qui me concerne, la photo reste une tentative d’immortaliser une émotion et ainsi, en la regardant, la conserver vivace. Et peu importe la technique et les râtés.
    Quant aux contacts, la nature nous fait parfois de bien jolis cadeaux. Le dernier en date, il y a quelques semaines, un arbre à 10 mètres. Soudain, un écureuil en descend et se dirige vers moi en sautillant, puis change d’avis, fait demi-tour et choisit un autre arbre. Un petit bonheur parmi tant d’autres et ce souvenir, je vais le bichonner.

  18. et si…on empechait le sable de s’écouler dans le sablier peut-être pourrait-on rendre ces instants éternels?
    Je ne peux vivre longtemps sans contempler leur beauté, leur sauvagerie. alors bientôt, je reprendrai la route de S. .Car ils sont là, se régalant des baies de nerpruns ou de myrtilles arrivées à maturité.

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